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 [TERMINE] The f*cking butterflies x Sam

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Solveig De Souza
Solveig De Souza
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MessageSujet: [TERMINE] The f*cking butterflies x Sam   [TERMINE] The f*cking butterflies x Sam EmptyMer 27 Oct - 19:00

Clope aux lèvres, je regarde les lumières qui s’étirent à perte de vue, en contrebas du balcon sur lequel je grille une ou deux minutes de vie en plus. Derrière moi, les rumeurs des conversations vont bon train, les rires s’envolent dans la nuit, certains plus sincères que d’autres, et les personnes réunies là ont l’air de passer un bon moment. Faut dire qu’avec tout l’alcool qui a coulé ce soir, et la came qui est passée de main en main, le contraire aurait été étonnant. Pour autant, j’ai été plutôt raisonnable ce soir, et mon unique verre de scotch encore à moitié plein repose sur le bord du balcon, près à s’écraser sur le bitume, quelques mètres plus bas, au moindre mauvais geste. Tête rejetée, visage offert aux étoiles, je crache la fumée vers le ciel couleur d’encre, avant de soupirer lourdement. Mais qu’est-ce que je fous là, putain ? Je pensais que ça me ferait du bien de sortir, de voir de nouvelles tronches, de picoler un peu, de retrouver une pointe d’insouciance le temps d’une soirée, mais la magie n’opère pas, et je me fais chier comme un rat crevé. C’est de la faute à personne, si ce n’est de moi-même, j’ai pas vraiment fait d’effort ce soir pour passer une bonne soirée, faisant la tronche plus qu’autre chose. Je suis dans cet état d’esprit plus que relou où j’ai envie de voir des gens...et où ils m’insupportent et me tapent sur le système dès la seconde où je suis avec eux. Fais chier.

Un nouveau rire de midinette à deux balles, faux au possible, me fait grogner, et c’est le signal parfait, celui que j’attendais depuis que j’ai foutu les pieds ici. J’écrase ma clope finie dans le cendar de fortune, retourne dans le grand loft et trouve les nanas avec lesquelles je suis venue, pour leur annoncer que je rentre. Elles protestent, cherchent mille arguments pour me faire changer d’avis, me proposent de pimenter la soirée, de me présenter Pierre, Paul, Jacques, mais rien n’y fait. Je veux juste me barrer, comme un besoin presque viscéral de solitude. Je me fais taxer de rabat-joie, et après un dernier doigt d’honneur à ces pétasses, je quitte cette fête, ces faux semblants, cette comédie. Je délaisse l’idée d’appeler qui que ce soit, et emprunte les rues du quartier pour rejoindre mon chez-moi, non sans me demander s’il y a la moindre petite chance que ça merde à un moment ou à un autre au cours du trajet. Mais tout Downfall a l’air de sagement dormir ce soir, et je retrouve bien vite Van Nyus, et la rue où j’ai élu domicile, en un seul morceau.

L’immeuble est plongé dans un silence de mort quand j’en pousse les portes, les lumières automatiques se déclenchant à mon passage, glissant un semblant de vie dans ces couloirs déserts. Je grimpe les escaliers sans faire de bruit, mue par un respect inattendu pour le sommeil de mes voisines, jusqu’à rejoindre mon étage, tout aussi silencieux que le reste. Je parcours le court couloir, l’index et le majeur traînant sur le mur, avant de m’arrêter devant la porte de l’un des appartements. Pas le mien, pour le coup, mais un dans lequel je passe pas mal de temps quand même. Tout est silencieux de l’autre côté de la porte de Sam, et je reste peut-être une vingtaine de secondes à fixer le battant en bois, avant de lever le poing, prête à frapper. Sauf que...que je peux pas. J’y arrive pas, sans même avoir de raison logique à ça. Je finis par soupirer un peu lourdement, et finalement, j’ai juste à me retourner et faire quelques pas pour rejoindre mon chez-moi. Avec cette sensation d’avoir une pierre dans l’estomac, je farfouille dans mon petit sac à main, qui m’échappe et tombe par terre, répandant son maigre contenu par terre. “-Bordel !” Je jure un peu trop fort, et récupère tout ça pour le foutre à l’arrache dans le sac, gardant mes clés en main.

J’ai beau m’occuper les doigts, mon esprit est focalisé sur tout autre chose, lui. En train de sagement lister toutes les raisons pour lesquelles j’ai bien fait de ne pas toquer à cette porte, et de me contenter de rentrer chez moi, tout en y croyant pas une seule seconde. Comme si j’essayais de me convaincre moi-même. Peine perdue. Parmi celles-ci, on retrouve des arguments très sensés, concernant le fait que je sois crevée, que la semaine ai été longue, que j’ai des examens qui approchent et donc qu’une bonne nuit de sommeil me ferait du bien. Et, puis...il y a la partie de mon cerveau plus revêche, ou peut-être simplement blessée, qui me dit que c’est pas plus mal de se passer de la compagnie de quelqu’un dont on ne peut manifestement plus avoir confiance, et qui a le don de foutre le bordel dans votre tête. Et pas forcément de la meilleure des façons.

J’ai à peine inséré la clé dans la serrure de la porte et ouvert celle-ci de quelques petits centimètres que le museau de M’sieur Pantoufles apparaît dans l’encadrement de la porte, et que le chat file dans le couloir avant que j’ai pu l’intercepter. “-Pantoufles ! Mais reviens, con de chat !” Je grogne, et balance mon sac à main sur le canapé avant de filer à la poursuite de mon chat, en courant avec mes talons qui m’ont l’air de faire un boucan d’enfer dans le silence des lieux. Putain, pour la discrétion, tu repasseras. Apparemment, les chats sont des petits ingrats pas foutus d’écouter leurs humains, ce qui les rend parfois détestables. Le chat me mène en bateau, je manque de peu de l’attraper au premier étage, mais c’était sans compter sur l’espièglerie de la bestiole, qui se faufile pour rejoindre le rez-de-chaussée, dans un miaulement plein de défi et d’insolence. Si, bien sûr que les chats peuvent être insolents.

Bordel...une chance que j’ai pensé à fermer la porte d’entrée de l’immeuble, je me serai retrouvée dans la rue à courir après le chat, sinon. Je parviens presque à coincer Pantoufles contre la porte vitrée, et je me retrouve face à la rue, en train de minauder auprès du félin. “-Allez Minou, laisse toi faire…” J’essaye de l’amadouer avec des tas de petits bruits qu’il est censé aimer ce con, et frotte mon index et mon majeur de mon pouce, m’avançant pas après pas vers la bestiole. Plus qu’un mètre...et je me jette presque sur M’sieur Pantoufles, le chopant comme je peux pour le ramener contre moi, coincé contre ma poitrine. La porte s’ouvre au même moment, et reculant vivement, j’heurte la silhouette qui vient d’entrer à son tour, et que je ne reconnais pas tout de suite. “-Merde...désolée...ah, c’est toi.” Évidemment. Genre ça pouvait pas être...je sais pas moi...Gabi, tiens ! Je glisse un coup d’oeil sur Sam, qui était aussi de soirée manifestement, et finis par grommeler un petit “-Salut.”, tout en me dirigeant vers les escaliers, pour rejoindre mon appart, alors que je l’entends m’emboîter le pas. Logique, puisqu’on habite en face. Mais il a beau être là, bien éveillé, le plan ne change pas. Enfin...le plan ne change pas, pas vrai ? J’ai toujours besoin de sommeil, et...et ouais, pas de passer du temps avec quelqu’un qui soit pas foutu d’être honnête avec moi. Si bien qu’une fois arrivés à notre étage, je lui jette à peine un regard, un truc qui dure à peine une demi-seconde, tandis que je lâche à mi-voix “-Bon bah...bonne nuit Samaël.”

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Samael A. Montgomery
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MessageSujet: Re: [TERMINE] The f*cking butterflies x Sam   [TERMINE] The f*cking butterflies x Sam EmptyMer 3 Nov - 12:29

The f*cking butterflies Pourquoi es-tu si sérieux ? Sam ??

Hmm ... Quoi ?

C'est quoi la référence ? T'es dans la lune, Samichouuu !

Et le groupe d'ami se mit à rire à l'évocation de ce surnom, qu'ils avaient découvert avec le gâteau de la pâtisserie où Ofelia travaillait. Ils étaient tous assis à une table au Purgatory, dans la zone VIP, à l'étage, plusieurs bouteilles entamées. Samael se mit à rire, faisant le fanfaron, donnant la réponse à la référence qu'ils faisaient. Le blondinet finit par se lever pour rejoindre la rambarde où était posé Neal, ce dernier scrutant la foule en bas des danseurs ivres bougeaient au rythme de la musique. Peu de monde mais suffisamment nombreux pour voir de belles femmes se trémousser sur un morceau rythmé. Il se posa à son tour sur la rambarde, tenta de masquer une grimace, sa main se crispant un peu par la douleur qu'il avait depuis la St Valentin.

T'as mal ? Demanda le brun en le regardant.

Hmm, non, ça va, dit-il avec un sourire forcé, descendant le verre qu'il tenait dans sa main valide.

Neal lui posa une main sur l'épaule, compatissant. Samael n'était pas au meilleur de sa forme. Son hospitalisation, sa blessure dans le dos et celle de sa main l'handicapait régulièrement dans certaines tâches et cela impactait sur son moral. Son dos était plus sensible, plus fragile. Les pansements étaient terminés mais la balafre lui tiraillait le dos régulièrement. La reprise du travail avait été dure et il était plus ralenti. Il masquait au mieux son inconfort face aux autres en se montrant toujours aussi boute-en-train même s'il ne voulait pas l'admettre qu'il ne donnait pas le change, pas entièrement. Les deux amis discutèrent en regardant les danseurs, déconnant comme ils avaient l'habitude de faire, parlant travail, potins et autres. Une jolie brune lui lançait des œillades depuis le bas de la salle, chose qu'il remarqua sans prêter plus d'attention, que Neal lui montra du doigt pensant qu'il ne l'avait pas remarqué. Mais bien qu'il soit toujours d'humeur badine, il n'avait pas envie de faire l'effort d'aller la voir. Elle prendrait peur s'il finissait par se désaper. Cette soirée lui aurait pris tout son sex-appeal avec la peau de son dos déformé. Il n'avait eu que peu l'occasion de tester, l'une ayant pris la fuite après avoir cherché à lui griffer le dos dans le feu de l'action et une autre n'avait pas prêté attention. C'était un avis mitigé. Bref, il continua de boire alors qu'il prenait encore des antidouleurs, rejoignant avec son meilleur pote le reste de la bande. Sam rigolait, débattait avec l'un, plaisantait avec l'autre, donnait des conseils de cuisine. Il essayait de donner le meilleur de lui pour que personne ne s'inquiète de son état. Neal avait fini par disparaître pour aller rencontrer des célibataires, ayant tenté d'amener son wingman mais celui-ci refusa, prétextant qu'il était claqué et trop ivre pour conclure. Un petit mensonge. Il finit par annoncer son départ à la compagnie, sentant qu'il risquerait de ne pas marcher droit sur une bonne partie du chemin. Il enfila sa veste en cuir sur le dos, arrangea son haut gris à manche longue et glissa son téléphone à l'arrière de son jean élimé puis il sortit une cigarette et l'alluma alors qu'il sortait du bar. Il déambulait dans la rue du Watts pour retrouver le quartier de Van Nuys. L'air frais lui faisait du bien et il serait bien passé faire un tour à la plage pour se poser quelques heures. Il hésita sur quelques rues à prendre avant de trouver la sienne. Et lorsqu'il se trouva non loin de l'immeuble, il découvrit une scène qui l'arrêta dans son mouvement.

Monsieur Pantoufle dévalait les escaliers suivis de près par Solveig, joliment habillée d'une robe. L'animal se recroquevilla contre la porte d'entrée, certainement déçu que celle-ci ne soit pas ouverte. Sam n'était pas devant mais à quelques pas, ce fut sûrement pour cela que la blonde ne le remarqua pas, et non pas son degré d'alcoolémie. Elle parvint à attraper l'animal de justesse alors qu'il repartait en sens inverse. Samael s'avança une fois l'animal presque sécurisé pour entrer dans l'immeuble. Elle recula à ce moment-là et entra en collision avec le cuisiner. Elle commença à s'excuser mais lorsqu'elle le reconnut, son attitude changea. "C'est toi". Il resta interdit alors qu'il était entré avec un sourire sur les lèvres qui s'effaça pour laisser place à de l'incompréhension. Depuis qu'il avait été hospitalisé, la jeune femme avait changé d'attitude, prétextant à chaque fois qu'il posait la question que c'était le travail à l'hôpital qui la rendait ainsi. Mais elle avait moins de répondant et ils ne s'étaient presque plus vu en dehors des pansements qu'elle lui faisait à domicile et des surveillances qu'elle poursuivait pour qu'il récupère au mieux ses capacités. Les soirées films, picoles et autres qu'ils avaient pris l'habitude de faire, malgré les nombreuses propositions, avaient trop souvent été refusé. Mais elle avait toujours de bonnes excuses. Son chat avait le rhume par exemple. Sam lui avait demandé s'il avait fait quelque chose de mal mais elle lui disait que tout allait bien entre eux. Les contacts s'étaient diminués. Bref, quelque chose s'était passé et il n'arrivait pas à comprendre la raison. Alors il lui avait laissé l'espace qu'elle avait besoin, le temps qu'il lui fallait pour ses études parce qu'il n'y comprenait plus rien. Elle le salua dans un grommellement qui lui fit froncer les sourcils alors qu'il refermait la porte derrière lui.

Y'a pas cinquante beau gosse dans l'immeuble, lâcha-t-il pour faire face à la surprise voir la déception de voir le blond entrer.

Il attendait une réplique, une pique mais rien. Solveig emboîta le pas pour monter les escaliers, chat dans les mains, sans lui parler plus. Le jeune homme resta un instant à la regarder disparaître au premier étage. Il soupira silencieusement puis la suivi en silence, montant les marches, finissant par la rattraper, sortant ses clés alors qu'ils se retrouvaient à leur étage, leurs deux portes en face à face. Il avait glissé un compliment, la trouvant ravissante dans cette tenue mais il ne reçut aucune réponse. Et c'était à peine un regard qu'elle lui adressa en lui souhaitant bonne nuit. Sam, agacé, la regarda et lui demanda:

Tu fais dans le Samael maintenant ? Sammy, Sam ou abruti, c'est fini ? Sol, j'ai fait ou dit quelque chose qui t'as froissé ?

Seulement la réponse ne fut pas convaincante, au point même que la blonde s'en rendit compte et grommela un "laisse tomber" qui laissant Samael en plein désarroi. Et elle entra chez elle, coupant court à la conversation, laissant le barman seul sur le palier, clé en main. L'alcool aidant à ne pas réfléchir longtemps, il y eut quelques secondes de battement entre le moment où il décida de la suivre, d'entrer chez elle sans frapper et son départ. Il passa la porte d'entrée de son appartement et claqua la porte derrière lui, plus fortement qu'il n'aurait voulu. Il voulait comprendre et avoir une répondre car là, c'était le flou total.

Sérieux Sol, qu'est-ce que je t'ai fait ? S'exclama-t-il sans agressivité. Et me dit pas que c'est ton boulot, tes révisions ou autres parce que c'est faux. Depuis que j'ai fait ce séjour à l'hôpital, t'es plus la même avec moi. Alors dis-moi ce que je t'ai fait une bonne fois pour toute ! Faut percer cet abcès parce que c'est en train de me rendre dingue !


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MessageSujet: Re: [TERMINE] The f*cking butterflies x Sam   [TERMINE] The f*cking butterflies x Sam EmptyVen 12 Nov - 22:51

J’entends ses pas dans mon dos, ce qui en soit n’est pas si surprenant. Il a passé la porte de l’immeuble pour rentrer chez lui, et puisqu’il habite littéralement en face de chez moi, c’est plutôt normal qu’il me colle aux basques. Il me trouve jolie dans cette robe, ravissante c’est le mot qu’il a employé, et je me contente d’un vague “hm” inaudible pour toute réponse, sans ralentir pour autant. M’sieur Pantoufles se débat dans mes bras, il déteste être porté et me le fait bien savoir, alors je presse un peu plus le pas. Une fois arrivés à notre étage, je me dirige vers ma porte, et lui souhaite vaguement une bonne soirée, avant de l’entendre ronchonner dans mon dos. “-Quoi, c’est ton prénom, non ?” que je réponds un poil trop vivement, m’en voulant presque aussitôt. Ma mâchoire se crispe quand il me demande s’il a fait quelque chose, et mon premier réflexe et de serrer les lèvres, comme pour m’empêcher de dire quoi que ce soit. S’il a fait quelque chose ? S’il a fait quelque chose ??!! Je me rapproche inconsciemment de lui de quelques pas, jusqu’à me planter juste face à lui : “-A ton avis, Samaël ?!” Oui, celui-ci était totalement puéril, et gratuit. Et je m’en fous. Je reste à sonder son regard quelques secondes, avant de soupirer. On a pas besoin d’avoir de conversation, et je vais gérer ça comme je l’ai toujours très bien fait : avec beaucoup d’alcool, et du déni. “-T’en fais pas, tout va très bien. C’est pas parce que...tu sais quoi ? Laisse tomber.” Du grand Solveig. Je lui tourne le dos sans rien ajouter, et entre dans l’appart dont la porte était restée ouverte, refermant derrière moi.

Le chat est bien content de retrouver la terre ferme, et il file s’installer sur le canapé pour se lécher longuement et effacer toute trace de mon odeur sur lui. J’ai tout juste le temps de choper mon paquet de clopes, et d’en porter une à mes lèvres que la porte de mon appartement s’ouvre un peu brusquement, laissant apparaître un Sam au visage fermé. La porte claque, ce qui nous fait sursauter le chat et moi, alors que je quitte pas le blond du regard. Il me pose des questions, demande des comptes, cherche juste une explication au final, alors que je me renferme sur moi-même davantage à chaque mot qu’il prononce. Je le fixe longuement, des éclairs dans les yeux, même quand il a terminé de parler, et prends pas la peine de répondre tout de suite, alors même que je sens mon sang bouillir dans mes veines. J’ai appris avec les années qu’il fallait pas que je m’exprime à chaud, parce que la plupart du temps, il se passe un truc bizarre avec moi...comme si ce qu’il y avait de pire en moi était exacerbé, au point que ma seule préoccupation est de faire mal à l’autre, en lui adressant des mots durs, violents, juste pour étouffer ce que moi je ressens à cet instant-là. Mais malgré cette situation bizarre entre nous, j’ai pas envie de lui faire mal, pas à lui. Alors, je finis par aller sur le balcon, et allume ma clope de mes doigts tremblants, en expulsant la fumée avec lenteur. Comme si j’essayais de me réguler, de calmer le monstre en moi, ou quelque chose comme ça.

Je sais pas trop combien de temps s’est passé quand je finis par m’appuyer contre la rambarde du balcon pour le regarder. Il a pas bougé, et je crois qu’il attend vraiment quelques réponses qui pourront l’aider à comprendre. “-T’as raison, je suis plus la même avec toi.” Boum, faute avouée, à moitié pardonnée, bonne nuit Monsieur Montgomery. Je porte une nouvelle fois la cigarette à mes lèvres, et détourne le regard quelques secondes. J’ai jamais voulu cette situation. Ni la tension, ni le fait que je sois en train de le rendre dingue comme il dit, ni même ces trucs que je crois ressentir à son égard. Je suis constamment tiraillée entre la colère et la tristesse, et c’est usant à force. La fumée disparaît bien vite, et je secoue à peine la tête, mon emportement refluant un peu. “-Tu te souviens de la soirée qu’on a fait après la séance photo, au studio de danse ?” Celle où je me suis rendue compte qu’il avait réussi le petit miracle de me faire baisser la garde, et que mes barrières avaient fondu comme neige au soleil avec lui, en sa présence. Je me racle la gorge, mal à l’aise, espérant que comme je suis dehors, il peut pas voir que mes joues se sont stupidement mises à rosir. Je pourrais partir dans un long discours. Parler de ce que j’ai ressenti quand j’étais dans ses bras, à regarder le film, du bordel que ça a foutu dans ma tête, du fait que je le vois plus tout à fait comme Sammy mon voisin depuis, et que j’en suis la première étonnée. Mais je suis une putain de lâche, alors je me la ferme, et embraye sur autre chose. “-Quand on discutait de...de nos situations amoureuses respectives, tu...tu m’as dit que les relations sérieuses c’était plus fait pour toi, et que tu voulais plus être en couple.” Je le regarde avec attention, comme pour manquer aucune de ses éventuelles réactions, tout en sachant que les miennes ne passeront pas inaperçues par la même occasion. “-Ce que t’aurais dû dire plutôt que je veux pas être en couple, c’est je veux pas être en couple avec toi. Euh, enfin...parce que t’étais déjà en couple je veux dire.” Ah. Oui. Je garde la tête haute, et évite de bégayer davantage, même si mon cœur se met à pomper plus fort dans ma poitrine. S’il est sorti, il a peut-être un peu picolé, et du coup...il aura qu’à moitié entendu ma connerie. “-J’ai rencontré Salomé quand t’étais à l’hôpital. Elle est jolie, t’as bon goût.” Très jolie, même. Trop. Mais là n’est pas la question.

Je tire une autre taffe, et me détourne parce que c’est juste plus simple que de continuer à regarder sa tête d’idiot. Je soupire, et hausse les épaules : “-J’aurai préféré que…” Je sais pas ce que j’aurai préféré, à vrai dire. Que Salomé existe pas, ou alors loin, très loin. Que j’aurai accepté plus tôt ce que je me niais à voir tout ce temps. Que je regrette vraiment de pas avoir un cœur de pierre, parce que tout ça serait jamais arrivé. Mais c’est bien évidemment pas ce que je dis. “-Je t’ai vraiment parlé à coeur ouvert de choses difficiles, je pensais qu’on avait une discussion sérieuse tu vois, le genre de trucs dont parlent deux personnes qui sont proches...et en fait toi...tu te foutais juste de ma tronche. Et ça...ça j’ai du mal à l’avaler.” J’écrase la clope dans le cendrier qui se trouve à l’extérieur, mais je préfère rester dehors pour l’instant, maintenir une distance de sécurité entre nous. “-Je sais pas trop pourquoi tu t’es senti obligé de me baratiner...et tu sais quoi, je m’en fous Samaël. Tu devais avoir tes raisons, même si elles m’échappent. Ça a plus d’importance maintenant. Je te souhaite même de passer plein de bon temps avec elle.” Le ton est plus sec que pensé, et du coup...ouais, ça fait pas tout à fait sincère, mais je m’en fous. J’ai encore les doigts qui tremblent, et je finis par m’allumer une deuxième cigarette, au grand désarroi de mes poumons. Dors tourné à l’intérieur de l’appart, et donc à Sam, les avant-bras en appui sur la rambarde, je finis quand même par lâcher, par pure provocation : “-Je crois que l’abcès est crevé. Tu devrais pouvoir rentrer chez toi maintenant.”

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Dernière édition par Solveig De Souza le Mar 23 Nov - 21:20, édité 1 fois
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Samael A. Montgomery
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MessageSujet: Re: [TERMINE] The f*cking butterflies x Sam   [TERMINE] The f*cking butterflies x Sam EmptySam 13 Nov - 17:08

The f*cking butterflies Il ne voulait pas rester avec ce doute. Il voulait comprendre ce qu'il avait pu faire, pu dire qui avait réussi à mettre sa voisine dans cet état. Celui d'être sèche, de l'ignorer. Alors il entra dans son appartement, claqua la porte avec un peu trop de force ce qui surprit la jeune femme et le chat qui le regardait outré alors qu'il était en train de faire sa toilette. Autoritaire, sérieux peut-être même un peu trop sec. Sam voulait savoir et ne quitterait pas l'appartement sans connaître cette raison qui mettait à mal leur amitié. Amitié qu'il avait bien vu avant tout cela se déliter pour cette attirance qu'il avait, le mettant sur le dos du fait qu'elle était belle et que lui n'était aiguillé que par son entrejambe. Il avait mis un peu des distances pour s'assurer que cela n'aille pas plus loin en se montrant moins tactile. N'avait-elle pas par le sous-entendu glisser qu'elle n'était pas insensible à ses charmes ? Mais rien qu'il ne puisse assurer tant ils ne faisaient que plaisanter à ce moment-là. Il avait eu des doutes.

Solveig le regardait en silence. Si elle avait pu le foudroyer de son regard, elle aurait pu mais le blond tenait bon. Elle lui tourna le dos pour se diriger vers le balcon, prenant une cigarette, l'allumant et tirant dessus en silence. Sam n'avait fait que quelques pas pour se rapprocher mais gardant une distance plus que convenable en étant au milieu du salon. Samael attendait une réponse. Réponse qu'il obtint finalement. Elle n'était plus la même. Il hocha de la tête pour lui confirmer la chose, ne bougeant toujours pas, comme si cela ne lui suffisait pas. Elle prit à nouveau un peu de temps avant de lui rappeler cette soirée et de nouveau il eut un hochement de tête pour lui dire qu'il se souvenait de cette soirée. Cette soirée où ils s'étaient à nouveau parlé à cœur ouvert, découvrant qu'il n'était pas insensible aux charmes de la belle blonde.

La danseuse était dans la pénombre de la nuit, son visage s'éclairant quand elle tirait sur sa clope. Il fit un pas en avant et s'arrêta quand elle reprit sur un sujet qu'ils avaient abordé. Sa volonté de ne pas retourner dans une histoire de couple et la crainte de la jeune femme de tout foirer. Sam lui avait dit ne plus vouloir être en couple, c'était une vérité et il s'y tenait. Des histoires d'un soir, tout ce qu'il y avait de plus simple, sans prise de tête. Quelque chose qui ne lui ferait pas prendre le risque d'être blessé à nouveau. Samael fronça les sourcils, cherchant à voir où elle voulait en venir, hochant à nouveau la tête, confirmant ses dires. Et il resta scier à la chute qui arriva trop vite.

Attends... Quoi ? Dit-il ahuris.

Il ne s'y attendait pas. D'où elle tenait ce genre d'informations ? Qu'est-ce qui l'avait poussé à croire qu'il était en couple ? La blonde parla de Salomé, cette cliente avec qui il avait passé une nuit et qu'il avait recroisé lors de la Saint-Valentin, qui était venue à son chevet quand il était à l'hôpital. Sam l'avait trouvé très gentille de venir aussi souvent lui tenir compagnie. Il resta sa voix, ne sachant pas s'il devait rire ou pleurer de la situation. Solveig profita de sa sidération pour poursuivre, tirant comme un pompier sur sa cigarette. Elle n'acceptait pas l'idée qu'il l'ait prise pour une idiote parce qu'elle avait révélé une partie d'elle qu'elle n'avait dévoilée à personne ce soir-là. Il fallait que son cerveau enregistre toutes ces informations, qu'il fasse le lien parce qu'il ne comprenait pas à quel moment, il l'avait baratiné. L'étudiante de médecine en arrivait même à lui souhaiter d'être heureux avec Salomé. Elle lui tourna le dos, reprenant une seconde clope, l'invitant à s'en aller, maintenant qu'elle lui avait révélé la raison.

Samael resta au milieu du salon, regardant de dos la jeune femme puis posa son regard sur le chat qui avait repris sa toilette. Il se rapprocha d'elle, se mettant dans l'embrasure de la porte-fenêtre puis il se mit à rire en secouant la tête.

J'ai beau être un idiot mais t'en es une belle, toi aussi, d'idiote, tu sais ? T'as pris quoi pour me débiter autant de bêtises à la seconde ? Non, je veux pas savoir en fait.

Et il leva un doigt pour la sommer de se taire, de ne pas en rajouter avant qu'il n'ait fini de parler.

Laisse-moi parler. Je comprends rien de ce que tu me racontes et je sais pas comment tu en es arrivé à cette conclusion. Je ne sors pas avec Salomé. J'ai couché une fois avec, d'accord je l'admets, mais j'ai été clair sur le fait qu'il y aurait rien de plus comme je l'ai toujours fait jusqu'à présent. Et on s'est recroisé lors de ... Lors de cette soirée. Je me souviens plus de grand-chose, mais apparemment, je l'ai protégé, ce qui m'a valu d'être blessé et je me suis dit qu'elle était reconnaissante pour, pour venir me voir régulièrement. Rien de plus.

Et il se mit à rire en silence.

Et parce que tu l'as vu elle, tu as cru que je t'avais menti ? Tout ce que je t'ai dit l'autre soir, y'avait pas de baratin et je ne me serai jamais permis de me foutre de ta tronche, je t'apprécie beaucoup trop pour ça, je te respecte trop pour ça et surtout j'ai bien trop peur de toi pour ça.

Il lui adressa un sourire comme pour essayer de la détendre.

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MessageSujet: Re: [TERMINE] The f*cking butterflies x Sam   [TERMINE] The f*cking butterflies x Sam EmptySam 13 Nov - 22:15

J’entends le bruit de ses pas dans mon dos, et...et je crois qu’une partie de moi est quand même déçue que ça se termine comme ça. L’abcès n’est pas crevé, et il ne ressort jamais rien de bon dans ce genre de situation, quand on se dit les choses à moitié. On va juste continuer à s’éviter, encore et encore, jusqu’à redevenir de parfaits étrangers. Et cette perspective me fait un pincement désagréable dans la poitrine, parce que même si c’est un peu compliqué en ce moment, et que je le montre pas vraiment ces derniers temps, je tiens vraiment à Sam. Je soupire, lève le nez vers le ciel, et me retourne un peu trop vivement quand je l’entends, juste derrière moi, persuadée qu’il était parti. Je le fusille du regard quand il me traite d’idiote : “-T’as dit qu...” Mais je n’ai pas le temps de finir que Samael lève le doigt, histoire de me la boucler une nouvelle fois. Non mais sérieux ? Il sait où il peut se le foutre, son doigt ?!

Il me demande de le laisser terminer, et même si j’ai bien envie de lui sauter à la gorge pour ce qu’il vient de dire, je reste comme une idiote à le fixer, pendant qu’il a le culot de pas assumer son histoire avec Salomé. Je le toise sans cacher ce que m’inspirent ses mots, essayant de glisser une pointe de mépris dans cette oeillade énervée, mais...mais ça prend pas vraiment, ouais. Je sais pas si c’est parce que j’ai envie de le croire lui plutôt que rester sur mes positions, mais le fait est que mes convictions vacillent, assez pour que je finisse par le regarder avec le sourcil haussé, prêtant une réelle attention à ses mots. Comment ça, il est pas avec elle ? Ok, je veux bien admettre qu’ils aient couché ensemble, ça m’étonne même pas du tout, mais la suite m’interpelle plutôt pas mal.

Il se met à rire, et ça m’irrite un peu, parce que de mon côté j’ai rarement été aussi tendue, au point d’en avoir les épaules douloureuses. Sam continue sur sa lancée, et je pince les lèvres face à sa question, avant de sentir un drôle de remue-ménage dans mon ventre. Il m’apprécie beaucoup trop. Ca me fait penser à ce que son frère m’a dit, y’a quelques temps, sur le fait que Sam aurait prétendu bien m’aimer...et c’est possible que ça foute un peu le bordel là où j’ai déjà du mal à m’y retrouver. Je me mords la lèvre inférieure quand il a terminé, incapable de détourner le regard de ce sourire qu’il lance, un peu comme une invitation à enterrer la hache de guerre. Ca fuse dans tous les sens sous mon crâne, j’ai du mal à faire le point sur ce que je pensais savoir, et sur ce qu’il me raconte, du mal à comprendre où se situe la vérité.

Merde...Est-ce qu’il se pourrait que tout ça ne soit qu’un...qu’un putain de malentendu ? Sérieux, ce serait juste ça ? A quel point j’ai pu laisser les trucs que je ressens pour Sam biaiser mon jugement ? Je tire sur la clope, souffle longuement la fumée, avant de le regarder une nouvelle fois : “-Je te fais pas encore assez peur visiblement, vu que tu juges ça malin de me traiter d’idiote.” que je finis par articuler, la voix à peine plus chaleureuse. Y’a quand même un tas de trucs qui me chiffonnent dans cette affaire, et peut-être bien que c’est moi qui vais finir par devenir dingue si on va pas jusqu’au bout de cette histoire. Je finis par souffler une nouvelle fois, et lui tends le paquet de clopes, pour qu’il se serve. Y’a peut-être des chances qu’on reste là plus longtemps que prévu, finalement.

Mon dos trouve une nouvelle fois la rambarde du balcon, alors que je finis par reprendre la parole : “-T’es sûr que t’as vraiment été clair avec elle ? Parce que je l’ai pas juste vue, tu sais. C’est elle qui se présente comme étant ta copine. Et elle venue tellement, tellement de fois te rendre visite…si c’est juste de la reconnaissance, ça fait flipper.” C’était à tel point que plusieurs fois j’ai fait demi-tour parce qu’elle était là, ou parce qu’Ofelia et Timothy venaient veiller sur leur frère, et que j’étais de trop. Je me suis sentie comme une intruse, comme si j’avais strictement rien à foutre là, et j’ai pas voulu m’imposer. “-Elle...enfin, elle a l’air plutôt love love, tu sais. Genre avec les coeurs dans les yeux, et tout le bordel.” Okay, là, c’est peut-être moi qui en rajoute, parce que mon inconscient a décidé, sans même que je la connaisse, que Salomé ne serait pas mon amie, ce qui en soit est totalement stupide. Je l’ai pas assez fréquentée pour savoir comment elle est avec Sam, ni même après être sortie de sa chambre. J’avais même plutôt tendance à la fuir. Un nouveau coup d'œil au jeune cuistot me fait comprendre qu’il a l’air plutôt sûr de lui concernant cette histoire. “-Si ça se trouve, tu lui as dit que vous étiez ensemble, et tu t’en souviens plus à cause de ton accident.” Maaaiiiiis bien sûr.

La clope finit à côté de sa sœur, écrasée dans le cendrier, et je retrouve ma place contre la rambarde, à une distance respectable de Samael. Spontanément, mes bras se croisent sur ma poitrine, peut-être comme une façon de me protéger, ou un truc comme ça. Je reste à cogiter quelques secondes, avant de pincer les lèvres. “-Si...si tu sors pas vraiment avec Salomé...comment t’expliques que toi non plus tu sois plus vraiment le même avec moi ?” parce que c’est le cas, même si j’ai mis un peu de temps à m’en rendre compte, et ce, avant même la St Valentin, et que je rencontre Salomé. “-Depuis la soirée, t’es...plus comme avant. Et...peut-être que moi aussi je me suis demandée si j’avais dit ou fait un truc qui t’as froissé.” que j’ajoute en haussant les épaules en empruntant les mots qu’il a eu tout à l’heure, sans pouvoir retenir une grimace, qui s’invite sur ma tronche sans autorisation. Je penche légèrement la tête, comme si tout pouvait se lire sur son visage, sans que j’ai besoin de poser la moindre question, sans qu’il n'ait davantage besoin de m’apporter la moindre réponse. Je me mords une seconde ou deux la lèvre inférieure, avant de reprendre, avec l’ombre d’un sourire sur les lèvres, à peine visible : “-Tu m’en veux pour tous les cauchemars que tu fais depuis notre soirée films d’horreur ?” Conneries, bien sûr. C’est juste un petit pas dans sa direction, une mini main tendue, comme ce sourire qu’il a eu pour moi tout à l’heure.

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MessageSujet: Re: [TERMINE] The f*cking butterflies x Sam   [TERMINE] The f*cking butterflies x Sam EmptyMer 1 Déc - 16:17

The f*cking butterflies Samael venait de réveiller le démon tout droit sortie de l'enfer en la traitant d'idiote. Si elle ne le foudroyait pas, la blonde le brûlerait sur un bûcher pour avoir osé dire cela. Mais le jeune homme n'était pas entièrement sobre, loin de là même, et sa démarche, malgré qu'elle soit droite, n'était pas des plus assurée. L'encadrement de la porte-fenêtre lui permettait de s'appuyer sans craindre de vaciller. Il sut se montrer suffisamment autoritaire pour couper le sifflet à la danseuse qui lui lança un regard noir même s'il n'y sentait pas la même motivation qu'avant. Aucun doute qu'elle fut sur la défensive. Il croisa les bras en terminant son petit discours, laissant un sourire pour tenter d'apaiser la Blackened Beauty.

Elle avait sous-entendu qu'elle l'appréciait de diverses manières, en s'habillant léger en sa présence, en prétendant avoir des sentiments pour Gabi, les nombreuses questions où elle attendait une réponse de sa part en détournant la chose pour laisser planer le doute sur ses intentions à l'égard du barman. Il avait vu les signaux mais il restait simple et aimait les choses simples, clairement exprimé sans détour. Mais pour une femme comme Solveig, c'était se révéler un peu plus au risque d'être blessée, au risque de se braquer parce qu'il était plus simple d'être sur la défensive. La peur. Elle avait peur. Et elle avait bien raison d'avoir peur. Car Sam ne pouvait lui apporter ce qu'elle désirait sûrement. Il n'en était pas près, risquait de la blesser à un moment ou un autre. Et il ne voulait pas en arriver là. Seulement ce soir, son esprit était un peu biaisé par l'alcool et il ne pouvait s'empêcher de regarder cette robe blanche qu'elle portait, assez courte pour révéler ses longues jambes de danseuse, dont le galbe était mis en avant par les talons qu'elle portait. Elle se mordit la lèvre inférieure alors qu'il lui souriait et il lui fallut un peu de temps avant de reprendre la parole. Samael n'avait pas assez peur d'elle. Le ton n'était pas chaleureux mais il faudrait un peu de temps pour faire fondre le bloc de glace dans lequel elle s'était enfermée.

Parce que je ne fais que dire la vérité, t'es une idiote.

Et il la regarda en souriant avec malice, sachant qu'il déchaînait à nouveau les enfers en disant cela mais il usait de son atout "charme" pour faire passer la pilule. Solveig lui tendit le paquet de clope pour qu'il en pioche une, l'attrapant gauchement. Il sortit son briquet pour l'allumer. Elle s'adossa à la rambarde pour de bon, arrêtant de lui tourner le dos bien qu'il avait eu une vue imprenable sur ses formes, se forçant à lever le regard. Sam hocha de la tête lorsqu'elle lui demanda s'il avait été clair avec Salomé concernant sa volonté qu'il n'y ait rien de sérieux entre eux mais il se décomposa à vu d'œil lorsqu'elle lui apprit que la brune se présentait aux autres comme sa petite amie.

Sérieux ? Mais je mettais ça sur le compte de son inquiétude, de sa ... Oh merde, va falloir que j'ai une discussion avec elle.

Il souffla la fumée, passant une main sur son visage, sentant les problèmes arriver, ayant même l'impression de dégriser vitesse grand V. La blonde en rajouta une couche en lui parlant qu'elle la voyait vraiment comme une fille totalement amoureuse de Sam, sauf que Sam était bon pour remarquer qu'on lui envoyait des signaux mais il était pas incapable de lier l'intention derrière. Un peu comme pour Solveig.

Noon, elle est … Elle est … Eh merde…

Il tira à nouveau sur sa cigarette, contrarié par la situation, n'arrivant pas à faire la part des choses, son regard fixant le sol à la recherche de ce qu'il aurait pu dire ou faire qui lui aurait fait comprendre qu'il voulait sortir avec elle. Salomé lui avait raconté la soirée, celle qu'il avait oubliée, celle où il l'avait vu, avait longuement discuté avec elle et lorsque le feu s'était déclenché, de son corps, il l'avait protégée. Qu'est-ce qu'il avait pu lui dire ? Est-ce qu'avec l'alcool mélangé à la drogue, il avait fini par céder ? La blonde avait comme lu dans ses pensées. Il fronça les sourcils, expulsant la fumée de ses poumons, secouant la tête.

Je suis con mais pas à ce point, c'est une belle fille, je vais pas le nier mais on joue pas dans la même catégorie. Ivre ou sous l'emprise de je-ne-sais-quoi, je vais pas changer en un claquement de doigts ma façon de voir les choses … Enfin, j'en sais rien.

Il avait lui-même le doute. Sam restait sur ses positions, au clair avec lui-même. Cette vie-là lui convenait. Pas d'attache, pas de sentiment qui risquait de tout bousiller. Et dès qu'il commençait à y avoir une attraction, il prenait ses distances, comme il l'avait fait avec la blonde. Celle-ci termina sa clope, croisa les bras, faisant face au cuistot qui semblait un peu perdu. Il allait avoir besoin d'un verre. Solveig reprit, revenant sur un point qu'il ne pouvait nier. Cette fameuse distance qu'il avait prise.

Je suis pas ... Hmm, okay, j'ai pris mes distances avec toi, c'est vrai, confessa-t-il.

Elle avait aussi remarqué que depuis cette soirée où ils avaient regardé des films, il avait commencé à s'éloigner. La jeune femme en était venue à se poser la question si elle avait fait quelque chose, voyant Salomé avec lui et concluant qu'il l'avait prise pour une idiote. Il se rapprocha d'elle pour écraser la cigarette qu'il avait poncée, sentant sa tête tourner légèrement. Il croisa son regard, elle mordit à nouveau ses lèvres et lui recula d'un pas pour reprendre la distance qu'il aurait pu briser en un pas. Elle conclut par une plaisanterie, annonçant la fonte des glaces, ce qui le fit renâcler d'amusement.

Ouais, je dors moins bien depuis, merci mais pas merci… Va me falloir un verre, rentre, c'est moi qui régale !

Samael fit un signe vers l'intérieur et entra en premier pour ne plus avoir la vue de son dos. Il se dirigea sans hésitation vers le placard, sortit la première bouteille qu'il trouva et deux verres qui accompagneraient parfaitement l'alcool. Barman jusqu'au bout des doigts. Il servit deux généreux verres de whisky. Et il posa sur le comptoir le verre pour la jeune femme, levant le lien avant de le descendre. Il en avait bien besoin surtout avec ce qu'elle venait de lui annoncer et ce qu'il aurait à lui dire parce que ça changerait tout et elle risquait de ne pas apprécier. Il posa son épaule, encore habillé de sa veste en cuir, contre un des murs de la cuisine, juste à côté du comptoir.

J'ai pris mes distances avec toi parce que … Parce que tu as glissé plusieurs sous-entendus ce soir-là qui m'ont amené à penser que tu craquais pour moi. Je sais que c'est pas difficile, suffit de me regarder pour comprendre… Okay, j'arrête les conneries… Y'a un truc qui s'est passé, je t'ai vu différemment ce soir-là. Tu ne me laisses pas indifférent Sol. Et te voir dans cette robe rend les choses encore plus difficiles… C'est pour ça que j'ai pris mes distances avec toi, parce que c'est pas possible.

Est-ce que c'était parce qu'elle s'était montrée intéressée que cela avait éveillé son attention ? Samael avait toujours trouvé la danseuse belle, intelligente et désirable, il lui avait déjà dit mais n'avait jamais franchi les limites. Parce qu'ils étaient amis et qu'il appréciait cette dynamique qu'il y avait entre eux et que s'il s'était trompé sur ce qu'elle avait voulu dire, il aurait tout foiré. Mais la réaction de la blonde ne faisait que confirmer ses doutes.


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MessageSujet: Re: [TERMINE] The f*cking butterflies x Sam   [TERMINE] The f*cking butterflies x Sam EmptySam 4 Déc - 21:56

”-Dis ça encore une fois, et je te mords Montgomery.” que je le menace avec des éclairs dans les yeux, tandis qu’il me traite une nouvelle fois d’idiote. C’est lui l’idiot, point barre. Je reste à scruter le visage de Samaël, me disant que ouais, y’a peut-être des chances que je me sois emballée concernant Salomé, et qu’il ai jamais vraiment été avec elle. Comment j’aurais pu savoir moi aussi, qu’elle s’était inventée toute une histoire avec lui ? Elle est venue à l’hôpital, s’est présentée comme sa copine, et lui a rendu visite des tas de fois, alors forcément...j’ai pas cherché plus loin. Comment j’aurais pu, en même temps ? Sam a l’air de tomber des nues, je crois qu’il s’attendait pas vraiment à ça non plus. Du coup, quand il lâche qu’il doit manifestement avoir une discussion avec elle, je peux pas m’empêcher de lever les yeux au ciel. “-Nan, tu crois Einstein ? Ça pourrait être une bonne idée de discuter avec la demoiselle, ouais. Avant qu’elle envoie les faire-part de mariage, tant qu’à faire.” Et je lui adresse un regard blasé. D’accord, peut-être qu’une petite part de moi est quand même soulagée que tout ça ne soit qu’un putain de malentendu, et que Sam soit pas réellement en couple. Enfin, il pourrait l’être s’il le souhaitait, c’est pas comme si j’avais vraiment mon mot à dire sur le sujet, mais le jour où ça arrivera, j’espère que c’est lui qui me le dira, et pas la nana en question. Je pense qu’on a réussi à construire une relation assez forte pour réussir à se dire ce genre de trucs, sans détour. Enfin...je crois ?

Je fronce un peu les sourcils quand le cuistot explique qu’il est pas près de changer d’avis concernant ses relations de couple, et je pince les lèvres, tout en détournant le regard. J’ai même ce réflexe stupide de hocher la tête, comme pour dire que je comprends, alors même que c’était pas une question, qu’il essayait pas de m’envoyer un message. On a beau dire que y’a que les imbéciles qui changent pas d’avis, je crois que celui de Sam est plutôt bien tranché sur le sujet. Et parce qu’il a jugé qu’il était temps pour nous de crever l’abcès, je finis par lui poser la question, moi aussi. Celle qui me trotte dans la tête depuis un moment, et concernant laquelle j’avais presque renoncé à obtenir une réponse. Je cache pas cette expression lasse qui me vient quand il commence par nier que son attitude à mon égard a changé, prête à râler sur le fait qu’il se montre pas honnête, mais Sam se ravise, et finit par admettre ce qu’on savait déjà tous les deux, à savoir qu’il a pris ses distances avec moi, sans même que je comprenne pourquoi. Et il semble d’ailleurs pas trop pressé de me donner quelques explications, préférant boire un coup plutôt que de cracher le morceau une bonne fois pour toutes. “-Tu régales un verre avec mon propre alcool ? C’est...généreux de ta part…” Je finis donc par quitter mon appui contre la rambarde, regagnant l’intérieur du loft en le suivant de près.

Sam fait comme chez lui, il faut dire qu’il est venu tellement de fois qu’il sait sans doute où tout se trouve ici maintenant, et je vais m’installer derrière le comptoir de la cuisine, gardant cette distance entre nous, cette soupape de sécurité pour éviter...je ne sais quoi. Il s’installe contre le mur, d’une façon faussement décontractée qui ne parvient même pas à me faire sourire, alors que je le quitte pas du regard. Et juste comme ça...il finit par se lancer. Par m’expliquer ce qui me vaut son attitude, cette distance qu’il a prise vis à vis de moi. Je fais rien d’autre que l’observer, sans chercher à l’interrompre, jusqu’à la chute, douloureuse, et pourtant pas vraiment surprenante. Je me perds dans tout ce qu’il vient de dire, dans ce que ça éveille en moi de savoir qu’il est pas indifférent, tout en sachant qu’il n’existera rien pour nous malgré cette constatation. Je reste silencieuse pendant sans doute de trop longues secondes, mais tout se mélange, et c’est le capharnaüm. A tel point que je m’entends dire les mots que je prononce, raccrochant les wagons en cours de route, sans avoir l’impression d’être celle qui parle. “-Si ma robe te perturbes à ce point, je peux l’enlever tu sais. Pas l’enlever, l’enlever. Me changer, je veux dire. Je dois bien avoir un ou deux cols roulés qui trainent en haut.” J’aurai sans doute pas dû commencer par ça, et pas présenter les choses ainsi, mais pour ma défense, les mots se sont barrés tous seuls. Je lui adresse une petite grimace en guise d’excuse, et pince les lèvres, comme pour m’empêcher de dire une nouvelle connerie.

Je finis par m’accouder au comptoir, prenant quelques secondes pour faire tourner le whisky dans mon verre, sans en boire la moindre goutte. Il me connait bien, c’est l’alcool que j’ai tendance à boire quand tout n’est pas au beau fixe. Je finis par tremper à peine mes lèvres dans la boisson, avant de relever la tête vers le barman. “-Je suis la première à en être étonnée, tu sais…que...que tu me laisses pas indifférente, toi non plus.” Et bordel, c’est pas rien de le dire. Ca aurait pu tomber sur Pierre, Paul, ou Jacques, mais non. Il a fallu que ce soit ce voisin devenu un pote, puis un ami proche. Quelqu’un avec qui je me sens bien, et avec qui j’ai pas envie de tout faire capoter. Quelqu’un à qui je tiens, vraiment, que j’ai pas envie de perdre. Je soupire doucement, et hausse une épaule, continuant sur ma lancée tant qu’il me reste un peu de courage. “-T’as raison, y’a un truc qui s’est passé...même si je sais pas trop quoi non plus. J’allais pas bien, et...t’as fait tout ce qui t’étais humainement possible pour me remonter le moral. Et...ça m’a touché.” J’esquisse à peine un léger sourire, me remémorant cette soirée, les efforts déployés pour me faire sourire, pour m’éviter de penser à cette peine qui me rongeait, et dont je n’avais parlé à personne.

Je fais tourner une nouvelle fois le liquide ambré dans le verre, mais je suis incapable d’en boire la moindre goutte, comme si j’avais la gorge trop nouée pour réussir à avaler quoi que ce soit. Il faut dire que j’ai rarement eu ce genre de discussion, et que j’ai l’impression que tout mon corps est en train de faire un rejet. Un peu comme une grosse réaction allergique.
“-Et...c’est vrai que j’ai ressenti quelque chose quand...quand j’étais dans tes bras, pendant le film. Je sais pas quoi précisément, mais...je me sentais bien. C’était agréable. Apaisant, même. C’est pas le genre de sensation que je ressens souvent...et c’est pas impossible que ça m’ai foutu la trouille.” que j’essaye d’expliquer, sans pouvoir retenir une grimace. J’ai beau jouer les durs à cuire, je suis juste une dégonflée au final. Toute cette histoire m’aura au moins fait comprendre ça. Une putain de dégonflée, qui joue les autruches plutôt que d’affronter la réalité.

Je finis par quitter la vue de mon whisky pour relever le nez vers Sam, l’entendant encore dire qu’il a pris ses distances avec moi parce qu’une quelconque relation entre nous est impossible. Je ferme les yeux, à peine deux secondes, retrouvant son regard vairon quand je les rouvre. “-Je comprends pourquoi tu l’as fait...prendre tes distances, je veux dire. Tu t’es protégé. Tu m’as sans doute protégée aussi par la même occasion. Et puis...regardons les choses en face, j’aurai sans doute tout fait foirer, parce que c’est toujours ce que je fais. Et te faire du mal est la dernière de mes envies, alors...” Alors il a bien fait...non ? Je voudrais sourire, ajouter un truc hyper spirituel et décontracté pour montrer que tout roule, et que je vais gérer ce que je ressens, là tout de suite. Mais c’est des conneries, et je peux pas empêcher mon poing de se serrer, en parfaite harmonie avec ma gorge. Pendant de longues secondes, je fais rien d’autre que juste le regarder, avant de finir par détourner le regard en me raclant la gorge, pour éviter de le mettre mal à l’aise. “-Tu me manques, Sammy...et...nos soirées à se comporter comme des débiles me manquent aussi.”

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MessageSujet: Re: [TERMINE] The f*cking butterflies x Sam   [TERMINE] The f*cking butterflies x Sam EmptyMar 7 Déc - 11:04

The f*cking butterflies Il allait pour répliquer quelques choses mais s'arrêta au dernier moment. Solveig le mordrait jusqu'au sang si elle pouvait. Diablesse. Et il finit par tomber des nus en apprenant ce qu'elle avait appris, ce qui était faux et qu'il devait lui affirmer. Sam ne s'était pas attendu à une telle histoire. Il ne s'était attendu à rien à vrai dire tant il considérait le cerveau des femmes complexes. Il écarquilla les yeux lorsqu'elle parla de faire-part, imaginant le pire. Il ne comprenait vraiment pas comment Salomé avait pu croire qu'il voulait s'engager dans une relation de couple.

Alors il essaya de justifier qu'il n'était pas près à quelque chose de sérieux, se doutant par la même occasion qu'il fermait définitivement les portes à tout espoir chez la blonde. Mais c'était pour le mieux. Il avait trop peur de souffrir, quand bien même il y avait une réelle attirance. Il retourna à l'intérieur, ricanant à la remarque et glissa un "je sais" avant de service deux verres. Le jeune homme finit par lui avouer son attirance, les raisons qui l'avaient amené à penser que c'était réciproque, ignorant de l'œuf ou la poule qui était à l'origine de ce remue-ménage intérieur. Solveig ne le quitta pas des yeux, sans réagir. Un silence suivit les explications avant que la danseuse ne réagisse, proposant de se changer pour lui enlever cette tentation. Il allait dire qu'à ce stade, c'était plus un col roulé qu'il faudrait mais se ravisa au dernier moment, laissant penser qu'il allait s'exprimer avant de secouer la tête avec un sourire en coin. Elle irait se coucher par la suite, inutile pour elle de se changer plusieurs fois. Un nouveau silence, la Blackened Beauty était concentrée sur son verre avant de se jeter dans le vide, affirmant à son tour, qu'elle n'était pas indifférente à ses charmes. Chose qu'elle ne semblait pas comprendre. Il y aurait de quoi être vexé.

En même temps, tu ne rencontres pas tous les jours des hommes aussi parfaits que moi, glissa-t-il laissant l'alcool lâcher toutes les bêtises qui lui traversaient la tête.

Elle soupira, peut-être à cause de ses paroles ou parce qu'elle cherchait le courage de poursuivre sa pensée. Solveig lui affirma qu'il s'était passé quelque chose lors de cette soirée film, après la séance photo. Elle avait vu qu'il avait cherché à lui remonter le moral et avait été touché par ce geste.

C'est normal Sol, c'est ce que font les gens normaux quand ils tiennent à quelqu'un.

Ils réconfortent, ils apaisent, ils cherchent à soulager la peine de l'autre, même si parfois, c'est impossible. La jeune femme n'avait pas du souvent croiser ce genre de comportement, comme si elle avait passé sa vie sur la défensive. Samael avait toujours cherché à ce que ces proches soient bien, même s'il y avait des ratés. Elle revint sur ce moment dans le canapé, alors qu'elle s'était posée contre lui, ce moment où elle s'était sentie bien, ce moment qui lui avait fait peur. Il s'en souvenait très bien, d'elle lovée contre lui. Ce n'était pas l'attitude que deux amis auraient eu habituellement. Il s'était concentré sur le film pour oublier cette main sur la cuisse, sur ses sens qui avaient été éveillés.

Je suis très câlin à la base et si, si j'avais pas eu le doute de ce que tu voulais, je pense que je t'aurai embrassé ce soir-là, lui confessa-t-il avec un sourire amer, ses yeux vairons perdus dans ses souvenirs avant de lui lancer un bref regard navré. Je ne peux pas te donner la relation que tu aimerais.

Il avait pris ses distances après ce moment. Et il était désolé de lui dire cela, il aimerait que cela soit autrement, qu'il n'ait pas cette peur qui l'empêche d'avancer. Il était bien comme il était, il ne dirait pas le contraire mais il se savait aussi bien en compagnie de la jeune femme. Alors il était un peu plus perdu. Son instinct serait de faire front à cela, de laisser tomber toutes ses inquiétudes et de l'embrasser, d'embrasser chaque parcelle de son corps mais au lieu d'agir, il se resservi un verre, prenant par réflexe la bouteille de sa main droit, sentant une vive douleur le prendre lui faisant relâcher la bouteille qui roula sur le comptoir. Il la récupéra de la main gauche, pestant contre lui-même de sentir ses gestes limités, n'acceptant pas la situation. Il croisa le regard de la jeune femme, s'étant rapproché du comptoir pour se servir. Elle comprenait. Elle comprenait ce besoin de les protéger. Solveig voyait bien le moment où elle aurait fini par tout faire foirer, ne voulant pas en arriver là, ne voulant pas lui faire du mal. C'était douloureux et difficile de lui dire cela.

Je sais pas si je l'ai fait pour toi ou si je ne suis pas aussi courageux que je devrai l'être. Ça me fait flipper. Mais sache que tu ne foires pas tout, Sol, t'as repris ta vie en main et ça c'est quelque chose. Pas tout le monde est capable de le faire.

Il lui offrit un petit sourire, voulant lui montrer à quel point, elle était courageuse de prendre sa vie en main, de reprendre ses études, d'être celle qu'elle était aujourd'hui. Solveig le regardait sans un mot, Samael ne la quitta pas du regard, y trouvant tout le trouble qu'il pouvait lire en elle. Elle était aussi perdue. Et elle lui avoua qu'il lui manquait. Alors, il passa le comptoir pour se retrouver du même côté que la blonde.

Viens là, dit-il en s'approchant d'elle, brisant les distances pour l'enlacer à nouveau.

C'était forcément une mauvaise chose de la prendre dans ses bras mais il ne savait comment faire autrement. Un câlin faisait toujours du bien. Il l'entoura de ses deux bras, une main se posant sur le haut et l'autre sur le bas de son dos, sa tête se posant contre la sienne, humant son odeur qui se mêlaient à l'odeur de l'alcool et l'odeur festive. Il resta ainsi un temps avant de lui dire dans un murmure dans le creux de son oreille.

Tu manques aussi. Je veux que tu sois heureuse, Sol, tu mérites de l'être, je veux que tu te réveilles chaque matin en croyant que le monde t'appartient, que rien ne t'arrêtera, je veux que tu sois choyée par celui ou celle qui fera battre ton coeur, que cette personne n'ait d'yeux pour personne d'autres que toi, qu'elle se rende compte de la chance qu'elle a de pouvoir avoir ta confiance, tes sourires et tes rires, qu'elle te donne tout ce dont tu auras besoin. Je veux que tu aies tout ça.

Et il déposa un long baiser sur sa tempe avant de reprendre un peu de distance, restant près d'elle, ses bras encore autour d'elle. Une main arrangea une mèche de cheveux qu'il avait désordonné pendant ce câlin, lui offrant son sourire malicieux pour lui dire :

Et tu sais, j'attire que les folles furieuses. Et tu n'as rien d'une folle furieuse.

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MessageSujet: Re: [TERMINE] The f*cking butterflies x Sam   [TERMINE] The f*cking butterflies x Sam EmptyLun 13 Déc - 18:19

Je souffle un bref instant par le nez quand Sam avoue ce qui aurait pu se passer, cette soirée-là, alors que je secoue à peine la tête. Il est pas impossible que j’y ai pensé moi aussi ce soir-là, à l’embrasser, genre une ou deux fois. Ou douze. Mais ça sert à rien de remuer le couteau dans la plaie, de ressasser ce qui aurait pu être, et qui ne sera jamais. Le constat est quand même douloureux, regrettable, et je finis par pincer les lèvres quand Sam répète qu’il ne peut pas me donner ce que je souhaite. Je trouve rien à redire, et pour le coup, il peut se vanter de m’avoir coupé la chique. Qu’est-ce que je pourrais bien répondre de toutes façons ? T’inquiètes, ça va, y’a pas mort d’homme ? Je suis une grande fille, je vais pas chialer pour ça ? T’en fais pas, c’est juste la vie, et tu sais pas ce que tu perds ? Aucun intérêt de rebondir là-dessus, d’apporter la moindre réponse, de s'appesantir encore un plus sur les regrets. Notre moment est passé et il faut juste l’accepter. Aussi pénible cela soit-il. "-C'est rien, Sam…” Dans un murmure, les mots m’échappent, malgré tout. Pas tout à fait juste. Pas vraiment sincères. Mais je sais aussi que ça finira par aller, même si là, à cet instant, des tas d’images irréelles de cette soirée-là assaillent mon esprit, de nos corps enlacés sur son canapé. Je veux surtout pas que le cuistot s’en veuille d’écouter ses envies, ses besoins. Surtout pas pour moi, d’ailleurs. “-Ca va…” Et je hoche la tête, à pas grand-chose d’être convaincante.

C’est pas facile de foutre des putains de mots sur ce que je ressens, mais maintenant que je me suis lancée, que j’ai réussi à arriver jusqu’ici, autant lui dire tout ce que j’ai sur le cœur. Notamment le fait qu’il me manque, et que ma vie est un peu plus nulle depuis que je peux plus l'emmerder, comme je sais si bien le faire. Je voulais glisser ça avec une pointe d’humour, un truc hyper détaché, mais...mais c’est loupé, et c’est tout juste si j’arrive à prononcer ces quelques mots. Je sais pas trop ce que j’attendais de cette déclaration, sans doute rien de plus que de libérer mes épaules du poids qui s’y trouvait, mais Sam est là, juste devant moi, en un clin d’oeil, et je me retrouve dans ses bras avant même d’avoir songé à me reculer. De toutes façons, je suis pas sûre que j’aurai eu envie d’y échapper. C’était pas des conneries quand je disais qu’il me manquait. Nos soirées se sont raréfiées, raréfiant par la même nos fous rires, et ces instants de décompression, de complicité, ces moments où je pouvais être juste moi, sans me prendre la tête.

Mes mains glissent dans son dos, évitant cette zone blessée que j’ai souvent soignée pour venir se poser dans le bas de ses reins, alors que ses paumes irradient de chaleur contre ma robe blanche. Je m’accroche à lui, ma tête posée sur son épaule, alors qu’il doit sentir la course erratique de mon cœur dans ma cage thoracique. Je crois que je me suis rarement sentie aussi fragile, et j’exècre cette sensation, qui me prive de la capacité de rester maîtresse de mes émotions. Ma main se crispe sur sa hanche quand il se met à murmurer dans mon oreille, alors que mes yeux se ferment, comme pour mieux apprécier les jolies paroles qu’il me souffle. Son baiser sur la tempe m’achève, et je sens un truc humide glisser sur ma joue, mais que je cherche pas à essuyer quand il se recule pour que nos regards se retrouvent. “-Merci, Sam. C’est...je crois que c’est une des plus gentilles choses qu’on m'ait jamais dites. Et toi aussi tu mérites ton happy end.” J’essaye de lui sourire un peu, même si je suis vraiment reconnaissante pour ce qu’il vient de dire, et que ça me touche, en plein dans mon cœur de glace.

J’attrape sa main, celle qui vient tout juste de repousser cette mèche rebelle qui a tenté une escapade, alors que je fronce à peine le nez à ses paroles : “-Hm...ouais...à ce qu’il paraît mon genre à moi, c’est plus sauvageonne super peste...non ?” Je lui adresse un petit sourire en coin, me demandant s’il se souviendra de la fois où il a dit ça à Tim...Enfin...peut-être qu’à l’image de Salomé, son frère a eu l’oreille sélective, et a entendu que ce qu’il voulait bien entendre. Je sens une pointe d’agacement poindre quand je pense à elle, à cette nuit qu’ils ont passée ensemble, et si je sais avec certitude que je suis pas jalouse, je me pose quand même quelques questions sur ce que ça évoque, que je ressente ça. Mon regard reste accroché au sien de longues secondes, et se perd un petit instant sur ses lèvres, sur celles qui l’ont embrassée, elle...sur celles qui auraient pu m’embrasser, moi. Les miennes s’entrouvrent à peine, j’ai le cœur qui tressaute, et je finis par me racler la gorge, détournant avec raideur la tête, comme pour reprendre le cours de mes pensées. Nope, je vais pas faire ça. Samael rend pas facile le fait de garder ses distances, et je tâche de faire bonne figure, de rester stoïque, respectueuse de ses décisions, de ses choix, même si cette proximité physique ressemble à de la torture.

Sa main droite toujours dans la mienne, je la retourne avec délicatesse, paume vers le haut, y accordant toute mon attention, pour tenter de détourner mon esprit de ce qui y trotte depuis qu’il s’est rapproché. “-Elle te fait encore mal.” Ce n’est pas une question. J’ai beau ne pas avoir réagi tout à l’heure, quand il a laissé échapper la bouteille, je sais qu’il souffre, même si cette bourrique cherchera sans doute à prétendre le contraire si je le lui demandais. “-Serre ma main.” que je lui demande, avant de faire une petite moue quand il s’est exécuté. Ça me fait tellement chier pour lui ce qui lui est arrivé. Tellement chier aussi qu’il ai pas accepté que je l’aide à payer ses soins, ce qui lui aurait sans doute permis une meilleure convalescence. Je finis par faire glisser mes pouces dans sa paume, un peu à la manière d’un massage bizarre, sans trop savoir si ça peut soulager ses douleurs, ou si au contraire, je suis en train de le massacrer. “-J’aurai voulu pouvoir faire plus que te dire de rester patient, et que ça ira mieux…” Je déteste me sentir impuissante, encore plus quand ça concerne des personnes qui me sont proches. Je repense à ce qu’il a dit tout à l’heure, sur le pourquoi il avait tout fait pour me remonter le moral quand j’allais mal, et je souris légèrement en coin à ce souvenir, me disant qu’après tout, peut-être que je suis normale, moi aussi. Alors que je continue à pétrir doucement sa main blessée, je finis par relever ma trogne vers lui, retrouvant son visage, et son beau regard. “-A l’occasion, il faudra que tu me montres l’état de ton dos, aussi. J’ai été stupide d’avoir négligé tes soins juste parce que je me sentais blessée. C’était...pas l’attitude d’une…amie.” que je soupire, me sentant vraiment coupable de pas avoir été plus consciencieuse avec sa blessure, et sa cicatrisation. “-Mais...pas ce soir. Je...pense pas que ce soit une bonne idée que tu te trouves torse nu devant moi ce soir.” Et je lui adresse un petit sourire en coin, bien que mes mots soient parfaitement sincères. Il faudrait veiller à ne pas trop tenter le diable non plus.

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Samael A. Montgomery
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MessageSujet: Re: [TERMINE] The f*cking butterflies x Sam   [TERMINE] The f*cking butterflies x Sam EmptyMer 15 Déc - 13:57

The f*cking butterflies
Si elle avait été dans le même état d'esprit que lui, qu'elle n'attendait rien de sérieux de l'autre, il aurait franchi le cap sans réfléchir. Mais derrière ses grands airs, Solveig était une romantique. Une romantique qui se cachait pour que cette sensibilité ne soit pas atteinte par les autres. Il avait peut-être tort mais savait qu'elle donnait une image d'elle différente de ce qu'elle était vraiment. Sam l'avait vu à de nombreuses reprises, peut-être parce qu'il était différent des autres habitants, peut-être parce qu'il voyait les choses simplement, sans mauvaises intentions derrière. Et sans même savoir, il lui faisait du mal en rejetant tout histoire. Mais c'était pour le mieux, il en était certain. C'était pourtant avec amertume qu'il avait prononcée ces quelques mots. Tout va bien, qu'elle prétendait mais il savait au fond qu'il faudrait du temps. Seulement l'esprit embrumé du blond n'était pas sûre à cent pour cent. Il avait des élans de lucidité bien vite étouffés par cet alcool qui le désinhibait.

Et Sam n'avait pas réfléchi lorsqu'il la prit dans ses bras pour l'enlacer, pour dire ce qu'il avait sur le cœur, ces choses qu'il aimerait pouvoir lui apporter sans pouvoir le faire. Ses bras l'enlacèrent, se posant sur le bas de son dos, évitant la zone toujours sensible. Quant à lui, il s'accrocha, ses deux mains se posant de part et d'autre de son dos, comme si ce serait la dernière fois qu'ils s'accordaient ce contact. Le temps ferait son œuvre. La main de la blonde s'accrocha à sa hanche, prête à défaillir et il resserra un peu plus son étreinte alors qu'il lui murmurait à l'oreille tout ce qu'il aurait aimé pour elle. Il reprit ses distances, la gardant à porter de bras pour la voir, elle dans cette robe qui donnait à ses formes cette sensualité qui lui était propre. Une larme coula le long de sa joue et Sam l'essuya du pouce alors qu'elle lui avouait n'avoir jamais eu de paroles aussi gentilles. Elle ne connaissait pas sa famille, même si tout n'était pas parfait. Elle lui souhaitait son happy end pour lui aussi même s'il n'avait aucune idée de ce que cela serait. Il n'entrevoyait rien et espérait un jour avoir la sensation qu'il est temps de se poser, qu'importe la personne, qu'en son for intérieur, il était prêt à prendre le risque. Demain, dans un mois, dans un an, jamais ? Samael l'ignorait. Il savait juste qu'il venait de faire de la peine à une personne qui avait fait sa place dans son cœur. Il profita de ce geste pour arranger une mèche de cheveux et rendre plus légère leur conversation. Il n'était pas prêt à la lâcher, il s'en rendait compte. Solveig attrapa sa main, lui glissant des paroles qui le firent froncer des sourcils. Sauvageonne super peste. Il avait dit ça ? Le regard du blond se perdit quelques instants dans les méandres de ses souvenirs tandis que sa seconde main, posée sur sa hanche retrouvait sa liberté, avant qu'il y ait une lumière qui l'éclaira.

Super peste ? Non, c'est faux. Tim a été très gentil, j'avais dit méga peste. Infernal, terrible, tortionnaire, despotique, vil tentatrice et ogresse sur son temps libre.

Le cuistot lui offrit un sourire enfantin et un clin d'œil. Vile tentatrice. Elle l'était et l'embrasser être encore plus tentant alors qu'il avait brisé la distance pour un étreinte pourtant innocente et bienveillante. Ses lèvres contre les siennes, un appel à la luxure. Mais ce fut Solveig qui le ramena à la réalité en retournant délicatement sa main blessée, la relevant pour l'observer, briser le lien de leurs regards. Elle constata qu'elle lui faisait mal et il murmura simplement un "ça va" avec un haussement d'épaule, aussi faux que celui qu'elle avait prononcé plus tôt. Le monde ne voulait pas qu'il montre qu'il avait mal. Il devait supporter la douleur, tout en sachant qu'à côté, il serait traité de mauviette parce que d'autres endurés plus dure que lui. Chacun ses limites aurait-il eu envie de dire.

J'ai pas eu mon bisou magique aussi, glissa-t-il pour plaisanter. Le Dr Hills avait trop de moustache, j'ai refusé.

Elle lui demanda de serrer sa main et il le fit avec lenteur, craignant la douleur, douleur qui finit par arriver à un certain degré de fermeture. Il remarqua une moue sur ses lèvres, se doutant que ce n'était pas ce qu'elle attendait. La blonde posa son autre main dessus et commença un massage avec ses pouces. Il murmura par réflexe :

Doucement... C'est sensible cette zone !

Mais il savait qu'elle irait doucement. Il faisait l'idiot pour essayer de détendre l'atmosphère. En même temps, il était à une connerie à la minute surtout après quelques verres. Et il faisait tout pour ne pas penser qu'il avait envie d'elle, que ses mains aillent ailleurs que sur la sienne et que c'était une très mauvaise idée de penser à ça alors qu'elle était contrariée par sa situation, lui avouant regretter de ne pas avoir fait plus pour lui.

Y'a pas de médecins pour ce genre de chose, t'aurais rien pu faire de plus et ce que tu as fait, c'est déjà beaucoup. J'aurai besoin de temps pour apprendre à l'utiliser. C'est comme si j'avais une nouvelle main à découvrir.

Il laissa un sourire en coin, même s'il n'aimait pas cette nouvelle condition, les limites qu'elle lui imposait. Et elle s'intéressa ensuite à son dos, voulant le voir, regrettant de ne pas s'être occupée de lui à cause de cette histoire avec Salomé. Ce n'était pas l'attitude d'une amie. Sam haussa un sourcil à ce mot. Elle refusait de le voir ce soir, pensant que ce n'était pas une bonne idée. Clairement ce n'était pas une bonne idée mais pour lui, les choses avaient été dites et même s'il avait envie de faire tomber cette robe qui dévoilait juste ce qu'il fallait pour attirer la curiosité, il se disait qu'il n'y avait pas de mal. Amis, n'est-ce pas ?

Eeeh, je doute que ça t'excite de voir une blessure pareille même si je sais que tu es une psychopathe. Au contraire, ça va même te conforter dans le fait que c'est ignoble à voir. C'est un vrai repousse nana !

Et il avait récupéré sa main pour se resservir un verre qu'il descendit à moitié, laissant tomber sa veste en cuir, grognant quand il enleva brusquement son haut alors que la douleur se réveillait. Il se tourna comme pour essayer de voir lui même, le faisant tourner à moitié sur lui-même.

C'est super moche et j'ai encore l'impression d'avoir du carton sur certaines zones. Le médecin m'a dit que je ne récupérerai certainement pas ces parties-là, mais à l'inverse d'autres zones sont plus sensibles, un coup de chaud ou de froid et je le sens plus vite. Regarde comme c'est laid ! Okay, je sais que t'as vu pire mais je flippe à chaque fois qu'on pose une main sur mon dos. Je me mets où doc ?

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Solveig De Souza
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MessageSujet: Re: [TERMINE] The f*cking butterflies x Sam   [TERMINE] The f*cking butterflies x Sam EmptyJeu 16 Déc - 22:19

Je plisse les yeux et lui adresse un regard blasé, mais sans parvenir à empêcher mes lèvres de tressauter légèrement dans un mince sourire. “-T’es sûr de toi là ? Me dire que je suis une tortionnaire, alors que j’ai ta main blessée, juste là, entre mes doigts ?” Et si je fais mine d’être à deux doigts de me lancer dans une quelconque séance de torture, je n’en fais rien, évidemment. Rien qui pourrait accentuer ses douleurs, ou empirer la situation. Son sourire de gosse fier de sa connerie a l’effet d’un baume apaisant, et ça me fait sourire, un vrai sourire, pour changer. Ca ressemble beaucoup plus au genre d’échanges qu’on a en temps normal, aux taquineries qu’on s’envoie perpétuellement à la tronche. “-Méfie toi de pas éveiller la Fiona qui sommeille en moi, tu pourrais le regretter !” Et je lui glisse un regard entendu, me souvenant du nom de cette ogresse dont il m’a parlé le fameux soir où les choses ont changé.

Je continue mes pseudo-massages, doucement, relevant le regard vers lui quand il lâche deux mots qui me font froncer les sourcils, et le regarder avec beaucoup trop de sérieux. “-Me mens pas effrontément, Samael Montgomery, sinon je serai obligée de te montrer à quel point je suis infernale. Tu sais que tu peux me dire comment tu vas vraiment, c’est pas comme si j’allais te juger…” Il le sait...enfin, je pense. Et en même temps, je me sens plutôt hypocrite de lui dire ça, alors que je viens de lui dire que j’allais bien aussi, même si c’est pas tout à fait vrai. Mes pouces parcourent sa paume, et je finis par lâcher un bref rire quand il me parle du médecin qui l’a suivi, et dont il n’a pas voulu du fameux bisou magique, censé guérir tous les maux. “-Tu as brisé le cœur de ce pauvre Hills, tu sais. T’es son premier patient à refuser un bisou magique de sa part. Il était à deux doigts de prendre sa retraite par ta faute.” Je relève les yeux de sa main à peine l’espace de deux secondes, pour lui adresser un petit sourire entendu, complice à souhait.

J’essaye de ne pas lui faire mal, et c’est pas facile avec lui de savoir si je m’en sors bien ou pas, vu qu’il a l’air de préférer jouer les gros durs...ou les grands comiques. J’essaye de me retenir quelques secondes, mais je finis par rire doucement, tout en secouant la tête, comme dépitée : “-T’en fais pas Sammy, j’ai toujours été très délicate avec les zones sensibles.” Mouais...je pince les lèvres, et finis par relever la tête pour de bon, restant à l’observer en silence quelques secondes. “-Merci...de...d’essayer de rendre cette situation un peu plus...normale.” Même si mon commentaire pourrait facilement ruiner ses efforts en quelques secondes. On arrivera sans doute pas dans la seconde à retrouver la même décontraction qu’on a toujours eu, mais ça reviendra forcément...pas vrai ?

Je trouve ça malin de rendre les choses un peu moins légères en exprimant mon regret d’être si impuissante, si inutile face à sa blessure physique, incapable de l’aider davantage. Même la médecine a ses limites, mais elles sont inacceptables quand un proche est concerné. Je me renfrogne quand même un peu à sa réponse, et lâche un vague “hm”, refusant d’entrer plus dans les détails. Sam a pas besoin d’auto-apitoiement, mais de soutien, quelle que soit la situation. Je suis pas certaine d’en avoir fait autant qu’il a l’air de le supposer...et je dois même dire que ces derniers temps, j’étais tellement occupée à lui en vouloir, à l’éviter, que j’ai carrément signé aux abonnées absentes, n’accordant pas autant d’attention à ses soins que j’aurais dû le faire.

Et...je dois dire que je m’attendais pas trop à sa réaction, à cette dureté envers lui même. Je fronce les sourcils, restant à observer son visage pour y déceler ce qu’il pense à travers ses mots. Rien de très positif, c’est une certitude. “-Qu’est-ce qui te fait dire que ça repousse les nanas ?” Blanc, et le flash, comme une révélation. ”-Oh...ouais, nan, oublie ça.” Putain, la con. Ouais bon...pas très futée la Solveig sur ce coup. Je secoue la tête, et suis sur le point d’enchaîner, ouvrant la bouche...sans jamais commencer la moindre phrase. Il est torse nu. Voilà. Juste…comme ça. “-Mais doucement, espèce de brute !” Ca sort tout seul quand je l’entends grogner...et en même temps, vu son manque de délicatesse, je doute pas un seul instant qu’il se soit fait mal en retirant son haut. “-C’est pas possible Samaël, tu peux pas être délicat un peu ?! Et c’est moi que tu traites de psychopathe...” Oui je râle. Enfin...je l’engueule plutôt. Mais il le mérite.

Il se tortille dans tous les sens, et je fais spontanément un pas en arrière, sans trop savoir pourquoi j’ai besoin de réinstaurer une distance de sécurité entre nous. Ou peut-être justement parce que je sais très bien pourquoi. Sam est là, dans mon salon, torse nu, juste après qu’on ait admis être attirés l’un par l’autre, mais qu’il était impossible pour nous d’avoir la moindre relation. Pourquoi on a dit ça, déjà ? Je perds le fil de mes pensées avec tout ça. Relax. Franchement...qu’est-ce qui pourrait se passer de mal, hein ?! J’ai beau détourner le regard - deux fois - je reviens toujours à la charge, et finis par lâcher l’affaire, me contentant de l’observer avec attention. Y’a rien de mal à regarder, non ? Je veux dire...si ça se trouve, il m’a regardé dans ma robe blanche lui aussi, non ? Non, je suis même quasiment sûre qu’il m’a regardé, me voir dans cette robe rend les choses difficiles, il l’a dit lui même. Donc...c’est un juste retour des choses, c’est tout. Un point partout, la balle au centre.

Où est-ce qu’il doit se mettre ? Ah oui...revenons en à nos moutons. Je tire l’un des tabourets hauts du plan de travail, et l’expose en bonne place devant la lumière, puis tapote l’assise. “-Bon, pose ton cul sur le tabouret, et arrête de bouger.” Ah, tiens...il semblerait que je sois autoritaire aussi, en plus de tout le reste. Je suis bien contente qu’il soit dos à moi, et ne puisse pas voir mon visage. Il n’y verrait pas le dégoût, bien loin de là même. Ce serait même tout le contraire. “-Et donc...en quoi c’est un repousse nana ?” que je demande, finissant par me rapprocher pour observer la cicatrice d’un peu plus près. Elle n’est pas régulière, pas très esthétique non plus, mais elle est loin d’être répugnante comme il avait l’air de le suggérer. “-Tu sais ce que je vois, moi ? Rien de moche, ni de laid. Tu as cette marque parce que tu as protégé quelqu’un qui était en danger. Tu as été blessé parce que tu as fait preuve de bienveillance et de courage, quand beaucoup se seraient détournés, ou tout simplement barrés. Mais pas toi. Toi, t’es resté. T’es resté, et ton acte d’humanité t’as valu une blessure. Et franchement, Sammy, tu devrais pas avoir honte de ça.” Enfin...c’est mon humble avis, bien sûr. Et il vaut ce qu’il vaut. Sans doute pas grand-chose.

Je me rapproche encore un peu, je finis par souffler doucement, me mordant les lèvres. Avec douceur, aussi délicatement qu’une plume, du moins c’est l’image que je m’en fais, je fais glisser le bout de mes doigts sur sa peau, à quelques centimètres de sa blessure. “-Est-ce que...est-ce que c’est sensible, là ?” Je lui laisse pas le temps de répondre, ou s’il le fait, j’avoue que je passe totalement à côté de ce qu’il répond, mes doigts glissant un peu plus bas, avant de recommencer, de l’autre côté de la cicatrice, puis sur sa nuque. “-Et là ? Est-ce que tu sens quelque chose ?” J’essaye d’être encore plus légère dans ma caresse, alors que je touche l’une de ces zones en carton qu’il a évoqué tout à l’heure. J’ai chaud...et j’ai envie de le toucher, à peu près...partout. Merde. J’ai la gorge nouée, les joues rouges...et le cœur qui fait des envolées à la con. Putain. Putain. Putain. C’est pourtant pas la première fois que je me retrouve face à un homme torse nu. Mais...le fait que ce soit un homme qui me plaise un peu trop fait sans doute toute la différence. Oh, et puis...fais chier. Je finis par m’avancer, jusqu’à être très proche de lui. Ma main trouve sa hanche, et je me penche pour déposer un baiser sur son omoplate, là où la chair a été brûlée. “-C’est au cas où t’ai pas eu droit à ton bisou magique ici non plus…” Génial...voilà que j’ai quatorze ans à nouveau, et que je suis incapable de gérer mes hormones.

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MessageSujet: Re: [TERMINE] The f*cking butterflies x Sam   [TERMINE] The f*cking butterflies x Sam EmptyMer 22 Déc - 20:58

The f*cking butterflies
L'alcool ingurgité rapidement montait doucement et il mit quelques secondes à réaliser ce qu'elle venait de dire. Oui, il venait de la décrire comme tortionnaire alors qu'elle possédait sa main entre ses doigts. Il eut un temps d'arrêt, une bouche en "o" et il sortit ses yeux attendrissants, tout droit inspiré du regard de Rafael. Solveig en rajouta une couche, revenant sur la partie ogresse de sa personnalité.

Et tu es menaçante, je le rajoute au péril de ma vie, conclut-il en prenant son verre de sa main libre et le ramener à ses lèvres.

Le regard innocent, sous-entendant "je dis ça, je dis rien", elle poursuivit son auscultation avant de commencer à masser sa main. Samael préféra rester succins en lui disant que tout allait bien malgré la douleur et les difficultés qu'il avait avec ce handicap. Seulement la blonde le reprit de volée, constatant le mensonge, le menaçant de déchaîner les enfers. Elle avait raison sur une chose, elle ne le jugerait pas. Mais étrangement, le blond était assez au clair avec lui-même à ce sujet.

Que j'ai mal ou non, qu'est-ce qu'on peut faire ? Ça change rien.

Étrangement rationnel par rapport à la situation, il devait l'accepter et faire avec . Et il reprit en revenant sur un des médecins qui s'étaient bien occupés de lui. Il ne lui avait pas proposé de bisous magique, cela était évident mais la blonde attrapa le train sur son passage pour rebondir. Le cœur brisé parce qu'il était le premier à lui refuser un bisou magique. Il posa son verre sur le comptoir, ne sentant plus sa gorge tant elle avait été brulé par le liquide. Il laissa un rire s'échapper en imaginant la scène.

C'est pas ma faute s'il est vieux, bougonna-t-il dans sa barbe, répondant par un sourire complice au sien.

Il aimait ce regard brillant de malice qu'elle lui lança, retrouvant la Solveig d'avant, moins fermée, moins distante. Elle poursuit ses massages alors qu'il ne savait si cela lui faisait du bien ou non mais il n'allait pas l'arrêter pour autant tant elle était motivée. Il lui demanda même d'aller doucement par crainte de réveiller des douleurs qui lui venaient parfois. Mais c'était vrai, c'était une zone sensible comme endroit ! Malgré toute l'innocence du regard du cuistot, il était difficile de le croire et après avoir ri, sûrement par dépit, elle lui glissa qu'elle avait toujours été délicate. Il eut une moue qui n'allait pas flatter cette partie-là de sa personnalité. Il savait très bien de quoi elle parlait mais avait surtout une autre vision d'elle. Rien que la fois où elle avait voulu le faire tomber du canapé. Le rapport ? Sam en trouva dix mais son cerveau n'y arrivait pas à l'instant. Il lui fit un clin d'œil alors qu'elle le remerciait d'essayer de ramener leur relation à la normal, malgré l'aveu de leur attirance mutuelle. Et il se montrait assez réaliste quant à sa situation. À l'extérieur de Downfall, il aurait peut-être pu avoir de meilleurs soins, une greffe de peau, une kinésithérapie pour sa main afin de retrouver la mobilité entière de sa main mais ici, les choses étaient différentes. Et tant que Tim aurait un contrat avec la Mairie et que sa sœur était bien décidé de rester entiché à un abruti comme l'autre rouquin, il y avait peu de chance qu'il sorte de là. Elle revint sur son dos qu'elle aimerait voir à l'occasion, refusant de le voir ce soir à cause d'une crainte qu'il ne voyait pas. En quoi c'est un repousse nana ? La blonde posa la question mais revint vite dessus, faisant le lien, n'ayant pas envie d'en savoir plus.

Il eut un haussement d'épaule avant de décider sur un coup de tête d'enlever le haut, bataillant avec ses vêtements comme un gosse pas foutu de se déshabiller. Il grogna, pesta et il put l'entendre râler de sa brusquerie. Il s'était fait mal mais l'alcool lui fit oublier rapidement la sensation.

Moi brute, toi psychopathe, lâcha-t-il en mettant une main sur lui puis tendant sa main vers elle.

Il chercha à voir, oubliant de regarder dans un miroir ou simplement une fenêtre, rappelant ce que le médecin lui avait dit, s'exaspérant de voir à quel point c'était laid. Lui qui se foutait facilement torse-nu, il y réfléchirait à deux fois en étant sobre. Ivre, c'était une autre histoire. Solveig finit par lui dire de s'asseoir sur le tabouret. Sans un mot, il obéit sagement face à la voix autoritaire de la blonde, posant ses deux coudes sur le comptoir, hésitant sur le verre à boire devant lui, c'était le sien ? Dans le doute, il en but la moitié. Faudra qu'il arrête après ça. Ou pas. La danseuse lui demanda ce qu'il y avait de repoussant à voir ce dos.

J'en sais rien, déjà, je trouve ça moche, et je suis pas dans le cerveau des nanas. À partir du moment où c'est que pour un soir, autant que ça en jette non ? Ça va foutre en l'air ma carrière de beau gosse !

Et il avait encore la décence, à savoir où elle était, de ne pas parler du risque de louper des coups d'un soir parce qu'elles trouveraient ça bizarre ou moche. La jeune femme lui donna son avis, à savoir qu'il avait défendu quelqu'un au péril de sa vie. Il eut une moue, terminant son verre, le posant un peu trop brusquement sur le comptoir.

J'ai, j'ai pas honte de ça, c'est que ... j'en sais rien en fait. J'ai presque de la chance d'avoir été héroïque parce que j'aurai été le dernier des cons si ça n'avait pas été le cas et que je m'amusais à ce moment.

Ça n'aurait pas été la même, s'il avait été en train de faire un défi-défilé près du lieu de l'explosion, entrainant avec lui d'autres personnes pour reproduire ses faits et gestes les plus absurdes. Là, ça aurait été la honte. Blessé comme un abruti ivre. Il sentit qu'elle s'était rapprochée puis déposa doucement une main sur sa peau brûlée. Il répondit par la positive à sa première question, le faisant inspirer. La douceur de ses gestes le fit frissonner. Lorsqu'elle passe sur la zone en carton, il lui murmura qu'il ne ressentait rien. La sensation était vraiment là. Du carton. Son sang pulsait dans ses veines à son contact et il ferma les yeux quelques instants, l'esprit embrumé par l'alcool. C'était décidément une mauvaise idée de se mettre torse-nu, de réveiller la bête qui sommeillait en elle. Ses gestes s'arrêtèrent et il sentit un autre mouvement, de la chaleur près de lui et u baiser sur son épaule.

Hmm, dit-il avec sérieux, je n'ai rien senti, recommence ? Juste pour voir ...

Très mauvaise idée car c'était céder à la tentation, tentation qui finirait par faire du mal à la jeune femme.

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Solveig De Souza
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MessageSujet: Re: [TERMINE] The f*cking butterflies x Sam   [TERMINE] The f*cking butterflies x Sam EmptySam 8 Jan - 12:58

Mes yeux parcourent son dos, et ce n’est pas forcément là le regard détaché et professionnel d’un médecin devant un patient. Je comprends pourquoi Sam dit que son dos est laid, pourquoi c’est ce qu’il a l’air de penser dur comme fer, et pour le coup, je suis pas trop d’accord avec lui. Une blessure, ou même une cicatrice ne définisse pas qui on est, non ? Quand je fixe mon reflet dans le miroir, et que je vois la marque laissée par l’impact de balle sur mon flanc, je ressens...rien. J’ai protégé personne, j’ai pas été héroïque non plus. Je me dis juste que c’est arrivé, que c’est comme ça, que c’est la vie. Je suis en paix avec ça. Alors, je peux pas vraiment me mettre à sa place, c’est...difficile. Je fronce quand même les sourcils, faisant une petite moue. “-Je te répète...c’est pas moche. Enfin...moi je trouve pas ça moche. Et...euh...y’a sans doute d’autres nanas qui trouveront pas ça moche non plus, et avec qui tu pourras...” Je termine pas ma phrase, évitant de me lancer dans cette histoire de coups d’un soir. J’ai pas spécialement envie de débattre sur le sujet. Est-ce que je suis vraiment en train d’apporter mon soutien à Sam concernant son profil de séducteur, qu’il pourra mettre à profit pour conquérir d’autres filles ? Ouais, à priori. Cool. Je me racle la gorge, avant de reprendre, pour dissiper ma phrase précédente, restée en suspens : “-Je pense que ta carrière de beau gosse est safe, Don Juan.”

Quoi qu’il en soit, et même si j’ai pas spécialement envie de l’imaginer en train de sauter la moitié de Downfall, je peux pas m’empêcher de lui dire qu’il devrait pas avoir honte. Qu’il a fait quelque chose que peu de personnes auraient fait, et que ça, c’est pas rien. Remonter le moral des gens à qui on tient, c’est normal, c’est lui qui l’a dit. Même si pour le coup, je suis pas trop certaine d’être vraiment normale. “-Arrête de te torturer avec ça. T’es en vie. Et le reste, on s’en fout. Et si une nana te repousse à cause de son dos...bah...tu l’emmerdes, et voilà.” Ouais, voilà. Un truc comme ça. Ca aurait pu terriblement mal se finir, et il est là, dans mon salon, à moitié nu, mais bien en vie. Mes doigts finissent par glisser sur son dos, comme pour en tester la sensibilité, et je le vois hocher de la tête pour me signifier qu’il sent le contact, là où sa peau est là moins abîmée. Sur la zone plus durement touchée par les flammes, en revanche, il ne sent pas mes doigts, et je pince les lèvres, ressentant encore une fois cette culpabilité de pas pouvoir faire plus. Je sais pas trop ce qui me passe par la tête, ou peut-être qu’au contraire je le sais un peu trop, mais je finis par l’embrasser sur l’omoplate, faisant référence à ce fameux bisou magique qu’il a évoqué tout à l’heure, comme un voeu pour qu’il guérisse plus vite. Et je me fige un peu à la réaction de Sam, qui affirme ne rien avoir ressenti, et m’invite à recommencer.

Ah...ouais. Ok...Pour le coup, je l’avais pas vu venir, celle-là. Je me pince les lèvres, et si je fais mine de réfléchir, je me mens à moi-même sur la situation, sur ce que je pense, sur ce que j’ai envie de faire. Je suis de nouveau dans son dos, si proche de lui...sans doute un peu trop. Mais je m’en fous. J’ai déjà trop réfléchi ce soir, hier, la semaine dernière, et ce depuis cette soirée de janvier. Mon cerveau est au bord de la liquéfaction. Du bout des phalanges, je caresse sa peau une nouvelle fois, celle qui est intacte, douce, chaude sous mes doigts. J’ai bien envie de jouer la provoc’, de lui demander si je suis toujours une tortionnaire, mais les mots restent coincés dans ma gorge, et je pense pas trop à faire la conversation, là tout de suite. Mes doigts glissent ensuite vers sa cicatrice, là où sa peau est abîmée, mais moins épaisse que dans ces zones où il ne semble plus avoir du tout de sensations. Samaël sent mes caresses, je le devine aux réactions de son corps, à la chair de poule qui couvre ses bras. Si l’un de nous était encore en mesure de faire preuve de bon sens, il devrait dire stop, et tout arrêter là. Mais je crois que le bon sens s’est fait la malle depuis un moment déjà, et s’est barré sans demander son reste.

Alors, envoyant chier le peu de résistance que j’avais encore, je glisse ma main de sa hanche vers son torse, me collant par la même contre lui, ma poitrine à son dos, légèrement en biais, pour pas appuyer sur les zones sensibles. Ma main trouve la peau de son ventre, alors que je pose une nouvelle fois mes lèvres sur son dos, son omoplate, son épaule, sa nuque. Le nez dans ses cheveux, je reste comme ça une poignée de secondes, serrée contre lui, l’enlaçant, ayant oublié de réfléchir un peu dans l’opération. En me reculant un peu, je fais pivoter le tabouret rotatif sur lequel il a posé son cul, et on est là, juste l’un face à l’autre, si proches que s’en est presque ridicule. L’une de mes mains trouve sa cuisse, mes doigts s’y crispant, alors que le nœud dans mon ventre se serre encore un peu plus. Mes yeux trouvent les siens, s’y accrochent, essayent de décrypter l’étincelle qui brille dans ce regard vairon, alors que mon autre main se pose sur son torse, et en parcours la peau tiède. La petite voix dans ma tête finit par s’éteindre pour de bon, étouffée sous le poids de mes envies. De mon envie, plutôt. De lui. J’ai envie de l’embrasser. Non, j’ai envie qu’il m’embrasse. Je sais plus. Je crois que j’ai rarement été aussi paumée, entre ce que je veux, et ce que je peux avoir. Et soudainement, tout à coup, à la manière d’une ampoule qui s’allume dans une pièce plongée dans le noir, ses mots me reviennent. Rien ne t’arrêtera.. Et juste comme ça, ma main glisse dans sa nuque, je l’attire à moi, et mes lèvres trouvent les siennes. Enfin.

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MessageSujet: Re: [TERMINE] The f*cking butterflies x Sam   [TERMINE] The f*cking butterflies x Sam EmptyLun 10 Jan - 12:09

The f*cking butterflies Sûrement que d’autres filles ne trouveront pas ça moche, il y avait toujours des exceptions à la règle mais ça allait grandement diminuer ses chances de conclure. Heureusement qu’il était de dos et pas de face lorsqu’il y a eu la déflagration. Il poussa un grognement en guise de réponse mais garda le sourire alors qu’elle le traitait de Don Juan. Il ne pouvait s’empêcher de penser que les choses auraient pu être totalement différentes. Il aurait pu rester à la maison déjà, passer la soirée avec son frère même s’il bossait pas mal en ce moment. Solveig se voulait rassurante, lui disant qu’il emmerderait chaque nana qui le repousserait. En même temps, cela ne le changeait pas lui, pas complètement. Elles ne sauraient pas ce qu’elle rate. Enorgueillis dans cette idée, il hocha de la tête. Il commençait à faire chaud non ? La doctoresse commença ainsi son auscultation pour voir les zones sensibles, celles où il ne ressentait rien pour en délimiter les espaces. Quelque chose qui aurait pu se passer parfaitement bien si elle n’avait pas déposé un baiser sur son épaule, en guise de bisou magique et que lui ne répondit pas à l’appel en lui demandant de recommencer.

Autant dire qu’il ne réfléchissait pas à ce moment-là. Un baiser sur l’épaule qu’il ne prétendit pas sentir, qui finit par en amener un autre alors que sa main se posa sur sa hanche pour finir sur son ventre. La jeune femme plaqua son corps contre le sien, déposant des baisers remontant de son omoplate jusqu’à la nuque alors que cet idiot de blond prétendait ne rien sentir pour au final lui dire qu’il sentait enfin quelque chose tandis que ses lèvres embrassaient sa nuque. Son cœur tambourina dans sa poitrine au moment où qu’il déposait une main sur la sienne, pas assez longtemps car Solveig prit du recul, comme pour mettre un terme à cette folie. Elle le fit tourner et Sam se retrouva face à elle, à la manière d’un Dr Gang, sans le chat, sourire aux lèvres, le regard où envie et malice se mêlaient. Il n’y avait qu’un mouvement à faire pour séparer la distance qu’il y avait encore eux. La main de la danseuse venait se poser sur sa cuisse, la sienne atterrit sur sa hanche. Leurs regards se croisèrent, ils oublièrent toutes les craintes qu’ils avaient à ce moment. C’était comme si tout s’arrêta quelques instants, quand leurs yeux se posèrent l’un sur l’autre, quand sa main chaude sur son torse remontait lentement pour venir se poser sur sa nuque. Il eut comme une prise de conscience, ou d’inconscience selon les points de vue.

Sam l’attira contre lui pour l’embrasser, attrapant aussi sa nuque, l’embrassant comme une bouffée d’air qu'il prenait, ce quelque chose dont il avait besoin à l’instant. Un baiser fort, intense qui sentait toutes les barrières tomber, toute la retenue mise de côté pour cet instant. Comme une urgence, un désir presque douloureux serrant sa poitrine et son pantalon. Jambes écartées pour que leur corps soit au plus proche, sa main pressa sa hanche, glissa plus bas un instant avant de remonter dans le dos. Un besoin impérieux de la faire sienne, où nulle raison n’aurait de droit. Il se leva du tabouret, cherchant comment ouvrir cette robe. Ses lèvres rompirent leur baiser pour descendre plus bas, embrasser sa mâchoire, son cou, les mordiller, tandis que ses mains se baladaient sur son corps. Et Samael commença à la faire reculer vers le canapé, s’agaçant de ne pas trouver l’ouverture de cette foutue robe. Dans un mouvement, il la fit se retourner, continuant d’embrasser sa peau, ses mains caressant par la même occasion le galbe de ses seins. Il trouva d'un coup d'oeil l’ouverture et se chargea de libérer ce corps de cet élément perturbateur. Ainsi, Solveig se retrouva en sous-vêtement devant lui et il poussa « Bon sang » de surprise avant de reprendre possession de ses lèvres, peut-être un peu trop brusquement car ils tombèrent sur le canapé où Monsieur Pantoufle venait de partir.

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MessageSujet: Re: [TERMINE] The f*cking butterflies x Sam   [TERMINE] The f*cking butterflies x Sam EmptyVen 21 Jan - 22:13


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MessageSujet: Re: [TERMINE] The f*cking butterflies x Sam   [TERMINE] The f*cking butterflies x Sam EmptyLun 24 Jan - 20:01

The f*cking butterflies ON FAIT DU TRICOT. HIDE OBLIGATOIRE.



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MessageSujet: Re: [TERMINE] The f*cking butterflies x Sam   [TERMINE] The f*cking butterflies x Sam EmptyMer 26 Jan - 22:33


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MessageSujet: Re: [TERMINE] The f*cking butterflies x Sam   [TERMINE] The f*cking butterflies x Sam EmptyJeu 27 Jan - 18:24

The f*cking butterflies ON FAIT DU TRICOT. HIDE OBLIGATOIRE. JE VOUS JURE. AVEC DE LA LAINE DE MOUTON.



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MessageSujet: Re: [TERMINE] The f*cking butterflies x Sam   [TERMINE] The f*cking butterflies x Sam EmptyJeu 27 Jan - 22:11


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MessageSujet: Re: [TERMINE] The f*cking butterflies x Sam   [TERMINE] The f*cking butterflies x Sam EmptyVen 28 Jan - 11:29

The f*cking butterflies ON FAIT DU TRICOT. HIDE OBLIGATOIRE. JE VOUS JURE. AVEC DE LA LAINE DE MOUTON. BON OKAY, C'EST DU SYNTHETIQUE. OKAY ON TRICOTE PAS. ON JOUE A LA BELOTE.





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