An evening like no other at the hotel ~ Libre

Il est tard, vous ne devriez pas sortir comme ça le soir, vous n'êtes qu'une femme, et vous pourriez rapidement être en danger. Mais vous n'êtes pas une froussarde, et puis vous savez vous défendre, mieux que la majorité des bonnes femmes de Downfall. Même si vous n'aviez pas forcément la force d'un homme, vous saviez frapper là où ça fait mal malgré tout. Est ce que vous alliez en avoir besoin de ce soir ? Ce n'était pas impossible du tout, même si vous préféreriez éviter d'utiliser vos poings et vos pieds de cette façon là. Ce soir, ce que vous recherchiez, c'était quelqu'un capable de vous apporter des informations utiles dans le quartier de Skid Row. C'était un quartier sensible, où il se passait beaucoup de choses et où vous n'aviez pas tant d'informations que ça. Alors peut être que vous pourriez trouvé une petite âme en peine, ou un sans abri qui pourrait vous aider en ce sens. Vous saviez qu'il n'y pas de @Lars Ackermann à chaque coin de rue, vous en avez conscience que c'est un cas à part, un cas pas unique malheureusement, mais qui restait une denrée rare dans les rues du quartier expérimental. Vous aviez réussi à vous le mettre dans la poche, vous ne tarderiez sans doute pas à aller le revoir, cela faisait quelques semaines maintenant, il devait en avoir marre de vous attendre, s'astiquant le poireau en vue de vous faire jouer une petite partie de rodéo en plus d'une bière et d'un bon petit whisky qui réchauffera son âme froide comme la glace. Non, vous ne voulez pas dire qu'il va mourir, quoique, ça ne serait pas étonnant qu'un jour vous appreniez qu'il a été lynché à mort, ou qu'il a été emporté par une cirrhose du foi. Peu importe, ce soir ce n'était pas lui que vous alliez voir ou trouver mais bien une autre personne. Et donc, alors que vous êtes à proximité de l'Angel's Nest, vous assistez à une scène presque excitante. Un type contre deux autres sont en train de se battre, et finalement, le gars est laissé là, blessé mais pas mort. Difficile de comprendre le but de la bagarre, mais peut être que cela serait un bon timing d'aller le voir pour s'amuser à jouer aux infirmières. Il enlève son teeshirt quand vous vous approcher. Il ne vous a pas vu mais ce n'est pas très grave. Il regarde alors dans votre direction, il semble prêt à en découdre, encore.

" Hey, est ce que ça va ? "

Vous posez la question même si vous voyez que ce n'est pas vraiment le cas mais pour engager la conversation, c'est simple et à priori efficace.

Il va de soit que le type vient de se prendre une bonne branlée le pauvre, mais vous lui demandez s'il va bien, si ça va, alors que vous voyez très bien que ce n'est pas le cas. Et donc, il s'assoit devant vous, pour que vous puissiez constater l'évidence qu'il ne va pas bien, au moins physiquement parlant, parce que niveau mental, c'est difficile de juger. Et donc vous l'écoutez, et il vous donne sa version des faits. Il vient de se faire lyncher sans raisons donc. Est ce que vous y croyez ? Pas le moins du monde, mais peu importe, la raison n'a pas d'importance, vous savez ce que vous pouvez faire. Il se lève, il est nerveux, mais ça devrait aller, n'est ce pas ? Ou pas, il a quelques bonnes entailles mais il devrait survivre à cette bagarre, il est bien constitué le petit même s'il boite un peu, peut être le genou qui a été touché, sauf si ça remonte à avant, vous ne sauriez dire précisément, mais peu importe dans le fond. Et vient à vous dire qu'il a besoin d'être soigné mais qu'il ne veut pas passer par la case hôpital. A vue de nez c'est possible. Il n'est pas si mal en point que ça même s'il faudrait peut être un ou deux points de sutures ici et là. Et alors que vous n'avez encore rien dit de plus, il se présente, disant qu'avant il était maître chien mais qu'il ne l'était plus même s'il pourrait l'être encore puisqu'il possédait toujours son chien. Vous finissez par lui sourire, vous allez le soigner, après tout, vous savez parfaitement jouer aux infirmières, n'est ce pas ?

" Enchantée Lennox, moi c'est Angela. Ne t'en fais pas, partons d'ici, j'ai de quoi te soigner chez moi, ce n'est pas très loin, d'accord ? Ainsi donc, tu ne connaissais pas les types qui t'ont frappés ? Ils avaient l'air d'avoir un sacré grief contre toi quand même ... "

Vous restez songeuse après votre question. Vous savez que vous allez lui aussi le mettre dans votre poche, parce que même s'il n'a pas l'air d'être le couteau le plus affuté du tiroir, il pourrait rendre quelques services. Vous cherchez à analyser ses propos. Quand il dit avant, c'était sans doute avant la chute du cartel des Prayers, sans doute même en faisait-il parti, mais pas très impliqué, il n'a pas été inquiété après leur déclin, et vous comprenez parfaitement le pourquoi du comment. Le type semble sur le point de lâcher prise, peut être qu'il va pleurer, peut être pas, mais ça y ressemble. Vous attendez de voir ce qu'il va vous répondre, encore faudrait-il qu'il comprenne pleinement vos questions, ce qui ne semble pas gagner.

Le type vous parait un peu bizarre quand même, il vient de se faire tabasser par des types qu'il ne connait pas, sans doute parce qu'il a du les regarder de travers ou quelques choses dans ce genre là, difficile à dire, mais c'est comme ça que vous le voyez puisqu'il assure, confirme, certifie ne pas les connaître. Ou alors, il ne s'en souvient pas, parce que la dernière fois il était complètement bourré, complètement cuit, imbibé d'alcool, ceci pourrait expliquer la chose une nouvelle fois. Et donc, vous récupérez un animal blessé, c'est presque devenu la mode, presque votre quotidien, sauf que là, il n'y avait pas de manifestation particulière, juste un pauvre type qui semble ne pas réellement savoir où il se trouve. Mais en fait, il vous dit qu'il pense peut être les connaître, il n'est pas certains, peut être qu'il a été touché à la tête plus sérieusement que ça finalement ... Mais il ne rechigne aucunement à vous suivre jusqu'à chez vous, ce n'est pas très loin, une petite dizaine de minutes à pieds tout au plus, et s'il est amoché, ça devrait aller pour demain, n'est ce pas ? Oui, ça ira, il devrait s'en remettre mais bon, peut être qu'il faudra un ou deux points de suture, quoique, avec de bons straps, ça devrait le faire, à priori.

" Le copain de ta cliente ? Donc tu les connaissais en fait ces types. Tu parles de quelle famille ? T'as le droit de ne pas répondre, mais je t'avoue que je ne comprends pas tout, enfin après t'es libre d'en parler ou pas. "

Dans un premier temps vous allez le soigner physiquement parlant, et après, peut être qu'il lui faudra une oreille attentive pour parler un peu de tout ce qui lui arrive, parce qu'il semble y en avoir pas mal de choses. Vous comprenez entre les lignes qu'il semble joué le gigolo pour gagner de l'argent, argent qu'il gagnait avant, sans doute avec les prayers si c'est de cette famille là dont il parle mais vous n'êtes sûre de rien, c'est assez flou, nébuleux même. Vous verrez bien ce qu'il vous dira. Et donc vous vous mettez en marche, il répondra sur le chemin ou chez vous, c'est à lui de voir, mais il semble un peu nerveux, cela semble presque une évidence qu'il vous parlera, surtout que vous l'avez abordé de façon douce, courtoise et généreuse. Vous ne savez pas ce que vous allez pouvoir faire de lui, mais peut être pourrait-il devenir un indicateur pour vous, en échange de soin, ou d'autres choses peut être. Et donc, il vous demande ce que vous faites dans cette ville. S'il savait, il ne voudrait pas avoir la réponse. Mais vous lui en donnez une quand même.

" Je suis la petite voix que tu peux entendre parfois. C'est comme dans un film ou une série, je suis la voix off qui sait tout, mais qu'on ne voit jamais à l'écran. "

Peut être qu'il ne comprendra pas vraiment, mais il faut avouer que c'est votre gagne pain principal, même si vous n'êtes pas cantonnée à seulement cela bien entendu.

Est ce qu'il est vraiment plus bizarre que la majorité des habitants de Downfall dans le fond ? Non, vous ne le pensez pas, il n'est pas si bizarre que ça, n'est ce pas ? Non, c'est sur que ce n'est pas si bizarre que ça, assurément même, mais il vous semble un peu bête quand même sur les bords, enfin peu importe. Il ne connaissait donc pas les types, du moins pas vraiment. Il tente d'expliquer la démarche, le pourquoi du comment mais cela semble être compliqué quand même. Après, clairement, le type donne le baton pour se faire battre. Il joue le gigolo avec une dame et celle-ci a un petit ami qui découvre la chose et donc, il s'étonne de se faire lyncher. Vous, contrairement à lui, vous n'êtes pas du tout étonné de la chose mais peu importe. Et donc, sa famille au passé, ce sont les Prayers, c'est donc un ancien de la maison qui n'a pas été chopé par la patrouille et le type en parle sans complexe, l'air de rien comme ça. Il n'est clairement pas très net, mais c'est ainsi, c'est la vie qu'il a décidé de mener, une vie que vous n'allez pas mener puisque de toute façon, le gang n'était plus là, et que Downfall en était libéré. Est ce que c'était mieux ? Vous n'en étiez pas certaine mais peu importe, c'est comme ça. Et donc, il ne lui restait que son chien, c'était triste, mais surtout pathétique. Il donnait de sa personne, de son corps pour non pas satisfaire ses besoins mais gagner un peu d'argent puisqu'il n'y avait plus d'autres sources de rentrée d'argent. Encore plus pathétique, mais savait-il faire autres choses ? Peut être que vous vous amuseriez à le tester, voir s'il a envie de coucher avec vous, après tout, pourquoi pas ? Il n'est pas moche même s'il a un chien, qu'il sent le chien mouillé et qu'il boite bas, à moins que ça ne soit une conséquence des coups qu'il venait de ramasser, c'était bien possible aussi, bien trop possible même. Mais vous hochiez la tête à ses derniers propos.

" C'est vrai que ça ne donne pas forcément envie, mais si tu te protèges avec tes clientes, peut être qu'un jour quelqu'un voudra de toi, qui sait ? Peut être qu'une de tes clientes tombera amoureuse de toi, et voudra que tu arrêtes, encore faut-il tomber sur la bonne personne, et rien que ça, ce n'est pas gagné clairement. Mais si tu es sage, peut être que je te ferais une petite gâterie. "

Ou pas, mais au moins, peut être que ça le motiverait un peu plus. Vous ne saviez pas s'il serait premier degré ou pire que ça, mais au moins, il suivait sans broncher, il n'avait pas peur, ça devait être habituel pour lui ou presque. Et donc, il en venait à vous poser la question à propos de votre boulot, et ça ne semblait pas lui plaire.

" Ah oui, et pourquoi ce n'est pas bien de tout savoir alors ? J'attends votre argumentation monsieur Lee. "

Pourquoi n'aimait-il pas ça ? Il ne désirait pas qu'une femme puisse tout savoir ? Cela irait bien dans le sens de l'ancien prayer qu'il était mais vous ne saviez pas, vous ne compreniez pas ses réticences à dire vrai. Ainsi, vous arrivez chez vous, mettant la clé dans la porte, il arrivait enfin dans votre humble demeure. Qu'allait-il en penser ? Comment allait-il la juger ?

Vous constatez qu'il est un peu perdu le jeune homme depuis qu'il y a eu la chute des Prayers dont il faisait parti. Il ne semble pas s'être rallié à un de leur rejeton, pourtant, ils sont présents, les anciens qui n'ont pas pu être inquiété par manque de preuves, comme lui donc. Il pourrait les rejoindre, peut être que cela pourrait lui faire un revenu, peut être qu'il pourrait trouver chaussure à son pied également, d'une pierre deux coups, ça pourrait être une bonne chose, à priori, en théorie, mais entre la théorie et la pratique, il y a parfois un fossé. Et vous voyez bien qu'il a un problème avec le sexe, car presque déjà, il semble avoir hâte de la possible petite gâterie que vous pourriez lui faire, car il sera sage comme une image, pour avoir sa récompense. En tout cas, sur le fait de tout savoir, sans doute que du côté des Prayers, on ne lui donnait pas beaucoup d'informations, qu'il est resté en bas de l'échelle sociale, parce qu'il n'est pas capable de faire ce qu'il faut quand il faut, le genre de sous fifre dont on aimerait presque se débarrasser, mais qui finalement avait réussi à survivre à Downfall malgré tout en étant pratiquement totalement invisible. Vous l'écoutez donc. Vous écoutez son raisonnement qui ne tient pas debout, il faut croire que malgré tout, il reste très naïf sur ce qui se passe dans la réalité.

" Cela fait du bien parfois de se confier à quelqu'un que l'on ne connait pas, qui ne nous jugera donc pas sur ce qu'on a pu faire, ou sur ce que l'on compte faire. Mais tu es libre de dire et de faire ce que tu veux du moment que ça n'entrave pas la liberté des autres. "

Vous alliez bien voir ce qu'il allait dire, faire, alors que vous arriviez finalement chez vous, et qu'il se mettait alors à sourire béatement. Une fois entrée à l'intérieur, il se met rapidement à l'aise, peut être même trop, mais peu importe. Vous voyez bien qu'il semble être heureux d'être dans cet appartement qui n'est en rien extraordinaire mais assurément mieux que ce qu'il possède. Il fait un compliment, il veut bien faire pour avoir sa récompense, à croire que comme beaucoup d'hommes son cerveau est placé sur son entrejambe. Après, vous n'êtes pas forcément la mieux placée pour ça, au vue de votre passif, vous aussi votre cerveau fonctionne beaucoup avec cette partie de votre corps. Il demande donc ce que vous allez faire, mais dans un premier temps, vous êtes là pour le soigner, le reste se fera après.

" On va déjà soigner tes blessures et après on verra. Suis moi dans la salle de bain. "

C'était votre pièce la salle de bain, avec une baignoire un peu old school, digne des années de la renaissance, au milieu de la pièce, placée là bien volontairement pour donner une impression d'espace une fois allongée à l'intérieur. Vous lui désignez cependant un petit tabouret pour qu'il prenne place, et que vous puissiez sortir ce qu'il faut de l'armoire à pharmacie pour le soigner.

De toute évidence, ce cher monsieur était loin d'être le couteau le plus affuté de la boite, mais c'était sans doute ce qui avait pu le sauver du naufrage des prayers of insanity, comme si finalement, il n'en avait jamais vraiment fait parti, ou quelques choses dans ce genre là, trop insignifiant pour être intéressant, même si comme d'autres, il avait fait assurément de mauvaises choses. Bref, vous veniez de lui donner quelques petits conseils, du bons sens essentiellement mais il semblait être quand même reconnaissant de tout cela, ce qui était une bonne chose. Le plus important était néanmoins de soigner ses blessures, même si sa vie n'était évidemment pas en péril mais quand même, s'il ne soignait pas tout ça, les risques d'infections étaient réels. Vous ne saviez pas trop l'équipement qu'il pouvait avoir mais peu importe. Vous ferriez de votre mieux pour soigner tout ça. Il ne semblait d'ailleurs pas trop savoir quoi faire, parce que personne n'agit ainsi envers lui en général, et cela vous fait clairement sourire. Il n'y a qu'au moment où il a eu un copain que celui-ci s'est occupé un peu de lui, mais sinon, il ne semble pas avoir eu les suffrages de ces dames et messieurs, alors que pourtant, il en a besoin, que la solitude lui pèse clairement bien trop, mais dans la vie, il faut savoir faire les bons choix, et peut être n'avait-il pas agit comme il fallait à ce niveau là. Enfin, c'est facile à dire, mais aviez vous toujours fait les bons choix Angela ? Pour vous oui, il n'y avait que de bons choix, mais la réalité est un peu différente malgré tout, parce qu'il est clair que vous n'aviez pas toujours agis comme il l'aurait fallu, selon la bienséance, selon le bon sens, selon le respect des autres. Mais dans votre esprit malade, tout était pourtant d'une limpidité très claire.

" Qu'est ce qui s'est passé dans ta vie pour que tu admettes cela ? Mais ne t'en fais pas, aujourd'hui tu es entre de bonnes mains, tu n'as pas à avoir peur. "

Non, vous n'aviez pas l'intention de lui faire le moindre mal, c'était une certitude sinon vous ne seriez pas là mais quand même. Et donc, vous lui donnez l'opportunité de devenir une confidente, pour qu'il puisse s'ouvrir à vous, vous dire ce qu'il avait sur le coeur, car il semble être évident que personne ne lui a jamais apporté beaucoup d'attention, toujours vu comme le vilain petit canard. Et ce n'était sans doute pas faux, mais pas une raison suffisante pour être traiter comme un moins que rien. Alors, vous agissiez sur ses blessures, sur son visage, ses bras, et partout où il faudrait agir. Il y avait déjà des bleus qui semblaient commencer à se former à certains endroits, des contusions où à part un peu de pommade apaisante pour rendre la zone moins sensible, il ne serait pas possible de faire grand chose d'autres.

De toute évidence, il n'a pas eu une vie facile, cela pouvait se voir dans son regard. Vous n'aviez pas l'intention de faire grand chose dans l'absolu, mais ces simples petits gestes d'attention semblaient être bien plus que ce que la plupart des gens font à son égard. C'est comme ça après tout, même si c'est un peu triste pour lui, même si ça ne vous étonne pas un seul instant. Vous aussi vous n'avez pas eu une enfance facile, elle a été difficile, peut être plus que la sienne, peut être moins parce que vous ne l'avez pas vécue à Downfall. Vous ne connaissez rien de lui, pour le moment, mais il y a de fortes chances pour qu'il se livre à vous, se sentant en confiance avec une belle jeune femme telle que vous Angela, surtout que vous étiez en train de vous occupez de lui, chose qui semble être assez rare pour ne pas dire plus. Il sourit légèrement alors que vous lui proposez de jouer les psy en quelques sortes. Vous n'en êtes pas une, mais vous en avez vu tellement que ça revient pratiquement au même, c'est un peu triste, mais c'est la dure réalité, votre réalité. Et vous l'écoutez patiemment tout en soignant ses plaies qui ne sont que superficielles heureusement, mais quand même. Vous remarquez qu'il ne parle pas de sa mère. Est ce qu'elle était absente ? Est ce qu'il ne s'en souvient pas ? Est ce qu'elle était morte avant sa naissance ? Difficile à dire, mais il a vu trop de morts qui ne semblaient pas être méritées, du moins de son point de vue. Son père était une ordure, il a bien fait de crever en prison. Si cela n'avait pas été le cas, sans doute que vous lui auriez potentiellement réglé son compte, mais vous n'en aurez pas besoin.

" Je suis désolé pour votre famille, surtout votre soeur et votre frère. Qu'est ce qui s'est passé ? Et votre mère, vous ne m'en avez pas parlé ? Après libre à vous de m'en dire plus, je ne vous force à rien évidemment. "

Mais vous sentiez que ça lui faisait du bien quand même de parler, de vous parler en particulier alors que vous étiez en train de soigner ses blessures. Certaines mériteraient peut être un ou deux points de sutures mais avec un bon strippe, ça devrait le faire s'il ne bouge pas outre mesure dans les jours à venir. Ce n'était peut être pas gagné mais peu importe, vous ne pourrez pas être là en permanence. Mais il avait des tendances sexuelles qui ne plaisaient pas à tout le monde, son père à priori, même si ce qu'il lui avait fait était peut être une envie de sa part. De votre point de vue, c'était plutôt une façon très humiliante d'agir sur lui, pour lui faire comprendre qu'il n'aimait pas ça, qu'il en avait honte, sans forcément avoir eu un quelconque plaisir. Vos parents ne sont clairement pas des exemples dans ce domaine, c'est bien là une triste réalité. Vous passiez donc à un autre endroit de son corps, il avait pris une bonne rouste quand même.

Il semble logique de penser qu'il n'a pas eu une vie facile le petite Lennox, mais qui en a réellement eu une de vie simple et facile ? Ce n'est pas votre cas à tous les deux, c'est une chose certaine que voici. Qui a eu l'histoire la pire encore Lennox et vous Angela ? Est ce que c'est seulement comparable ? Difficile à dire, mais clairement il n'a pas été gâté du tout le petit, mais il semble s'en sortir honorablement toutefois. Il y a eu d'autres changements pour lui, et là, il semble être un peu perdu, même s'il y a des chances qu'il se perde malheureusement bien trop facilement. Vous n'allez pas pouvoir faire de miracles pour lui, vous en avez bien conscience, mais une oreille peut être une bonne chose toutefois. Et donc, sa famille a été attaquée, il a réussi à survivre, mais à quel prix ? Comment peut-on réellement se remettre d'une telle situation ? Personne ne peut agir de la sorte, il a été broyé, déchiqueté, mais il est encore là, il est encore en vie, et c'est quelques choses de presque fou finalement. Vous n'ajoutez rien à son histoire, il semble assez touché pour ne pas l'avoir inventé, pour se donner une quelconque importance. Il en vient alors à vous remercier, vous disant que vous étiez la première à vous occuper de lui depuis qu'il est à Downfall. Vous ne savez pas si c'est du lard ou du cochon, mais il est en mode sincérité, et si mentir à ce niveau pourrait vous apporter plus de sympathie, cela pourrait être plus de pitié encore et ce n'est pas ce dont il a besoin. Vous en aimez un autre, mais ce soir, rien n'indique que vous ne pourrez pas vous occuper de lui.

" C'est parce que vous n'étiez jamais tombés sur les bonnes personnes jusqu'à maintenant. "

Autrement dit, il n'était jamais tombé sur vous Angela, sinon, vous auriez pu prendre soin de lui avant cela évidemment. Mais dans ce timing là, c'est très bien aussi. Peut être qu'il connait d'autres personnes qui ne le détestent pas, mais que ça ne lui vient tout simplement pas en tête. Peu importe, il finit par retourner la question dans votre direction, votre passé et un sourire ironique s'installe sur votre visage. Il ne peut pas savoir qu'il est ironique, mais votre passé n'est pas intéressant, pas constructif pour quelqu'un comme lui dans la situation présente.

" Mon passé n'est pas très glorieux non plus, j'avais des parents très dysfonctionnels ... J'ai vu des choses très tôt, trop tôt que je n'aurais jamais dû voir, mais je les ai vu. "

Et vous avez ce petit haussement d'épaules. Quand vous êtes une gamine et que vous voyez des scènes de sexe perpétuel devant vos yeux, ça traumatise quand même énormément. Est ce qu'il avait besoin de connaître ces détails là ? Non, il n'en avait pas besoin. De toute façon, vous aviez pratiquement fini de panser ses plaies. Il se met à vous observer alors que vous avez presque fini, mais il a besoin d'être seul un instant, il n'en donne pas la raison, mais il semble avoir vu en vous quelques choses qui ne lui a pas plus ... Alors vous vous levez et vous quittez son champs de vision. Peut être qu'il va se mettre à pleurer comme un bébé et qu'il ne veut pas avoir honte de ce spectacle joué devant vous ...

Lennox n'avait pas eu de chances jusqu'à présent, et si cela allait continuer encore et encore, vous pourriez l'aider un peu, juste ce qu'il faut pour qu'il puisse survivre correctement dans le quartier. Et déjà, il semblait vous considérez comme quelqu'un à part entière, comme quelqu'un de spécial alors que vous n'êtes pas guère mieux placée que lui, que votre vie aussi n'a pas été très joyeuse, qu'il y a eu pas mal de dysfonctionnement pour que vous en arriviez là. Mais vous vous en sortiez mieux que lui dans les grandes lignes, un peu mieux, car vous n'étiez pas obligée de vendre votre corps pour survivre, pas encore en tout cas, et ça ne serait sans doute jamais le cas. Votre voix était votre instrument de travail principal, mais votre corps aussi pouvait être une belle arme, surtout que vous aviez un beau corps, un beau visage, un regard pour certains envoûtant.

" Qu'est ce qui te fait croire que je suis différente des autres Lennox ? "

Vous lui posiez la question. Peut être que vous aviez juste envie de profiter de lui dans le fond, peut être bien que ce n'était qu'une parade, une façade pour vous amusez de lui une fois qu'il aurait été soigné par vos mains. Mais vous ne donniez pas de détails concernant votre passé, vous restiez vague, pour qu'il comprenne que le sujet ce n'était pas vous, mais plutôt lui. Vous ne saviez pas les arguments qu'il allait donné pour vous dire différente des autres mais vous aviez hâte de l'entendre. Il était en tout cas désolé pour ce que vous aviez pu subir, mais il n'y est pour rien, rien du tout, ce n'est pas sa faute, juste celle de vos parents. Il est rassuré de ne pas être le seul à avoir été "torturé" pour ainsi dire, mais oui, vos familles ne sont pas les meilleures qui soient, c'est comme ça. Vous continuez donc de panser ses blessures, jusqu'à arriver à un niveau convenable, même s'il faudra qu'il reste calme pendant quelques jours s'il ne veut pas que cela puisse s'aggraver de manière trop importante. Quoiqu'il en soit, on dirait que vous lui faites de l'effet, il semble vouloir rapidement sa surprise. Vous n'avez pas manqué de voir cette bosse grossir à l'intérieur de son pantalon alors qu'il ferme les yeux, qu'il n'ose plus vous regarder en face. Il joue au gigolo depuis quelques mois à priori, mais il ne semble pas être dégouté de tout ça. C'est vrai que vous êtes loin d'être repoussante Angela, mais quand même. Vous allez vous amusez à tester sa résistance. Comment va-t-il réagir alors que vos mains ne vont plus le guérir mais lui faire du bien d'une autre façon ?

" Tu es sûr que tu la désires maintenant Lennox ? Alors comme ça, je te fais autant d'effets ? Tu veux en voir plus ? "

S'il était déjà à moitié nu, puisqu'il avait eu de nombreuses contusions sur le haut de son corps, le bas était encore fermé à double tour, mais vous, vous étiez encore entièrement habillée. Vous pourriez le rester, mais vous pouviez faire tomber quelques couches, cela n'était point dérangeant pour vous, peut être plus pour lui finalement.

Est ce que vous êtes réellement différente des autres ? Non, aucunement, mais il est clair qu'il manque d'attention, qu'on ne lui en donne jamais. Alors, le fait que tu lui en donnes un peu, ça lui fait un effet de fou, trop sans doute, mais peu importe. Tu lui as promis et comme il n'est pas si moche que ça, tu vas lui faire plaisir, tout en te faisant plaisir quand même un peu. Tu sais que Sohan n'a pas envie de toi dans ce sens là, il n'est pas comme ça, il ne fonctionne pas comme ça, alors que lui, c'est un homme dans toute sa splendeur, qui pense plus avec sa troisième jambe qu'avec le reste. Mais bon, tu l'as soigné, tu resteras tranquille avec lui, ce serait dommage qu'il se fasse encore plus mal que ça à présent. Il vous confirme que contrairement aux autres, vous n'avez pas montré de signe d'agressivité, et donc, il vous pense différente. Il n'est pas le couteau le plus aiguisé du tiroir, mais ça n'a pas tellement d'importance dans l'absolu. Vous allez vous amuser quelques instants, histoire de vous satisfaire l'un l'autre, et puis voilà. C'est comme ça que vous le prenez, et qui sait, peut être qu'il pourrait vous donner des informations sur le quartier dans un futur proche, devenant un indicateur pour la petite voix du quartier que vous étiez. Sans doute qu'il ne devait pas écouter vos podcasts, il n'est pas du genre, mais dans le fond, ça n'a pas d'importance non plus. Elle est ailleurs. Vous souriez donc à cette tirade, il est presque mignon le petit. Ainsi donc, il semble déjà se jouer d'avance le film dans sa tête, il en veut déjà plus, il vous veut, et il vous obtiendra même si depuis la chute des Prayers, c'est son fond de commerce, dans le cas présent, ce ne sera pas exactement le cas. Il desserre sa ceinture, il semblerait que son membre veuille se faire la malle ou alors qu'il commençait à se sentir un peu trop compressé dans son jean, signe que peut être l'artillerie était bien équipée, d'une taille sympathique pour que vous puissiez vous amuser. Il vous confirme donc qu'il veut en découdre. Vous l'écoutez, il pense que vous pourriez le laisser dans sa frustration alors que maintenant, il est chaud comme la braise. Vous pourriez, dans l'absolu, vous vous en fichez, mais il y a des besoins qui sont là, et il pourra assurément les combler. Il ne va pas pouvoir se retenir encore très longtemps alors quand il donne votre prénom, vous faites en sortes de libérer son membre qui se dresse de façon flagrante dans votre direction.

" Laisse moi faire, ça te fera du bien, ne t'en fais pas. "