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 [TERMINE / RP COMMUN 7.0] Aujourd'hui n'est que la mémoire d'hier, et demain le rêve d'aujourd'hui

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MessageSujet: Re: [TERMINE / RP COMMUN 7.0] Aujourd'hui n'est que la mémoire d'hier, et demain le rêve d'aujourd'hui   [TERMINE / RP COMMUN 7.0] Aujourd'hui n'est que la mémoire d'hier, et demain le rêve d'aujourd'hui - Page 2 EmptyMer 23 Fév - 22:16

Au moins ça avance. Il y a pas mal d’idées, qui récoltent plus ou moins de succès. Faut que je pense à remercier Kenan, qui m’a écouté alors que j’essayais de préparer des idées cohérentes et qui  tenaient la route. Parce que bon, qu’elles soient bonnes ou mauvaises, je peux plus trop faire comme si j’étais la seule concernée par les conneries que je sors. Je représente les Blackened quand même. Non, j’exagère à peine. Et ouais, je suis possiblement un peu fière de voir que ce que je propose semble obtenir pas mal de voix.

Je me tourne vers la femme qui reprend dans le fond. « On ne fait que ça, l’ériger de nos mains, de notre sueur, de notre sang. Mais oui, vous avez raison. Il faut le montrer. S’ils acceptent de regarder. Et d’en tenir compte. » Je hausse un sourcil. « Et vous les attirez comment vos magnats de la publicité ? » Je me frotte la nuque et lance un regard à Elijah. « Peut-être qu’on peut essayer de faire fonctionner les deux. Je veux dire, attirer les publicitaires en parlant des travaux, des entreprises généreuses et désintéressées. Et faire appel aux sociétés extérieures, en parlant pub et charité. Voire en implicant des organisations et associations, pour en parler aussi… » Je sais pas trop comment ça peut fonctionner j’avoue. Et ça fait peut-être un peu trop, un peu gros, je me rends pas trop compte. « Et oui, il faudrait faire super gaffe aux accords passés, qu’on se fasse pas baiser derrière. »

J’ai un sourire, même si je fronce un peu les sourcils. « Les logements, les immeubles mêmes, sont insalubres et inhabités pour beaucoup. Même avec une remise, les propriétaires seraient gagnants. Et pareil, il faudra mettre en place des contrats types, avec le temps passé sur la reconstruction, la remise accordée pour x temps. Je pense que ça vaut le coup de se pencher dessus. » Et même les centres de recensement semblent avoir du succès. C’est cool.

Quant Elijah reprend la parole, c’est une grimace qui étire mes lèvres. « Un salaire décent ? » Je soupire. « Okay, si on laisse le comment de côté pour le moment, faut renforcer l’hôpital, les cliniques, tout ce qui est soin. On aura pas des médecins du jour au lendemain, mais des… aides soignants, des ambulanciers, ou je sais pas, qui apprennent sur le tas, quitte à prévoir ensuite des formations plus poussées pour passer infirmiers ou médecins, via ceux déjà en poste ? » Je me renfonce dans mon siège. « Et l’éducation. On a besoin de profs. Sans déconner, évidemment que les gamins rejoignent les gangs ! Outre le fric, qui est déjà une raison en soi quand les parents ont pas de quoi les nourrir, ils ont quoi ? Rien ! Perso, je sais lire et écrire, mais faut pas m’en demander beaucoup plus. Et c’est pas comme ça qu’on s’en sortira. On doit viser sur le long terme. Le long terme, c’est les gamins. Alors, je parle pas de faire forcément que des cours chiants, même si c’est nécessaire. Mais pourquoi pas, encore une fois, allier ça avec les formations à partir d’un certain âge ? On embauche des mécanos, des boulangers, des informaticiens. Et on leur colle quelques heures par semaine de cours à dispenser. » J’ai un haussement d’épaules. « Et même si c’est pas le cas de tout le monde… Ceux qui voudront s’en sortir, ceux qui veulent que Downfall s’en sortent… Peut-être qu’ils accepteraient d’être apprentis pas trop bien payés durant quelques temps, ou d’avoir des apprentis justement mais pas trop de salaire en échange de leur… transmission de savoir ? » Ouais, là, ça devient peut-être utopiste, j’ai carrément pas l’air convaincu par cette dernière tirade… Mais le reste demeure valide.
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Solveig De Souza
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MessageSujet: Re: [TERMINE / RP COMMUN 7.0] Aujourd'hui n'est que la mémoire d'hier, et demain le rêve d'aujourd'hui   [TERMINE / RP COMMUN 7.0] Aujourd'hui n'est que la mémoire d'hier, et demain le rêve d'aujourd'hui - Page 2 EmptyJeu 24 Fév - 23:03

L’idée de télé réalité m’hérisse les poils des bras, mais comme pour beaucoup de choses…on a jamais rien sans rien, à ce qu’il parait. J’écoute le débat, les idées rebondissent dans mon crâne, alors que je finis par froncer le nez. “-On pourrait demander à des entreprises de matière première si elles acceptent de faire des dons, pour qu’on puisse lancer les premiers chantiers. On va sans doute se heurter à des tas de “non”, mais peut-être que dans le lot…on aura 1 ou 2 oui. Si on retient l’idée de montrer le vrai Downfall à l’extérieur, on peut faire en sorte de mettre le nom de ces entreprises…sur…sur des t-shirts, des stylos, des gourdes, ou n’importe quoi d’autre. Que le nom de son entreprise soit associé à une œuvre de charité, il parait que ça fait bien. Mais, les entreprises gagneront peut-être encore plus gros si leur nom est associé à un projet citoyen, d’une communauté d’habitants décidés à se remonter les manches pour rebâtir leur ville. Je crois…ouais, je crois que le meilleur moyen de savoir si ça peut fonctionner, ce serait d’approcher certaines de ces entreprises, et leur soumettre le projet. Et on verra bien…” Enfin…c’est une idée comme une autre. Elle vaut ce qu’elle vaut.

Je me gratte l’arrière de la tête, et ne tarde pas à poursuivre : “-Et puis, si on décide de montrer Downfall au reste du monde, on a pas besoin de quelque chose d’ultra clinquant. Quel serait le message derrière ça ? On a pas le moyen de nourrir nos habitants, ou de leur assurer des logements décents, mais…regardez comme on est doués derrière une caméra, pour dépenser de l’argent pour faire parler de nous ? Je trouve que ce serait du gâchis. On a des téléphones, filmons avec nos portables. On a pas besoin du plan à la luminosité parfaite, juste de la bonne image, celle qui vaudra mieux que 1000 mots.” Pas la peine d’amener Hollywood à Downfall, quoi. Le message serait, à mon sens, totalement foireux.

Je glisse la main dans ma poche, et tourne le visage pour écouter Mac, et observer en biais son profil, ne pouvant retenir un acquiescement quand elle parle de nos manques de moyens, à l’hôpital. Un constat que je fais absolument tous les jours. “-Je te rejoins sur le fait qu’on manque de moyens pour soigner les habitants du quartier. Nos locaux sont fonctionnels, mais c’est surtout grâce à l’équipe de soignants en poste depuis un moment, qui a appris à bosser avec des moyens réduits. Mais même si on obtient un hôpital, ou des cliniques à la pointe de la technologie, le même problème de fond se posera toujours. Sans argent, l’accès aux soins est impossible. Des personnes nécessitant un traitement, un suivi régulier s’y refusent par manque d’argent. Le manque de personnel formé est évident, mais faut aussi trouver comment permettre l’accès à ce personnel.” Et c’est pas une mince affaire. C’est cette histoire du serpent qui se mord la queue, à l’infini.

Alberto m’a pas manqué une seule fois depuis que j’ai quitté New York…et pourtant, à cet instant, je suis sûre qu’il aurait eu des tas de choses à dire. Pas sur le fond, il se fout de Downfall, de ses habitants, de ses besoins. Mais je dois lui reconnaître qu’il est intelligent, et qu’il aurait sans doute pu nous aider à trouver des pistes solides. Un talent que j’ai clairement pas. “-Réhabiliter certaines zones de vie ramènera potentiellement de nouveaux habitants, de nouvelles familles. Et leur quartier aura alors besoin de se développer : pharmacie, supérette, boulangerie, que sais-je, encore…peut-être que la Conseillère peut trouver une façon d’aider les habitants qui seraient prêts à reprendre une affaire, ou à relancer un business qui a dû être fermé. Une espèce de…de coup de pouce, ou de subvention si l’entreprise embauche un jeune, ou encore davantage s’il s’agit d’un jeune en formation. Et…on peut essayer de tirer parti de ce que possède la ville. Par exemple…on a un port. Y’a peut-être moyen de faire quelque chose de ça. Développer…la pêche, l’export si on s’ouvre au reste du pays, j’en sais rien. Mais…ça demande de la logistique tout ça.” Et je hausse les épaules d’un geste impuissant, parce que tout ça, clairement, ça me dépasse totalement.

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Downfall
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MessageSujet: Re: [TERMINE / RP COMMUN 7.0] Aujourd'hui n'est que la mémoire d'hier, et demain le rêve d'aujourd'hui   [TERMINE / RP COMMUN 7.0] Aujourd'hui n'est que la mémoire d'hier, et demain le rêve d'aujourd'hui - Page 2 EmptyVen 4 Mar - 20:54



Aujourd'hui n'est que la mémoire d'hier,

et demain le rêve d'aujourd'hui

Compton, le 2 septembre, 22h20


Elijah avait redonné la parole à Mickaëla pour développer l'idée lancée précédemment. Chose qu'elle s'acquitta en expliquant le cercle existant entre l'argent et l'emploi avec ce projet envisageable de demander à l'extérieur. Une certaine fierté se dégageait des habitants ici présents dont les réactions aiguillèrent avec intelligence le médecin à toucher cette corde sensible. Il y eut quelques applaudissements et des approbations à l'évocation de ces talents inexploités qui regorgeaient à Downfall. Meilleurs que l'extérieur. L'orateur sourit à ses mots, la laissant poursuivre. La suite n'eut pas l'accueil espéré, tuant dans l'œuf l'engouement qui se réveillait. Mickaëla conclut par l'idée d'investissement, non pas de la télévision même, mais des publicitaires. Faire de la publicité pour attirer les fonds à Downfall. L'idée de la publicité n'avait pas perdu son succès. Ils aimaient cette idée et cela se faisait sentir.

La secrétaire des Blackened Beauty reprit et rebondit sur les propos tenus par la psychiatre, posant la question de comment attirer les magnats de la publicité, laissant cette question en suspens, regardant Elijah qui n'ouvrit pas ses lippes. Au-delà du bâtiment, ses idées restaient limitées. Mackenzie rompit le silence s'installer pour donner un début de réponse. L'idée trouva preneur, car il y a eu un brouahah approbateur.


Ce serait risqué mais pas impossible. Un peu de culot ne serait pas malvenu ! Lâcha Elijah pensif.

La jeune femme à côté amena une possibilité intéressante en proposant à des entreprises de matière première de tendre la main, en échange de goodies à leur effigie. Mais autant, le reste des citoyens étaient enchantés par l'idée de Solveig autant associer charité et entreprise ne semblait pas enchanter les autres. La fierté Downfallienne, pourrait-on l’appeler. Elle poursuivit sur l’image de la ville, une image qui devait être criante de vérité. Une image que n’importe qui peut enregistrer pour montrer la réalité de ce que vivent les habitants de l’autre côté du Mur. Même si l’engouement n’était pas au plus haut, elle sut timidement convaincre.

La conversation reprit pour se lancer dans le nouveau sujet des emplois guidé par le chef d'orchestre. La réponse presque cinglante de Mackenzie laissa dubitatif Elijah mais ne réagit pas. Ce qui importait pour la jeune femme était en premier les établissements de santé et des équipes soignantes qui manquaient cruellement à Downfall. Solveig rebondit sur ce point santé.


Si tous, ou une majorité des habitants, arrivent à obtenir un travail décent, la question ne se posera pas pour l’accès au soin, s’ils ont les moyens de payer, lança le musicien.

Et malgré l'accueil positif précédemment, des questions de posèrent sur la possibilité de mettre en place des contrats professionnalisant dans un milieu parfois complexe, où des métiers nécessitait des années d'études. L'éducation était primordiale pour la jeune femme, mettant un point d'honneur sur l'engagement d'enseignant pour sortir les jeunes d'une possible dérive.

Ça fait pas tout, gronda une voix dans la foule qui n'était autre que Mimsy.

Mais Mackenzie poursuivit pour défendre son idée. Celle de mettre des enseignements de la vie au quotidien, de métiers qui amèneront à aider les jeunes à sortir avec un métier à la clé. Une idée peut être utopiste mais qui trouvait preneur. Et par la suite, l’acolyte à côté de la Secrétaire reprit, en voulant réhabiliter des zones de vies, créer des quartiers vivants de petits commerces et autres avec des aides pour motiver à rouvrir des lieux fermés avec la possibilité d’associer des jeunes à former. L’idée enchanta réellement les habitants dont certains sifflèrent leur soutien. Par contre, l’utilisation du port n’eut pas le même effet.

Voilà de très bonnes idées. En effet, il y aura moyen de proposer tout ça et voir ce qui peut être réalisable ! Quant à l’utilisation des ports, ils sont tenus par les Prayers. Tout passe par eux et je doute qu’ils lâchent cette ouverture. Ou qu'il n'y ait pas de contrepartie. Je suis content de voir que nous avançons, et nous avançons bien. Le temps file et j’aimerais ne pas avoir à vous retenir plus longtemps mais ça me permet d’amener, si vous n’avez rien à d’autres à ajouter … (et il laissera le temps aux habitants de s’exprimer à nouveau sur le sujet des emplois avant de reprendre) les votes ont montré votre intérêt pour l’insécurité qui règne en ville. Les violences qu’elles soient en lien avec les gangs, la police ou dans le voisinage. Les meurtres qui sont perpétrés comme si tout ça était normal, la criminalité avec ces attaques qui gangrènent la ville. J’ai encore en mémoire ce qui s’est passé à Compton [la mort d’un gosse qui a fait face à des militaires]. Nous sommes au milieu d’une guerre entre les narcotrafiquants et les flics et nous, les citoyens, subissons sans avoir notre mot à dire. Je sais qu’ils sont riches comme Crésus mais ils nous pourrissent la vie et mon avis est que la ville se porterait bien mieux sans eux… Par rapport à tout cela, que pouvons-nous proposer à Mairie comme idées pour faire face à cette insécurité ?


** SYSTÈME DE JEU **


Nous vous rappelons que les RPCs sont prioritaires sur tous vos autres sujets, et ce, afin d’en garantir le dynamisme et l’avancée. Nous vous demandons de rédiger des réponses courtes, idéalement entre 300 à 500 mots (maximum 700 si cela est justifié par la nécessité d’une intervention plus détaillée, comme par exemple une prise de parole), et ce toujours dans l’objectif de permettre une plus grande réactivité des joueurs.

Il n'y a aucun tour de jeu établi. Prévenez les autres membres de quand vous aller répondre.

Vous avez 10 jours pour répondre durant chaque tour. Si vous ne postez aucune réponse dans ce délai, votre tour saute et c’est au prochain tour. Si vous savez que vous ne pourrez honorer votre tour de jeu, informez vos partenaires et le MJ dans le sujet des RPCs (lien). Votre tour pourra être passé.

Vous pouvez sauter jusqu’à deux tours. Au-delà, vous êtes exclus du RP.

Enfin, tous PNJs présents pendant la réunion sont jouables.


** JET DE DES **


Réaction de la foule par rapport aux propositions :

Cercle argent / emploi  1
Les talents de Downfall. Meilleur que les autres. 5
Ville érigée par le peuple 2
Les investisseurs/magnats de la publicité, l’expérience envoyé.  2
Appel aux sociétés extérieures, pub et charité. Organisations et association. 5


Accord passé pour pas se faire baiser 3
Remise pour les logements (5 déjà lancé)
Contrat en lien avec la reconstruction 5
Renforcer les hôpitaux, créer des emplois de métier ne nécessitant pas ou peu d’études 3
Education. Amener des profs. 4
Formation professionnalisant 5
Apprentissage et transmission de savoir avec salaire 4


Demander de l’aide à des entreprises de matière première (lancement de chantier) 6
Goodies pour faire connaître les entreprises 5
Association entreprise, charité 1
Utilisation des moyens de communication pour montrer le visage de Downfall 4
Réhabilitation de zones de vie. Développement de quartier. 5
Subvention donné à ceux qui relance des entreprises fermés (avec jeune dedans) 6
Utilisation du port pour développement. 3



Bon jeu !

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Solveig De Souza
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MessageSujet: Re: [TERMINE / RP COMMUN 7.0] Aujourd'hui n'est que la mémoire d'hier, et demain le rêve d'aujourd'hui   [TERMINE / RP COMMUN 7.0] Aujourd'hui n'est que la mémoire d'hier, et demain le rêve d'aujourd'hui - Page 2 EmptyLun 7 Mar - 19:11

Ca fait des tas d’idées, tout ça. Je me demande comment il va faire, ce brave Elijah, pour remonter tout ça à la Conseillère, alors qu’il a pris genre…zéro note. Il a peut-être un super cerveau, qui lui permet de tout retenir, et ça…c’est sacrément cool. Ça me serait vachement utile à l’hosto, ou même au loft, pour réviser mes cours. Mais je m’égare. Je redirige mon attention vers l’orateur, plissant le regard aux paroles prononcées. Il dit qu’on a bien avancé en ce qui concerne l’emploi, et perso…je suis pas de son avis. On pourra considérer qu’on a bien avancé si notre petite réunion donne vraiment quelque chose, que c’est pas juste un tas de mots en l’air, et que les gens du coin arrivent à trouver du travail pour payer leurs factures, et accéder aux soins. Là, on pourra se dire qu’on aura été utiles, et que ça, cette réunion, aura eu un sens.

On en vient à aborder un autre sujet, celui de l’insécurité, alors que je serre les dents sans même m’en rendre compte, parce que ses paroles font écho à la perte de nombreuses Blackened tombées sous les coups de types qui continuent de sévir en toute impunité. Et malgré tous les efforts de Luke pour les arrêter, ces sales enfoirés sont libres comme l’air. Ce qu’on pourrait faire pour diminuer l’insécurité dans nos rues ? Foutre ce connard en taule. Pour commencer. Même si y’a encore beaucoup d’autres choses à faire : “-Bon…dans un monde idéal, on aurait pu compter sur la police pour préserver les habitants du quartier, pour se montrer plus présents dans les rues de Downfall, pour mener des campagnes de sensibilisation contre le port des armes, ou que sais-je. Mais ici…ça relève presque de l’utopie.” Tous les flics ne sont pas corrompus, et mauvais, et je pense encore une fois à l’un d’entre eux bien particulièrement, mais ils brillent pas vraiment par leurs exploits quand on entend parler de leurs bavures, ici ou là. Et puis, ne serait-ce que du côté des Blackened, les flics sont loin d’avoir la confiance des filles. Difficile alors de remettre notre sécurité entre leurs mains.

Elijah a pas tout à fait tort quand il parle d’une guerre entre le cartel et la police, et de nous, au beau milieu de tout ça, en braves petits dommages collatéraux. Sauf que…je vois pas comment on pourrait faire quoi que ce soit dans cette histoire-là, nous, pauvres citoyens lambda. Et puis…l’insécurité de Downfall se limite pas à ça, aux échauffourées entre les Prayers et les flics, il suffit de voir le nombre de patients qu’on traite à l’hôpital pour agressions, règlements de compte, overdoses, et autres joyeusetés. “-Si on était n’importe où ailleurs qu’ici, on aurait pu envisager de mettre des caméras dans les points chauds, pour faire de la surveillance, et de la prévention, aussi. Mais ici…ça, c’est impossible. Déjà, on a pas les moyens, et puis…soyons honnêtes, ces caméras dureraient quoi...une journée…deux grand max, avant d’être vandalisées. Ce serait juste du gâchis d’un budget qu’on a pas.” Autant éviter d’investir dans du matériel qui sera la cible de projectiles des gamins du coin, et hors service au bout de quelques heures à peine.

Je prends le temps de réfléchir encore un peu, avant de me souvenir de ce qui existait dans l’une des villes où j’ai brièvement vécu, pendant mon périple de New York jusqu’à Downfall. “-Dans certaines villes, il existe des espèces de programmes de lutte contre l’insécurité, où les habitants d’un quartier veillent les uns sur les autres. C’est…comme un système de vigilance entre voisins, sur la base du volontariat. Je connais pas toutes les subtilités du programme, faudrait se renseigner, mais je crois que y’a des histoires de…de personnes qui font des rondes pour surveiller ce qui se passe, ou aider les plus vulnérables à se protéger convenablement. Ça peut être une force de dissuasion contre les agressions, et autres.” En gros…on se protège les uns les autres, quoi. Il parait qu’on peut jamais compter que sur soi-même, alors…

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Mickaëla Andersonn
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MessageSujet: Re: [TERMINE / RP COMMUN 7.0] Aujourd'hui n'est que la mémoire d'hier, et demain le rêve d'aujourd'hui   [TERMINE / RP COMMUN 7.0] Aujourd'hui n'est que la mémoire d'hier, et demain le rêve d'aujourd'hui - Page 2 EmptyLun 7 Mar - 21:49

Mon idée première n’attire peut-être pas l’engouement espéré (même si d’espoir il n’y avait pas grande aspiration au premier plan), elle finit par délier les langues. Par jeter un peu de matière grasse sur un feu qui commençait à s’estomper.
Je ne suis pas de ceux qui font partie des meneurs. Pas plus que des suiveurs. Je suis l’ombre qui longue les murs et qu’on ne remarque que trop tard. Ou pas du tout même. Je suis les petites mains qui soignent ceux tombés sur le front. On me félicite. On a besoin de moi. Mais cela s’arrête là. Ensuite on m’oublie. Enfin, le temps d’une nouvelle bataille. Le temps d’une nouvelle blessure. Et cela me va parfaitement.

Alors quand ces mesdames prennent le débat en main (et dans la bouche), je retourne à mon petit coin sombre contre le mur. J’écoute, mais n’intervient pas. Je prends mentalement mes notes. Pas nécessairement de ce qui se dit, mais plutôt comment. Mais plutôt pourquoi. Et j’observe les réactions. Et je m’amuse de retrouver les mêmes tableaux. Ici ou ailleurs. Le monde est partout pareil.
J’ignore (encore) s’il convient d’en rire ou d’en pleurer.

La discussion prend une tournure plus qu’intéressante lorsqu’Elijah sous-entend que la violence doit cesser. Que l’argent ne peut pas tout acheter. Et qu’il est temps pour le citoyen modeste de se rebeller. Oh ce ne sont peut-être pas ses mots exacts, mais n’est-ce pas exactement ce qu’il vient de clamer haut et fort ?
Qui est riche exactement ? Le narcotrafiquant ? Ou celui qu’il subventionne ?
Qui nous pourrit la vie ? Le dealer ? Ou son plus fervent détraqueur ?
Qui est vraiment concerné par son avis ?

Ma foi, monsieur l’orateur, c’est que vous cachez bien votre petit jeu …

La jeune femme qui doit appartenir à un de ces gangs reprend la parole. Je sens une petite réticence. Des souvenirs douloureux qui font ou refont surface. Toute personne ici présente a probablement une anecdote à partager concernant leur lien avec la justice, voire l’injustice. Comme en témoignes les murmures et moult acquiescements récoltés par la demoiselle. Au moins ce point-là fait une unanimité incontestée.
Le speaker a gardé une jolie carte maîtresse pour la fin. Très bon choix stratégique.

Et une première proposition tombe. Non des moindres. À la fois fichtrement efficace et délicieusement traitre. Espionner son voisin en pseudo-légalité. La pire réglementation qui ait pu tomber sur Cuba. Mais l’idée plait. L’idée séduit. Et je ne suis pas ici pour juger. Je ne suis pas ici pour mener. Je note, contrairement à Elijah – qui n’a probablement pas de dictaphone caché dans ses poches. J’espère que j’enregistre tout. Il y a forcément des choses que je n’ai pas captées. Des subtilités qui m’ont échappées. J’en aurais presque hâte de tout réécouter.

- « Et ensuite quoi? Combien de temps avant que cela ne dégénère? Si ma liberté s’arrête où commence celle de l’autre, comment éviter de franchir la ligne? »

Hum … c’était peut-être un peu hard après tout l’effort mis à nous convaincre avec sa jolie voix?
Je lève donc les deux bras en signe de trêve.

- « Je ne cherche pas à refourguer l’idée au placard, loin de là même. »

Et c’est vraiment sincère, malgré mes précédentes pensées.

- « Mais il faut rester prudent. Il y a des règles à respecter. Il y a limite une charte à rédiger. Vous n’êtes pas sans vous douter qu’une surveillance de voisinage peut très vite dégénérer. Ce genre de projet peut mettre des mois avant de fonctionner. »

Je n’avais vraiment pas dans l’intention de la couper dans son élan. Et ce n’est pas à moi de décider ce qui passe et ce qui casse. Alors je recolle un peu les morceaux là où je peux.

- « Mais rien n’empêche de commencer par des petits changements. En sensibilisant et soutenant les plus vulnérables dans un premier temps. »

Bordel de merde, voilà que je me mets à rimer.
C’est peut-être inconscient.
Généralement ça attire l’attention ou ça reste accroché.
Comme un mantra trop souvent répété.
Ou une berceuse dont on n’arrive pas à se débarrasser.
Et ça continue !

- « Il va falloir quelqu’un pour chapeauter tout ça. »

Mon regard se porte tantôt sur Elijah, tantôt sur ceux et celles qui ont pris la parole jusqu’à présent.
Certain(e)s semblent avoir plus leur mort à dire que d’autres. Ou avoir moins peur de se salir les mains. Ce qui se résume un peu à la même chose dans une communauté pareille.


Dernière édition par Mickaëla Andersonn le Mer 16 Mar - 10:14, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: [TERMINE / RP COMMUN 7.0] Aujourd'hui n'est que la mémoire d'hier, et demain le rêve d'aujourd'hui   [TERMINE / RP COMMUN 7.0] Aujourd'hui n'est que la mémoire d'hier, et demain le rêve d'aujourd'hui - Page 2 EmptyJeu 10 Mar - 19:27

Faudra que j’aille le voir après tout ça, quand ça se sera calmé et que les gens seront rentrés chez eux. Enfin aujourd’hui ou dans pas longtemps. Mais je me dis que si on veut que Downfall s’en sorte, s’en sorte vraiment, si on veut nous s’en sortir, on doit bosser ensemble. Au moins avec ceux qui sont pas de profonds connards, et puis, on avait déjà plus ou moins un accord avec eux quand les Unbroken étaient encore debout, non ? On a intérêt à avancer avec les citoyens lambdas, on a bien ce que ça donnait quand on restait enfermées. Alors ouais, on se protégeait, on punissait et on survivait, mais on faisait que ça. Survivre. Et c’est pas ce qu’on veut, c’est pas ce que je veux pour les frangines en tout cas.
Du coup, ouais, faut que je vois avec lui pour peut-être définir des trucs plus concrets.

Pour le moment, j’écoute sagement et je peux qu’être d’accord. Tant qu’on pourra pas sortir sans risquer de se faire poignarder, violer ou voler, le reste servira à rien. Evidemment, je serre les dents quand il parle de meurtres dont tout le monde se fout. Parce qu’on est quand même pas mal concernées à ce sujet quand on regarde bien. Et ouais… J’ai beau aimer mon militaire, ce qui s’est passé est carrément… c’est quoi qu’on dit ? Inadmissible.

Je hoche la tête quand Sol prend la parole. « C’est pas que dans certaines villes. C’est déjà ce qu’on fait à Van Nuys. On veille les unes sur les autres, on surveille les allers-venus. Et on a appris à gérer les problèmes quand il y en avait. » Personne ne peut ignorer ce qui se passe quand on emmerde une BB. Tout le monde a dû entendre au moins une histoire concernant un mec qui avait voulu jouer les caïds et qui se retrouver la bite en moins. « Mais oui, il suffirait de rendre le procédé plus… officiel, de l’étendre aux autres quartiers. Et oui, je sais que c’est pas partout comme chez nous, mais ça peut fonctionner que si tout le monde, ou la majorité, joue le jeu. La confiance, la solidarité, c’est con, mais c’est nécessaire. »

Je me tourne vers l’autre femme dans le fond de la salle. « Sans vouloir vous offenser ma belle, votre liberté ou celles des autres, dans les rues, je m’en cogne. Il y en a pas de toute façon. Sérieusement, vous vous sentez libre et serein dans les rues de Florence ? Du Watts ? Ou Compton ? J’en doute, parce que vous devez pas y aller souvent. Comme la plupart d’entre nous. Parce que si t’y vas, tu risques de pas revenir. On parle pas de s’inviter chez vous à diner ou d’aller regarder si votre pelouse est bien tondue chérie. On parle d’effectuer des rondes dans les rues pour éviter que des gamins piquent votre jolie bague, ou que des grands méchants s’invitent sous votre jupe. » Je laisse filer un soupir. « C’est pas juste une surveillance de voisinage qu’il faut, même si ce serait un début. » Je fixe Elijah. « Ça me tue de dire ça, ça me donne envie de gerber même, mais il nous faut une force de police. Des gens armés, qui savent ce qu’ils font, et j’entends par là ne pas tirer dans le tas parce qu’ils sont en stress ou qu’on leur a mal parlé. Des gens entraînés, de confiance, pas des ripoux aux bottes des Prayers, ou de l’extérieur, ce qui revient à chercher une perle dans un tas de fumier, mais y en a. » J’écarte les mains dans un geste fataliste. « On sait TOUS ce qu’il faudrait pour lutter contre l’insécurité. Je sais que c’est pas tout, mais putain, les Prayers sont un cancer. Si tu te soignes d’un rhume et que tu te mets du vernis sur les ongles, mais que t’es en train de te faire bouffer de l’intérieur par des cellules nécrosées, tu crèveras quand même. » Je hausse les épaules, sans vraiment savoir si ce que je dis est pertinent. Ou a un sens. Mais je m’en fous là. « Tu dis qu’on peut pas toucher aux ports, qu’ils sont tenus par les Prayers. Et c’est justement une partie du problème. La moitié de la ville leur appartient, ou du moins, ils aiment le croire et nous le faire savoir. Sauf que bordel, c’est pas leur ville, c’est pas leur port ! Ils sont pas la cause de tous nos malheurs, loin de là, mais ils sont symptomatiques. » Ouais, je connais des mots savants. C’est impressionnant je sais.

Je me passe les mains dans les cheveux en soupirant de plus belle. « Désolée. Du coup, l’insécurité ! » J’ai un silence. « C’est plein de petits trucs aussi. Offrir aux gamins et aux familles une chance de s’en sortir luttera contre. Réhabiliter les quartiers luttera contre, en les rendant aux habitants et en réduisant le nombre de lieux carrément flippants. On peut mettre en place des réseaux de solidarité, au sein des immeubles, voire des quartiers, pour aider les personnes âgées, les personnes seules, en difficultés. » J’ai un sourire sans joie, carrément narquois même. « On en revient au problème principal. Il faut reprendre possession des quartiers  qui craignent. Et donc lutter contre l’influence des Prayers. Les armes, les drogues, les gros durs, ce sont eux ! Sauf que ça, c’est au-dessus de mes capacités de réflexions ou d’actions je crois. »
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Downfall
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MessageSujet: Re: [TERMINE / RP COMMUN 7.0] Aujourd'hui n'est que la mémoire d'hier, et demain le rêve d'aujourd'hui   [TERMINE / RP COMMUN 7.0] Aujourd'hui n'est que la mémoire d'hier, et demain le rêve d'aujourd'hui - Page 2 EmptyDim 13 Mar - 20:58



Aujourd'hui n'est que la mémoire d'hier,

et demain le rêve d'aujourd'hui

Compton, le 2 septembre, 23h00


La soirée avançait bien et la discussion avait finalement réussi à trouver son équilibre entre questions, réponses, idées et suggestions. Quelques voix s’élevaient pour montrer leur désaccord, mais sans réelle agressivité. Elijah continua sur sa lancée, démarrant le dernier thème voté par les habitants : l’insécurité. Tous les thèmes étaient liés. Celui-ci restait particulièrement délicat. De nombreuses personnes amenèrent des idées comme virer les flics et les militaires, bouter les Prayers hors de la ville ou bien faire en sorte que les forces de l’ordre soient Downfallienne avant tout et non des personnes extérieures à la ville. Ce furent à nouveau trois des habitantes qui se démarquèrent, celles qui avaient proposé des idées qui tenaient la route.

La première, Solveig amena l’idée d’une sensibilisation au port des armes et un rappel du rôle des forces de l’ordre. S’il y avait un policier, peut-être aurait-il pu donner son point de vue pour permettre à la population de comprendre la position qu’ils avaient, limités par un système parfois corrompu jusqu’à la moelle. Mais la jeune femme savait que l’idée restait utopique. Il y eut toute de même des réactions parmi la foule, tous conscient de cette réalité.


Le port d’une arme est un droit constitutionnel, faut pas nous enlever le droit de se défendre ! Clama une voix dans la foule.

Et quand ça butera ton gamin ou qu’il ira en taule pour avoir tué une autre personne, ton droit, tu pourras te le mettre là où je le pense ! C’est une loi complètement obsolète qui avait du sens à l’époque où elle a été faite !

Et puis on fait pas vraiment parti des Etats-Unis, y’a rien qui nous dit que c’est un droit constitutionnel pour nous !

Mais bien sûr que si on fait parti des Etats-Unis. Après on sait pas ce qui va se passer avec cet article …  

Solveig reprit pour proposer une idée, qui reçut un bon accueil, concernant la possibilité de mettre des caméras. Bien consciente que cela ne serait qu’éphémère et qu’ils avaient intérêt à mettre ailleurs l’argent qui manquait déjà pour des projets. L’idée fit parler mais ils se mirent tous d’accord que ce ne serait envisageable uniquement que si la mentalité changeait. Elle termina avec une dernière proposition après quelques échanges dans la foule pour émettre l’idée qu’une milice citoyenne pourrait être créée afin de veiller les uns sur les autres, chacun dans leur quartier respectif. Elle reçut un accueil enthousiaste de la part des habitants. Une énergie nouvelle pour faire avancer les choses à leur niveau. Une forme de communautarisme. Cependant la quadragénaire dans le fond de la salle revint sur cette idée qui donnait du grain à moudre. Cela touchait la liberté de chacun. La crainte sous-jacente d’un voyeurisme mal placé. Cela risquait de dégénérer comme pour toutes les bonnes idées avec de bonnes intentions derrière.

Les habitants se trouvèrent pris entre deux feux, car ils étaient aussi d’accord avec Mickaela. Des voix s’élevèrent, incertaines de la bonne décision, se retrouvant face à un réel débat. Elle prolongea son idée en signalant qu’il y aurait besoin d’une charte pour que cela fonctionne afin d’encadrer tout cela. Et à nouveau la foule appréciait cette possibilité. La psychiatre y allait avec des pincettes pour ne pas heurter les idées de la Blackened Beauty qui avait pris la parole juste avant, continuant sur sa lancée, voulant commencer petit et aider les plus vulnérables. À nouveau, cela semblait toucher une corde sensible, car tous connaissaient une personne dans le besoin, qu’elle soit jeune, vieille, seule. Elle conclut avec la nécessité d’avoir quelqu’un pour gérer le tout et ce fut comme une évidence pour tous.

La secrétaire des Blackened Beauty revint sur les paroles précédentes de celle qui semblait être son amie. Les Sirènes agissaient déjà en se protégeant les unes, les autres. Peut-être était-ce dû à l’engouement provoqué par Mickaela mais les mots de Mackenzie n’eurent pas le même impact. Elle défendait son amie en montrant la nécessité d’une surveillance, mais aussi celle d’avoir une force de police, de personnes armées, de confiance, non corrompues. L’idée était bonne mais la méfiance était telle qu’elle ne convainquit pas. Une cacophonie s’éleva.


Qui sera à la hauteur ? Qui n’est pas corrompu ? Moi je connais plus de personnes qui sont prêt à fermer les yeux sur ce qui se passe etc etc dirent différentes voix dans la foule.

Et ainsi, d’autres prises la parole, pointant du doigt, le réel problème de confiance. Pourtant d’autres défendaient l’idée que tous n’étaient pas pourrie et que la confiance se gagnait. Mackenzie sut rebondir sur quelques paroles, car elle confirma ce qu’Elijah avait posé plus tôt. Les Prayers étaient un des problèmes de la ville. Ils pensaient la posséder. Beaucoup, pour ne pas dire une majorité, pensaient ainsi aussi. La foule était d’accord avec ces propos, lui permettant de poursuivre sur ce qui avait été dit précédemment dans la soirée. Que tout cela permettra de se sortir de cette insécurité. Il fallait reprendre possession des différents quartiers de la ville. Il y eut quelques applaudissements.

Et sans l’expliquer, quelques regards se tournèrent vers Elijah, comme s’ils s’attendaient à une intervention de sa part. Il se racla la gorge, jeta un coup d’œil à une jeune femme sur les premiers rangs qui prenait studieusement des notes, discrète presque invisible. Son travail était d’autant plus difficile vu qu’elle écrivait à la lumière d’une bougie.


À Compton, nous avons aussi une forme de communautarisme qui s’est développé depuis les bombardements, les tremblements… Et le reste. Nous sommes soudés et ce système fonctionne. Je ne cache pas qu’on a eu l’occasion de remettre en place des jeunes qui ont cherché à s’en prendre aux leurs. Peut-on seulement faire justice soi-même ? Dans quelle limite, pour ne pas avoir d’abus ? Nous pourrons proposer cette possibilité à la Mairie, développer ce lien, assurer une protection au peuple, par le peuple, pour le peuple avec un cadre qui assurera une sécurité pour tous. L’idée peut être utopique car nous savons qu’il y aura des abus. Peut-être aussi que s’il est imposé un nettoyage chez les flics, en éliminant ceux ayant des casiers ou des méthodes trop… Barbares ? On peut peut-être envisager ces rondes en compagnie d’un agent des forces de l’ordre ? Ainsi, avec un nettoyage et un engagement des habitants, peut-être qu’ils pourront gagner la confiance de tous ? Et évidemment, l’éviction des Prayers pourrait nous permettre de regagner nos quartiers. Elle diminuera la dépendance de ceux qui sont sous leur emprise. Ça ne réglera pas tout, je me doute bien et il faudra s’attendre à de la résistance, mais ensemble nous pouvons y arriver. Nous devons nous accrocher à ça…

Il regarda l’ensemble de la foule, prit une inspiration et reprit.

Je pense que nous avons pu faire le tour de ce que nous pouvions aborder ensemble. Il se fait tard. Je vais vous laisser de nouveau la parole pour conclure cette réunion. Nous allons en sortir les idées que ma collègue a notées et nous les amènerons à la Mairie. À Madame Cleveland. Tout ne sera pas possible, pas dans l’immédiat j’imagine, mais nous avons montré ce soir que nous sommes concernées par l’avenir de notre ville… Je tiens à vous remercier tous, malgré un début difficile, pour votre présence, votre écoute, pour avoir joué le jeu alors que nous sommes dans une situation précaire. Je vous ai entendu et nous ferons au mieux pour que la Mairie entende vos besoins. Je vous laisse la parole...

Elijah laissera la parole aux habitants, donnant à nouveau la possibilité de débattre et une fois le tour des idées et des questions faites, il invitera les Downfalliens à partir dans le calme. Il restera disponible pour échanger directement avec les autres.


** SYSTÈME DE JEU **


Nous vous rappelons que les RPCs sont prioritaires sur tous vos autres sujets, et ce, afin d’en garantir le dynamisme et l’avancée. Nous vous demandons de rédiger des réponses courtes, idéalement entre 300 à 500 mots (maximum 700 si cela est justifié par la nécessité d’une intervention plus détaillée, comme par exemple une prise de parole), et ce toujours dans l’objectif de permettre une plus grande réactivité des joueurs.

Il n'y a aucun tour de jeu établi. Prévenez les autres membres de quand vous aller répondre.

Vous avez 10 jours pour répondre durant chaque tour. Si vous ne postez aucune réponse dans ce délai, votre tour saute et c’est au prochain tour. Si vous savez que vous ne pourrez honorer votre tour de jeu, informez vos partenaires et le MJ dans le sujet des RPCs (lien). Votre tour pourra être passé.

Vous pouvez sauter jusqu’à deux tours. Au-delà, vous êtes exclus du RP.

Enfin, tous PNJs présents pendant la réunion sont jouables.

CECI EST LE DERNIER TOUR DE JEU. LE MJ CLOTURERA PAR UN POST APRES VOTRE INTERVENTION.


** JET DE DES **


Réaction de la foule par rapport aux propositions :

Rôle des policier, sensibilisation au port d'arme : 2
Surveillance caméra aux points chauds, mais risque de vandalisme : 5
programme lutte contre insécurité : 6

La liberté face à ce programme de lutte contre l'insécurité: 6
Commencer petit en sensibilisant et soutenant les plus vulnérables : 5
Une personne pour gérer le tout: 6

La sécurité mise en place par les BB étendu à tous les quartiers : 2
Surveillance du voisinage, force de l'ordre et personnes de confiance : 3
Eliminer les Prayers et reprendre possession des quartiers : 5


A VOUS DE LANCER LES DES.
Maintenant ou après votre post, je vous demande de lancer un dé 6.
Vous ajouterez :
Solveig : + 3
Mackenzie : + 2
Mickaela: + 2
Lors de la conclusion, les résultats seront expliqués.

Bon jeu !

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Mickaëla Andersonn
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MessageSujet: Re: [TERMINE / RP COMMUN 7.0] Aujourd'hui n'est que la mémoire d'hier, et demain le rêve d'aujourd'hui   [TERMINE / RP COMMUN 7.0] Aujourd'hui n'est que la mémoire d'hier, et demain le rêve d'aujourd'hui - Page 2 EmptyMer 16 Mar - 11:10

L’accueil va, l’accueil vient.
Il en va toujours ainsi.
À un moment donné tu es le mentor, tu es le guide spirituel, tout le monde est prêt à s’agenouiller devant toi et te servir l’échine courbée. Et l’instant d’après, tu es le paria, tu es le judas ou – dans la plupart des cas – tu n’as même pas existé. C’est ainsi que l’histoire a été écrite. C’est ainsi qu’elle se répétera.

Il en va de même pour l’idée de la surveillance de voisinage. Ça prend. Ça entraine. Les neurones se disputent et commencent déjà à se projeter dans l’avenir. Puis les contraintes se rajoutent et le trajet devient plus sinueux. On essaie malgré tout de contourner. De chercher un chemin alternatif. Paf, un autre panneau routier. Bam, un arbre qui se retrouve au milieu de la route. Pas de souci, on bifurque. Mais l’avancement perd en vitesse. Perd en conviction. Et c’est là que le loup surgit de son buisson et te fout un bon gros direct du droit dans la face.
Celui-là, je me le ramasse toujours de la même personne. La blondasse avec le sifflet d’arbitre. On pourrait presque croire qu’elle a quelque chose contre moi personnellement. Mais comme il faut laisser croire les béguines.

Elle écrase tous mes arguments (même s’ils n’en étaient pas vraiment) sous ses talons de pé … bon, gardons ce vocabulaire pour une autre occasion. Je me prends sa tyrannie en plein visage (pour ne pas dire autre chose). Il est clair que je ne suis pas d’ici. Que je n’ai pas vécu ce qu’elle, ce que tous ici, vivent au jour le jour. Elle me catégorise aussi vulgairement qu’elle suppute que j’en fais de même à son encontre. Je pourrais me montrer vexée. Outrée. Je n’en fais rien. J’accepte le deluge. Qu’il me lave donc de mes si vilains péchés. Mais si on parlait un peu de siens?
J’aurais pu. Là encore, je n’attrape pas la perche tendue. Ce serait tellement puéril. Et ça n’avancera en rien cette discussion qui finit inlassablement par tourner en rond. Chaque nouvelle idée se fait rabrouer. Se fait déchiqueter. Et c’est compréhensible. Et c’est profondément humain.

Je ne suis pas elle.
Elle n’est pas moi.
Mais ici, dans cette petite assemblée, personne ne l’est et tout le monde à la fois.
Je ne me fais pas plus d’illusions qu’elle. Ce n’est pas un petit groupuscule avec des idées utopistes qui vont changer le monde. Ça c’est réservé aux sectes et leur gourou. Et dans la plupart des cas, le paradis ne se trouve jamais que de l’autre côté. Ça aussi j’aurais pu lui balancer. Mais les gens ici n’ont pas besoin de ça. Ils ont besoin d’espoir. Ils ont besoin d’y croire.
Prévue en est, son ambition de reprendre aux grands, vilains méchants ce qui ne leur appartient pas.
Elle a bientôt fini de me tendre des perches qui manquent de m’éborgner ?

Heureusement (ou pas), notre propre messie reprend le droit à la parole. Il condense le tout comme le bon orateur qu’il fait. Mais vous aviez déjà compris que ce mec avait trouvé sa vocation. Même s’il me fait doucement (sou)rire avec ses sous-entendus à peine cachés. Un nettoyage dans la flicaille. Éliminer les barbares. Mais qu’est-ce que barbare ? Quand dépasse-t-on la limite ? Et qui pour la définir ? Éviction. Des mots durs. Des mots, ma foi, à la frontière de l’extrémisme. Même la blondasse a parlé de limiter leur influence. Pas pour autant les êtres humains qui les représentent. Je trouve cet homme de plus en plus intéressant. Alors peut-être est-ce moi qui voit le mal partout. M’est pourtant d’avis que le choix de certains mots en dit tout autant sur celui qui les utilise que sur ceux qui les écoutent.

La séance touche à sa fin. Quand je jette un œil à ma montre à travers la faible lueur des bougies et des téléphones portables, je me rends compte que le temps a une nouvelle fois réussi à tout grignoter sans nous laisser la moindre place pour une quelconque répartie. Généralement c’est un signe de bon augure. Si pas tout, au moins la plupart a pu être dit. Ce qui est toujours mieux que de tout ressasser pour soi.

- « Personnellement je n’ai rien à rajouter. »

Et puis quoi encore, me faire mordre le nez après avoir déjà perdu un œil et deux dents ?

- « Si ce n’est que j’aimerais savoir quand et comment nous serons informés de la ou des suites données par madame Cleveland ? »

Pour autant qu’il y ait. Mais inutile de jouer davantage les rabat-joie … si ? Monsieur est un beau parleur. Je suis certaine qu’il trouvera comment devenir le grain de sable dans les jolies chaussures de la Mairie. Est-ce que ce sera pour autant suffisant ?

- « Et si la Mairie n’est pas ouverte à la discussion ? »

Gros sous-entendu : bougerons-NOUS tant avec que sans l’appui des autorités supposées compétentes ?
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Solveig De Souza
Solveig De Souza
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MessageSujet: Re: [TERMINE / RP COMMUN 7.0] Aujourd'hui n'est que la mémoire d'hier, et demain le rêve d'aujourd'hui   [TERMINE / RP COMMUN 7.0] Aujourd'hui n'est que la mémoire d'hier, et demain le rêve d'aujourd'hui - Page 2 EmptyDim 20 Mar - 21:06

Je pince les lèvres quand la nana de tout à l’heure rebondit directement sur mes propos, parlant de sa liberté, celle qui serait bafouée si on mettait en place un système de vigilance voisinage, et elle reçoit aussitôt l’approbation de certaines des personnes présentes dans la pièce. Bien sûr qu’il faudra des règles, ça je suis tout à fait d’accord. Un truc qui permet d’encadrer ce programme, pour justement éviter toute dérive possible. Mais Mac semble se rallier au fait qu’il est plus vraiment question de liberté dans cette proposition, dans la possibilité de mettre en place des rondes, pour protéger les habitants de Downfall. Je me tourne vers la blonde qui exprime avec beaucoup de passion ses pensées, et je hoche la tête, la désignant de la main, paume ouverte, en lâchant tout à fait inutilement un simple : “-Voilà.” pour marquer le fait que nous partageons le même point de vue.

La suite des paroles de la blonde me fait froncer un peu les sourcils, mais je me mords l’intérieur des joues au lieu de l’ouvrir. Je suis pas forcément très emballée par l’idée de mettre une arme dans la main de n’importe qui. Même si ces personnes sont censées nous protéger, faire attention à nous, nous faire éviter le pire. Mon regard trouve de nouveau le visage de la blonde quand elle embraye sur les Prayers, et je me demande ce qu’on pourrait faire, nous, contre tout un cartel, armé, organisé, sans doute prêt à tout pour que son business ne soit jamais menacé. Une chance que personne ne vienne à la pêche aux idées pour reprendre la ville aux mains des Prayers of Insanity, parce que là, pour le coup, ce serait la panne sèche. Zéro idée.

Elijah reprend la parole, et je hoche doucement la tête à ses paroles, mes sourcils se fronçant un peu malgré moi. Un long chemin s’ouvre devant nous, ça c’est une certitude. Mais c’est quand même encourageant de l’entendre dire que nos idées vont être exposées à la conseillère, que le temps passé ici pourra vraiment aider Downfall, à l’avenir. On voit le bout de cette réunion, mais je prends quand même quelques instants pour rebondir sur certaines des paroles d’Elijah : “-Les flics ont tendance à se serrer les coudes.” Je jette un regard en biais à Mac, pinçant les lèvres un instant en pensant aux meurtres de nos soeurs, à leurs passages à tabac et je soupire un peu, avant de reprendre : “-Pas tous. Je dis pas que tous les flics sont pourris. Je dis juste que…qu’il existe une vraie solidarité entre certains policiers, qu’ils se couvrent les uns les autres…et je parle pas juste de bavures, nan…de vrais crimes, aussi. Disparition malencontreuse de preuves pour éviter la taule, lynchages, meurtres…Je parle qu’en mon nom propre, mais je suis pas certaine d’arriver à faire confiance à tous les flics qui pourraient participer à des rondes. Et je pense que pour que ça fonctionne, faut que les gens qui patrouillent ensemble se fassent confiance.” Et il ne nous appartient clairement pas de faire le tri entre le bon et le méchant flic.

La nana pose la première cette question qui me trottait dans la tête, à moi aussi, à savoir quand on aura des nouvelles de ce qui aura pu se dire avec Cleveland. Et comme j'ai clairement pas la réponse à sa deuxième question, je me contente de rebondir sur la première. Je regarde autour de moi, avant de reprendre la parole : “-On pourrait peut-être envisager de se réunir une nouvelle fois. Une fois que la rencontre avec la conseillère aura eu lieu, je veux dire. Vous pourrez nous faire part de ses réactions ou éventuelles décisions directement. Ca évitera le système du bouche à oreille, où tout finit très souvent déformé, et très loin de la réalité.” Je dois bien admettre que si je suis surtout venue ici pour pas laisser Mac assister seule à cette réunion, maintenant, je suis vraiment curieuse de savoir ce que va donner notre petit brainstorming général. Ce qui va en ressortir. Le bien que Downfall pourrait en tirer. Et si une chose ressort de cette réunion, c’est que la ville en a bien besoin.

___________


Seek what sets your soul on fire.
Some days I am goddess. Some days I am wild child. Some days I am a fragile mess. Most days, I am a bit of all three. But every day, I am here, trying.
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MessageSujet: Re: [TERMINE / RP COMMUN 7.0] Aujourd'hui n'est que la mémoire d'hier, et demain le rêve d'aujourd'hui   [TERMINE / RP COMMUN 7.0] Aujourd'hui n'est que la mémoire d'hier, et demain le rêve d'aujourd'hui - Page 2 EmptyJeu 24 Mar - 15:29

Je sentais poindre une migraine carabinée. C’est de trop réfléchir ça, j’ai pas l’habitude. Ouais, les blagues sur les femmes, sur les blondes, je connais par cœur, et j’encastre le premier qui en fait. Mais moi j’ai le droit. Ou pas, mais personne m’entend, et là, ça concerne que moi.
Bref ! Je me pince l’arrête du nez en inspirant lentement, écoutant attentivement quand Elijah reprend la parole. Un nettoyage parmi les forces de l’ordre. Ça aussi c’est utopique. Comme tout le reste au final. Mais d’un autre côté… Comment avancer sinon ? Faut bien qu’on arrive à quelque chose.

Je retourne son regard à Sol, le visage davantage fermé alors les mêmes exemples qu’elles me viennent à l’esprit, ne pouvant qu’acquiescer à ses paroles. Parce qu’évidemment, les Blackened ont souvent été les premières impactées par cette omerta chez les flics. « En notre nom. Ce n’est pas pour rien que nous avons mis en place une milice en place à Van Nuys. Milice plus efficace que n’importe quel flic pour nous protéger et protéger toutes celles qui en auraient besoin. Parce qu’on se fait confiance effectivement, et qu’il y a zéro exception. » Pas de passe-droit. Celui qui merde finit avec les couilles en moins. Simple, clair, dissuasif. Comme quoi, si ça marche chez nous, ça doit pouvoir marcher ailleurs non ? Non, je sais bien que non, pour ça faudrait que les mecs arrêtent de vouloir jouer a qui à la plus grosse sans arrêt.

Quant à la question posée par la brunette reloue au fond, je crois qu’on est tous curieux d’entendre la réponse. « Ouais, c’est une idée. Et on pourrait voir selon ce qu’il est ressorti votre rencontre avec elle. Ce qu’elle a entendu, accepte, ce qui est négociable ou envisageable, ce genre de trucs. Ce qu’on peut faire concrètement. » Et si elle est pas en phase, si elle veut pas écouter, ou si la mairie ne la suit pas… On fera déjà avancer les choses de notre côté. Et comme dit, on pourra toujours voir pour s’entraider avec Elijah.
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Aujourd'hui n'est que la mémoire d'hier,

et demain le rêve d'aujourd'hui

Compton, le 2 septembre, 23h10

La réunion touchait à sa fin. L'absence d'électricité rappelait à ceux qui avaient la chance de ne pas connaître les régulières coupures qu'il y avait un réel travail de réhabilitation à faire dans le Big Nowhere. Certains posèrent des questions sur les paroles qu'avait prononcées Elijah. Des inquiétudes avant tout concernant l'avenir. D'autres voulaient rebondir sur ce qui avaient été dit pour rappeler que tous les flics n'étaient pas des pourris mais qu'il fallait se rappeler qu'il y avait une solide entraide entre eux. L'accueil était houleux face à cette vérité. La brune du fond, qui s'était démarquée durant la réunion, voulait avoir des réponses concernant les suites de cette soirée. Il y eut un temps de battement entre sa question et la réponse, laissant le temps d'intervenir une dernière fois aux deux autres jeunes femmes qui avaient amené au débat des propositions concrètes. L'idée de se réunir à nouveau après la rencontre avec Rachel Cleveland fut proposée et appréciée.

Nous passerons par les chemins officiels pour qu'ils nous reçoivent afin d'être certains de nous faire entendre. Ça a déjà été fait suite à la cellule créée auprès de la Mairie. On doit parler et s'exprimer. Et on doit oublier toute forme de violence pour cela. Et s'il faut manifester pour qu'ils nous écoutent, pour qu'ils entendent le plus grand nombre, nous le ferons, mais j'espère que la Mairie fera le nécessaire pour ne pas en arriver là. Nous pourrons envisager de nous revoir pour un débriefing. Je doute fort avoir des réponses immédiates à vous donner ; cela ne sera peut-être pas pertinent mais si on voit qu'il en ressort quelque chose, on vous recontacte. Pour ceux qui souhaitent être tenus informés individuellement, je vous invite à venir donner vos coordonnées à ma collègue juste ici. Sinon, tenez-vous informés par vos contacts.

Les manifestations n'étaient jamais calmes dans l'enclave downfallienne, tous le savaient et avaient en mémoire celles déjà vécues à Downfall. Il fallait que cela change, que les autorités entendent le peuple et sa volonté.
Elijah remercia à nouveau les membres de la réunion et resta le temps que la salle se vide petit à petit. Il poursuivit l'échange avec certains, plus détendu, n'aimant pas cet exercice auquel il s'était donné ce soir. Il regarda son téléphone. 23h30. Dix appels en absence, des messages indiquant une attaque. Celle-ci avait été perpétrée à Inglewood sur Eucalyptus Avenue. Des explosions, des militaires morts et des hommes dont on ignorait l'appartenance pour l'instant. L'air grave, il regarda les dernières personnes restantes.

Attention en passant par Inglewood. Il y a eu une attaque...


** JET DE DES **


Résultat des dés :
Bonus donnés pour chaque 6 précédemment.

Mickaela : 5 + 2 = 7
Mackenzie : 1 + 3 = 4
Solveig : 5 + 3 = 8

Échec 1 - 2 - 3
Réussite à partir de 4


Votre prise de parole a fait parler de vous. Vous gagnez en réputation :
- Mickaela, parfaite inconnue au bataillon, avec ton regard de New-Yorkaise, tu as su faire réfléchir par ton questionnement.
- Solveig, ta perspicacité a plu et tes nombreuses idées se sont montrées motivantes.
- Mackenzie, ton expérience et ta pertinence a su toucher les habitants présents.
Ainsi, on commencera à parler de vous. Ce ne sera pas le début de la célébrité avec la présence de paparazzi mais étrangement, lors de situations importantes, vous aurez quelqu'un qui vous re/connaîtra à ce moment-là.

Cela vous permettra, lors de futures prises de paroles, d'influencer les citoyens par votre verbe. Ainsi, si un lancer doit être fait, vous aurez le droit à deux dés et vous pourrez conserver le meilleur résultat.


** CONCLUSION **


La parution de cet article écrit par Lola O’Hare a fait déplacer des habitants dans l'ancien Palais de justice de Compton. Cette réunion a permis de faire ressortir les grandes inquiétudes ressenties par les citoyens. Outre le manque de financement, la reconstruction de la ville est ce qui soucie le plus les habitants, ainsi que les emplois et la sécurité. Afin de montrer leur volonté d'agir et d'être de réels acteurs pour la ville, des idées à proposer à la Mairie ont été trouvées. En comptant sur les habitants compétents dans divers domaines, en relançant des petites entreprises dans les quartiers, en reconstruisant les immeubles habités, en pensant à l'avenir de la jeunesse downfallienne, la ville montrera que rien ne peut l'arrêter. Ne pouvant compter sur un financement interne, un appel de fonds auprès d'entreprises externes a été pensé pour aider à reconstruire la ville en échange d'une visibilité de leur soutien, tout en impliquant des associations et des organismes prêts à soutenir leur démarche. Mais pour cela, la présence des Prayers of Insanity risque de freiner ce démarchage. L'éviction du cartel a été proposée, celui-ci étant considéré comme un frein et non une opportunité pour la ville. Outre les Prayers, la criminalité étant toujours élevée malgré la présence des forces de l'ordre, l'idée de développer des milices, à l'image des Blackened Beauty et des habitants de Compton, a été proposée. Ces milices assureraient la sécurité de leur quartier et seraient composées de personnes de confiance, et non par une police corrompue jusqu'à l'os. Seulement, malgré la bonne volonté de ces citoyens, le meurtre de Woodrow risque de faire des étincelles.


Idées proposées:


** LE MOT DE LA FIN **


Je pense reprendre les mots d'Elijah prononcés plus tôt. Merci pour votre participation, pour avoir joué le jeu jusqu'au bout malgré l'exercice difficile que je vous ai demandé dans ce sujet. J'espère que le format vous aura plu.
J'attends un dernier effort de votre part, à savoir un retour sur ce RPC pour savoir ce qui vous a plu, déplu, ce que vous auriez aimé jouer autrement, etc. Tout cela dans le but de nous améliorer sur les prochains sujets. La perfection n'existe pas et nous pouvons que nous améliorer pour vous offrir un cadre de jeu toujours plus intéressant. Votre amusement est primordial et nous serons à l'écoute de vos retours. Un questionnaire sera envoyé après la clôture des deux RPCs (mais vous pouvez d'ores et déjà nous dire sur le discord du RPC2 vos élans bucoliques What a Face)

Encore merci à vous et à bientôt pour de nouvelles aventures !

luve

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