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 [TERMINÉ]If these walls could talk [PV Angie]

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Mickaëla Andersonn
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MessageSujet: [TERMINÉ]If these walls could talk [PV Angie]   [TERMINÉ]If these walls could talk [PV Angie] EmptySam 3 Sep - 21:27

J’ai des images qui me reviennent.
Un coude qui vient en ma direction. Mes yeux qui se ferment. Le craquement distinctif de l’os de mon nez. Je n’ai pas le temps de penser à la douleur. Mon corps part en arrière. Mes pieds refusent de suivre le mouvement. Un autre coude vient m’enfoncer les côtes. J’atterris au sol à travers un bruit mat. On me piétine. Je peine à respirer. Je devrais ouvrir les yeux une dernière fois. J’en ai envie. De voir les étoiles avant de m’éteindre à jamais. Comme dans les films. Comme dans les romans à l’eau de rose. Même si je sais pertinemment que cette image est faussée. J’ai besoin d’y croire. De m’y accrocher. Ce n’est pas pour autant que mon corps a envie de coopérer.

Je suis en train de sombrer. Je n’arrive plus à attraper quoi que ce soit. De toute évidence, à quoi pourrais-je bien me raccrocher ? Je n’ai rien ici-bas qui ne vale la peine que je me bats. Sauf peut-être Bob. Le pauvre, seul à l’appart, avachi dans le canapé, à écouter les aiguilles qui grignotent le temps jusqu’à son prochain repas. J’aurais dû penser à donner la clé à un voisin. Oui … j’aurais dû.

Tout à coup je sens un truc bouger. Et ce n’est pas moi. Enfin si, en quelque sorte. Je pense qu’on me ramasse. Ou qu’on me tire. Voire un peu des deux. Ma tête est légère. Enfin, elle l’était. La gravité ayant bien fait son job. Sauf qu’en m’arrachant ainsi à ce sol poisseux (mes cheveux ont dû prendre cher) une onde de douleur me traverse le crâne de part en autre, en prenant bien soin d’insister sur le nez. Je pense qu’un couinement vient de s’échapper de mes lèvres. Mais je ne peux l’affirmer avec certitude.
Un de mes bras est glissé autour d’un cou. Enfin, c’est ainsi que j’imagine la scène. Qu’est-ce que j’en sais au final vu que je suis tellement groggy que je n’arrive toujours pas à ouvrir les yeux. C’est un miracle que mes pieds avancent. Tant bien que mal, mais ils avancent. Un nième réflexe de survie dont je me pensais dénuée. Comme quoi, on peut en découvrir des choses sur soi-même aux moments les plus inattendues. Oui oui, je sais je sais, les livres de psy ne parlent que ça à longueur de chapitres.

N’empêche, dans les livres (encore eux) ce sauvetage sauvage se passe toujours sans encombres. Là j’ai plutôt l’impression que chaque pas qui m’éloigne de la foule (car ce serait logique qu’on avance dans une direction plutôt que dans l’autre), me rapproche de la tombe. Mon deuxième bras pend mollement à mes côtés. Pas certaine qu’il se trouve dans le bon angle. Je préfère ne pas m’y attarder, ça risque de me faire paniquer. Au moins il est toujours accroché (en voilà au moins un !). C’est une piètre consolation, mais ça en reste une malgré tout. Et ce n’est pas lui qui me tiraille le plus. Outre mon nez (on est d’accord, lui et moi et tout le reste de l’univers, pour juger qu’il est fracturé), mes côtés me brûlent et mes tibias me lancent. J’ai cessé de compter le nombre de pieds qui ont eu l’occasion de me piétiner. D’ailleurs j’étais déjà dans le coltard quand ça a commencé. À première vue (on s’entend bien) je dirais que ça se résume à des contusions. Jolies. Nombreuses. Mais pas différentes que celles qui j’ai pu me ramasser dans le passé. Ça tombe bien, celles-là au moins je sais comment les cacher. Je n’ai pas l’impression d’avoir des lésions internes. Mais bon, les impressions sont des cousines éloignées de l’espoir – donc faut voir. Et pour cela faudrait que j’arrive à être amenée à l’hosto. Pourvu que Emerson soit de garde. Lui au moins il sait replacer un nez. Then again, est-ce que j’ai vraiment envie qu’il me découvre dans un état pareil ?

Je pense beaucoup trop là et la douleur n’est clairement pas d’accord avec cette partie du deal. Limite j’aurais préféré l’inconscience. Mais ça non plus y’a pas moyen de négocier. Mon corps se bat et se débat pour rester éveillé. En soit ça devrait m’arranger. Mais pas vraiment en fait.
À chaque pas j’ai un peu plus de force dans les jambes. Ce qui n’est pas mal pour aider la personne qui m’a secouru (j’émettrai mes théories à son sujet plus tard) ; mais ça envoie d’autant plus de décharges dans ma caboche. Et comme ma bouche n’a pas trouvé mieux que de s’activer elle aussi, ça lâche plus de soupires et de crissements des dents que souhaités. Au moins j’arrive à retenir les gros mots. Du moins … pour le moment.

J’ignore combien de temps s’écoule exactement. Est-il qu’on (Pluriel ? Ah bon ? Vraiment? Pas certain.) nous dépose. Enfin, me dépose. Je n’ai pas l’impression que c’est au sol. Peut-être une chaise? Ou un lit ? Hum, c’est un peu familier pour une première fois … non ?
Ça me ramène à la question précédemment refoulée : QUI ? (à défaut de pourquoi)

- « Merci. »

Tiens, ça ne sonne pas trop mal ça. Bien joué le cerveau en vrac !
Du moins, c’est ce que je me persuade avoir réussi à lâcher. Ça tombe c’était plus haché. Plus … primaire. D’ailleurs j’ai un goût ferreux dans la bouche. Beurk c’est dégoûtant. Non pas le sang en lui-même, mais plutôt de là où il vient. Et je ne peux quand même pas me permettre de cracher à terre. Surtout pas en ignorant où j’ai déboulé. À l’odeur ce n’est pas une salle d’attente d’hosto. Au bruit non plus d’ailleurs. Tiens, il fait étonnamment calme ici. Soit c’est un effet supplémentaire de la chute, soit …
Est-ce que je dois commencer à m’inquiéter ?

- « Où suis-je ? »

Et est-ce que je prends le risque d’ouvrir les yeux ?
Ou j’attends encore un peu avant de plonger dans la gueule toute béante de la réalité ?


Dernière édition par Mickaëla Andersonn le Mer 25 Jan - 6:31, édité 2 fois
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Angela Sarmoise
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MessageSujet: Re: [TERMINÉ]If these walls could talk [PV Angie]   [TERMINÉ]If these walls could talk [PV Angie] EmptySam 3 Sep - 23:50


If these walls could talk


Pourquoi est ce que vous agissez de la sorte ? Pourquoi est ce que c'est elle qui vous intéresse là maintenant, tout de suite ? Difficile à dire, parce qu'ils ont été plusieurs à perdre l'équilibre, à se faire marcher dessus, et pourtant, vous les avez laissé crevé sur place, mais pas elle. Pas elle. Pourquoi ? Votre esprit même a du mal à répondre à cette simple question. Peut être qu'elle vous a inspiré de la pitié ... Non, vous ne savez pas ce qu'est la pitié. Pourquoi alors ? C'est si difficile de répondre à cette question Angela ? Oui, parfois votre esprit se focalise sur des choses sans que vous ne puissiez pleinement comprendre le pourquoi du comment. Il n'y a qu'avec Sohan que la connexion semble parfaitement parfaite. Avec le reste de l'humanité, vous restez cet électron libre, carnassier, imprévisible. Pourtant, si vous l'avez récupéré, votre but premier n'est pas de l'achever, ce serait idiot, il y avait tellement de monde que tout de suite on viendrait à vous soupçonner. Ou alors, inconsciemment vous vous êtes dit que personne ne vous verrez dans la cohue et que donc, si elle disparaissait, un jour ou deux, ça ne se verrait pas le moins du monde. Quoiqu'il en soit, vous l'aidez à marcher, son bras gauche autour de votre cou. Malgré les blessures, elle n'est pas tout à fait dans les vapes, machinalement, elle arrive à avancer, un pas après l'autre, dans un rythme régulier mais lent. La pluie commence à vous transpercer, mais ce n'est pas un problème, la sensation n'est pas dérangeante sur votre être, car votre objectif est ailleurs. Sans doute que la jeune femme ressent cela d'une autre manière, au vue du pif qu'elle se traine, sans doute qu'il est cassé, et si ce n'est pas le cas, il doit avoir été bien tordu. Elle n'était pas à la bonne place dans ce carnage, trop au centre, pas assez sur le côté comme vous alors que vous observiez la scène pleine de violence même si dans le fond, ça aurait pu être largement pire. Mais bon, les Prayers semblent se ramollir avec le temps, comme si le fait de contrôler presque tout Downfall était suffisant. Quoique, ça ne doit pas leur plaire que l'armée et la police soit là, à Florence, non clairement pas, mais vous verrez les répercussions plus tard, pour le moment, vous avez un coli à livrer, enfin si on veut. Le chemin jusqu'à Van Nyus ne sera pas si simple que ça, mais vous êtes persuadée qu'elle va réussir à marcher jusque là-bas, jusqu'à votre appartement. Vous ne savez pas ce qu'elle tente de dire, on dirait que la communication va se limiter pour le moment à quelques râles, pas des râles de plaisir mais de douleurs, parce qu'elle s'est pris une bonne raclée, à priori. En dehors de son nez, vous ne pouvez cependant pas savoir s'il y a plus de dégâts que de simples bleus. A priori, comme elle se déplace, vous ne pensez pas, mais en la mettant à nue, vous verrez mieux, enfin que vous serez chez vous, dans votre appartement évidemment. E donc après quelques minutes de marche d'un pas plus que lent, mais bon, il y avait le poids de la dame quand même, vous arrivez dans votre appartement Angela, et machinalement, vous la déposez dans le fauteuil, histoire que ça reste un minimum confortable pour elle. Vous l'entendez dire "merci" et ça vous fait sourire. Elle se rend compte que vous l'avez sortie de ce guêpier, et vous allez lui apporter quelques soins, le minimum pour son nez, et pour le reste, des vêtements propres aussi. Elle devrait rentrer dans les vôtres, vous avez une morphologie semblable à priori.

" Je vais pas te manger si c'est ce que tu me demandes. T'étais mal en point sur le bitume, alors je t'ai récupéré. Désolé si le trajet a été un peu long mais bon fallait bien allé de Florence à Van Nyus. Si tu t'en sens la force, y'a un bain qui est en train de couler, je pense que ça te fera du bien au delà des coups que tu as pu te prendre. "

Mais si elle ne voulait pas prendre le bain, il serait pour vous. Vu la force qu'elle a, elle ne pourra pas aller bien loin dans l'immédiat après, elle est libre de s'en aller si elle le désire mais vu la pluie qu'il fait encore dehors, les coups qu'elle a pu se prendre, ce serait plus prudent de rester ici pour le moment en tout cas.

___________


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Mickaëla Andersonn
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MessageSujet: Re: [TERMINÉ]If these walls could talk [PV Angie]   [TERMINÉ]If these walls could talk [PV Angie] EmptyLun 5 Sep - 23:24

On est d’accord, j’aurais pu faire mieux. Mais à défaut de grive hein. Non pas que je traite ma sauveuse de telle. Oui j’ai bien reconnu que c’est une voix féminine qui me répond. Mais bordel c’est un vrai moulin à paroles.
Sans vraiment m’en rendre compte – ou plutôt : contre ma volonté, je calle mes mains contre mes oreilles. Du moins la main valide. L’autre ne semble pas vouloir répondre à ma convocation.

- « Pas si fort ! »

S’il vous plait. J’aurais dû le rajouter. Ça aussi c’était la moindre des choses. Sauf que, tandis que mes (enfin ma) main se collait contre mes (ma aussi, pour le coup), tempe, ma tête est partie en avant. Comme pour se cacher entre mes cuisses. Ou mes genoux, je ne suis pas souple à ce point-là non plus. Et ce qui dû arriver, arriva … j’ai oublié mon nez. Mon satané nez. Celui qui s’est ramassé un coude. Celui qui a fait ce bruit horrible qui a ricoché dans ma tête tel une balle de pétanque dans un toboggan en aluminium (oui oui j’insiste). Celui qui me gerbe tout ce sang dans la bouche que je peine à l’avaler. Eh bien disons que … je ne suis probablement pas en train d’épargner le sol là. Pourvu que ce n’est pas de la moquette à terre.
Dans un réflexe de politesse (sauvons les meubles qui peuvent l’être) je plaque ma main qui coopère contre ma bouche. Je sens le liquide chaud et poisseux lui couler dessus. C’est déjà ça qui ne dégoulinera pas plus bas. Même si à la base c’était juste un mouvement pour éviter que je dégueule. Deux mouches pour le même coup. Aussi petites soient-elles.
Entre deux maux de tête, je me rends compte que mon visage est humide – et pas que de sang. Fichtre, je suis certainement en train de lui mettre plein de flotte partout en plus de tout le reste.

La pensée m’échappe tandis que j’essaie de me rappeler mes cours de premiers secours : la tête en avant ou en arrière ? Mais dieu (qui ?) qu’est-ce que ça remonte !! En plus du coude, je me prends une gifle de vingt-cinq ans en pleine tronche. Je devrais penser à remettre certaines connaissances à l’ordre du jour. Pourtant ce n’est pas faute d’avoir eu recours à du fil et une aiguille. Et des cool packs. Et des strips. Et plein d’autres babioles qu’on peut se procurer dans un night shop sans prescription. Fallait pas non plus laisser de traces. De fait, le nez n’a jamais pris. Et j’en suis très reconnaissante. Ça fait un mal de chien. J’ai la tête qui tourne. J’ai les neurones qui cherchent à s’échapper. Si je n’ouvre pas les yeux, c’est pour éviter pire et non parce que j’ai peur qu’elle me … attends, elle a utilisé quel verbe là ? Manger ? Je me mords un instant les dents. Mauvaise, TRÈS mauvaise idée. Heureusement j’ai toujours ma main devant ma bouche et je ravale l’insulte que j’ai sur le bout de la langue. Merde, ça fait combien de temps que je n’ai rien dit ? Elle va commencer à trouver ça louche. Dis quelque chose ! Vite !

- « Pas de bain. »

… non mais franchement? Merci pour ton aide précieuse, sérieux …
J’inspire un coup. Par le nez. Réflexe. Ça finira par rentrer dans ma caboche qu’il faudra éviter ça pendant un moment. Oui, ça finira par …
J’inspire donc. Ce qui m’arrache un hoquet. J’en fais abstraction pour me concentrer sur l’explication. Au moins si je me concentre sur quelque chose de, disons déplaisant, la douleur devient secondaire. À l’époque ça fonctionnait …

- « C’est gentil, mais … non merci. »

Les mots sortent difficilement. Je me force pourtant à continuer. Je ne peux pas me permettre de sombrer dans l’inconscient. Pas tant que j’ignore l’étendue des dégâts. Sur moi autant que sur le sol. Concentrons-nous sur le fait qu’elle m’a sauvé. Et pas mangé. PAS mangé.

- « J’ai failli m’y noyer un jour. »

Ce n’est pas faux. Pas totalement vrai non plus. J’ai failli oui. Mais ce n’était pas de mon ressort. Et il m’a sorti de là juste à temps pour ne pas sombrer (trop loin). Depuis cet épisode, les baignoires et moi … tout comme les piscines et moi. Mais c’est une autre histoire. Et avec ça, je suis toujours pliée en deux, les yeux clos. Pas vraiment une invitée de choix si vous voulez mon avis.

- « Je pense que je vais tourner de l’œil si je les ouvre. »

C’est ce que tous les signaux semblent indiquer. Et comme on n’arrête pas de nous bassiner les oreilles sur écouter notre corps par-ci, blah blah blah machin par-là. Je préfère jouer carte sur table. Même si je n’ai pas de cartes. Et que j’ignore où se trouve la table. Est-ce important dans l’histoire ?

- « Si je peux juste abuser de votre Elle m’a tutoyé elle, non ? Bref. hospitalité encore Quelques heures ? Journées ? Mois ? un peu, ce serait fort sympa. Le temps d’arriver à me redresser. »

Et, accessoirement, d’ouvrir les paupières.
Qui, je le pense honnêtement, sont temporairement scotchées.
Elles savent sûrement mieux que moi comment limiter les dégâts.
Autant que faire se peut.

- « Petite question. Et n’ayez pas peur d’y aller franco. »

Même si je ne suis pas particulièrement pressée de connaître la réponse. Mais ça ne sert à rien de s’éterniser sur les détails. Ne pas savoir est toujours pire … n’est-ce pas ?

- « Mon avant-bras droit … c’est si moche que ça ? »

Sinon pourquoi il ne prend pas la peine de répondre à mes appels ce manchot ?!
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Angela Sarmoise
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MessageSujet: Re: [TERMINÉ]If these walls could talk [PV Angie]   [TERMINÉ]If these walls could talk [PV Angie] EmptyMar 6 Sep - 14:02


If these walls could talk


Vous ne savez pas qui est là, vous doutez qu'elle soit plus folle que vous, mais quand même, ici à Downfall, on ne sait jamais sur qui on peut tomber. Mais même si elle était peut être potentiellement plus folle que vous, elle serait encore bien inoffensive pour les prochaines heures, car elle n'allait pas récupérer de ce lynchage en claquant des doigts. Et encore, dans le lot, elle s'en sortait honorablement même si le trajet fait à pieds jusqu'ici avait pu l'affaiblir un peu plus, mais comment faire mieux ? Difficile, surtout avec la pluie qui tombait sur le sol. C'est pour cela que vous faisiez couler un bain, pour elle avant tout, vous passeriez après, cela n'était pas dérangeant, mais bon, avec cette humidité, elle ne pouvait pas se sentir bien. Cela semblait être pourtant le cadet de ses soucis car elle venait de vous ordonner de vous taire. Non, elle ne l'avait pas dit de cette façon, mais vous aviez parfaitement compris le sous entendu. Vous aviez envie de lâcher un petit rire, mais presque aussi étrange que cela puisse paraître, il résonna seulement dans votre esprit Angela. La pauvre, en plus des blessures sur son corps tout entier semblait avoir un sacré mal de tête. Elle se limitait à trois ou quatre mots d'affilée, comme si cela lui faisait un mal de chien. Et ça devait être le cas, peut être qu'elle voudrait un cacheton pour la tête, ou quelques choses de plus fort pour se reposer complètement, et ne plus sentir le mal. Vous pouviez lui donner ça, vous aviez ce qu'il fallait par ici. En tout cas, elle ne semblait pas avoir envie de bouger. Elle était là, calée sur le fauteuil, les yeux fermés, la voix hachée, elle resterait sans doute là encore un peu de temps avant de tenter quelques choses. Elle semblait avoir plus mal à un bras que l'autre, l'un bougeait, l'autre ne semblait pas avoir envie, celui qui était resté au dessus de votre cou pour la soutenir jusqu'ici. A moins que ça ne soit l'inverse, vous n'aviez même pas retenu ce détail mais peut être que le bras actif était celui qui lui avait permis de tenir le coup jusqu'ici. Elle n'était pas mourante, sinon vous l'auriez laissée sur le bitume de Florence, elle était juste mal en point, et peut être qu'elle resterait là quelques jours le temps de reprendre des forces. Elle pourrait passer un appel si elle le désirait, ce serait à sa convenance. Son nez semblait mal en point aussi, elle ne pissait pas vraiment le sang, mais quand même. Il y avait quelques tâches sur le lino, rien d'insurmontable après un petit coup de nettoyage, cependant. C'est pour cela qu'un bain lui ferait le plus de bien, mais elle décida qu'il n'y en aurait pas, trois mots là encore, comme si dépasser ce quota serait de trop pour elle. Peut être que c'était sa façon naturelle de parler cela dit, peut être qu'elle était limitée à ce niveau là, à moins que ça ne soit son mal de crâne lancinant qui agissait sur ses cordes vocales vibrant en son for intérieur et accentuant l'effet prise de tête. Vous ne savez pas précisément ce qui se trame dans cette caboche. Vous tentez de vous imaginez ce qu'elle ressent, la douleur qui parcours son corps après s'être fait marchée dessus bien comme il faut par des gens en panique se fichant bien de son sort. Et donc, elle réussit à dire plus de trois mots même si ce n'est guère fluide, comme si elle puisait dans ses réserves pour les prononcer. Il y a sans doute un petit trauma crânien, c'est même sûr, et peut être plus. Pourtant, elle semble réussir à lutter, et à se justifier pour le bain. Elle n'en veut pas car elle a failli s'y noyer. Dans une baignoire ? Vraiment ? Et donc, elle ne veut plus en prendre juste parce qu'elle a failli se noyer une fois ? Vous souriez, vous avez envie de vous moquer sérieusement. Vous ne savez pas à combien de temps est ce que ça remonte cette presque noyade. Vu son âge, vu sa réaction, ça doit remonter au moins à l'enfance aux bas mots. C'est pourtant tellement ridicule. C'est comme si vous ne vouliez plus conduire parce que vous avez failli avoir un accident, c'est comme si vous ne vouliez plus faire du vélo parce que vous avez failli faire une chute, c'est absurde. S'il y a des peurs qui semblent insurmontable, d'autres doivent être éradiquer, il faut lutter contre celle-ci. Alors vous reprenez la parole, et écoutant sa première supplique, vous parlez d'un ton bas mais audible.

" Je peux vous accompagner dans le bain si vous le désirez. Nous venons de marcher sous une pluie soutenue, nous avons besoin toutes les deux de nous laver. Cela peut attendre mais je peux vous aider puisque vous êtes mal en point. "

Le bain coulait doucement, et si elle ne voulait toujours pas, vous la laisseriez quelques minutes pour vous laver. Si elle le voulait, elle pouvait venir avec vous, la nudité n'est aucunement dérangeante pour vous, peut être pour elle, mais parfois, les circonstances l'exigent. Vous avez plusieurs peignoirs, elle pourra rester dans l'un d'entre eux une fois la besogne faite, mais vous ne pouviez pas la forcer. Au pire, vous lui donneriez un gant de toilette pour qu'elle se fasse dans un premier temps une toilette de chat, ainsi que des vêtements propres, ou un peignoir, au choix. Ce n'était pas le grand luxe mais quand même. Il n'y a qu'une chose pour laquelle vous lui diriez non, c'était si elle voulait partir dans les prochaines minutes. Elle n'en avait pas la force, il fallait qu'elle soit raisonnable. Mais ça ne semblait pas à l'ordre du jour, pour le moment. Elle ne voulait pas ouvrir les yeux car elle pensait que cet effort pourrait l'envoyer sur les roses, donc vous respectiez ça.

" Vous êtes ici chez vous, prenez le temps qu'il vous faut pour vous reposer, vous en avez besoin croyez moi. "

Et finalement, elle en vient à demander comment est l'état de son bras droit qu'elle semble avoir un mal de chien à bouger. Extérieurement, avec les vêtements qui le couvre, ça à l'air d'aller, mais peut être que c'est plus grave que ça. S'il était cassé, elle aurait bien plus mal, donc vous ne le pensez pas, mais peut être un os fêlé ou quelques choses comme ça, pas de fractures, pas ouvertes à priori, mais peut être des bons coups reçus à la coiffe ou quelques choses dans le genre, l'empêchant de répondre correctement.

" J'ai l'impression que ça va, mais peut être que vous avez reçu de bons coups à des endroits stratégiques. Avec les vêtements, je ne vois pas grand chose, mais quoiqu'il en soit, même si vous ne voulez pas vous laver, il va falloir faire sécher vos vêtements. Je vais devoir jouer les infirmières, au moins pour votre nez, j'ai ce qu'il faut pour rassurer vous. Mais on peut encore attendre quelques minutes, que vous vous sentiez mieux. "

Quelques heures peut être même, qu'elle dorme un peu après ces chocs reçus sur son corps, c'était elle qui voyait même si elle semblait avoir peur de sombrer dans l'inconscience, peur de ne pas se réveiller, car elle savait qu'elle avait été un peu trop secouer pour ne pas en avoir quelques séquelles immédiats.


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MessageSujet: Re: [TERMINÉ]If these walls could talk [PV Angie]   [TERMINÉ]If these walls could talk [PV Angie] EmptyJeu 8 Sep - 22:22

J’ai mille et un scénarios différents qui se faufilent dans mon cerveau et tentent de me rendre chèvre. Entre la simple égratignure et l’amputation avec une scie à main rouillée, je vous épargne la multitude de possibilités qui se disputent la première place du podium. Je tente de relativiser. Je tente de bouger les doigts. Ce qui arrive peut-être, mais comme je suis tellement focalisée sur les pensées négatives ; l’information récoltée n’arrive tout simplement pas à bon port. Ni autre part que dans un nouveau maelstrom alimenté par ma paranoïa naturelle.

Histoire de réussir à reprendre le dessus (du moins un minimum syndical) je me concentre sur les mots que ma sauveuse sans nom a lâchés. Du moins, je tente. De me concentrer je parle. Et de me rappeler qu’il ne serait peut-être pas de luxe de lui confier mon prénom. À moins que j’aille pour un nom d’emprunt ? De toute évidence, ce genre de commerce court les rues par ici. Elle n’y verra dès lors que du feu non ? Sauf si je choisis un pseudo tellement cliché qu’elle me prend pour quelqu’un que je ne suis pas. Accessoirement qui ne travaille pas dans le milieu auquel cela pourrait se prêter. Bon, ce n’est pas que je porte la tenue type du business des coins de rue ; mais vous savez de nos jours il y en a pour tous les goûts. Et pour tous les statuts.
Hum … c’est vraiment en train de partir en vrille là-dedans, vous ne trouvez pas ?

Ses mots donc ! Et il y en avait pas mal. Attendez que je remonte un peu la montre. Allez Micka, un petit effort ! Tu as la mémoire infaillible pour ce genre de détails à première vue anodins ! Ce n’est pas faux. C’est aussi ça qui fait ma réussite dans le domaine dans lequel j’exerce effectivement. Je suis juste en train de perdre pied. Ça doit être l’adrénaline qui retombe. Il faut que je me reprenne. Et si possible avant que je ne sombre dans une inconscience qui me tend des doigts si délicieusement attirants.
NON !

Et de trois : S.E.S. M.O.T.S.
C’est là que ça me percute qu’elle a remis le bain sur le tapis. Avec une … proposition pour le moins indécente ? L’espace d’un instant je sens mes doigts se crisper. Non, je dois me faire des films. Non, ce n’est pas la voix de Kalindra. Non, ce n’est pas non son odeur. Même si la pluie aurait pu masquer les traces. Et qu’il est facile de changer de parfum. Je devrais peut-être ouvrir quand même les yeux. Ou du moins les entrouvrir. Juste pour m’assurer que ce n’est pas elle. Même si j’en suis quasi convaincue. C’est le quasi qui pose problème ici. S’il pouvait disparaître de l’équation, ça m’arrangera pas mal.
Je note aussi qu’elle a proposé son aide. Encore une fois. Je suis tombée sur une bonne samaritaine alors ? Est-ce que ça existe vraiment de ce côté-ci du mur ? Déjà que de l’autre …
Bon, on est d’accord que si on rassemble les deux infos, ça reste – envers et contre tout – une invitation à prendre un bain avec une totale inconnue. J’en viens à me demander si je ne suis pas en train de passer pour une traînée sans pseudo …

Puis elle est passée au vouvoiement aussi. Même si c’est peut-être juste une réaction logique à mes propres paroles. Mais quand elle rajoute que mi casa et zu casa … hum, cette femme n’est vraiment pas en train de gagner des points dans ma caboche de psy. Dans d’autres lieux et d’autres circonstances (lisez : dans une réalité alternative) j’aurai pu trouver cela rassurant et altruiste. Irréel aussi. Et un peu glauque sur les bords. Mais là encore je me vois forcée de prendre mon degré de paranoïa en considération. Elle est peut-être tout simplement gentille
Désolée, mais j’ai failli m’étouffer de rire là.
Ce ne sont pas ces gens-là que j’ai tendance à attirer dans ma ruche de miel (et NON pas dans ce sens-là du terme). Bien que, à bien y réfléchir, ils ont toujours été gentil au départ. Fichtre ! C’est bien ma veine …

Je refoule toutes ces théories farfelues (je préfère les considérer comme tel, du moins pour le moment) vers un fin fond recoin de mon subconscient tandis qu’elle aborde la question du bras. Cette même question que je viens de lui poser. Cette même réponse que je suis en train d’anticiper. Son examen visuel me rassure. Un peu. Surtout vu le peu de visibilité que je lui accorde in fine. Elle semble mettre un peu d’honneur à me déshabiller. J’ai refusé le bain, tant pis, on prend un autre angle d’attaque. Et comme je ne me sens pas vraiment dans cette optique, d’attaque je parle, je ferais peut-être bien de m’avouer vaincue d’entrée de jeu. Primo pour éviter de me faire siphonner le peu d’énergie qu’il me reste. Deuzio pour ne pas me mettre en porte-à-faux vis-à-vis d’une possible psychopathe. Oui oui, je sais je sais, je suis toubib je devrais peser mes mots. Disons que mon instinct il me dicte des choses que je suis bien obligée de prendre avec un grain de sel vu mon état actuel.

D’ailleurs ce serait sympa de lui répondre. De moi non plus elle ne doit pas tirer une bien grande opinion. Mais on n’est plus à ça près quand on a été extraite par une inconnue d’une manif sauvage … non ?

- « Non non, allez-y. Ce sera plus facile tant que je suis encore consciente. »

Pas certaine que ce sera encore le cas longtemps. Mais promis, je lutte pour tirer sur corde aussi longtemps qu’elle daignera ne pas rompre.

- « Et debout. »

Faut juste me laisser le temps de me lever. Ou déjà de me redresser. Car je remarque que je suis toujours à moitié pliée en deux de par le nez qu’elle a également mentionné et dont j’avais, temporairement, perdu la notion. J’ignore cependant si c’est une bonne chose ou non.

- « Enfin, quand ce sera possible. »

En attendant, essayons quelque chose de plus facile. Genre : ouvrir les yeux. Ça c’est une idée ! J’inspire, mais pas trop fort cette fois-ci et pas à travers le nez – ou si peu. À la une, à la deux. Et j’ouvre les paupières à l’unisson. Ce qui n’était pas la meilleure chose à faire, on en convient. Je les referme quasi aussitôt, avant de réitérer l’exploit. Avec un peu plus de retenu cette fois. Un œil à la fois. Je me demande vaguement quelle tête j’aurai demain matin au réveil. Pour autant que je me réveille. Pour autant qu’il y ait un demain.
Je finis donc par y arriver et reporte (enfin) mon attention sur mon hôtesse.

- « Désolée … pour tout. »

Le sang. La flotte. Le sauvetage. Mes réactions. Ma tenue. Ma paranoïa insensée. Bref, choisissez.

- « Vos parents ne vous ont jamais dit de ne pas ramener tous les animaux errants à la maison ? »

J’essaie un sourire. Mauvaise pioche.
Ça doit probablement ressembler à une grimace.

- « Mais si je peux me permettre : votre discours est à revoir. C’est un peu flippant de se faire inviter à prendre un bain par une totale inconnue. »

C’est là que je me présente, non ?
Bon, pseudo ou pas pseudo ?
Y’a que la vérité qui blesse non ?
Et blessée pour blessée … ma foi.

- « Mickaëla, enchantée. »

Avec quelques réticences certes, mais passons. Si je dois mourir ce soir, autant que ce soit entre les mains d’une jolie infirmière. En parlant de ça :

- « Vous êtes vraiment infirmière ? »

Parce que je n’ai pas souvenir l’avoir déjà vu trainer à l’hosto.
Et que ça sonne comme la troisième option pour me dessaper.
Est-ce que j’ai donc à ce point le profil de la victime consentante ?


Dernière édition par Mickaëla Andersonn le Ven 16 Sep - 21:48, édité 1 fois
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Angela Sarmoise
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MessageSujet: Re: [TERMINÉ]If these walls could talk [PV Angie]   [TERMINÉ]If these walls could talk [PV Angie] EmptyJeu 15 Sep - 15:32


If these walls could talk


Difficile de savoir comment elle va finir par réagir pour la suite des événements la dame, mais vous ne vous en souciez pas plus que ça pour le moment. Elle est mal en point et vous allez tenté de l'aider au mieux pour que tout aille bien pour elle même si les blessures ne sont pas très graves à priori, en dehors d'un nez sans doute cassé, ce sont surtout de belles contusions qu'elle va avoir. Quelle idée aussi de se jeter le nez le premier dans la foule ! En vrai, elle n'a pas eu tellement de chances, mais vous avez pu la récupérer avant que ça ne s'aggrave d'avantage. Dans votre dos, vous avez entendu les autorités venir, ce qui est étonnant dans un tel coin de la ville, sans doute que les prayers voudront faire des représailles même si les armes utilisées aujourd'hui n'étaient létales, choses peu évidentes, mais c'est à leur honneur, ils ne semblaient pas vouloir un bain de sang, juste repousser les personnes, preuve s'il en est qu'ils ont des choses à cacher, des choses précieuses qu'ils ne voulaient que quelqu'un d'autres puissent avoir. Mais pour le moment, ce n'est pas votre priorité, vous mènerez votre enquête plus tard, là, il fallait s'occuper de votre invitée d'honneur pour ainsi dire. Vous ne savez pas à quoi elle pense, mais clairement, même si physiquement elle n'est pas au mieux, une chose est certaine, son cerveau carbure plein pot. Sans doute qu'elle est en train d'analyser la situation, et elle se demande si elle est bonne ou mauvaise, entre les deux. Jusqu'à présent, vous n'avez montré aucun signe d'hostilité, même verbalement, vous êtes comme tout le monde ou presque à vrai dire. Est ce qu'elle pense qu'elle a à faire à quelqu'un de potentiellement dangereux ? Difficile à dire, ce n'est pas impossible si on regarde le vocabulaire que vous avez utilisé jusqu'à présent. Ce serait encore plus amusant si vous jouiez les pinces sans rire dans les prochaines minutes mais le but n'est pas de l'effrayer, plus que nécessaire en tout cas. Vous lui laissez le temps même si la sensation poisseuse de vos vêtements mouillés sur le corps en train de commencer à sécher n'est guère agréable mais elle ne veut pas de bain, alors tant pis, vous prendrez la place puisqu'elle ne la veut pas. Pour son bras, vous ne pouvez pas raisonnablement évoquer un réel diagnostic, mais à priori, ça ira. Pour le moment, elle n'arrive pas vraiment à bouger plus qu'il ne le faudrait. Et votre regard se fait compatissant sur la brune, qui tente d'ouvrir les yeux, un soubresaut de quelques secondes à peine, car même si la luminosité n'est pas énorme, elle est quand même présente et comme elle n'a pas ouvert les yeux depuis au moins le début de son tabassage ça pique un peu si bien qu'elle les referme aussitôt. Le spectacle vous amuse, vous ne savez pas trop à quoi est ce qu'elle joue, peut être qu'elle veut se faire plus forte qu'il ne le faudrait, peut être pas, difficile à dire. Mais finalement, elle les ouvre de façon plus méthodique et reporte son attention sur votre petite personne, s'excusant alors. Vous ne comprenez pas trop en quoi elle devrait s'excuser à dire vrai, c'est vous qui avez fait le choix de la ramener ici plutôt que de la laisser baigner dans son jus dehors, mais elle ne vous a obligée à rien du tout, au contraire, vous en prenez l'entière responsabilité. Et donc, elle se justifie par rapport à vos parents. Et vous en souriez, vos parents se fichaient bien de la jeune Angela que vous étiez, pour eux, vous étiez inexistante, tout simplement. Mais elle ne peut pas le savoir, vous ne vous connaissez pas le moins du monde, pourtant, ces propos vous touchent plus qu'il ne le faudrait. Vous vous dites que dans une autre vie, avec d'autres parents, votre vie aurait pu être très différente. Mais ça n'a pas été le cas, et il est à présent impossible de faire machine arrière. Et donc, elle analyse votre discours, celui où vous proposez de prendre un bain avec elle et un nouveau sourire s'affiche sur votre visage, car elle ne sait pas que vous n'avez aucune pudeur ou presque. Cela ne vous dérangerez donc pas de prendre un bain avec elle, même si c'est simplement pour l'aider à se laver après le choc qu'elle a subit. Et elle finit par se présenter, vous pouvez donc mettre un prénom sur ce visage légèrement tuméfié, ce corps bien endolori.

" J'ai du mal à m'empêcher de ramener les animaux blessés surtout. J'aurais pu vous laisser baigner dans votre jus sur l'asphalte mais je m'en serais voulue alors que moi-même j'ai été spectatrice de ce carnage sans être touchée. Pour ce qui est du bain, je ne suis pas spécialement pudique, alors j'aurais pu vous aider simplement, mais je respecte votre choix de ne pas en prendre à cause de votre vécu. Je trouve ça dommage de ne pas en profiter cela dit, là, vous ne risquez rien, surtout que c'est en luttant contre ces peurs qu'on arrive à les vaincre, mais sans doute que le timing n'est pas le meilleur, je vous l'accorde. Moi c'est Angela, enchantée aussi même si ça aurait pu se faire sous de meilleurs auspices. "

Dans de meilleures circonstances, cela aurait pu donner quelques choses d'assurément différents, mais ce n'est pas parce que vous faisiez parti du paysage visuel de l'autre que forcément, il aurait pu y avoir une réelle rencontre. Même aujourd'hui, la rencontre aurait très bien pu ne pas se faire si vous l'aviez laissée sur le bitume. Ainsi donc, elle pose une dernière question, et vous en souriez légèrement, si elle savait ce que vous aviez fait à la dernière infirmière que vous aviez rencontrée. Mais elle ne le saura pas.

" Prenez vos aises Mickaëla, je vais profiter de l'eau du bain que j'ai fait coulé, je ne resterais pas trop, ne vous en faites pas. "

Vous doutez qu'elle puisse faire quoique ce soit, notamment fuir, mais si elle le désirait, elle le pouvait, la porte n'était pas verrouillée, vous n'aviez pas planquée les clés, rien de la sorte mais elle n'était pas en état. Et comme vous sentez que contrairement à vous, elle est un peu plus pudique, vous ne commencez pas à vous dessaper devant elle, mais après avoir fermé délicatement la porte de la salle de bain, la laissant livrée à elle-même. L'eau n'est pas bouillante, elle est juste chaude, tiède, vous allez pouvoir y rester une dizaine de minutes, et si jamais elle se décide, vous remettrez un peu d'eau chaude dans la baignoire pour qu'elle ne puisse pas avoir trop froid même si avec ses vêtements mouillés, son corps endoloris, malgré la température ambiante clémente, elle allait commencé à le ressentir malgré tout. Et puis qui sait, peut être qu'elle se décidera à vous rejoindre, ce qui pourrait être très drôle. C'est dans cette circonstance là que vous pourriez le mieux vous occuper d'elle, mais vous doutez qu'elle arrive par ici malgré tout.

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MessageSujet: Re: [TERMINÉ]If these walls could talk [PV Angie]   [TERMINÉ]If these walls could talk [PV Angie] EmptyVen 16 Sep - 21:47

J’écoute ses mots avec attention. Du moins toute l’attention dont je suis capable dans l’état des choses. Mon nez envoie des décharges, assez régulières je dois dire, en direction de mes neurones. Qui ricochent de gauche à droite et de droite à gauche comme si un gosse jouait là-haut avec une poignée de billes. Je ne pense pas en avoir plus en stock. Du moins pas en état de marche. Ou de fonctionnement. Sinon on pourrait me sortir la vanne sur le verbe utilisé. Je préfère éviter. Déjà que je dois me concentrer sur l’amas d’information qu’elle me balance. Le truc c’est que tout me semble à la fois important et pas du tout. J’ai du mal à séparer les uns des autres. Et en plus chacun rajoute à cette sensation désagréable d’un truc qui cloche dans ma tête. Est-ce que je me la suis cognée d’ailleurs ? Est-ce que j’ai perdu connaissance ? J’avoue ne pas ou plus le savoir. Cela pourrait m’aider. Ou, au contraire, davantage m’embrouiller. Alors est-ce que j’ai vraiment envie de savoir ?

Elle confirme ma théorie sur les animaux errants, accessoirement blessés. Je note donc la connotation animale à mon égard. Oserais-je pour autant lui demander lequel ? Un truc pathétique probablement. Même pas capable de prendre sur lui. Préférant se vautrer, je cite, dans son jus que de prendre les devants. Elle n’a pas tort. Même si ce n’est pas dans ce contexte qu’elle l’a sorti. Je n’avais vraiment pas envie de me sortir de cette mouise. J’avais vraiment opté pour la solution de la facilité. Mais il faut croire que ça n’a pas plu à tout le monde – karma en premz. Alors autant balancer une âme honorable et charitable dans la balance. La facture avec dommages et intérêts suivra plus tard. Je n’en doute aucunement.

Ensuite le passage du bain. Dont j’avais presque perdu la notion. Presque. Sinon on pourrait croire que je fais une fixation. Ce qui ne serait pas totalement erroné. Faut-il encore placer le contexte exact. Ce que je ne suis pas vraiment encline à faire. Je préfère d’ailleurs laisser ce passage derrière moi et jarter complètement le mot bain de la conversation. Lutter contre ses peurs, lutter contre ses peurs, elle a bon dos cette phrase (Oui JE SAIS qu’en tant que psy j’ai tendance à la ressortir pendant les séances – mais uniquement quand le sujet s’y prête, ce qui n’est pas le cas ici ! Fin de la discussion !).

Oh tiens, elle me balance subtilement son prénom entre la soupe et les patates. Heureusement je suis attentive (toujours autant que faire se peut), j’aurais pu le perdre en cours de route. Angela, c’est sympa. Ça sonne bien. Ça sonne confiant. Oui oui je sais, les apparences tout ça tout ça. Mais si on lui laissait le bénéfice du doute pour l’occasion ? Après tout, jusqu’à présent elle n’a fait que démontrer ma mauvaise foi en terme de paranoïa. Ce dont je me suis déjà excusée. Même si elle ignore probablement le qui, du pourquoi, du comment de cet aveu. Ce n’est pas grave, j’assume (Plus que de devoir lui avouer que le mot flippant est un euphémisme dans ma caboche, celle-là même où ça ricoche tout à coup un peu moins fort … serait-ce un effet secondaire de sa charmante voix ?  Si j’étais vraiment à ce point paranoïaque, cela devrait m’inquiéter plus que me rassurer non ? À moins qu’elle soit douée … auquel cas je suis vraiment dans la …)

Hein quoi, elle se lève déjà ? Elle va me laisser ici ? Toute seule ? À dégouliner de sang et de flotte dans son canapé (que j’ai enfin réussi à identifier comme tel) ? J’ai instinctivement envie de me lever et de tendre mon bras valide vers elle. Sauf que mon corps ne suit pas. Sauf que mon esprit m’envoie des signaux de danger qui me file la migraine plus qu’autre chose (je vais finir par faire une crise d’épilepsie s’il continue celui-là). Sauf qu’elle est trop rapide et je n’ai que le temps de voir la porte (de la salle de bain je présume) se refermer sur elle.
Ce qui me fait retomber dans le fauteuil (même si je n’avais pas bougé grand-chose) à travers un soupire. Que j’aurais dû éviter. Mais ce qui est fait, est fait. Je plisse donc une nouvelle fois les yeux sous l’impression de coup de jus que je viens de me prendre. Je sens ma main (toujours la valide) se lever en direction de mon visage, comme pour me tenir l’arête du nez à l’image du cliché du psy dépassé par les événements. Heureusement j’arrête le mouvement avant d’en arriver au contact effectif. Quel stupide réflexe !

Allez Micka, reprends-toi !
Et c’est bien ce que je compte faire. Mes paupières à nouveau ouvertes, je m’installe un peu plus confortable sur mon assise (un peu hein). J’observe aux alentours. Mon attention se pose ci-et-là sur des informations sans grande importance. En fait si, mais je n’arrive pas à me concentrer dessus assez longtemps. Finalement j’en arrive toujours au même endroit : la porte. Oui mais laquelle ? Celle pour sortir ou celle derrière laquelle Angela est allée se réfugier ?

Je ne sais ni qu’est-ce ni comment, mais mon organisme prend le dessus. Ma main (ou mes, pas certaine) s’appuie sur l’accoudoir tandis que mes mollets se tendent. Une petite pression coordonnée plus tard, me voilà debout. Et je dois dire que ça va. Ah ben tiens, si j’avais su ça! J’avance donc d’un pas. Puis d’un deuxième. Eh bien mes amis je …

Ne me sens tout à coup pas très bien. Vraiment pas très bien. Mes jambes tremblent. Tous mes membres tremblent. Quelque chose joue aux montagnes russes dans mon estomac. Ma tête m’envoie des sensations de vertiges. Je sens mon cœur battre la chamade dans mon nez. Je commence à voir des tâches noires devant les yeux. Ça tangue tout autour de moi. J’essaie de me repérer. J’essaie de trouver la porte. Ça y est, elle est là ! Je tente de me tourner en sa direction. Les sensations montent d’un cran. J’avance d’un pas. Un tout petit pas. Un micro-pas. Un pas que je n’aurais pas dû entreprendre. Je sens la couleur quitter mon visage, comme aspiré par la terre sous mes pieds. Celle que je n’ose pas regarder, de peur de m’y perdre. Celle qui va bientôt me récupérer. Je déglutis. C’est encore pire. Je me sens mal. Je me sens faible. Je me sens partir vers l’avant. Vers cette clenche. Celle que mon bras valide à tenter d’attraper. C’est peut-être ça qui m’a fait perdre mon équilibre, qui sait.

- « Angela … »

Tandis que les ténèbres s’apprêtent à m’engloutir, une dernière pensée me percute de plein fouet.
Elle a consciemment et brillamment esquivé à ma dernière question.
M …
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Angela Sarmoise
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MessageSujet: Re: [TERMINÉ]If these walls could talk [PV Angie]   [TERMINÉ]If these walls could talk [PV Angie] EmptyVen 23 Sep - 16:00


If these walls could talk


Vous la laissez là, sans surveillance, mais si elle se montre raisonnable, alors elle n'ira pas bien loin. Peut être qu'elle verra là l'occasion d'essayer de s'en aller, mais pour aller où à vrai dire ? Est ce qu'elle sait où est ce qu'elle se trouve ? Est ce qu'elle a simplement la force de faire quoique ce soit ? En la voyant, vous savez très bien qu'elle ferait mieux de rester dans sans assise, confortable, plutôt que de tenter le diable, mais vous ne la connaissez pas, peut être que son instinct va prendre le dessus, peut être qu'elle va agir d'une façon qui ne conviendra pas, difficile à dire en vérité, mais ce n'est pas votre souci immédiat, car vous allez vous prélasser dans votre bain qui est à une bonne température pour avoir envie d'y entrer, sans trop s'éterniser. Ce n'est pas une mauvaise chose, au moins, vous ne tarderez pas trop pour votre invitée. Et donc, une fois dans la pièce d'eau, vous enlevez tous ces vêtements devenus bien trop poisseux avec l'eau qui tombait du ciel, cette pluie un peu trop abondante rendant ces vêtements sales et inappropriés. Et donc vous rentrez docilement dans l'eau sans faire de vagues et déjà vous vous sentez mieux, presque propre, en osmose avec votre propre corps. Et vous mettez la tête sous l'eau, vous restez en apnée quelques instants avant de ressortir de l'eau comme une renaissance. Et finalement, vous sifflotez légèrement, alors que votre peau ressent les bienfaits de ce bain salvateur. Pas un seul instant, vous ne vous doutez que Mickaëla a tenté de se lever, et qu'elle vient de s'affaler non loin de la porte de la salle de bain. Elle aurait pu avoir la force d'arriver jusqu'à la porte et donc de l'ouvrir pour vous prévenir mais ça n'a pas été le cas. Heureusement pour elle, vous vous êtes engagée à ne pas trop rester dans votre bain, car bien souvent, vous aimez ressortir avec une peau de grand-mère, flétrie comme il se doit, signe que votre peau a été bien humidifiée, que vous avez profité de ce bain bouillant, devenu froid avec le temps passé à l'intérieur, comme si votre corps avait fini par en absorber toute la chaleur pour se réchauffer un peu plus. Ainsi donc, au bout de quelques minutes vous en ressortez et pour une fois vous vous séchez comme il faut et surtout, vous vous enroulez dans un peignoir qui n'est que rarement de rigueur. Parfois vous le prenez sur votre dos car vous savez que vous n'allez pas ressortir mais que vous allez rester la journée ici. Ce n'est pas qu'il fait chaud, mais c'est plus agréable d'avoir un bon petit peignoir molletonné sur le dos. Si vous savez que vous allez dormir ensuite, vous ne prenez pas la peine de mettre quoique ce soit sur votre dos, mais là, il y a Mickaëla, et vu son non pour le bain, vous ne voudriez pas la choquer de trop en vous mettant véritablement à nue devant elle même si vous ne seriez gênée en aucune façon. Et donc, vous sortez de la salle de bain, un petit quart heure après y être rentrée, ce qui semble être pour vous un laps de temps très court par rapport à vos habitudes, mais vous avez une invitée alors il faut lui faire honneur même si elle n'est pas dans les meilleures dispositions. Et vous la trouvez là, allongée sur le sol, inconsciente. Vous prenez son pouls, elle est encore vivante, mais vous ne savez pas ce qu'elle a tentée de faire pour se retrouver ici, à quelques mètres de la salle de bain. Est ce qu'elle voulait finalement se baigner ? Non, vous en doutez, elle vous a fait comprendre qu'elle n'en avait pas envie, mais peut être qu'elle avait besoin de quelques choses. Elle n'est clairement pas raisonnable. Alors vous la prenez dans vos bras, vous tentez de la prendre dans vos bras, elle est un peu lourde, mais si le poids est conséquent, pour votre force physique, vous n'allez pas faire des kilomètres, alors vous tentez de la mettre délicatement en position allongée sur le canapé. Il faut qu'elle se repose avant tout, même si vous vous persuadez qu'un bain lui aurait fait le plus de bien possible. Si ça ne tenait qu'à vous, vous l'auriez déjà mise à nue, enlevant ses vêtements mouillés pour qu'au moins, elle puisse être plus à l'aise, mais vous ne le faites pas. Vous lui touchez le front, elle ne semble pas avoir de température, mais avec l'humidité de ses vêtements, ça risque d'être compliqué. Vous sortiriez bien le ventilateur pour qu'ils sèchent mais bon, vous ne le faites pas. Vous la laissez dormir, parce que la réalité est là. Son corps a subit des chocs, il faut qu'elle reprenne des forces en se reposant, en mangeant aussi un peu au delà des soins que vous allez pouvoir lui apporter. Elle est inerte, alors vous faites en sorte de soigner son nez autant que possible, car c'est sans doute le plus gros chantier qu'il y a sur son corps endolori. Vous remontez néanmoins ses manches, du côté du bras qui lui fait mal. Il y aura des bleus, mais pas de blessures ouvertes, rien de ce genre là. C'est peut être la douleur dans l'épaule, ou le fait qu'elle soit faible qui a fait que son bras semblait être aux abonnés absents, vous le pensez en tout cas. Ainsi donc vous la laissez là, sur le canapé, pour qu'elle se repose grandement. Peut être que ça ne durera que quelques minutes, ou quelques heures, qui sait ? Pas vous en tout cas, et donc vous commencez à faire votre train train paisiblement, tout en la surveillant régulièrement, espérant qu'elle ne prenne pas en température, signe que peut être les blessures seraient potentiellement plus grave que ça pour la jeune femme.


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MessageSujet: Re: [TERMINÉ]If these walls could talk [PV Angie]   [TERMINÉ]If these walls could talk [PV Angie] EmptySam 24 Sep - 23:31

Et bien autant vous dire que là … il n’y a plus rien.
Niks.
Noppes.
Nada.
Que. Dalle.
Si ce n’est un peu de noir. Beaucoup de noir même. Partout. Enfin, dans ma tête surtout. Car ma logique de psy veut que je sois consciente du fait que je ne le sois pas. Consciente je veux dire. Tiens, ça faisait longtemps que je ne m’étais pas retrouvée ici. Entre un état de semi-éveil et de coma éthylique. Qui ne l’était pas, je tiens à le préciser. Je bois, certes. Beaucoup, certes. Trop, aussi. Mais pas jusqu’à en arriver là. Même si j’ai essayé. Même si j’ai failli. Mais non donc. Pas plus que ce soir. Si j’ai un jus de fruit et une demi banane dans le sang se sera beaucoup. C’est fou comme on peut se rappeler de certaines choses complètement obsolètes dans un moment pareil. Mais quel moment exactement ? Ne suis-je pas censée me rappeler de quelque chose ? Ah oui ! Ma chute !

Ma majestueuse chute même. Celle qui a propulsé si maladroitement le haut de mon corps vers l’avant tandis que mes pieds restaient persuadés qu’ils étaient plantés exactement au bon endroit. Ce qui était probablement le cas. Du coup, c’est le haut qui a foiré. Ça ne m’étonne que moyennement. Avec tout ce qui se trame là-haut, pas étonnant que parfois y’a comme une envie de fuite. Sauf qu’anatomiquement parlant, ce n’est pas vraiment compatible. Mais passons. Car le résultat reste sensiblement pareil, qu’on le prenne de droite à gauche ou de gauche à droite, même chose pour le haut et le bas. Le résultat donc : je suis à terre. Et tout le monde en a pris pour son grade. Même si les genoux se trouvent par définition plus bas que les épaules. Mais un hématome de plus, un hématome de moins ; on n’est plus vraiment à ça près. Puis dans mes souvenirs, je suis tombée au ralenti. Je sais que tout porte à supposer que c’est le pur fruit de mon imagination, mais pour le coup j’aime à me complaire dans cette sensation. Ça fait moins mal. Du moins dans l’actualité des choses. Il va sans dire qu’au réveil je vais le sentir passer. Pour autant que je me réveille. Mais comme c’est du noir que je vois et non une lumière blanche bien aveuglante qui n’est pas sans rappeler les phares d’un camion poids-lourd (voire même un train à grande vitesse) qui déboule d’un tunnel ; j’ose pousser la déduction vers une simple perte de connaissance.

Qui déjà commence à s’effriter. Je le sais. Je le sens même carrément. Et ce n’est pas vraiment pour me plaire. J’étais plutôt bien ici. Dans le noir. Dans le silence. Dans le rien-du-tout-mais-quand-même-un-peu. Oui parce que ce n’est pas comme si mon cerveau hyperactif allait me permettre quelques miettes de repos. Pas plus que quand j’ai chuté la première fois. Pas plus que quand je suis affalée dans le lit à fixer le plafond en attendant que les moutons que je compte désespérément à longueur de nuit me tombent dessus et manquent de m’étouffer.

Je bouge là non ? Enfin, je ne sais pas moi. Ça tombe ce n’est pas mon corps. Ça tombe ce n’est pas mon cerveau. Ça tombe je rêve. Auquel cas je devrais compter mes doigts. S’il y a plus que cinq par main … c’est bien ça non ? Le truc c’est qu’il fait noir ici. Donc je ne vois pas mes doigts. Ni mes mains. Ni quelconque autre partie de mon corps. D’ailleurs je ne sais même pas pencher mon menton vers l’avant pour me reluquer. Ça devrait m’inquiéter. Mais en fait non. Je suis bien ici. Est-ce que je peux rester ? C’est combien la nuit ?

Il est clair qu’il y a une différence entre ce que MOI je veux et le reste du monde, de l’univers et j’en passe. Au loin j’ai une désagréable sensation de douleur qui remonte. Je tente de la repousser. Mais il faut croire que c’est hargneux ces bestioles. Elle persiste et signe. Une pointe, toute aussi douloureuse, me parvient d’un autre côté. Puis d’un autre encore. Je pourrais avoir comme réflexe de me tourner pour vérifier de quoi il s’agit, mais comme je sais pertinemment que mon corps n’est pas, voire plus, connecté avec le reste de mon moi (qui n’est peut-être pas le mien, allez savoir). Alors je me contente d’accuser. Comme souvent. Comme avant. Je sens mes muscles se crisper. Mon visage grimacer. Enfin, je le devine. Ça tombe ce n’est pas vraiment ça qui se reflète dans le monde conscient. Là où je présume me diriger. Même si je n’ai clairement pas envie d’y aller. Mais rien ne me retient vraiment ici. Sauf mon envie d’y rester. Et cette envie ne semble pas assez forte. Pas pour combattre ce qui m’attend là-bas au loin. Dans le noir qui ne l’est pas vraiment, puisqu’il est ici. À bien y réfléchir, peut-être bien qu’il est temps que je me laisse extirper d’ici au profit du là-bas. Même s’il y fait plus froid (je le sens) et plus douloureux (ça commence à me faire mal un peu partout, je pense même qu’un soupire a quitté mes lèvres … plusieurs même).
Good bye noirceur.
Good bye vide sidéral.
Bonjour, monde réel et ô combien cruel. Ou inversement.

Et tandis que j’ouvre péniblement les yeux (mais lentement, j’ai retenu la leçon de la dernière fois), je ne peux retenir des râles et des couinements. Ce n’est pas volontaire. J’ai d’ailleurs essayé de les ravaler. Pas moyen. Je tente de me redresser. Un peu. Sur les coudes. Ou ce que je présume être mes coudes. Mais ça ne veut pas. Ça me fait tellement mal. Je sens que je vais encore tourner de l’œil. J’insiste quand même. Je ne sais pas pourquoi. Probablement un réflexe d’avant. Ou un effet secondaire du fuck que j’ai envoyé à l’univers plus tôt dans la soirée. Je sens mes tripes qui ne sont pas d’accord. Pas plus que le reste de mon corps. Ça me demande un effort que je qualifierais de surhumain rien que pour déposer mon coude dans un truc moelleux qui s’enfonce un peu. Tiens, c’est quoi ça ? Ça ne ressemble pas au sol qui m’a rattrapé tout à l’heure. Rattraper. Haha. Mais mon rire n’est que de courte durée.

- « Ang … »

Mon coude cède. Je pars de côté. Je me vautre une nouvelle fois au sol. Décidemment, il m’aime un peu trop bien lui.
Je vois des étoiles. Non c’est faux. J’aurais préféré. J’ai réussi à me rattraper. Je pense. Les yeux ouverts, la respiration saccadée, je regarde mes bras tendus vers l’avant, sur le sol – en parfait accord avec mes genoux. Je pense que je transpire. C’est l’effet que m’inspire mon front en tout cas. Je souris. Je pense.

- « C’est bon, c’est bon, je … »

Suis prise d’une convulsion. Juste le temps d’ouvrir la bouche pour gerber le peu que mon estomac contient. Tout sur mes mains. Et sur le sol.
C’est moi ou il y a des traces de sang là-dedans ?


Dernière édition par Mickaëla Andersonn le Dim 2 Oct - 20:44, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: [TERMINÉ]If these walls could talk [PV Angie]   [TERMINÉ]If these walls could talk [PV Angie] EmptyVen 30 Sep - 15:08


If these walls could talk


Est ce que vous pouviez savoir qu'elle allait agir de la sorte ? Non, cela aurait été difficile de le penser vu l'état dans lequel elle se trouvait, mais elle avait réussi à aller au delà de ses propres forces pour finalement s'écraser comme une bouse posée là, juste derrière la porte de la salle de bain. C'était quand même fou qu'elle agisse de la sorte, mais elle voulait se montrer forte, plus forte qu'elle ne l'était vraiment. Il fallait qu'elle se reposer au delà de tous les soins dont elle avait besoin. Et pendant un petit moment, elle reste calme, pas assez longtemps à votre goût d'ailleurs, mais bon, elle semble être plus têtue qu'une bourrique alors vous la voyez faire, tenter d'ouvrir les yeux, de s'appuyer sur son coude, avant que celui ne retienne pas le corps qui était reposer dessus et que donc elle tombe au sol, une chute de quelques centimètres, mais une petite chute quand même. Elle tente de communiquer, mais elle lâche quelques tripes sur le sol, histoire de refaire un peu la décoration de celui-ci. Alors, vous vous rapprochez d'elle rapidement avec une petite cuvette au cas où elle voudrait retenter l'expérience. Le contenu de son estomac ne semble pas très important, il y a plus de bile que d'autres choses. Depuis combien de temps n'avait-elle pas manger ? Mangeait-elle à sa faim ? Vous n'en saviez rien, elle n'était pas grosse, vous non plus mais de son côté c'était particulièrement flagrant. Vous l'aidez à se relever pour qu'elle reprenne place sur le canapé.

" Ne vous en faites pas pour ça, je vais nettoyer. Prenez ça au cas où vous sentez que ça pourrait vous reprendre. Il faut vraiment que vous vous reposiez. Pardonnez moi d'insister là dessus. Je viens de vous servir un verre d'eau, je pense que ça pourrait vous faire du bien de boire un peu malgré tout. "

Vous aimeriez lui dire qu'il faudrait aussi qu'elle se change, mais elle n'est pas encore dans ce mode là, donc forcément, dans ses vêtements poisseux, ce n'est pas le top, mais c'est elle qui a fait ce choix là alors que vous tentez d'être la plus prévenante possible avec elle. Peut être que ce n'était pas ce qu'elle voulait, peu importe, mais il faut qu'elle se repose. Si elle veut manger, ou quelques choses d'autres, vous pourrez le lui apporter, mais avant tout, elle ne doit pas bouger, surtout se reposer, c'est le maître mot.


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Mickaëla Andersonn
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MessageSujet: Re: [TERMINÉ]If these walls could talk [PV Angie]   [TERMINÉ]If these walls could talk [PV Angie] EmptyDim 9 Oct - 20:25

Merde.
C’est le premier mot qui aurait naturellement dû trouver la route vers ma caboche. Et c’est probablement ce qui s’est passé. Sauf qu’ensuite je me suis rendue compte que je voyais mes deux mains. Et mes deux bras. Tendus. Ça n’était pas censé arriver. Pas dans l’état supposé de mon bras le moins valide. D’ailleurs je dois bien reconnaître qu’Angela m’apparaît tel un ange salvateur en m’aidant à me redresser. Enfin, quand je dis qu’elle m’aide, c’est qu’elle fait tout et moi pas grand-chose. Je me laisse éplucher du sol comme si j’étais un poids plume et elle l’infirmière de service. Ce qu’elle ne semble pas être. Du moins pas officiellement. Mais je ne vais pas m’en plaindre. Pas pour le moment du moins.

Me revoilà sur le canapé. Sur son canapé. Avec un récipient sur les genoux. Dieu, qu’est-ce qu’elle est prévoyante cette fille. Cette femme ? Oh je suis certaine qu’elle ne le prendra pas mal. J’ai la tête qui tangue. Les tripes aussi. Heureusement j’ai déjeuné léger. À moins que c’était le repas de hier soir ? Je ne m’en rappelle même pas. Les jours se succèdent et se ressemblent. Mon organisme a depuis longtemps décidé de ne plus m’envoyer des signaux d’alerte. C’est peut-être pour ça que j’ai été emportée dans cette marée humaine ? Sauf que voilà, il faut croire que l’univers n’a pas plus envie que ça de me laisser reposer en paix. Ni sur le bitume humide d’une rue bondée de manifestants. Ni sur le sol désormais tout dégueulassée d’une totale inconnue. Ni même dans le semi-noir assez sympa que j’avais réussi à me dénicher.

Je capte quelques bribes de son monologue. Il m’apparaît comme tel car il y a beaucoup de mots en très peu de temps. Mais ça aussi ça peut être un effet secondaire de ma chute. Bref, elle veut nettoyer mes saloperies. J’ai envie de contester. J’en ai besoin. J’ai honte. Mais je sais que mon corps ne tiendra pas. Déjà si je me penche un tantinet vers l’avant, c’est parti pour un nouveau tour de montagnes russes. Je sens mes membres trembler. Mes dents claquer. Ma tête cogner. J’ai envie de fermer les yeux. Mes paupières sont si lourdes. Ma gorge me picote. Un reste de bile me tapisse l’œsophage et me donne l’impression d’avoir du papier de verre collé là-derrière. Il faudrait sûrement que je consulte. Oui. Il faudrait.

J’ai envie de me laisser aller. J’ai envie de l’écouter. J’ai même envie de cette saloperie de verre d’eau. Mais ça ne va pas le faire. Je le sais. Je connais les symptômes. Le truc c’est que généralement je suis de l’autre côté pour les observer …

- « Vous devez m’empêcher de m’endormir. »

C’est un peu autoritaire, j’en conviens. Enfin, ça sonnait comme tel dans ma tête. Je ne suis pas certaine que tous les mots ont seulement réussi à quitter ma bouche. Normalement oui. Et je pense que c’était dans le bon ordre. Mais je ne suis pas vraiment la mieux placée pour me prononcer. Je juge néanmoins utile de rajouter :

- « Je n’exclue pas la possibilité d’une commotion cérébrale. »

En tout cas c’est en bonne voie pour. Moi qui m’interrogeait sur la gravité de la chute plus tôt dans la journée. Tiens, il est quelle heure là ? Depuis combien de temps je suis ici ? Et combien de temps j’ai perdu connaissance ? Tellement de questions qui se bousculent dans ma tête et ne font rien pour arranger cette désagréable sensation de le pire reste à venir. En anglais ça sonne vachement mieux, on est bien d’accord. Mais toutes ces questions, elles vont rester bien là où elles se trouvent. Je n’ai pas envie de la faire paniquer (ce qui ne semble pas être possible dans l’état actuel des choses, mais ne sait-on jamais). Accessoirement, je n’ai pas non plus envie de tomber dans un état de panique ou d’angoisse augmentée. Ça ne va faire qu’aggraver les choses. Et vu l’état de son sol, j’aimerais autant éviter. Je la cherche du regard, mais ce n’est pas aussi facile qu’on pourrait le croire.

- « La proposition salle de bain tient toujours ? »

Non pas que je me sens d’attaque pour y arriver, mais peut-être qu’un peu d’eau sur mon visage (à lire, ma tête complète sous un pommeau de douche) me permettrait de tenir une heure ou deux de plus. Le temps que le gros de la crise passe. Ou qu’elle me confirme avoir suivi des cours de médecine, mais ne pas avoir passé l’examen final. Même des cours de premiers secours me conviennent. Ou encore une rapide recherche sur internet. Généralement on n’y lit que de la daube en boite, mais quelque chose me dit que Angela ci-présente est assez maligne que pour démêler le faux du vrai. Entre autres choses. Mais je n’ai pas envie de m’attarder sur celles-là. Et surtout, je n’en ai pas l’énergie.

- « Vous pouvez m’aider ? »

Non parce que si je dois m’y coller seule, on en aura pour toute la nuit.
Au minimum minimorum.
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Angela Sarmoise
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MessageSujet: Re: [TERMINÉ]If these walls could talk [PV Angie]   [TERMINÉ]If these walls could talk [PV Angie] EmptySam 15 Oct - 22:05


If these walls could talk


Vous n'êtes pas médecin, mais il vous semble évident qu'elle a besoin de se reposer, de boire un peu, de reprendre des forces pour reprendre contenance. Elle a déjà présumée de ses forces, il faut qu'elle fasse attention quand même la petite dame, sinon, elle risque d'empirer les choses, au delà de son nez, au delà de peut être un petit traumatisme crânien, une grosse bosse quoi. Et donc, elle vient à vous dire qu'il faut l'empêcher de dormir même si vous pensez le contraire. Elle n'est pas assez amochée pour ne plus se réveiller, au contraire, elle se réveillera demain, ou un peu plus tard, et ça ira mieux, car ses blessures se seront, un peu, apaisée. Vous en êtes persuadée, mais elle semble elle que le contraire était le mieux. Elle n'exclue pas la possibilité d'une commotion cérébrale. Possible. Elle semble mieux s'y connaître que vous malgré tout.

" Vous voulez que j'examine votre tête d'un peu plus près ? Peut être que je pourrais vous confirmez s'il y a quelques choses, ou non. "

Mais le diagnostic avait été évalué déjà, elle le savait, elle en avait tous les symptômes même si ça semblait anodin, pas très grave, mais vous ne pouviez pas voir ce qu'il se passait à l'intérieur de son crâne. Si ça se trouve, son cerveau était tout simplement en train de se liquéfier et elle allait mourir d'ici quelques heures à peine. Non, elle n'allait pas mourir, ce n'était pas possible. Et donc finalement, elle veut bien aller dans la salle de bain, mais seule, elle n'y arrivera pas. Elle vous demande de l'aide, aide que vous lui apportez rapidement. Alors vous l'aidez à se relever, son corps est lourd, elle n'a plus vraiment de force en elle, un verre d'eau lui aurait fait du bien, peut être pas encore mangé vu son estomac encore fragile mais soit. Vous l'aidez à aller dans la salle de bain, vous la soutenez autant que vous le pouvez pour qu'elle ne refasse pas une rechute au sol.

" Vous êtes sûre de vouloir le faire seule ? Vous risquez de vous faire mal en vrai. Je viens de prendre un bain, mais ce n'est pas un souci. "

Vous ne vouliez pas vous montrez trop insistante en vrai, mais là, elle tenait à peine debout, elle risquait de glisser, de se fracturer la nuque sur le rebord de la baignoire et on en parlerait plus pour l'éternité. Alors même si vous deviez vous mettre à nue devant elle pour l'aider, ça ne poserait pas de problème. Vous pourriez peut être voir plus précisément les bleus déjà apparents sur son corps, et la soigner de façon plus précise, mettre de la pommade après la douche ou le bain, de quoi l'apaiser un peu à défaut de la soigner véritablement. Mais bon, vous aviez passé du temps en hôpital psychiatrique, vous connaissiez de nombreuses bases à force d'observer et de mémoriser les faits, les gestes qu'ils ont pu faire pour vous ou d'autres.


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MessageSujet: Re: [TERMINÉ]If these walls could talk [PV Angie]   [TERMINÉ]If these walls could talk [PV Angie] EmptySam 15 Oct - 23:47

Je rajoute cette question plutôt pour la forme. Histoire de parler. Histoire d’obliger mon esprit à trouver des mots à placer les uns à la suite des autres jusqu’à obtenir une phrase consistante. Bon trois mots et une lettre avec une apostrophe ne vont pas non radicalement changer la face du monde, mais c’est un bon départ. Surtout quand on prend en compte que ma bouche est vraiment très sèche et que même le simple fait de respirer me brûle de l’intérieur. Bordel, mais qu’est-ce qui m’est arrivée exactement là-dehors ? Et, réflexion faite, est-ce que je veux vraiment le savoir ?

Angela ne me laisse pas le temps de tergiverser plus longuement (dieu merci, ou Angie merci plutôt … je me demande si j’ai le droit de l’appeler ainsi, c’est plus court en tout cas) et se révèle encore une fois une aide précieuse. Même si elle pourrait penser que je n’y mets pas du mien, je peux lui assurer (et même lui gribouiller noir sur blanc, une fois que mes doigts seront en état de tenir quelque chose sans manquer de tomber à terre) que je lutte de toutes mes forces pour ne pas totalement m’effondrer sur elle. Non pas qu’elle n’a pas prouvé, et cela à diverses reprises maintenant, être capable de transporter un poids mort. Ou tout comme. C’est un peu comme un gosse qui fait une crise d’épilepsie : il prend trois fois son poids et même son père se retrouve en sueur aux urgences après l’avoir porté à bout de bras sur une cinquante-six mètres, à savoir la distance entre la porte passager du taxi et le comptoir des infirmières des urgences. Mais ce ne sont que des broutilles. Des broutilles auxquelles mon cerveau s’accroche pour ne pas vaciller. Pour ne pas sombrer. Même si le noir m’appelle. Et qu’il a une si belle voix. Oh … il se met à chanter pour moi. C’est vil ça !

Non, non, je ne peux pas ! J’aimerais me secouer la tête pour dissiper les images et les tentations, mais ça risque de mal se terminer. Alors peut-être juste fermer les paupières un instant ? Mais cette idée-là je préfère également la refourguer aux oubliettes. Du moins pour le moment. Du moins pour les deux, voire trois, prochaines heures. Le temps que ça passe.

On arrive dans la salle de bain. Que je reconnais comme tel de par l’impression d’humidité qui vient me chatouiller le palais. Je me rappelle vaguement qu’elle avait parlé de prendre un bain. Elle m’aide à poser mon royal fessier sur le bord de la baignoire. Je continue pour autant à me tenir à elle avec le désespoir d’un forcené. Non Angie, ne me lâche pas. Si tu pars, je me laisse tomber en arrière (non ce n’est même plus une histoire de laisser : si tu pars, je TOMBE) et je finis la tête dans la flotte avec aucun moyen de m’en extirper. Alors autant la prévision pourrait être tentante, remember mon souci avec les bains ? Eh bien en voilà l’exacte raison. Si je pouvais mourir autrement que par noyade, je signe où ?

Hein quoi, seule ? Mais qui a parlé de faire quoique ce soit seule ? Mais tu n’écoutes pas ce que je pense Angie ? Ah non c’est vrai, ça va être compliqué. Et quelque part ça m’arrange aussi. Non merci l’indice télépathie, très peu pour moi. Dans un sens comme dans l’autre. Bon, va falloir que je lui explique alors. Même si elle a probablement dû capter quelque chose, vu comme mes doigts (d’une main au moins) sont toujours accrochés à son peignoir et mes ongles enfoncés tellement profondément que je les sens limite dans ma propre paume. Ceci malgré l’épaisseur du tissu qui les sépare.

- « Seule ça me semble mission impossible. »

Et comme Tom Cruise n’est nulle part à détecter à l’horizon.

- « Je vais essayer de vous aider, mais je ne vous promets rien. »

Déjà il va falloir que je la lâche … et il semble il y avoir comme un désaccord entre mon corps et mon esprit. D’ailleurs voilà-t-il pas que ma tête part vers l’avant (et que je la laisse faire, je n’ai même plus mon mot à dire dans l’histoire de toute façon) et que mon front vient se poser contre ma sauveuse. Je pense que c’est contre son bas-ventre. Mais je peux me tromper. J’ai fermé les yeux. Mauvaise idée. Mais ce qui est fait, est fait.

- « Désolée. »

Pour ça. Pour tout.
Elle aurait dû me laisser là où elle m’a trouvée.
On n’en serait pas là.
Ni elle. Ni moi.


Il faut croire qu’il me reste quand même encore un peu de fierté là-dedans. Même si elle était assez bien enfouie. Je m’apitoierai sur mon sort plus tard. Quand je serai chez moi. Quand Bob me regardera avec ses grands yeux amoureux. Si pas pour moi, autant que je le fasse pour lui. Personne ne sait qu’il est là. Personne n’a ma clé. Et il ne laissera rentrer personne si je ne suis pas là pour accompagner. Du moins c’est ce que j’aime à me dire. Même si on sait tous les deux que ce n’est jamais du flan en boite. Et comme ni lui ni moi ne mangeons cela !

Je me repousse donc de mon oreiller douillet (c’est un peu péjoratif ou ça passe ?) en inspirant un grand coup au passage. Ce qui a le chiche de me rappeler que mon nez est fort probablement cassé. Ça m’arrache donc, forcément, un bruit entre le couinement et le grognement.

- « Dites-moi ce que je dois faire. »

Lever un bras ? Ça devrait pouvoir se faire.
Lever une jambe ? À la limite aussi, mais il faudra m’empêcher de partir direction baignade.
Tout le reste ? Eh bien tentons le diable, voulez-vous chère Angela ?
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Angela Sarmoise
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MessageSujet: Re: [TERMINÉ]If these walls could talk [PV Angie]   [TERMINÉ]If these walls could talk [PV Angie] EmptyDim 23 Oct - 17:45


If these walls could talk


Il va donc falloir passer par la case baignoire avec Mickaëla dans les pattes. Si vous aviez su qu'elle finisse par se décider, vous auriez fait en sorte de le faire ensemble ça aurait faciliter les choses clairement, mais là, non, elles n'allaient pas être facilitée. Peu importe, s'il fallait se mettre à nu, vous le referiez sans problème, ce n'est pas comme vous veniez de prendre un bain. L'eau est encore assez tiède pour en profiter, vous n'étiez pas restée aussi longtemps que d'habitude parce que vous saviez qu'elle était là, mal en point. Et donc, elle vous confirme qu'elle ne pourra rien faire seule, que vous allez devoir lui faire sa toilette parce qu'elle n'est pas en état de la faire. Ce n'est pas un problème, vous savez ce qu'il faut faire quand même. Elle est mal en point, son corps semble l'abandonner, comme s'il partait dans tous les sens et sa tête vient se blottir sous votre poitrine. Vous en souriez légèrement, alors qu'elle s'excuse.

" Ce n'est pas grave, on va y aller en douceur d'accord, et n'hésitez pas à me dire si là où je touche, ça fait mal, comme ça, je pourrais vous donner un peu de pommade, c'est de l'Arnica, contre les coups ce n'est pas mal, même si ça ne fera pas de miracles. On appliquera ça après le bain. "

Parce que si vous le faisiez maintenant, ça n'aurait aucun effet. Quoique, si vous mettiez un peu d'arnica dans la baignoire peut être que ça pourrait le faire ? Vous n'en saviez rien, mais il fallait qu'elle se lave, que son corps se détende, que son corps se reprenne un minimum quand même. Elle arrive à se décoller de votre corps, et vous demande ce qu'elle peut faire.

" On va vous mettre dans l'eau, elle est encore tiède, comme ça vous pourrez vous détendre d'accord ? Je vous tiens, vous n'allez pas vous enfoncer dans l'eau ne vous en faites pas. Levez une jambe tout en restant en appui sur le bord de la baignoire, allez-y doucement même si ça doit prendre plusieurs minutes et si vous sentez que ça ne va pas, vous vous stoppez. Je ne suis pas loin quoiqu'il en soit. "

Ainsi donc, si elle met un pied dans l'eau suivi d'un deuxième, alors son corps pourra se prélasser un peu. Vous lui feriez bien l'affront de jouer un peu plus son oreiller en vous mettant dans son dos, mais vous n'êtes pas certaine qu'elle apprécie. Après si elle se sent s'enfoncer, vous serez son soutient dans l'eau, pour qu'elle puisse la sentir comme il faut, et vous tacherez de faire de votre mieux pour nettoyer les parcelles accessibles de son corps, car elle ne semble pas être vraiment capable de maitriser ce corps qui part dans tous les sens, mollement mais quand même un peu.



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MessageSujet: Re: [TERMINÉ]If these walls could talk [PV Angie]   [TERMINÉ]If these walls could talk [PV Angie] EmptyDim 30 Oct - 21:33

Angela elle parle. Angela elle parle beaucoup. Ou plutôt, il y a beaucoup de mots qui se suivent et qui font des phrases. Puis beaucoup de phrases qui se suivent. Mais elle a une voix apaisante. Presque chantante. Dans une vie antérieure, Angela devait être une sirène. C’est pour ça qu’elle aime la salle de bain. C’est pour ça qu’elle m’a attiré ici. Mon bateau a chaviré. Ça tombe c’est elle qui a foré un trou dans la coque. Mais je m’en fous et m’en contrefous. Sa voix est douce. Ensorcelante. Voyez, elle a même réussi à m’attirer jusqu’au bain. L’endroit même de ma hantise. Et incessamment sous peu je …

HEIN QUOI ?!
Me mettre DANS l’eau ? Genre moi? Complètement? Dedans et tout? Mais on n’avait pas dit qu’on ferait des knakki? Ah non, je me trompe de script là. Je recommence : on n’avait jamais parlé de ça? Si ? Elle ne pourrait pas juste se contenter de me désaper, de prendre un peu d’eau sur un gant de toilette et de frotter la surface pour vérifier l’étendue des dégâts ? Non parce que le bain total ? Avec moi dedans ? Je vais être honnête, ça pue cette histoire. À moins que ce soit moi? Avec le sang et la gerbe. Oui, c’est bien possible que je m’en suis mis dessus. Peut-être même que je me suis roulée dedans. Après son sol, son carrelage, son fauteuil (probablement) et mes vêtements … mais s’il n’y a que ça : elle peut tous les retirer et les brûler. Même les sous-vêtements si ça lui chante. On n’est plus à ça près. Puis avec le corps qui approche de la cinquantaine, il n’y a plus rien à en retirer. Non franchement, elle peut les avoir. Mais le bain … really ?

Le truc … c’est que je n’ai même pas l’énergie pour négocier. Alors me débattre ? Il suffirait qu’elle me lâche (à lire, qu’elle s’éloigne d’un pas) pour que je bascule en arrière et que j’avale la tasse. Puis la deuxième. Puis la troisième. Amen et on n’en parle plus.
Elle a clairement toutes les cartes en main. Et comme moi je n’ai jamais été une grande joueuse de poker …

Des mots. Plus de mots. Beaucoup de mots. Je me laisse à nouveau bercer par le son de sa voix. C’est plus facile que d’essayer de les comprendre. Ou de les combattre. De toute façon, vu ma jauge actuelle j’ai plutôt intérêt à déclarer forfait. Et elle semble si sincère. Et si attentionnée. Envers une totale inconnue. Je me répète : soit c’est une psychopathe. Soit je fais tellement pitié à voir. Peut-être, probablement, un combo des deux. Mais là encore, qui suis-je pour m’opposer à la fatalité des choses ? La dernière fois que je me suis levée, j’ai fait deux pas et demi (je pense, où était-ce plus ?) avant de lamentablement me vautrer. Soit c’est le retour de karma. Soit le pouvoir de la sirène. Suis-je seulement prête à tester mon degré de chance dans cette équation ? Nous connaissons tous la réponse à cette question qui n’en était pas vraiment une …

Après un lapse de temps dont je ne me suis même pas rendue compte, il faut croire que je suis nue (enfin presque). Je ne sais pas comment elle a fait. Je ne sais pas comment on a fait. Mais les faits sont là. Je me trouve en sous-vêtements, devant une totale inconnue, dans sa salle de bain, avec un pied dans l’eau, et mes deux mains sur ses épaules. Un de mes deux bras me fait vachement plus mal que l’autre. Je mords sur mes dents, pas envie de la lâcher. Pas envie de tomber. Pas envie de me casser les dents sur le carrelage. Déjà que j’ai mauvaise mine. Et si en plus je cogne mon nez une deuxième fois, c’est l’aller-retour pour l’inconscient et plus si affinité. Une petite (infime – infâme – minuscule) partie de mon moi intérieur envisage cette possibilité ô combien alléchante, mais c’est sans compté la majorité qui l’emporte haut la main. L’option est effacée du tableau sans aucun souvenir quelconque d’avoir un jour existé. Pourtant il me semblait que … mais en fait non. OK, concentrons-nous sur le moment présent alors. Mon regard part vers le bas. Un pied dans l’eau. Un pied dehors. Mon regard repart vers le haut. Je cherche à accrocher celui de Angela.

- « On ne peut pas déjà s’arrêter là je présume. »

Ça non plus ce n’est pas vraiment une question. Juste quelque chose pour détendre l’atmosphère. Qui n’est pas vraiment tendue. C’est juste dans ma tête que ça l’est. Et dans mes bras, dont je devine autant que je sens les ongles s’enfoncer dans le peignoir que Angie porte toujours. Je comprends mieux pourquoi. Pas que je me sentirais plus à l’aise si elle était nue aussi. Ce serait fichtrement gênant. Déjà qu’elle a eu la décence de me laisser mes sous-vêtements. Qui vont finir trempés dans sous peu. Mais ce sera un souci pour plus tard.

- « En fait, je suis morte c’est ça? »

En le disant à voix haute, en fait ça se tient parfaitement. Et Angie ci présente, est venue récupérer mon âme pour la mettre dans la balance divine. Comme elle connait déjà parfaitement son poids, elle va juste se contenter de me pousser sous l’eau jusqu’à ce qu’une autre créature vienne me récupérer et me brûler. Heureusement je ne crois pas à tout cela, sans quoi j’aurais volontiers éclaté de rire. Ça et le fait que j’ai les jambes en mode spaghetti. Comment se fait-il que je tiens encore debout moi ? Ah oui, Angie qui est solide comme un rock. (Hop le petit jingle qui va avec, merci bien beaucoup, c’est gratuit.)

- « Ou une caméra cachée ? »

Que je fais mine de chercher du regard. Mais sans bouger trop rapidement non plus, car les nausées sont toujours bel et bien présentes. Et elle veut vraiment me faire prendre un bain ? J’ignore si elle est team sadique ou team maso …

- « Dites-moi que c’est une blague et que je vais finir par me réveiller ? »

J’ignore ce qui me ferait le plus flipper … qu’elle confirme … ou pas.

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MessageSujet: Re: [TERMINÉ]If these walls could talk [PV Angie]   [TERMINÉ]If these walls could talk [PV Angie] EmptyMar 1 Nov - 12:20


If these walls could talk


Vous ne vous rendez pas compte que pour elle, vous parlez trop. En général, ce n'est jamais vraiment un problème mais elle a mal à la tête. Selon son propre diagnostic, elle a peut être un traumatisme à ce niveau là, et donc, ses pensées ne vont pas forcément dans le bon sens, donc il faudrait être plus pragmatique que cela, il faudrait même si ça reste compliqué évidemment parce que ce n'est pas dans vos habitudes. Surtout que tout le monde dit que vous avez une belle voix, douce, apaisante, reposante même, alors vous parlez et les gens écoutent en général avec attention. Mais pour Micka, le contexte semble un peu différent, vous avez pourtant du mal à vous en rendre compte. Elle entend vos propos, mais est ce qu'elle est en capacité de les écouter, car ce n'est pas l'impression qu'elle donne alors que pourtant, vous avez été assez claire, n'est ce pas ? C'est le cas, mais pour une personne qui n'est pas dans son assiette alors il y a un fossé qui s'est creusé, une faille important, un gouffre même. Encore faut-il que vous soyez en mesure de le voir ce gouffre, il faut le voir alors qu'elle semble si malléable, que si vous le vouliez, vous auriez juste à la plonger dans la baignoire pour la tuer et personne ne s'en rendrait forcément compte. Et donc, sans forcer, vous réussissez à lui enlever ses vêtements qui sont trempés par la pluie qu'il a fait, sales parce qu'elle s'est un peu vomi dessus, mais il suffira de les passer à la machine et ça ira. Pour le moment ce n'est pas le plus important quoiqu'il en soit, et la docile Mickaëla va pouvoir entrer dans la baignoire, tout du moins, c'était ce qui était en train de se produire lorsqu'un élan de lucidité, disons cela comme ça se propage dans son cerveau, que la connexion neuronale s'effectue entre deux neurones, que les synapses réussissent à recréer une connexion qui semblait être devenue inexistante, comme en rase campagne. Mais le petit singe qui était dans le cerveau de la belle brune s'était remis à pédaler et donc, elle se rend compte de la situation dans laquelle elle se trouve. Ce n'est pas la fin du monde pourtant, or ça ne lui plait pas. L'eau semble être quelques choses dont elle a vraiment peur, parce que plus jeune, elle a eu une mauvaise expérience. Elle se croit morte, elle croit à une caméra cachée, et très honnêtement, vous ne pouvez pas ne pas sourire à cette boutade alors que pourtant, la brune semble incroyablement sérieuse.

" Je ne peux vous forcer à rien Mickaëla, mais ce bain va vous faire du bien, cela va vous détendre, je suis là pour vous tenir, vous n'allez pas sombrer d'un coup dans l'eau d'accord ? Ce sera mieux qu'une toilette de chat croyez-moi. Si vous m'écoutez vraiment, quel est votre choix ? "

Vous pouvez la soutenir pour qu'elle entre délicatement dans l'eau sans qu'elle s'y noie, sans qu'elle sombre complètement à l'intérieur des quelques centimètres qu'il y a là. Mais si elle tient tant à une toilette succincte après tout ce qu'elle a subit, alors vous le ferez même si ça ne vous enchante pas réellement, pas du tout même, le choix lui revient au final alors que le plus difficile a été fait. Il lui suffirait de mettre la deuxième jambe et elle pourrait glisser en douceur dans cette eau tiède qui fera du bien à son corps endolori par la bousculade. Vous tentez de la regarder dans les yeux comme pour la convaincre, ce n'est pas si simple malgré tout, vous n'avez pas de réels pouvoirs hypnotiques même si votre regard est beau, envoûtant elle n'est pas en état physique de capter ces subtilités.

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MessageSujet: Re: [TERMINÉ]If these walls could talk [PV Angie]   [TERMINÉ]If these walls could talk [PV Angie] EmptyJeu 10 Nov - 22:27

Vous allez rire du ridicule de la scène, mais je sens vraiment la crise d’angoisse monter. Mon souffle qui devient plus sec. Plus douloureux. Mes mains, plus moites sur le peignoir de la salvation. Mon cœur qui bat plus fort contre ma poitrine – comme s’il essayait de s’en extirper. Un peu comme moi de ce bain. Sauf que mon corps ne coopère pas. Sauf que mon corps semble paralysé sur place. Un pied dans la baignoire qui me donne l’impression de l’avoir dans la tombe. J’ai mal. Je me sens mal. Je vais tomber. J’ai envie de tomber. Je n’ai juste pas encore décidé si c’était vers l’avant ou vers l’arrière. Direction noyade ou direction maître-nageur. Il suffirait à Angela d’enfiler le maillot rouge et elle pourrait carrément faire de l’ombre à Pamela. Surtout avec la jolie voix qu’elle se paie. Voix qu’elle met une nouvelle fois à contribution pour me rassurer. Pour me bercer. Pour me berner.

Car c’est vraiment l’impression qu’elle me donne. Là, tout à coup, maintenant. Elle m’empêche de tomber, certes, mais en même temps elle a réussi à me foutre à moitié dans un gigantesque sarcophage de marbre. Bon d’accord, j’exagère un peu vu qu’il n’y a pas de couvercle. Mais est-ce vraiment nécessaire vu le peu de consistance physique qu’il me reste ? Une petite pression derrière mon genou et hop je pourrais me retrouver assise dans l’eau. Ensuite il ne lui suffirait que d’appuyer sur mon sternum pour m’envoyer de l’autre côté du mur. Enfin, de la flotte. Moi, allongée dans les ténèbres à regarder son reflet flouté par les vagues. À observer son sourire narquois retapisser son visage d’apparence angélique. Comme les sirènes. Les vrais.

Les mots se veulent rassurants. Volontairement apaisants. Pourtant je reste sur la défensive. Pourtant je sens toujours mes ongles s’enfoncer dans le tissu de son peignoir. Je ne sais toujours pas ce qu’elle me veut au final. Car si c’est vraiment juste une histoire d’inconnues dans un bain … désolée mais ça dépasse de loin de scénario du mauvais film d’horreur. Encore un peu et je vais finir par lui demander de retirer son manteau en éponge pour m’assurer qu’elle ne cache rien en-dessous. Même si je me rends compte par moi-même que je suis tellement malléable que là encore j’en viens à me demander si elle n’a rien glissé dans mon verre. À savoir lequel. Car je n’ai pas souvenir d’avoir bu quelque chose. À moins d’un peu d’eau ? Je ne sais même plus. Mes neurones ne sont pas vraiment au beau fixe il faut dire. Et je sais pertinemment qu’elle en est consciente. Reste donc la question : qu’est-ce qu’elle va faire de cette information ?

Puis peu importe ce qu’elle m’a donné, même si c’était bon, ça commence doucement à s’estomper. Je le sais car il y a le quotient douleur qui revient à la charge. Dans mon bras gauche. Au niveau du coude. Au niveau de plusieurs côtes aussi. J’avoue avoir baissé la tête précédemment pour constater où se trouvaient mes pieds, mais sans pour autant passer au scanner le reste de mon enveloppe charnelle. Est-ce que j’ai des ecchymoses ? Est-ce que j’ai des coups ? Est-ce que je saigne carrément de quelque part ? En parlant du loup, c’est moi où mon nez avait oublié qu’il existait ? Non parce que là, j’ai vraiment la désagréable sensation qu’après une semi hibernation de quelques heures, il y a tout qui se réveille en même temps. Mon visage y compris. Je relâche d’ailleurs une de mes mains (la droite, elle ne fait pas mal – du moins par pour l’instant) pour la porte à ma bouche. À mes lèvres que je tâte avec une certaine précaution. Peut-être pour m’assurer qu’elles sont toujours là. Puis je remonte lentement, jusqu’à toucher le liquide que je pensais effectivement y trouver. Même s’il ne fait pas spécialement bouillant dans la pièce, il y persiste quand même un certain degré de chaleur et d’humidité. Du coup, le corps et les lois de la physique étant ce qu’elles sont … eh bien oui, lorsque je déporte un peu le bout de mes doigts pour en constater la couleur, c’est du carmin qui me sourit. Enfin, façon de parler. Car s’il se mettait vraiment à sourire, c’est que j’aurais un autre problème à régler.

- « Angela, je crois que ... »

Je vais tomber. Car mes jambes ne me portent plus. Car mon cerveau est en train de se liquéfier et va me dégouliner dessus. Car ça commence à tambouriner dans ma tête pour que quelque chose en sorte. Car …

Et je me sens littéralement partir en arrière. Dans un élan de semi lucidité (ou autre) je m’agrippe plus fortement avec ma main gauche (celle qui tient toujours le peignoir, mais dont le coude me fait un mal de chien) à mon point d’ancrage. Sauf que voilà, un corps qui s’apprête à sombrer dans l’inconscience, il prend en masse. Comme les épileptiques. Comme les morts. Ha. Ha.
Et donc la physique, la gravité et j’en passe veulent ce qu’elles veulent et réclament ce qu’elles estiment être en droit de clamer. Je pars vers l’arrière. Et dans ma chute, j’entraîne celle qui avait peut-être bien dans l’intention de me noyer dans sa baignoire ce soir. Sauf que quelque chose me dit que ce n’était pas vraiment ainsi qu’elle avait imaginé les choses.

Par je ne sais quel miracle (c’en est un, croyez-moi !) j’arrive à éviter le pire. Je ne me chope PAS le coup du lapin. Je ne me casse PAS la jambe qui était restée à l’extérieur. Je ne me retrouve PAS avec la tête sous l’eau. Juste que j’y suis désormais assise, voire semi allongée (à bien y regarder). Dans une position pas des plus confortables. Avec Angie couchée par-dessus. Et nos visages qui manquent de se toucher. Je ne sais pas si elle est dans l’eau ou pas, mais il me semble qu’une partie de son corps touche le mien. Du sang continue à couler au goutte à goutte depuis mon nez. Je cligne plusieurs fois des paupières avant de lâcher :

- « Eh bien, on peut dire que vous avez réussi. »

Mais est-ce qu’on était vraiment obligée d’en arriver là, Angela ?

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Angela Sarmoise
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MessageSujet: Re: [TERMINÉ]If these walls could talk [PV Angie]   [TERMINÉ]If these walls could talk [PV Angie] EmptySam 3 Déc - 20:51


If these walls could talk


Vous n'auriez pas cru que la tâche serait si difficile à accomplir, mais elle était en mauvaise état et elle faisait preuve surtout de beaucoup de mauvaise volonté, parce qu'elle avait peur des bains, ce qui était presque un paradoxe. Mais c'est Downfall, pourquoi est ce que vous devriez vous soucier de ceci ? Vous ne le faites pas, mais il est pourtant si simple de se glisser dans l'eau, de s'y prélasser quelques instants avant d'en ressortir la peau propre, le corps raffermis par tant de bienfaits. Mickaëla n'est pas de ce genre là, elle doit préférer les douches assurément, mais ce n'est pas votre problème. Vous lui avez proposé, elle a fini par dire oui, or, elle semble encore plus ou moins récalcitrante à agir, parce qu'elle a peur, elle psychose pour rien du tout. Vous utilisez votre instrument de torture préféré, puisqu'elle vit ça comme tel, pour tenter de la rassurer au mieux, vous lui parlez, mais vous ne savez pas si elle est en mesure d'écouter. Elle vous entend, cela ne fait aucun doute, mais est ce que son esprit réussira à rassembler les mots pour en comprendre les phrases distinctes que vous lui donnaient. Vous ne savez pas, physiquement, elle est au bout d'elle-même, elle a reçu de sacrés coups quand même, mais elle lutte pour résister à ce qui semble être inévitable, inéluctable à présent. Non, vous n'allez pas finir de la noyer dans votre baignoire. Vous pourriez, il n'y a pas grand monde qui s'en rendrait compte sans doute mais aujourd'hui, votre esprit n'est aucunement dans cet humeur là. En tout cas, la jeune femme se rend compte qu'elle va tomber en arrière. Et elle le fait, ses jambes se dérobant sous son propre poids. Vous auriez pu la laisser partir pour qu'elle soit dans la baignoire, mais vous réussissez à la retenir, ce qu'il faut pour qu'elle ne se fasse pas plus mal que ça même si elle à réussi à vous entrainer dans sa chute et que donc, vous vous retrouvez sur elle dans la baignoire avec une bonne partie de votre peignoir qui est donc à présent mouillé. Ce n'est pas très grave, vous en avez d'autres, celui-ci sera juste mis à sécher pour quelques jours du coup, ou alors il partira au lavage, ce sera sans doute plus simple. Mickaëla semble alors presque ironique. Il aurait été bien plus simple si précédemment, elle avait accepté ce bain avec vous puisque c'est ce qui se passe actuellement. Vous êtes au dessus d'elle, son corps à votre portée. Vous vous mettez donc à nue, parce que le peignoir ne sert à rien du tout dans l'eau devenue tiède, juste ce qu'il faut pour pouvoir en profiter encore quelques bonnes minutes. Vos jambes touchent légèrement les siennes, mais elle n'est pas bien calée dans l'eau, alors presque instinctivement, vous faites en sortes qu'elle le soit un peu mieux, en veillant à ce que sa tête reste bien hors de l'eau. Il faudra lui faire un shampoing, ses cheveux sont en mauvais état même si vous ne savez pas si elle acceptera que vous lui fassiez ce massage du cuir chevelu, et qu'ensuite vous y passiez délicatement un peu d'eau tiède avec le pommeau de douche pour rincer ce dernier.

" Nous avons réussies toute les deux oui, ce n'était pas si difficile que ça, n'est ce pas ? Du coup, c'est comme vous le sentez, mais je peux passer avec un gant toilette sur quelques parties de votre corps pour que vous puissiez vous sentir mieux. Un petit shampoing pour vos cheveux ne serait pas du luxe, mais c'est comme vous préférez, je pense qu'un petit massage du cuir chevelu pourrait vous faire du bien, vous détendre et vous aider à lutter contre cette phobie qui est la vôtre. "

Vous ne savez pas comment cela pourrait se finir exactement, sous ce gant de toilette, ce corps si féminin, si parfaitement formé pourrait faire remonter en vous certaines envies, ou pas, c'est bien là toute l'interrogation implicite qui n'émerge pas encore dans votre esprit, mais jusqu'à quand ? La question est là, posée, mais pour le moment, vous ne la toucherez pas d'avantage si elle ne le désire pas, il faut bien qu'elle le comprenne. Mais si elle accepte, alors le tout pourrait potentiellement dérapé, mais sans certitude là aussi.


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MessageSujet: Re: [TERMINÉ]If these walls could talk [PV Angie]   [TERMINÉ]If these walls could talk [PV Angie] EmptyDim 4 Déc - 19:56

Me voilà donc assise dans le bain. Ou semi-allongée. Ou, plus précisément, quelque chose entre les deux. Avec une inconnue couchée par-dessus. Bon, là encore, pas complètement ; mais c’est tout comme. Dans d’autres lieux et d’autres circonstances, cela aurait pu avoir quelque chose de cocasse. Et assurément de déplacé. Ça pourrait aussi prêter à une certaine confusion sur ce qui va suivre. Mais nous n’en sommes pas là. Nous en sommes d’ailleurs très loin. Et ce pour la simple et bonne raison que j’ai mal. J’ai vraiment mal. Et ce mal, il semble se répandre bien plus rapidement qu’il ne serait enclin de le faire si j’avais mon mot à dire.

Du coin de l’œil je perçois Angie qui se joue de son vêtement en partie détrempée. Peut-être que je devrais m’en excuser. Mais je ne trouve ni le courage ni la force d’ouvrir la bouche pour en laisser extirper autre chose qu’un gémissement. Du coup, je préfère la laisser fermer. Je préfère me concentrer sur les sensations diverses et variées qui traversent mon corps en cet instant bien précis. Et quand je parle de diverses et variées, je sous-entends bien sûr que c’est partout la même chose, sauf que c’est (parfois) à intensité différente. Il y a d’abord mon bras. Le gauche. Celui qui pendouille un peu mollement par-deçà la baignoire. Enfin c’est plutôt la main qui y est accroché qui me donne cette impression. M’est avis que le bord de la baignoire empêche justement le coude de se plier sous un mauvais angle. Du coup je ne vais pas le bouger. Puis il y a mon nez. Ah mon nez. Je n’aurais jamais cru possible qu’il puisse prendre une place à ce point pondérante dans ma vie. Il me lance, mais d’une force. Et chaque goutte qui s’en extirpe semble tomber au ralenti avant de s’écraser avec un vacarme tonitruant dans l’eau. Bientôt tout sera rouge. Bientôt il y en aura plus dehors que dedans. Je suis en train de me vider de toute mon hémoglobine. Sauf que ça se passe à petit feu. Juste pour me faire souffrir. Juste pour me faire payer. Je le sens. Je le sais.

Et puis il y a ces va-et-vient incessants dans ma tête. Ça ricoche. Ça repart en sens inverse. Ça grandit. Ça prend plus de place. Ça tente de s’extirper. Mais la voûte crânienne est bien trop épaisse. Alors ça tourne en rond. Alors ça joue aux billes dans ma caboche. S’il me restait assez d’énergie que pour le faire, je me taperais la tête dans le mur le plus proche dans l’espoir de créer une brèche (aussi minuscule soit-elle) pour laisser toute cette douleur s’en exfiltrer. À défaut, je lutte pour garder les yeux ouverts. Même si ce n’est pas l’envie qui m’en manque. Juste fermer les paupières. Un court instant. Et sombrer. Dans mon dedans.

Mes paupières qui sont d’ailleurs si lourdes. Qui n’aspirent qu’à céder à l’appel de la gravité. Il me serait si aisé de céder. Je déteste rimer. C’est toujours mauvais signe quand ça commence.
Alors je me concentre. Je me force à le faire. De ma main valide (même si l’autre n’est pas in-valide pour autant) je m’agrippe à la baignoire. Je m’oblige à fixer Angela. Dont je me rends seulement compte de la nudité maintenant. Je n’ai plus assez de rouge en moi pour que cela ait un impact sur la couleur de mes joues. Bon au moins l’hémorragie aura eu du bon !

Elle parle Angie. Je vois ses lèvres bouger. J’entends des mots m’effleurer. Mais je peine à les comprendre. Je plisse un peu les yeux. Mais c’est dangereux. Je manque de sombrer. L’appel de l’autre côté est si doux. Presque autant que la voix de la sirène. La concurrence est rude.

- « D’accord. »

Ma bouche parle pour moi. Je ne sais pas où elle est allée dénicher l’énergie. Ni même la réponse. D’ailleurs, la réponse à quoi ? Tout est flou. Je me sens glisser un peu plus vers l’arrière. Est-ce que je viens de lui donner le feu vert pour me noyer ? Ou pour m’exorciser ? Je ne sais pas. Et je n’en ai rien à faire. Peut-être bien que je n’aurais pas dû me retenir. Peut-être bien qu’elle n’aurait pas dû me ramasser. Même si cela me semble être une évidence. Il faut croire qu’une certaine entité invisible en a décidé autrement. Alors pourquoi me laisser couler maintenant ? Est-ce qu’il fallait un témoin oculaire pour assister à ma chute ?

- « Mais allez-y doucement s’il vous plait. »

Je ne sais toujours pas à quoi je réponds. Je m’en moque toujours autant. Je ne veux plus lutter. Je ne veux plus tout court. Alors j’arrête. Mes paupières se ferment. Je sens ma tête valdinguer. Après mes jambes, voilà que mes bras me lâchent. Tout est cassé là-dedans. Sauf mon cœur. Il bat toujours. Surtout là où ça fait mal. Comme pour me rappeler à l’ordre. Comme pour me faire réagir. Sauf qu’il est trop tard.

- « Ce fut sympa de vous avoir rencontrée. »

Ce n’est pas faux. Pas entièrement en tout cas. Ma paranoïa n’est pas de son ressort après tout.

- « Merci de m’avoir ramassée. »

Je ne me rappelle pas si je lui ai déjà dit ou pas. Dans le doute, je préfère réitérer.
Ma bouche est pâteuse. Je pense bien que les mots sortent, mais j’ignore dans quel état.
Probablement le même que moi.

- « Et désolée. »

J’aurai vraiment salopée tout ton appart du début à la fin.
Et je me laisse glisser.

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Angela Sarmoise
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MessageSujet: Re: [TERMINÉ]If these walls could talk [PV Angie]   [TERMINÉ]If these walls could talk [PV Angie] EmptySam 10 Déc - 21:49


If these walls could talk


Si elle n'était pas dans cette situation physique là, vous auriez pensé à tenter quelques choses dans cette eau tiède, mais là, vous voyez bien que ce n'est pas possible, que vous risquez de finir de la casser et ce n'est pas votre but Angela, c'est même tout le contraire, vous voulez l'apaisez, faire en sorte qu'elle se sente bien, le mieux possible malgré tout. Vous voyez bien qu'elle n'est pas au mieux, son nez continue de saigner, et l'eau s'est légèrement teintée d'une couleur carmin. Est ce qu'elle est encore là pour vous entendre ? Oui, elle est encore là. Est ce qu'elle est encore là pour vous écouter ? Là vous n'en êtes pas certaine, mais vous tentez quand même de communiquer un minimum, sans trop en dire non plus, pour qu'elle capte les bribes de votre voix. Et presque contre toutes attentes, elle accepte votre proposition. Vous n'allez pas le lui demander deux fois même si vous n'êtes pas certaine qu'elle puisse avoir bien compris ce que vous venez de lui demander. Elle confirme cependant qu'elle a bien captée, elle veut que vous y alliez doucement, et vous savez faire, comme l'inverse d'ailleurs, mais là, il ne faut pas, il ne le faut surtout pas. Puis c'est sa phrase suivant qui insinue le doute dans votre esprit. Non, vous n'allez pas l'achever, vous n'allez pas agir de la sorte, si bien que cela vous fait légèrement sourire. Alors, vous vous agitez légèrement au dessus d'elle, attrapant une bouteille de votre shampoing pour le mettre sur sa chevelure légèrement humide. Mais finalement, vous la reposez, et vous humidifiez vos mains, pour délicatement masser ses cheveux, les remettre en place en douceur. Vous y aller le plus doucement possible, et vous vous rendez compte que vous aimez ça, plus que vous ne l'auriez cru. Oui, deux corps nus l'un près de l'autre, ce n'est pas anodin, pourtant, vous êtes bien deux inconnues l'une pour l'autre. Et puis vous reprenez votre bouteille de shampoing et cette fois-ci, vous versez une partie du contenu dans vos mains pour que vous puissiez faire un véritable massage, comme si elle était chez le coiffeur, sauf que vous êtes au dessus d'elle, pas derrière, et qu'elle a le corps plongé dans l'eau. Et donc, vous commencez véritablement le shampouinage sur la tête de Mickaëla. Vous y allez lentement, mais vous touchez bien sa tête, vous agissez aussi sur ses tempes, pour apaiser le mal de crâne qui n'est pas une simple migraine, mais sans doute bien un petit traumatisme au vue de son état. Le temps semble alors presque s'arrêter, vous restez sur sa chevelure de nombreuses minutes avant de la lâchez, alors qu'extérieurement, vous la sentez plus calme, plus apaisée. Si sa poitrine ne se soulevait pas, vous pourriez avoir peur qu'elle sombre complètement, mais ça ira. Alors, avec un gant toilette, vous passez sur d'autres parties de son corps, des parties qui ne sont pas intimes, et son visage change plus ou moins, sa bouche se tordant sous le coup de douleurs sans doute d'une intensité variable selon les zones. Dans cette position, vous vous sentez l'âme d'une artiste comme si vous étiez en train de peindre une toile sur le corps de la belle Mickaëla. Et vous finissez par replacer une mèche de cheveux derrière son oreille comme votre petite signature pour finir tout ça. Vous vous appuyez sur le bord de la baignoire, et vous sortez de l'eau, l'observant avec une presque bienveillance que vous ne vous connaissiez pas, pas dans ce genre là.


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