-28%
Le deal à ne pas rater :
Brandt LVE127J – Lave-vaisselle encastrable 12 couverts – L60cm
279.99 € 390.99 €
Voir le deal

Partagez
 

 Lord of war - Randy

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 

Valentin Arsenault
Valentin Arsenault
FRENCH SYNDICATE
◭ CREDITS : l'écureuil/ sign: casseur flowter
◭ COMPTES : India Phillmore - Samael A. Mongtomery - Lars Ackermann
◭ MESSAGES : 195

MessageSujet: Lord of war - Randy   Lord of war - Randy EmptyJeu 1 Fév - 11:10

Lord of war

ft. Randy Reznikov

Valentin a fermé sa gueule à son arrivée à Downfall, pensant que son expérience à New-York lui permettrait un minimum d'intérêt pour ceux gérant le French Syndicate dans le coin. Mais allez savoir pourquoi, allez savoir à cause de qui, il ne recevait pas ses ordres directement de Vincent Auclair, ce merdeux ralentis par la weed qui n'a pas l'air d'un narcotrafiquant. Il a l'air du gars coincé sur son canapé avec des trous de boulettes dans son t-shirt. Non, c'était avec un de ses subalternes qu'il traitait et ça l'agaçait de ne pas être considéré. Il était le fils d'Ariane après tout. S'il n'était pas le fils prodige, il avait maintes fois fait ses preuves non ?

Alors quand Thomas lui a demandé d'aller récupérer une commande de munitions dans le quartier de Skid Row, la première question que le français lui a posée, c'était de savoir s'il était son larbin. La réponse fut cinglante. Il avait le temps, il ne branlait rien de ses journées. Valentin considérait avoir rôdé ce qu'il gérait. L'entreprise Arsenault & Co avait Hank qui faisait du bon boulot, épaulé par la secrétaire - comptable et logisticienne - Priya. Il était l'ordure de service qui prenait les décisions qui ne plaisaient pas et ce rôle lui convenait parfaitement. Ainsi, le trentenaire avait ses journées de libres et il fallait qu'il se faisait sacrément chier ici. Il cherchait de quoi s'occuper et il fallait dire qu'il passait pas mal de temps dans le quartier de Van Nuys, à payer les filles pour des danses, à payer ses mêmes filles pour des extras, à profiter des massages qu'elles administraient ainsi que des extras. Il avait montré patte blanche et qu'il était un homme généreux. Il avait compris que s'ils se montraient respectueux, il n'aurait aucun souci. Il avait vu des hommes se faire traîner hors du quartier s'il y avait le moindre faux pas. Une leçon bien retenue. Il aimait trop les femmes, aimait trop coucher avec pour vouloir s'en faire des ennemis. Ce n'était pas pour rien qu'on les appelait les Sirènes après tout. Tout ça pour dire qu'il se faisait chier et il ne pouvait pas donner tort à cet homme.

C'était bougon qu'il était allé à Skid Row, accompagné du Muet, Malcom qui n'avait toujours pas ouvert sa bouche malgré les mois passés à se côtoyer. Mais Valentin s'en moquait, il en restait logorrhéique quand bon lui semblait. Il avait demandé à cet ancien militaire de l'accompagner, car il n'aimait guère rencontrer un homme qui vendait des armes dans un quartier qui craignait. Surtout qu'il y avait des rumeurs - certainement avéré, mais dont il se moquait éperdument - d'un groupe d'Irlandais qui commençait à faire sa loi. Et surtout, le quartier était réputé pour la crasse, la violence et la misère où les passes étaient à dix dollars. Un endroit où il n'aurait pas envie d'y planter son drapeau. L'heure et le rendez-vous avaient été convenus en amont et Valentin n'avait d'autres choix que d'y être.

Il s'y présenta comme un homme de bon goût, bien habillé, à sa chemise blanche, son haut de costume et son imper. Des lunettes de soleil sur le nez et des cheveux arrangés en arrière. La classe à la Française dirait certains qui faisait tache à côté de ceux qui vivaient dans le coin. Il lança un regard à Malcom qui le suivit sans un mot, comme à son habitude. Le lieu du rendez-vous était un hôtel miteux qui n'a que peu d'allure. Pourtant, il semble surveiller par des larbins aux traits anguleux, aux regards sibériques. Il monta les quelques marches et entra dans l'hôtel, accueillit par une jeune femme à laquelle il se présenta alors qu'un homme descendait les marches menant aux étages, détendu, prenant la direction de la sortie, plus léger mentalement et financièrement. Les consignes avaient été simples, rejoindre un certain Rez à l'hôtel, s'y présenter et demander à le voir. La jeune femme derrière son comptoir le dévisagea et elle eut droit à un sourire de la part du français. Premier étage, chambre huit. Il y grimpa, canne à la main, ne claudiquant presque plus mais la gardant par confort - et pour la lame cachée. Il croisa une femme dans le couloir, appuyée contre le mur, aux vêtements suggestifs de sa condition qui lui proposa de le rejoindre dans sa chambre d'une voix langoureuse mais il s'arrête en face, lui tourna le dos et frappa à la porte, Malcom derrière lui.

- Rez ? Demanda-t-il le plus simplement du monde, Thomas m'envoie.

made by black arrow

___________

MISTER DOWNFALL
DOWNFALL AWARDS 2023
Revenir en haut Aller en bas

Randy Reznikov
Randy Reznikov
HORS LA LOI
◭ CREDITS : *
◭ MESSAGES : 21

MessageSujet: Re: Lord of war - Randy   Lord of war - Randy EmptyDim 11 Fév - 21:43





Lord of war



Randy & Valentin


Vendre des armes, soyons honnêtes, cela rapporte bien moins que la vente de drogue. Quand on compare le nombre de kilos de drogue vendus chaque jour avec le nombre d'armes que je vends, il est facile de comprendre que je ne suis pas le plus fortuné de cette ville. C'est pourquoi j'ai une autre source de revenus en plus de mon activité principale. Je ne gère pas cet établissement moi-même, mais ces deux activités me permettent de vivre de manière plus que confortable.

Les armes sont vendues moins fréquemment et à un prix moins élevé qu'un kilo de drogue, mais cela ne m'empêche pas de mener une vie confortable et de pouvoir gâter ma femme et ma fille. Je vends certaines armes au nom des Russes, mais la moitié de mes ventes concerne des armes américaines. En tenant une armurerie, je parviens à détourner ce qu'il faut pour gagner de l'argent supplémentaire. Sans oublier cette imprimante 3D dernier cri qui m'est très utile pour créer des morceaux d'arme bien connus, appelés Ghost Guns. Ces armes ne sont pas entièrement fabriquées en usine, elles n'ont donc aucun numéro de série, et aucune falsification n'est possible. Je n'ai qu'à acheter légalement le mécanisme interne, et ce type d'armes peut se vendre bien plus cher que leurs homologues sortis d'usine.

Quant au service après-vente, quoi de mieux que de reprendre de vieilles armes pour les recycler en échange d'armes fonctionnelles et de distribuer des munitions ? Je propose des services de réparation, d'amélioration, ainsi que la vente de consommables tels que les chargeurs ou les munitions. J'ai considérablement élargi mes domaines d'activité pour augmenter les revenus et toucher un maximum de personnes. Mais je fais cela aussi pour réduire le nombre d'intermédiaires. Avec les armes toutes faites, il faut les faire passer par divers canaux, ce qui est coûteux et risqué en termes de détournement. En important seulement des morceaux de mécanismes, en cas de vol, les voleurs ne pourront rien en faire, et si les policiers contrôlent, ils ne pourront pas garder la marchandise car si moins d'un certain pourcentage d'une arme est présent, ce n'est pas considéré comme tel, donc l'importation est légale. Rien que du positif pour moi.

Maintenir ma position à Skid Row est un défi constant face au groupe qui gagne en influence. J'ai réussi à établir une sorte de marché avec eux : ils laissent ma famille et nos activités illicites tranquilles en échange d'armes et d'aide pour protéger le quartier contre d'éventuels envahisseurs. Je ne suis pas encore sûr du niveau de confiance que je peux leur accorder, mais je sais que pour rester en bons termes avec eux, je devrai probablement passer dans leur arène pour prouver ma valeur, en quelque sorte. Cela ne me fait pas peur ; un combat de temps en temps ne me dérange pas.

En tout cas, aujourd'hui, c'est une commande de munitions qui doit être récupérée. Si certaines commandes sont livrées à l'armurerie, pour d'autres, je me sens plus à l'aise de le faire ici. Le quartier impose son autorité, ce qui dissuade bon nombre de personnes de faire des bêtises, et la discrétion des lieux est appréciée par de nombreux clients. Le rituel est sensiblement le même à chaque fois : l'acheteur vient à l'hôtel, il reçoit une chambre après s'être annoncé, et l'échange peut avoir lieu dans cette chambre.

Les chambres sont plutôt sobres, toutes dotées d'une décoration presque identique qui commence à dater. L'endroit est propre mais vieillissant. Les chambres offrent à peu près les mêmes équipements : un lit simple ou double, une commode, une petite télévision, une table avec deux ou quatre chaises, ainsi qu'une salle de bain basique.
Parfois, j'attends l'acheteur dans la pièce, parfois il s'installe avant moi ; ça dépend de la situation.
Cette fois, je suis déjà dans la pièce. Sur la table, j'ai disposé une partie de la commande : deux caisses en PVC, ressemblant presque à de grosses lunch box, l'une noire et l'autre grise. Sur la commode, non loin de là, se trouvent des bouteilles d'alcool de différentes sortes et des verres de tailles variées.

Il y a un léger toc à la porte, et je fais un signe de tête au gars posté devant, lui indiquant qu'il peut ouvrir. Pendant ce temps, je réajuste le col de ma chemise en m'approchant de la porte.
Un large sourire se dessine sur mon visage lorsque la porte s'ouvre, même si Sergei, en premier plan, ne semble pas dans le même état d'esprit.

- Bonjour, messieurs.

Dis-je en remarquant assez vite la montagne derrière l'homme qui a toqué.

- Je vous en prie, entrez. Pour plus de sécurité, Sergei va simplement procéder à une petite fouille. Si vous avez des armes, elles seront déposées dans une caisse juste à votre gauche et vous seront restituées à votre départ.

On ne sait jamais, je préfère éviter les échanges de coups de feu ici. Même si les chambres autour sont vides, une balle perdue peut rapidement causer des dégâts plusieurs mètres plus loin.

Avant même d'être fouillé, le grand blond lève une main et passe l'autre dans son dos pour en sortir un Beretta. Il retire le chargeur et dépose lui-même l'arme dans la caisse en métal. Ensuite, il glisse sa main à l'intérieur de sa veste et en sort une petite hachette, qu'il dépose également dans la caisse.

- Intéressant…

Je ne peux m'empêcher de commenter quand je vois la petite hachette. Ce n'est pas tous les jours qu'on croise un gars qui se promène avec ça dans sa veste. Les deux hommes sont fouillés, et si d'autres objets sont trouvés, ils sont déposés dans la caisse. Sergei pose sa main sur la canne du brun, apparemment décidé à la lui enlever également.

- Ça va aller Sergei.

Je sais qu'il existe des cannes qui peuvent dissimuler des lames, mais je préfère accorder le bénéfice du doute à l'homme devant moi. Il a tout à perdre s'il essaie de m'attaquer avec, tandis que je pourrais y gagner quelque chose en le laissant garder son arme.

- Asseyez-vous. Vous voulez boire quelque chose avant que nous vérifiions la commande ?

Je laisse Sergei fermer la porte derrière nos invités tandis que je me dirige vers la commode pour me servir un fond de whisky et peut-être autre chose. Une fois la porte fermée, Sergei s'approche de la table et ouvre une caisse, puis l'autre. À l'intérieur, il y a des boîtes blanches en carton.

- Dans ces caisses, vous avez 20 boîtes de 50 cartouches. Je vous laisse examiner la finition, vous assurer que cela vous convient. Si c'est le cas, le reste de la commande sera chargé directement dans votre véhicule.

La différence de couleur des boîtes reflète la variation de calibre des munitions qu'elles contiennent. Personnellement, je suis confiant dans la qualité de mon produit, mais je préfère toujours laisser le client vérifier et s'assurer que c'est bien ce qu'il souhaite. Tant que l'échange n'est pas entièrement conclu, je ne tiens rien pour acquis. Jusqu'au dernier moment, je m'attends à ce que la personne se rétracte ou, au contraire, désire davantage.


(c) Padsky



___________

Les marchands d'armes hériteront de la terre, car les autres sont trop occupés à s'entretuer.
Gun Dealer

KoalaVolant
Revenir en haut Aller en bas

Valentin Arsenault
Valentin Arsenault
FRENCH SYNDICATE
◭ CREDITS : l'écureuil/ sign: casseur flowter
◭ COMPTES : India Phillmore - Samael A. Mongtomery - Lars Ackermann
◭ MESSAGES : 195

MessageSujet: Re: Lord of war - Randy   Lord of war - Randy EmptyJeu 22 Fév - 15:08

Lord of war

ft. Randy Reznikov

Aux yeux du Français, l'hôtel était miteux, un vrai nid à cafard, ne comprenant pas qu'il avait parfaitement sa place. Vieillot, les tapisseries lui confirmaient que l'endroit était un véritable taudis parfait pour de la débauche pas chère. Il ne prenait aucun plaisir à marcher dans ce couloir, lançant un regard dubitatif à ce qu'il croisait. Mais malheureusement, tous ne pouvaient pas s'offrir les plaisirs des Blackened Beautys et ce lieu offrait l'espace nécessaire pour ceux dans la misère, profitant ainsi des besoins considérés comme primaires alors qu'il n'en était pas un. Ils arrivèrent devant une porte, ladite porte que la femme derrière le comptoir lui avait indiqué. Frappant, ils purent rapidement voir un homme leur ouvrir, voyant derrière un second qui les attendait. Le larbin avec son patron. L'homme derrière, qu'il en conclut être le dénommé Rez, les salua et Valentin fit de même. Il les invita à entrer, mais demanda une fouille afin de s'assurer que l'échange se passe le plus simplement du monde.

Le Français accepta sans rechigner, faisant comme Malcolm, sortant également son Beretta pour le déposer dans la caisse. Il n'avait rien d'autre que sa canne, mais il n'avait ni l'intention de le signaler, ni l'intention de la laisser. Rapidement la hachette rejoignit les deux armes sous le regard amusé de Valentin qui ne connaissait pas cette passion pour ce type d'arme. Il laissa ce Sergei les fouiller, mais grinçant des dents quand il voulut attraper la canne.

- J'en ai besoin, dit-il simplement.

Son patron intervint assez rapidement, acceptant que la canne reste avec lui tout comme la petite mallette que Thomas lui avait donnée contenant la somme prévue pour cet échange. Une fois les fouilles terminées, Randy les invita à s'asseoir autour d'une table où deux boites avaient été déposées. Ce n'était clairement pas la quantité attendue mais Valentin se doutait que le reste les attendît ailleurs.

- Un whisky, lança-t-il et en faisant un signe en direction de muet, et il ne prendra rien.

Lorsque le verre arrivera à sa hauteur, Valentin le remercia. Pendant ce temps, la porte fut fermée et Sergei ouvrit les deux boites contenant les munitions. Deux boites bien distinctes pour les armes que les Français possédaient. Il put observer ainsi la vingtaine de boites et attrapa d'abord l'un carton pour en sortir quelques boites, préférant prendre une boite au milieu s'assurant ainsi d'aucune arnaque venant de ce Russe qui n'avait pas une tête de Russe. Une fois dans le passé avec suffit pour forger son expérience. Il sortit une balle l'observa et la passa à Malcolm attendant un signe pour qu'il confirme et fit le même manège pour l'autre carton.

- C'est vous qui les fabriquez ? Demandera-t-il pendant qu'il examinait les boites.

Puis une fois qu'il aura l'aval de son garde du corps qui connaissait beaucoup mieux les armes à feu que lui, Valentin les utilisant sans réelle passion, ni intérêt pour celles-ci, il reprit.

- Je comprends pourquoi Thomas a fait appel à vous. C'est pro. Qu'est-ce que vous proposez comme autres services, il n'a pas été très bavard à ce sujet.

made by black arrow

___________

MISTER DOWNFALL
DOWNFALL AWARDS 2023
Revenir en haut Aller en bas

Randy Reznikov
Randy Reznikov
HORS LA LOI
◭ CREDITS : *
◭ MESSAGES : 21

MessageSujet: Re: Lord of war - Randy   Lord of war - Randy EmptyDim 10 Mar - 17:52





Lord of war



Randy & Valentin


Un whisky pour moi et un autre pour l'acheteur. Je sers les verres et retourne à la table, posant l'un devant lui et l'autre devant la chaise où je m'assois.
Je les laisse examiner la marchandise, les boîtes sont là pour ça. Apparemment, c'est le grand blond qui aura le dernier mot sur la qualité du matériel. Il a bien l'air de s'y connaître. Je suis certain qu'il n'y aura pas de soucis, ça fait des années que je suis dans le milieu et je n'ai jamais eu aucun problème avec mes armes ou mes munitions. Enfin… j'avoue qu'au début, il y a eu quelques problèmes, mais ça remonte. J'ai appris de mes erreurs et j'ai simplifié au maximum le processus de fabrication pour éviter toute erreur.

- Évidemment, la plupart des éléments sont faits maison. Les étuis sont refaits à neuf, les balles sont confectionnées par une machine spéciale, et la poudre est soigneusement pesée par une machine de haute précision. Ensuite, tout est assemblé, et pour être sûr qu'il n'y ait aucun souci, chaque munition est pesée par un employé de confiance. Régulièrement, je teste moi-même les munitions pour être sûr qu'il n'y ait aucun problème de réglage dans les machines.

On ne fait jamais assez de publicité pour son travail. Je suis vendeur d'armes, oui, c'est vrai, quand on pense à moi, c'est ce qui vient en premier à l'esprit. Mais il y a plein de petits plus à mon métier qui peuvent être très utiles. Des services plus ou moins payants que je propose et qui m'aident également beaucoup.

- Je recycle tous les étuis. Sachez que si vous utilisez ces munitions, vous n'aurez pas à vous soucier de la destruction des étuis. Vous pouvez les ramener dans ces caisses et cela vous fera une petite remise pour la prochaine commande. Tout comme pour les armes gênantes ou défectueuses, je récupère tout.

Les armes, les étuis, ce sont des preuves, et moi je peux m'en débarrasser, ou du moins les recycler pour qu'on ne puisse plus s'en servir comme preuve. Et quand je dis ça, je vois une lueur d'intérêt dans le regard du grand blond. Quelque chose me dit que c'est lui qui se débarrasse de ce qui ne doit pas trop traîner.

- Je fabrique également divers types d'armes à feu, sans numéro de série, donc introuvables. J'ai aussi une gamme intéressante de couteaux et d'autres lames. Au besoin, je peux également en fabriquer sur mesure et les personnaliser, tout comme pour les armes à feu. Une couleur spécifique, une gravure, c'est du superflu, mais il y en a qui aiment ça.
Si j'ai de quoi fabriquer, j'ai également de quoi réparer et améliorer : viseurs, poignées, chargeurs et bien d'autres.


Il y a un tas de petits trucs qui rendent mon travail rentable. En vendant quelques armes illégalement, je me fais un salaire basique, presque comme n'importe quel travailleur. Mais ce sont bien tous les services autour qui rendent ma vie plus agréable.

- Et j'ai aussi un stand de tir, à l'abri des regards, dans l'armurerie de la ville. Je donne des conseils aux moins aguerris et je loue le stand aux habitués qui veulent s'entraîner ou tester de nouvelles armes.

Les armes, c'est comme tout. Si on ne pratique jamais, on perd les réflexes. Faire des sessions de tir régulièrement est bénéfique pour tous ceux qui espèrent viser juste le jour où ils auront besoin de sortir l'arme.

- Je suppose que pour beaucoup de choses, vous avez déjà vos fournisseurs à l'extérieur. Mais au moins, vous savez qu'en cas de problème d'approvisionnement, je peux vous fournir du bon matériel sur place.

Passer par ailleurs, ce n'est pas toujours simple ici. Ce n'est pas donné de faire passer de la marchandise, surtout quand elle est à risque. Avec mes combines, finalement, une arme revient moins cher quand elle passe par mon trafic.
On ne change pas les habitudes d'un gang facilement, mais je ne perds jamais une occasion de semer une idée, un besoin, dans une tête.


(c) Padsky



___________

Les marchands d'armes hériteront de la terre, car les autres sont trop occupés à s'entretuer.
Gun Dealer

KoalaVolant
Revenir en haut Aller en bas

Valentin Arsenault
Valentin Arsenault
FRENCH SYNDICATE
◭ CREDITS : l'écureuil/ sign: casseur flowter
◭ COMPTES : India Phillmore - Samael A. Mongtomery - Lars Ackermann
◭ MESSAGES : 195

MessageSujet: Re: Lord of war - Randy   Lord of war - Randy EmptyVen 22 Mar - 16:36

Lord of war

ft. Randy Reznikov

Un rendez-vous dans un hôtel de Skid Row. Le genre d'endroit où l'on rentre sur ses deux pieds et l'on s'en va, les deux pieds devant. Ce n'était pas nécessaire de faire le mélodramatique surtout quand la rencontre se faisait avec une armoire à glace muette. Couinait-il ou se mettait-il à parler s'il se faisait torturer ? Une question qui restera sans réponse. Pour l'instant. L'accueil fut simple, et même si leur hôte ne voulait pas d'armes pendant l'échange, il accepta de lui laisser sa canne. L'homme avait certainement l'œil, car celle-ci cachait une lame. Mais face à deux hommes qu'ils n'avaient pas fouillés en retour, certainement armés, une lame n'aura droit qu'à la surprise. Mais aucun des quatre n'avait l'intention d'agir avec violence. Leur entente était nécessaire. Alors assis autour d'une table, Valentin et Malcolm purent évaluer la qualité des balles et s'il se prêta au jeu, il laissa son homme de main constater le travail de cet homme tandis que Valentin échangeait avec lui. Une chose était sûre, le Français faisait confiance à l'ancien légionnaire.

Ainsi Rez lui apprit que c'était du travail maison, les douilles étaient refaites, les balles confectionnaient directement par une machine en sa possession. Tout était contrôlé jusqu'au poids des balles. Un travail de qualité, sans aucun doute, pour ce qu'avait à offrir cette ville de bouseux. Testé et approuvé par le vendeur d'arme. Valentin jeta un coup d'œil à Malcolm qui hocha de la tête pour confirmer que tout était bon pour lui, ce qui fit détendre Arsenault qui esquissa un léger sourire en apprenant que l'homme recyclait les douilles.

- Belle démarche écologique et vous avez la bonne démarche commerciale qui assure la fidélité. Impossible de remonter jusqu'à l'ancien acquéreur de l'arme avec cette méthode, j'imagine ?

C'était une question, pour un ami, comme dirait certain. Mais il ne fallait pas être hypocrite. Rez savait à qui il avait affaire, un groupe de Français prêt à gagner du territoire. Avoir un homme comme le Russe sous la main s'il fallait supprimer une arme d'une équation. C'était toujours mieux que jeter celle-ci dans le port. Croisant les jambes, buvant une gorgée de whisky, il garda le verre, continuant d'écouter parler le vendeur. La liste des compétences de ce Rez s'agrandissait, capable de fabriquer des armes sans numéro de série, mais était capable de proposer des armes blanches.

- Vous devez en avoir des demandes farfelus de ceux résidant ici. Il m'empêche qu'au-delà de cette rencontre, je pense pouvoir faire appel à vous notamment pour tout ce qui est réparation et je pense que mon acolyte sera tout autant intéressé par vos services.

Ce dernier hocha de la tête, c'était déjà trop de réactions pour lui. Et parce que Rez n'en finissait plus quant à l'étendue de ses services, il lui annonça avoir un stand de tir dans l'armurerie de la ville où les clients pouvaient tester leurs nouveaux gadgets à l'abri des regards indiscrets avant de passer sur des cibles vivantes. Et si Valentin était curieux de voir ce stand de tir pour pouvoir s'entraîner avec une arme, afin de ne pas perdre la main. Vivre un an à se remettre d'une attaque qui aurait dû lui être fatale avait forcément réduit ses qualités de tireur. Il notait ça dans un coin de sa tête tandis que le Russe s'intéressait en retour aux fournisseurs qu'avaient les Français.

- En effet, nous avons déjà nos fournisseurs, mais si Thomas s'est rapproché de vous, c'est que nous avons tout intérêt à acheter local. Et il est évident que les munitions et autres armes que nous vous achetons ne seront pas dans les mains des autres. Nous n'avons pas l'intention de nous montrer virulents avec les groupes existants, mais être armés calmera les plus téméraires. Ce qui doit être un business florissant pour vous.

Ce n'était pas forcément l'intention des Français d'acheter local mais Valentin fera comprendre l'intérêt d'empêcher de potentiel rivaux de nous attaquer avec des armes et des balles fournis par des Russes qui ne prendraient certainement pas part au conflit. Prenant une autre gorgée de son whisky, il le posa sur la table.

- Vous pourrez dire à vos hommes de charger le reste dans ma voiture, vous avez là, la somme demandée, dit-il en soulevant la mallette pour la faire glisser sur la table.

made by black arrow

___________

MISTER DOWNFALL
DOWNFALL AWARDS 2023
Revenir en haut Aller en bas

Randy Reznikov
Randy Reznikov
HORS LA LOI
◭ CREDITS : *
◭ MESSAGES : 21

MessageSujet: Re: Lord of war - Randy   Lord of war - Randy EmptySam 20 Avr - 17:15





Lord of war



Randy & Valentin



Démarche écologique, économique et pratique pour tout le monde. S'assurer de la tranquillité d'esprit de ceux qui ont besoin d'avoir une arme ou qui ont besoin de s'en débarrasser est en effet une bonne démarche pour fidéliser mes clients. C'est un commerce comme un autre, il faut réfléchir sans cesse à ce qui peut intéresser les gens pour les inciter à venir consommer les services que je propose.

- Tout ce que je récupère est soigneusement nettoyé, démonté, mélangé. Il n'y a plus de trace de sa vie d'avant, ou le peu de traces qui reste sur une arme n'est pas exploitable.

Mon intérêt est également en jeu. Si les armes ne peuvent pas être tracées, on ne peut pas non plus savoir qu'elles sont passées par moi.
J'en profite pour porter le verre à mes lèvres et aspirer un peu le liquide qu'il contient.

Des demandes farfelues, je soupire en hochant la tête positivement. Ha ça oui, ici et ailleurs, quand on propose des services de personnalisation, on a parfois des demandes vraiment étranges et spécifiques. Je ne suis cependant pas du genre à juger les gens, tant qu'ils paient.

- Je serais ravi d'avoir l'occasion d'élargir mes services auprès de vous et de vos amis.

Si j'arrive à grappiller ici et là, peut-être finirai-je par prendre des parts de marché à d'autres.
J'affiche un large sourire, comme si le fait qu'un groupe achète des armes en enlève aux autres. Entre ce que je suis capable de produire, ce que l'Amérique et la Russie me fournissent, je peux avoir de quoi armer largement plus que la population de cette ville, mais je ne vais pas le contredire. Si penser ainsi peut le faire acheter davantage, je ne peux que valider ses paroles. Comme si des clients fidèles allaient me fidéliser moi aussi à une cause.

- Plus les groupes se montrent virulents les uns envers les autres, plus les gens ont besoin d'armes et de munitions. Je n'ai rien contre les guerres de gangs, c'est ce qui fait mon business.
Je dis ça en laissant échapper un petit rire.

Il n'y a peut-être qu'un groupe à l'heure actuelle que je ne souhaite pas trop voir s'armer et devenir virulent, car le fait d'être sur leur territoire pourrait me causer quelques soucis. Mais les autres, s'ils s'arment à outrance et engagent des fusillades tous les matins, cela remplira mes poches.

- Vous permettez que…

Une mallette d'argent, je l'attrape pour la faire glisser vers moi et je l'ouvre, juste pour jeter un œil. Au lieu de compter l'argent, je penche la tête vers les billets pour prendre une grande inspiration.

- Haaaa certains disent que l'argent n'a pas d'odeur, pourtant j'aime ce que je sens, presque autant que l'odeur de la poudre cramée. Haha.

Je referme la mallette et la tends à un homme non loin de moi.

- Проверьте и дайте соответственно
Spoiler:

L'homme acquiesce avant de quitter la pièce, et moi je finis mon verre d'une traite. Du coin de l'oeil je vois le grand blond qui plisse legerement les yeux avant de suivre mon homme du regard. Comprend-t-il ce que je dis dans cette langue lointaine? Une information à garder de côté, au cas où.

- Sachez que pour les prochaines fois, les échanges se feront à différents endroits, afin de garantir une sécurité optimale.

J'essaie de penser à tout. Les flics ne sont pas ma principale source de préoccupation, c'est plutôt les Brawling qui pourraient commencer à s'intéresser à mes activités. S'ils découvrent l'argent que je gagne, je crains de devenir un peu trop intéressant à leurs yeux.



(c) Padsky



___________

Les marchands d'armes hériteront de la terre, car les autres sont trop occupés à s'entretuer.
Gun Dealer

KoalaVolant
Revenir en haut Aller en bas

Valentin Arsenault
Valentin Arsenault
FRENCH SYNDICATE
◭ CREDITS : l'écureuil/ sign: casseur flowter
◭ COMPTES : India Phillmore - Samael A. Mongtomery - Lars Ackermann
◭ MESSAGES : 195

MessageSujet: Re: Lord of war - Randy   Lord of war - Randy EmptyHier à 12:16

Lord of war

ft. Randy Reznikov

Les balles correspondaient à la demande faite par le French Syndicate. Après un contrôle fait par les deux membres du gang, Valentin put un peu échanger avec Rez, le Russe qui n'avait pas une tête de Russe. Ce dernier lui expliquait qu'il recyclait les douilles, les armes réparées et modifiées au besoin. Il répondait à certaines demandes parfois rocambolesques. Le Français posait quelques questions dont il avait déjà la réponse, du moins, s'en doutait. C'était un marchand de rêve qui assurait à tous les malfrats une sécurité rassurante. Un homme comme lui devrait être du côté du French Syndicate et il n'était pas impossible qu'ils cherchent à obtenir des accords d'exclusivité avec lui-même si Rez avait tout intérêt à garder sa neutralité. Des négociations ? Valentin acquiesça à ses propos, confirmant que les armes étaient clean. Le peu d'informations qu'elles pourraient garder serait inexploitable pour remonter jusqu'à son propriétaire.

Le trentenaire affirma avoir envie de faire affaire avec lui dans le futur, non pas pour le cartel, mais bien pour lui. Avoir une bonne arme sous la main lui éviterait bien des situations compliquées, préférant de loin l'arme à feu qu'un combat au corps-à-corps. Même s'il avait Malcolm qui le surveillait et assurait ses arrières, il ne serait pas toujours derrière lui. Surtout qu'il avait besoin de s'entraîner à tirer et que l'homme avait des accords avec un stand de tir. Partant sur les fournisseurs que possédaient déjà le French Syndicate, Valentin expliqua préférer une guerre froide avec les autres plutôt qu'une guerre ouverte où les pertes seraient considérables. La menace suffisait pour obtenir un statu quo. Il y voyait là un business florissant pour le marchand d'armes qui ne nia pas la chose. Buvant une gorgée de son verre, le Français eut un sourire à ses mots.

- Personne ne peut vous en vouloir. J'aime à penser que plus nous achetons, moins les autres auront accès à vos marchandises. Décidément, vous avez trouvé là une rivière de pépites d'or.

Petite référence à la ruée vers l'or de l'histoire américaine qu'il posa là pour tous les westerns et autres films qu'il avait mangé alors alité. L'échange allait bientôt prendre fin. Valentin affirma récupérer le reste des munitions pour la somme demandée. Il glissa la mallette sur la table et confirma la vérification d'un geste de la main lorsque Rez réagit pour en vérifier le contenu. S'il ne les comptait pas lui-même, il les huma et laissa un commentaire qui fit sourire le Français. Il ne réagit pourtant pas, lui laissant refermer la mallette et s'adresse à un de ses hommes en russe. Ce dernier quitta la pièce avec la mallette. Rez termina son verre et Valentin fit de même. Ainsi le prochain rendez-vous sera dans un autre lieu. Il se leva suivi par Malcolm qui n'avait pas toujours pas bronché.

- Votre lieu sera le nôtre. J'ignore si Thomas m'enverra à nouveau vous voir mais je transmettrai l'information. Comme dit, je suis personnellement intéressé par votre service. Laissez-moi un moyen de vous contacter.

Et ainsi pourra se terminer l'échange. Par une poignée de main que Valentin fut le premier à tendre. Une poignée de main en disait long sur les hommes, sur les rapports de force. Inutile de vouloir écraser la main de l'autre, mais une main vigoureuse racontait beaucoup. Les politesses furent échangées et les deux membres du French Syndicate quittèrent la pièce, rejoignant leur voiture, vérifiant la cargaison et récupérant les clés. Il fit un signe de tête et grimpa dans la voiture, prêt à prendre la route du QG. Il mangerait bien au Café Français aujourd'hui et proposa au Muet s'il voulait l'accompagner, chose qui était une évidence.

made by black arrow

___________

MISTER DOWNFALL
DOWNFALL AWARDS 2023
Revenir en haut Aller en bas

Contenu sponsorisé

MessageSujet: Re: Lord of war - Randy   Lord of war - Randy Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
Lord of war - Randy
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
 :: 【 We're livin' in a Dirty World 】 :: Skid Row :: Angel's Nest Hotel-