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 [TERMINE / RP COMMUN 7.2] Il faut oublier les folies d’un jour pour faire place à celles du lendemain

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Downfall
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MessageSujet: [TERMINE / RP COMMUN 7.2] Il faut oublier les folies d’un jour pour faire place à celles du lendemain   [TERMINE / RP COMMUN 7.2] Il faut oublier les folies d’un jour pour faire place à celles du lendemain EmptySam 7 Jan - 16:06



Il faut oublier les folies d’un jour

pour faire place à celles du lendemain


- Florence, 15 octobre 2022, 17h50 -

Malgré la précarité de ses moyens, la DPD - et plus particulièrement la BSEI conjointement avec le soutien tactique du SWAT - a au fil des mois constitué un épais dossier sur le réseau de drogues des Prayers of Insanity. Plusieurs descentes ont été réalisées, et quelques centaines de milliers de dollars ont été saisies au cartel, en billets verts, armes et produits stupéfiants. Des documents ont également été trouvés, permettant de pousser les investigations. Enfin, des informations données par des indicateurs et d’autres recueillies après de longs interrogatoires ont permis à la BSEI et le SWAT de mener une grande action de démantèlement le 15 octobre 2022 en fin d’après-midi.

Ce jour-là, une perquisition est faite à la Zone 33, soutenue juridiquement par de nombreux mandats, et physiquement par le SWAT. Aaron Phillmore, le leader du cartel, soumis à un nouveau mandat d’arrêt, est interpellé et placé en garde à vue. Une centaine d’autres Prayers of Insanity sont arrêtés.



** SYSTÈME DE JEU **


Ce RPC est uniquement ouvert aux Prayers of Insanity. Il s'agit de jouer le jour de la descente de la DPD à la Zone 33, le 15 octobre 2022, en fin d'après-midi. Comme vous le savez, cette descente signera la fin du cartel, avec notamment la perquisition du QG du gang (bureaux, hangars, entrepôts et laboratoire) et l'arrestation d'Aaron Phillmore ainsi que d'autres gradés.
L'idée de ce RPC est de vous permettre d'incarner ce moment fatidique de la place et du point de vue de vos personnages.
Pour cela, vous avez plusieurs options : (1) poster une (voire deux) réponse(s) "individuelle(s)", c'est-à-dire qui n'a pas vocation à interagir directement avec les réponses des autres joueurs ; (2) écrire plusieurs réponses en interaction avec les autres joueurs (ainsi, des dialogues et des actions pourront être partagés).

La trame de cet évènement étant déjà pré-écrite, vos manœuvres sont limitées. Toutefois, vous pouvez jouer sur quelques détails, qui ne toucheront que vos personnages et dans une moindre mesure le cartel (faire partie de ceux qui doivent détruire les preuves, tenter de fuir, etc). Des jets de dés pourront être faits dans ce cadre-là si vous le souhaitez. L'ordre étant donné par Aaron Phillmore de ne pas créer d'affrontement, il ne pourra être joué, au sein de la Zone 33, des altercations violentes et armées. En revanche, si vous jouez votre fuite, vous pourrez jouer un affrontement, qui ne doit toutefois pas prendre de trop grandes proportions.

Il n'y a aucun tour de jeu établi. Prévenez juste sur le Discord les autres membres de quand vous allez répondre.

Vous avez jusqu'au 28 février 2023 pour participer à ce sujet. En mars, nous changerons de saison HRP, et la fin des Prayers of Insanity sera effective, et l'avènement des Sinners'Hand avéré.


Bon jeu pchappy



Dernière édition par Downfall le Dim 22 Oct - 14:22, édité 1 fois
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Aaron D. Phillmore
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MessageSujet: Re: [TERMINE / RP COMMUN 7.2] Il faut oublier les folies d’un jour pour faire place à celles du lendemain   [TERMINE / RP COMMUN 7.2] Il faut oublier les folies d’un jour pour faire place à celles du lendemain EmptySam 7 Jan - 16:08


Il faut oublier les folies d’un jour

pour faire place à celles du lendemain

avec les Prayers of Insanity

« Plusieurs fourgons de la DPD sont entrés dans Florence. Ils disent avoir des mandats. Ils viennent vers la Zone 33. » Aaron releva la tête du livre de comptes où figuraient les derniers chiffres, ceux de septembre 2022. Les affaires se maintenaient, le cartel ayant le monopole sur les entrées et sorties portuaires des marchandises vendues dans toute la ville. Sur le papier, c’étaient plusieurs séries de chiffres avec entre trois et cinq zéros qui s’enchaînaient. « Des mandats ? » répéta le narcotrafiquant, surpris. Voilà qui était inhabituel. Généralement, c’étaient des voitures de patrouilles ou banalisées de la DPD qui tentaient de pénétrer au sein de Florence, avec pour seul argument qu’elles avaient le droit d’y paraître pour faire respecter l’ordre, au nom de la loi. Des artères stratégiques étaient alors soudainement encombrées, rendant impossible la circulation des voitures. Les guetteurs jouaient les simples passants, envoyant depuis leur poche des SMS codés concernant le trajet des agents de la DPD. Ces derniers devenaient à leur tour surveillés. Tout Florence faisait en sorte d’anticiper leur moindre mouvement. Et rien ne pouvait échapper au contrôle du cartel. Face à ces manœuvres, la DPD avait progressivement cessé d’envoyer des patrouilles dans le quartier. C’était une perte de temps et d’argent, surtout pour la DPD qui possédait moins de moyens que le cartel. Ainsi, cette soudaine et massive arrivée, sous l’étendard de mandats judiciaires, ne gageait rien de bon.
Phillmore posa les mains sur son bureau et se leva, les traits tirés par une expression grave. « Comment cela se fait-il qu’on n’ait pas été informés avant de la rédaction de ces mandats ? » Le subalterne qui était venu le trouver bafouilla quelques mots qui, en substance, signifiaient qu’il n’en savait rien parce qu’il ne gérait pas l’indic – un greffier - du tribunal. Aaron lui ordonna de disposer et saisit l’un de ses téléphones. Il fallait qu’il joigne Livia, parce que la dernière fois qu’on lui avait mis un mandat sous le nez, il avait été arrêté et mis en examen. Sa libération avait été fortuite ; le tribunal avait besoin d’argent et lui avait offert la chance d’une caution. Et cette opportunité, il savait qu’il ne la connaitrait pas deux fois. Sa remise en liberté avait suscité un tollé dans l’opinion publique downfallienne, renforçant le sentiment que les nantis et les criminels ne risquaient rien et pouvaient jouir d’une totale impunité face à la jusice. Impunité qu’Aaron avait mis à profit pour faire assassiner l’homme qui avait consenti à le libérer, le Procureur Woodrow. Phillmore savait bien que cette fois-ci, s’il était arrêté, il ne pourrait pas se soustraire à la justice.

Or, peut-être était-il temps.
Peut-être était-il temps que tout cela s’arrête.

Finalement, il n’appela pas sa Seconde et avocate. Aaron se laissa choir dans son fauteuil, ignorant les appels qui faisaient vibrer plusieurs de ses téléphones. Il était las de tout cela. De ce business qui ne le satisfaisait plus, qui n’en valait plus la peine. A la suite de sa tentative d’assassinat par les Rats, le Prayer avait réalisé que le sens dans lequel il avait projeté son existence était vain. Il avait alors réellement considéré l’option de se retirer des affaires et de laisser sa place à Livia. Depuis déjà plusieurs années, Aaron avait investi sa fortune dans l’immobilier, acquérant de nombreux logements et locaux. Il avait dépensé d’importantes sommes à Fallenwalk, afin de posséder une grande partie des quais. Il avait monté une entreprise d’import-export, et avait mis un homme de paille à sa tête. Tout cet argent qu’il avait amassé au cours de sa vie avait été réinjecté dans la ville, sous différents prête-noms, depuis des comptes planqués dans différents paradis fiscaux. Seule Livia était au courant, et uniquement de certains de ces investissements. Limiter ce qu’elle savait limitait ses chances de le confondre mais surtout d’être contrainte d’en parler en cas d’enquête. La juriste savait comment l’argent du cartel était blanchi, or elle ignorait comment Aaron gérait sa propre fortune, et où étaient ses comptes. Une double sécurité, pour lui et pour elle. Et c’était peut-être bien pour cela qu’elle ne lui avait jamais posé de question à ce propos.
Ses pensées furent interrompues par l’intrusion de deux Prayers dans son bureau. « On va vous exfiltrer, suivez-nous ». Mais Aaron demeura immobile. Ils se répétèrent, la voix plus tendue. « Non. Ne vous inquiétez pas, tout va bien se passer » dit-il, d’un ton détaché. L’agitation gagna la cour de la Zone 33 lorsque les fourgons de la DPD s’arrêtèrent devant son immense portail. « Prenez tous les dossiers compromettants et faites-les brûler dans l’incinérateur du laboratoire. » Le narcotrafiquant leur tendit le livre de comptes. « Vite ».

Moins de cinq minutes plus tard, la BSEI et le SWAT pénétrèrent dans son bureau, arme au poing. Aaron obéit à leurs ordres : il se leva lentement, les mains en vue, sortit de derrière son bureau, s’avança toujours lentement, se mit à genoux et se laissa passer les menottes. Il s’était attendu à ce que ployer soit plus douloureux. Or, ce fut une sorte de soulagement qui irrigua sa psyché. Et un sourire lui échappa.
Phillmore avait fait passer l’ordre de détruire toutes les preuves qui se trouvaient dans la Zone 33. Entre-temps, il avait fini par décrocher l’un de ses téléphones, et son interlocuteur l’informa que le mandat signé par le juge ne concernait que la Zone 33. Ainsi, il avait demandé que les armes, l’argent et la drogue soient évacuées hors de la zone avant que le quartier ne soit bouclé. Plusieurs camions étaient partis depuis. Aaron avait également exigé qu’il n’y ait aucune résistance qui soit opposée aux agents de la DPD. Tout devait se passer dans le calme, afin que seules soient arrêtées les personnes dont le nom figurait sur les mandats. Si elles étaient encore sur place.

Au moment de traverser la cour, escorté par six policiers vers un fourgon blindé apparemment spécialement affrété pour lui, le visage du Prayer s’assombrit. Il savait ce qu’il allait perdre, ce à quoi il renonçait, et n’en éprouvait pas vraiment de peine. Mais il ignorait ce qui l’attendait maintenant qu’il avait abandonné.



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Kenny Hargreaves
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MessageSujet: Re: [TERMINE / RP COMMUN 7.2] Il faut oublier les folies d’un jour pour faire place à celles du lendemain   [TERMINE / RP COMMUN 7.2] Il faut oublier les folies d’un jour pour faire place à celles du lendemain EmptySam 14 Jan - 12:14


The End?
Prayers of Insanity
« Il faut oublier les folies d’un jour pour faire place à celles du lendemain »

Des poulets dans l'périmètre! C'est la merde!

J'me retourne et regarde ce gars tout agiter entrée dans le bâtiment. Il va à droite, puis à gauche, il cherche un truc, on voit la panique dans son regard et avec les autres gars on reste comme des cons à le regarder.
Il trouve ce qu'il cherchait, il s'empare d'une arme et repart vers la sortie. Putain il fait quoi le con?

- HooooOooo!

On se jette presque sur lui pour qu'il ne sorte pas. Il y a des flics partout et il veut foncer tout seul avec son flingue? C'est pas l'idée du siècle ça.

- Putain, t'fais quoi mec?

Ils auront rien, faut tous les fumer!

Je sors mon téléphone de ma poche, l'aillant senti vibrer à peine plus tôt. Merde, il a raison. Je passe ma main sur mon menton en soupirant avant de m'approcher d'une fenêtre calfeutrée pour essayer de voir à l'extérieur s'ils sont déjà là.

- Il a raison les gars, des guetteurs on vus des flics. Ils sont nombreux et ils ont l'air de savoir pourquoi ils viennent. On n'a pas beaucoup d'temps, on prend tout c'qu'on peut et on s'tir.

Les gars ne tardent pas une seconde de plus et chacun commence à s'affairer pour remplir des caisses. Ils savent comment s'y prendre pour charger la marchandise dans plusieurs camionnettes. Plus il y a de véhicule, plus on a de chance de réussir à en sortir de la zone. Les flics sont nombreux, mais impossible qu'ils arrêtent tout le monde. Moi aussi je range des trucs dans de grands sacs noirs après avoir demandé au gars paniqué de rester calme et d'aller faire la liaison entre nous et les gars à côté.
Moi j'étais là pour récupérer un peu de marchandise entreposée ici et faire une prévision des prochaines livraisons. Je sais la quantité de drogues qui part tous les jours dans mon secteur, quelle planque et quel dealer a besoin d'être ravitaillé, alors j'aide les uns à savoir s'ils doivent essayer de produire plus ou moins et les autres à savoir s'il va falloir prévoir des convoyages plus ou moins important vers les planques des nourrices.
Il faut agir vire, mais je ne peux pas m'empêcher de penser à Tegan. Elle est où exactement? Elle fait quoi? On sait toujours l'emploi du temps de l'autre, mais on ne sait pas d'une heure sur l'autre qui fait quoi.
Je reprends mon téléphone et l'appel. Pas besoin de chercher très loin, son numéro est toujours le premier de la liste. Une sonnerie… deux sonneries… répond, répond! Ça décroche!

- Sis' t'es sur zone? C'est la merde ici, faut s'casser vite!

Si elle est là, je sais qu'elle doit déjà avoir les infos aussi. Je ne peux pas m'empêcher de m'inquiéter pour elle, pourtant je sais que s'il y a bien une personne capable de s'enfuir par la route, ça sera elle.

- On s'retrouve où tu sais.

Des planques, le cartel en a d'autre un peu partout en ville. Des planques connues et d'autres beaucoup moins. En dehors de nous deux et de notre bande de toujours, personne ne connait notre destination. Même quand on travaille depuis des années avec des gens, on n'est jamais à l'abri de quelqu'un qui craque.
Le téléphone de nouveau dans la poche, je termine de remplir des sacs que je jette dans les bras d'un gars qui fait des aller-retour vers les fourgons devant. Il reste encore des choses, mais il y a déjà deux fourgons qui sont prêts à partir. Un gars me prévient et me dis que c'est moi qui dois partir dans les premiers. C'est vrai, je suis un des plus anciens présents dans ce bâtiment, alors les plus jeunes sont prêts à se sacrifier pour moi. Si c'est pas une belle preuve de cohésion ça. Ou la peur de savoir que, plus on est anciens plus notre vengeance peut être horrible?
Bref, dans tous les cas, je prends un dernier sac et je cours vers un véhicule stationné juste devant le bâtiment. Je baisse mes manches, prend le bandana accroché à mon pantalon pour me couvrir le bas du visage avec et met ma capuche. Je saute derrière le volant après avoir jeté le sac au milieu et je pars en trombe derrière un autre fourgon et rapidement suivie par un autre qui recueille sa dernière caisse.

Si dans notre coin reculé c'était encore assez calme, en s'approchant d'une des sorties de la zone, on remarque déjà des voitures de flics, des lumières dans tous les sens et des voitures à nous qui font barrage pour nous laisser un chemin de sortie. Pas trop de résistance, mais mettre quelques bâtons dans les roues des flics pour aider les copains, c'est la moindre des choses, non?

Je la vois la sortie qui se dessine devant moi. Mais alors que le fourgon devant moi y était presque. BOOM! Une voiture de flic lui rentre dedans pour l'arrêter. Frein à main, coup de volant et j'accélère dans une ruelle pour éviter de me faire prendre moi aussi.
J'arrive à éviter de justesse d'autres voitures en prenant des petites rues et en profitant de l'aide d'autres Prayers.
Tegan est la pilote de la fratrie, mais j'me démerde pas trop mal non plus. J'ai presque un peu plus de facilité parfois avec les gros véhicules. L'habitude de conduire une dépanneuse ou ce genre de fourgon alors qu'elle est plus dans le genre voiture plus légère. Je vais moins vite, mais j'arrive à me faufiler dans des endroits où on pense qu'un véhicule du genre n'a rien à y faire.

J'arrive à sortir de la zone, pas sans voir d'autres gars qui se font toper derrière moi. Ça me fait grave chier. J'ai envie de les aider, mais il faut mettre à l'abri le matos. Ça serait con de perdre un fourgon en plus dans une tentative de sauvetage.
Je suis sortie de la zone, mais je préfère me l'a joué sécurité et faire des tours. Hors de questions de vendre une planque trop facilement. Si ma conduite reste un peu rapide au début. Quand je pense ne pas être suivie, je continue les tours mais plus doucement et je finis par m'infiltrer dans une petite rue. Je vois un guetteur à l'entrée de la rue, qui prévient les autres et une porte de garage s'ouvre devant moi. Je m'insère là-dedans. Pas trop le temps d'expliquer ce qui se passe dans la zone 33. On vide le fourgon et remplit trois voitures avec son contenu. Je prends une des voitures, deux gars pensent les autres et un dernier prend le fourgon pour faire diversion au cas où.
Avec la voiture je refais quelques tours, le but étant d'aller déposer un peu de matos dans diverses planques et je finis par la laisser dans un parking sous terrain une fois qu'elle est vide et c'est à pied, un gros sac de sport sur le dos, que je rejoins la planque où Tegan devrait me rejoindre, à mon qu'elle y soit déjà?
C'est pas faute d'avoir demandé aux gars que j'ai croisés s'ils l'avaient vu, mais non, son parcours n'a pas du tout était le même que le mien.
Putain, il y a déjà eu des descentes dans des planques, mais là c'est vraiment gros. Pour la première fois, je stresse vraiment pour la suite. Je suis dans le flou et en plus je ne suis pas sûr à cent pour cent que Tegan a pu se sortir de là-bas non plus. Si j'ai réussi, aucune raison qu'elle non, mais pfiou… Je sens mes mains trembler dans mes poches.
C'est pas parce que je suis dans le milieu depuis mon enfance que je ne ressens plus rien. Pourtant, je m'en suis toujours sortie, mais le shoot d'adrénaline de ce genre de situation est toujours aussi violent.

Et maintenant? Il va se passer quoi?

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Tegan Hargreaves
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MessageSujet: Re: [TERMINE / RP COMMUN 7.2] Il faut oublier les folies d’un jour pour faire place à celles du lendemain   [TERMINE / RP COMMUN 7.2] Il faut oublier les folies d’un jour pour faire place à celles du lendemain EmptySam 14 Jan - 22:41

Il faut oublier les folies d’un jour...


Ton regard agacé posé sur le mec assis de l'autre côté de la table, tu expires une bouffée de fumée de ta clope pendant que ce glandu est en train de prendre bien tout son temps pour recompter le pognon devant lui. Celui que t'as eu pour mission d'aller récupérer un peu plus tôt à une planque dans un autre quartier pour le ramener là. Tu sais bien que la plus grosse partie vient de la vente de drogue du gang donc potentiellement de ton frangin ou de ses potes mais pour le coup, tu t'en branles un peu. On t'a dit d'prendre le pognon à un point A pour l'amener à un point B, tu le fais de façon bête et méchante, comme t'as toujours fait. Mais nan, Glandu Premier est en train de te prendre le chou bien comme il faut à vouloir recompter tout le pognon que tu viens de livrer pour s'assurer qu'il y a tout. Genre tu vas t'amuser à piquer dans la caisse entre deux drifts, t'sais ? Nan mais sérieux, t'es chez les Prayers depuis que t'as 8 ans ! Si t'avais voulu leur taxer de la thune en douce, ça fait un moment que tu l'aurais fait ! Et en plus, il prend vraiment tout son temps ce con, genre t'as que ça à foutre d'attendre qu'il ait fini et te laisse enfin partir ? Putain de comptable de merde. T'es sur le point d'expirer une nouvelle taffe de tabac, en ayant même l'intention de la souffler exprès dans la tronche de Trouduc quand un autre gars de l'équipe des convoyeurs du coin débarque en panique dans la pièce.  

- Teg' ! Viens vite, faut qu'on évacue du matos d'urgence !

Qu'il se met à te lancer toujours bien paniqué visible alors que ouais, ça se met à bien s'agiter autour de vous maintenant.

- Pourquoi ? S'passe quoi ?

Lui demandes-tu juste avant qu'il redisparaisse par là où il est arrivé et tout aussi vite. Sérieux, faut pas stresser comme ça gars ! Prend un joint et calme tes nerfs si tu t'affoles parce que le patron débarque pour faire un tour dans le bâtiment ou que Livia vient s'assurer que tout roule comme il faut ici. Ouais enfin bon, vu toute l'agitation d'un coup, tu doutes un peu que ce soit juste ce genre de truc qui les mettent tous dans cet état. Ou alors, Phillmore est pas content, qui sait ?

-Les flics arrivent en force, c'est l'bordel !

Lâche-t-il avant de vraiment filer et en vous laissant bien sur le cul pour le coup Glandu et toi. Comment ça les flics arrivent en force ? C'est quoi ces conneries encore ? Genre ils veulent s'attaquer à toute la zone 33 d'un coup comme ça ? Comme une envie de chier ?

- Et merde !

Que tu jures après une demi-seconde d'absence, le temps de te remettre de cette annonce, avant de jeter ton mégot au sol, l'écrasant rapidement de la pointe de ta godasse avant de te remettre en mouvement. T'emmerde bien cordialement Glandu Premier du nom et te retrouve au niveau de la table d'un seul pas pour refoutre rapidos tout le pognon dans les sacs que t'as apporté et qu'il a ouvert tout à l'heure pour tout sortir et compter. Genre ils pensent vraiment que tu vas te casser de là en laissant facilement quinze milles balles sur la table ? Plutôt rêver ouais ! Tu finis tout juste de refermer l'un des derniers sacs quand ton portable se met à vibrer. Merde ! Kenny ! Faut que tu l'avertisses que tu te dis en attrapant ton portable. Juste avant de voir que justement, c'est lui qui est en train de t'appeler. Putain de connexion de jumeau faut croire. Tu décroches rapidement pour découvrir qu'il est sur zone lui aussi et qu'il te dit de mettre les voiles rapidos pour que vous vous retrouvez dans votre planque à vous.

- Ouais t'inquiète ! J'finis d'charger un fourgon avec les gars et j'me casse d'là. Mais ouais, on s'retrouve là-bas.

Tu lui réponds rapidement avant de raccrocher, rassurée quand même de savoir que lui aussi est sur le point de se tirer de là. T'attrapes les sacs devant toi et part direct dans la direction qu'a pris l'autre convoyeur venu te chercher pour rejoindre les fourgons dont il parle. Putain, un fourgon ! Fais chier ! Ils pouvaient pas te demander de filer à bord d'une caisse classique ? Ouais bon, en vrai, tu te doutes bien que t'en fous bien plus, des armes, du pognon et de la drogue, dans un putain de fourgon à la con que dans une caisse. Mais bon, une caisse, ça va quand même nettement plus vite pour filer entre les doigts des flics ! Parce qu'un fourgon… Sérieux, qui roule à 100 km/h pied au plancher ?! A part Mamie Zine peut-être mais bon, tu l'excuse, c'est une grand-mère, normal qu'elle aille pas vite.

T'arrives bien vite au niveau des "quais" de chargement des fourgons. Certains sont déjà parti apparemment et tant mieux d'un côté. Un gars t'interpelle de nouveau pour te désigner rapidement celui que tu vas devoir conduire. Tu balances rapidement les sacs à l'arrière quand t'y arrive pendant qu'on t'informe qu'ils ont presque fini de mettre tout ce qu'ils veulent que t'emporte. Armes et pognons apparemment pour toi, ça te va parfaitement. Quelle planque ? On t'en donne trois où répartir le chargement, les trois dans le Watts. Parfait ! Tu t'installes déjà au volant, prête à te tirer de là en vitesse dès qu'ils auront fermé ce putain de bouzin que tu vas devoir faire voler sur la route… Un dernier soupir en imaginant ça et déjà tu t'insultes de nouveau en attrapant ton portable. T'as pensé à ton frère, ok, c'est déjà pas mal mais Olivia ? Livia ? Elles sont où elles ? T'envoie rapidement un message à chacune d'elles, histoire de t'assurer qu'elles ont bien eu le temps de dégager de là. Même si les connaissant, elles doivent déjà être en train de faire un feu de joie dans son bureau avec des documents auxquels tu comprendrais rien mais qui sont importants parait pour l'une, et de prévoir un joli petit feu d'artifices pour ces connards de flics pour l'autre. Les messages envoyés, tu te tournes de nouveau vers les gars. Ils ont fini ou ils veulent que tu sortes leur filer un coup de main ? Non, on te dit que c'est bon au moment même où un des types ferme le fourgon. A toi de jouer et de te casser de là fissa maintenant. Ok, ça, tu gères.

T'as de la chance pour le coup faut dire. Même si ton tracteur va pas aussi vite que t'aimerais, c'est tellement le bordel pour le coup que t'as pas trop de mal à te faufiler entre différente tentative de barrage de flics. Bon, parfois, t'y arrive uniquement parce qu'un autre fourgon s'est fait serrer… Mais pour le moment, tu préfères pas trop y penser, te focalisant sur l'idée de sortir de Florence. Quand t'arrive dans le Watts, tu sens bien déjà que la chasse n'a pas l'air d'avoir été donné aux fourgons qui ont réussi à se barrer. T'y connais rien en juri-truc là, le truc de Livia, mais tu te dis qu'ils ont peut-être pas réussi à avoir carte blanche pour faire tout ce qu'ils voulaient non plus ces connards. Bah, ça te va du coup. Tu restes quand même prudente tout le long, passant bien par les trois dépôts qu'on t'as dit de livrer, des hommes t'attendant là-bas à chaque fois. A croire que le message a vite été passé que c'était le bordel total à Florence… Et pas de putain de réponse d'Olivia. Merde, fais chier… Et Kenny ? Quelqu'un l'a vu ? Personne est capable de te répondre. Putain de bordel de merde ! Si ces connards ont choppé ton frère, tu transformes le fourgon en blindé de fortune pour foncer avec dans le commissariat. Mais bon, avant de partir dans ce genre d'extreme de suite, tu te dis quand même que vérifier votre planque serait pas de trop. T'abandonnes donc enfin ce putain de kammthaar bâtard pour reprendre une caisse classique, plus légère, plus rapide.

Direction la planque… Pour la suite, tu sais pas trop ce qu'il va se passer mais tu te dis que tu verras ça plus tard. De toute façon, qu'est-ce que tu peux bien faire de plus ?

Feat. Prayers of Insanity


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Can't believe I could not see it all this time. Now I know why my heart wasn't satisfied. Looking back now I know it was always you.
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Lars Ackermann
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MessageSujet: Re: [TERMINE / RP COMMUN 7.2] Il faut oublier les folies d’un jour pour faire place à celles du lendemain   [TERMINE / RP COMMUN 7.2] Il faut oublier les folies d’un jour pour faire place à celles du lendemain EmptyMer 25 Jan - 16:27

Il faut oublier les folies d’un jour pour faire place à celles du lendemain
Les Prayers of Insanity
Une semaine avant.

Je vais pas mentir, ça sent pas bon en ce moment. C'est tendu du string un peu partout et en vrai, j'ai pas la tête à ça. Ils ont poussé leurs enquêtes trop loin, ont pris d'assaut de nombreuses zones clé. Les flics nous ont pourtant sur le dos et dès que je vois un uniforme, j'ai envie de le crever mais l'état de ma mère part en couille. Le Rebouteux a été catégorique. Les soins apportés à Downfall ne lui suffiront pas. Alors j'ai planché sur comment faire. J'ai tourné longtemps et j'ai pas eu d'autres choix que de me rapprocher du patron pour lui en glisser deux mots. Je le conduis à un rendez-vous, m'assurant sa sécurité et c'est dans la voiture que je lui dis alors que le moteur est à l'arrêt.

Patron ? Je vais devoir partir quelque temps, allez de l'autre côté du Mur. La santé de ma mère se dégrade. Je sais pas combien de temps je vais y rester mais j'ai prévu des gars, des bons gars pour vous protéger. Ils savent que s'ils merdent, je vais leur refaire le portrait à mon retour.

J'attendais une sorte de validation de sa part, même si j'avais tout organisé en amont. Je lui ai pas vraiment demandé son avis parce que la famille, ça passe au-dessus de tout, même si j'ai sacrifié beaucoup pour les Prayers. Il aurait pu me dire non, je me serai barrée quand même au risque de tout perdre. Mais Phillmore, avec toute sa mansuétude - je sais pas d'où je le sors ce mot - je sais même pas si ça veut dire ce que je veux dire, il m'a dit d'y aller, de faire ce que j'avais à faire, un truc du genre, avec des phrases que jamais je pourrai sortir tant elles sont pleines de sagesse. Peut-être qu'il a senti au sérieux de ma voix que je déconne pas. Peut-être que c'est plus simple aussi. Il sait ce que c'est la famille après tout avec sa môme rachitique. Je pense que ça m'enlève un poids d'avoir son aval, qu'il comprenne. Surtout que j'ai sorti un discours que j'ai tourné et retourné dans ma tête mille fois avant de lui dire. Aucune insulte, juron ou autres. On dirait que j'ai mangé un livre, sérieux. C'est apaisée que je passe le reste de la journée à ses côtés, à l'attendre quand il fallait, à guetter les environs. Personne ne gérait aussi bien qu'Ezekiel mais au moins, je lui fais honneur en fermant ma gueule de merdeuse. Ces deux hommes auront toujours mon respect.


Le jour J - 15 octobre.

Ma mère a pas trop compris ce qui se passe. Pourquoi je lui prépare sa valise, pourquoi je récupère ses bijoux et autres conneries. Mais j'ai arrêté de lui expliquer. Les affaires sont prêtes, les siennes, les miennes. J'ai pris du fric à ne plus savoir quoi en foutre dans un gros sac, un sac de vêtement, mon arme et un sac pour ma mère ou j'ai foutu ses vêtements les plus chères. De toute manière, elle s'en souviendra pas, alors à quoi bon ? Je lui achèterai d'autres vêtements, j'en ferai de même. J'ai dit à personne que je me barrai, ni à ma sœur, ni à Becky, encore moins à la vieille bique ou mes potes les plus proches, Tic et Tac, ni à mon groupe de musique et j'ai juste dit à Boucle d'Or de faire attention à lui. Ma sœur va m'en vouloir, c'est certain. Les autres, je les retrouverai à mon retour. Y'aura pas grand-chose de changé. J'amène ma mère jusqu'au point de rendez-vous que j'ai organisé avec le passeur, que j'ai payé grassement pour le trajet. Elle est déboussolée et comprend pas ce qu'on va faire. Amener une vieille en passant par des égouts, c'est pas la meilleure idée, ça, c'est sûr et elle est réticente. Dans ma poche, je sens mon téléphone vibrer à maintes reprises. Je lis les messages mais n'en fais rien. Je préfère passer un coup de fil à la place. Quelques sonneries avant d'entendre la voix de ma grande sœur.

Tu ne m'appelles jamais Ollie, tout va bien ? Tu as des problèmes ?

J'ai jamais de problème, sis', je sors maman de la ville.

… Tu fais quoi ? Pourquoi ? Montre-la aux médecins de Van …

Non, je t'appelle une fois sortie.

Et je raccroche. Mon téléphone continue de recevoir des SMS, des appels et autres. Crispée, je lis les dernières informations puis l'éteins, le jette au sol pour l'écraser, donnant un coup de pied pour le faire tomber dans le trou qui n'attend plus que nous.

Où est-ce qu'on va Olivia ? Où est-ce que tu m'amènes ? Qu'est-ce que tu as encore fait ?!

M'man... Suis-moi, steuplait, discute pas. Fais-moi confiance.

Grosse erreur. Je perds un temps fou à essayer de la raisonner. Ça l'a stress mais je m'énerve et elle finit par obtempérer. Pas la meilleure solution. Je jette un coup d'œil rapide autour de nous, un dernier coup d'œil avant de m'enfoncer dans les égouts qui nous amènent hors de la ville. Les flics ont débarqué à Florence. Ils arrêtent le Boss et tous ceux qu'ils peuvent. Merde, putain de merde. Il faut que ça soit maintenant. Ils ont besoin de moi. Mais je vois ma mère devant moi qui semble terrorisée par l'endroit où elle est. J'ai pas le choix. J'en sais foutre rien de combien de temps je passe sous terre mais on finit par voir la lumière. Nous sommes hors de Downfall. Le chemin a été long mais le passage est encore ouvert. Une voiture nous attend à quelques rues, celle qui pourra m'amener à Chicago. Le passeur aide ma mère qui se permet de faire des commentaires, montrant un peu plus sa confusion, lui rappelant un jour avoir fait ce trajet en chemin inverse. Il attend la deuxième partie de l'argent que je lui ai donné. Je fais quelques pas avec lui. C'est un des gars qui travaillent pour nous. Il me dit que ça sent pas bon. L'argent donné, il s'éloigne me tourne le dos après m'avoir annoncé que d'autres voulaient aussi sortir de la ville.

Je n'peux pas te laisser partir, dis-je simplement.

Mon arme est sortie et je lui tire deux balles dans le dos. Il tombe par terre et je n'ai qu'à le pousser du pied pour qu'il disparaisse dans les égouts. Probablement, en vie, la chute l'achèvera. Retournant à la voiture, les liasses de billets rangés dans ma veste, ma mère m'attend dedans. Je l'ai enfermé en vrai pour pas qu'elle voit ça, pour pas qu'elle se barre. Me mettant au volant, je regarde au loin, les deux mains posées sur le cuir.

Il est fort aimable ce garçon. Tu devrais le revoir même s'il traîne dans des endroits pas très propres.

Ouais, je le rappellerai. Repose-toi, on a de la route.

On va où ?

Loin d'ici.

Je pars le mauvais jour. Je pars le jour où les Prayers tombent, ou mes collègues, mes amis pour certains se font arrêter, peut-être tuer. J'ai presque l'air coupable de m'enfuir sans donner signe de vie, sans être là pour crever du flic. J'ai presque l'impression de les avoir trahis. Y'a des choses plus importantes. À cet instant, quand je vois ma mère regarder à l'extérieur de la voiture, des paysages qu'elle n'a plus vu des années, j'ai l'impression, j'ai envie de croire qu'elle se souvient. Je lui souris posant une main sur la sienne.

Quant aux Prayers, ils survivront. Je les retrouverai.

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RP "individuel"

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LA CREVURE
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Livia I. Aldana
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MessageSujet: Re: [TERMINE / RP COMMUN 7.2] Il faut oublier les folies d’un jour pour faire place à celles du lendemain   [TERMINE / RP COMMUN 7.2] Il faut oublier les folies d’un jour pour faire place à celles du lendemain EmptyVen 27 Jan - 23:29

”-J’ai besoin de tes services.” La voix de la mexicaine claqua dans l’entrepôt, interrompant les hommes dans leur partie de poker. Même si elle n’avait prononcé aucun nom, tous savaient pourtant à qui Livia s’adressait de ces quelques mots, et sans qu’elle n’eut besoin d’ajouter quoique ce soit, tous les Prayers of Insanity rassemblés autour de la table se levèrent et quittèrent le bâtiment. Tous, à l’exception de McCreary, qui se contenta de poser ses cartes devant lui, et de se lever à son tour. Une fois seuls, la brune sortit une photo de sa poche, la déposant sur la table, alors que son homme de main se penchait déjà dessus. “-Je veux toutes les informations que tu pourras me trouver sur cet homme. Ned Egerton…du moins c’est ainsi qu’il se fait appeler. Un habitué du Carnival of Sins.” commença-t-elle, son regard rivé sur l’homme à ses côtés. Cela faisait quelques années maintenant que Livia travaillait en collaboration avec McCreary, qui se révélait très utile lorsqu’il s’agissait de déterrer les vilains petits secrets de certains habitants du quartier, petits secrets qu’elle n’hésitait d’ailleurs ensuite pas à user au profit du cartel. Il n’était pas mensonger de dire que si l’hispanique en était arrivée où elle se trouvait aujourd’hui, à gérer le trafic d’influence et d’information du cartel, c’était en partie grâce à la collaboration de McCreary.

La photo disparut de la table, passant de la poche de l’avocate à celle de son homme de main, qui la seconde d’après brandissait son portable qui sonnait. S’excusant de brèves paroles, il ne tarda pas à quitter l’entrepôt à son tour, laissant là la juriste, qui en profita pour découvrir le jeu que détenait son homme de main, retournant les cartes sur la table. Ses pensées se dissociant bien vite de ce qu’elle avait sous les yeux, Livia songeait déjà à diverses façons dont McCreary pourrait atteindre Egerton, même si elle ne les lui soumettrait sans doute pas avant que le jeune homme ne lui demande son avis. Elle avait confiance en lui, et savait qu’il était plein de ressources lorsqu’il s’agissait d’approcher une personne, et de découvrir ses habitudes de vie, ses lieux de fréquentation, ses relations. Aldana le soupçonnait proche de certains Rats, et si McCreary parvenait à identifier lesquels, cela ne pourrait que leur être favorable. Légèrement penchée en avant, la brune songeait déjà à tout ce qu’Egerton déverouillerait, si tant était que son subalterne parvienne à l’approcher suffisamment pour cela.

Le bruit de pas précipités arrachèrent Livia à ses réflexions, alors qu’elle relevait la tête au moment où McCreary entrait une nouvelle fois dans la pièce. “-Les flics font une descente, faut se tirer.” lâcha-t-il avec ce ton sérieux qu’elle lui avait toujours connu, ce dernier récupérant déjà sa veste, ainsi que quelques effets personnels. La police, à Florence ? C’était impossible, voyons. Ils savaient ce que provoquerait une incursion sur leur territoire, ils ne pouvaient pas s’y risquer…n’est-ce pas ? Seul le pli entre les sourcils de la juriste trahissait ses réflexions, alors que, pour une raison étrange, Aldana restait plongée dans le silence. Il ne lui serait même pas venu à l’idée de croire à la moindre plaisanterie de la part de son subalterne, il avait un sens de l’humour sûr, qui n’impliquait certainement pas les forces de l’ordre de Downfall.  “-Maintenant, Livia.” ajouta-t-il en se dirigeant une nouvelle fois vers l’entrée de l'entrepôt, s’arrêtant juste devant pour laisser passer l’hispanique. Cette dernière ne chercha pas à discuter, et se pressant, elle marcha à son tour dans ses pas pour quitter les lieux.

Tandis que McCreary ouvrait la voie, son pistolet sortit, Livia avait elle aussi dégainé son arme favorite, alors qu’elle lançait pour la troisième fois un appel à Aaron, se heurtant à la même voix sans chaleur du répondeur. “-Bon sang ! Aaron ne répond pas.” souffla-t-elle alors que son homme de main tournait un regard en biais vers elle, l’un de ces coup d'œil qui n’augurait rien de bon. Pour lui, si leur leader ne répondait pas, cela ne pouvait signifier qu’une seule chose : Aaron était tombé, soit entre les mains de la DPD, soit à terre, une hypothèse que partageait d’ailleurs la mexicaine. Jamais il ne lui serait venue à l’esprit qu’il put y avoir une autre option expliquant le silence auquel se heurtait la brune. Profitant d’avoir son smartphone, Livia rédigea un bref sms à destination de Tegan pour l’informer de la situation, et la pousser à quitter la zone, aussi vite qu’elle le pouvait. Téléphone vissé à son oreille, le Prayer of Insanity arrêta l’avocate du cartel d’un geste de la main, avant de la pousser à rebrousser chemin pour emprunter une porte passée quelques mètres plus tôt : “-Une voiture nous attendra à quelques mètres d’ici. Il va falloir faire vite.” expliqua-t-il en se remettant en route, alors que la brune fixait son dos qui s’éloignait, sans le suivre. “-Je dois aller dans mon bureau. Il y a là-bas des documents que nous devons détruire avant que la police ne mette la main dessus.” dit-elle avec cet éternel sérieux qui lui collait à la peau, avançant déjà de trois pas en direction de ses quartiers. “-Je ne t’oblige pas à me suivre, tu peux fuir si tu le préfères.” ajouta-t-elle, alors qu’à peine eut-elle fini sa phrase, McCreary la dépassait, et ouvrait une nouvelle fois la marche jusqu’à son bureau.

Leur trajet se fit sans encombre, sans le moindre mot non plus, le silence uniquement interrompu par le téléphone de l’un, ou de l’autre. Les messages de ses informateurs arrivaient plus vite sur le téléphone de l’avocate qu’elle ne parvenait à les lire, poussant cette dernière à le glisser à l’arrière de son pantalon, en choisissant de ne plus y prêter attention. Ils croisèrent le chemin de plusieurs autres Prayers, mais aucun uniforme ne vint s’opposer à leur progression. La porte de ses quartiers ouverte, Livia se dirigea rapidement vers son bureau, ouvrant le tiroir fermé à clé pour y récupérer de précieux carnets. Les mots couchés dedans contenaient des informations concernant leurs alliés, leurs ennemis, mais aussi des détails sur les personnes qu’elle avait fait chanter, ou manipuler, pour toujours veiller aux intérêts du cartel. Sans avoir été jusqu’à crypter ses notes, la mexicaine avait pourtant veillé à prendre un soin tout particulier à rédiger ses écrits, de sorte qu’ils ne soient compris que par elle…ou quelqu’un la connaissant très bien. “-Tout ce que contient ce meuble doit être détruit. On ne peut pas prendre le risque d’emmener ces documents avec nous…” lâcha-t-elle à l’intention de McCreary, qui s’exécutait déjà, ouvrant grand le petit bahut. “-Je fous le feu au meuble ? Le papier cramera vite.” demanda-t-il avec un certain empressement, alors que la brune envisageait quelques instants cette solution…avant de secouer légèrement la tête : “-Non…si le système anti-incendie se déclenche avant la destruction totale de toutes les preuves, ce ne sera pas bon pour nous. On emmène tout au laboratoire.” dicta-t-elle, alors qu’après avoir enfilé son sac en bandoulière, elle chargeait déjà ses bras de nombreux dossiers.

Côte à côte, aussi chargés l’un que l’autre, les deux Prayers of Insanity gagnèrent le laboratoire, où l’incinérateur s’occupait déjà de brûler certains documents. L’arrivée de la seconde du cartel, ou peut-être simplement des dossiers que transportait cette dernière, attira le regard des deux hommes occupés à détruire les preuves. D’un geste de tête, ils désignèrent une table en inox à côté de l’un d’eux. “-Déposez ça là et filez. On s’occupe d’tout détruire. Vous faites pas choper M’dame, l’Boss pourrait avoir besoin d’vos causeries.” lâcha le plus âgé des deux, alors que Livia haussait presque aussitôt les sourcils, tiquant immédiatement sur la teneur des propos que venait d’avoir l’homme, et cette information qu’il leur avait fourni, sans même le savoir : “-Aaron est toujours en vie ?” demanda-t-elle avec espoir, la main filant de nouveau vers son téléphone alors qu’elle composait une énième fois le numéro de téléphone de Phillmore…pour se heurter encore à sa boîte vocale. “-Il l’était la dernière fois que j’l’ai vu en tout cas.” répondit-il dans un haussement d’épaules, alors que la main de McCreary attrapait déjà le coude de l’hispanique, attirant son attention sur la nécessité de filer de là au plus vite.

Remerciant les deux hommes qui restaient en arrière pour détruire les preuves, et prendre le risque de se faire arrêter par les forces de l’ordre, le duo quitta le laboratoire, alors que son homme de main l'entraînait dans les couloirs qu’il semblait connaître comme sa poche, jusqu’à ce qu’il pousse la porte les menant à l’extérieur du bâtiment. Ils n’eurent qu’à franchir quelques mètres de plus, où une voiture noire les attendait déjà, moteur tournant. S’arrêtant à quelques pas à peine de la portière ouverte, et ce malgré les jurons de McCreary, Livia tenta une nouvelle fois de joindre Aaron, le regard levé vers le bureau de ce dernier, sans avoir pourtant davantage de succès que les fois précédentes. Pressée par son subalterne, tâchant de refouler ses pires pressentiments au fond d’elle, la mexicaine grimpa finalement en voiture, remettant son extraction de Florence entre les mains d’un Prayer of Insanity qu’elle n’avait jamais vu. Il semblait pourtant avoir la confiance de McCreary, et par extension, la sienne donc.

Le coude planté contre le bord de la portière, le poing couvrant sa bouche, la juriste observait par la fenêtre le chaos qui se déversait dans leur territoire, sous la forme de voitures de police, qui coulaient dans leurs rues, et envahissaient leur place forte. Leur ancienne place forte, songea-t-elle avec amertume, bien consciente du tournant que le cartel des Prayers of Insanity prenait ce jour. Mâchoire verrouillée, crispée au possible, Livia assistait à l’assaut de ce gang qui était le sien, se sentant pieds et poings liés, incapable de la moindre action. Il était pourtant hors de question pour elle de s’apitoyer sur son sort, et quittant finalement la vue insupportable que lui offraient les fenêtres, elle se lança dans ce qu’elle maîtrisait le mieux : la réflexion. Téléphone en main, elle adressa plusieurs messages à certains membres de son groupe, voire indics, tâchant déjà de rassembler les informations qui seraient cruciales pour les jours à venir : qui était libre, qui avait été arrêté, quelles ressources avaient pu être évacuées de la zone, en quelles quantités…tant de questions qui signeraient sans doute l’avenir des Prayers of Insanity. Leur chute, définitive. Ou l’espoir, même infime, qu’ils puissent renaître de leurs cendres.

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MessageSujet: Re: [TERMINE / RP COMMUN 7.2] Il faut oublier les folies d’un jour pour faire place à celles du lendemain   [TERMINE / RP COMMUN 7.2] Il faut oublier les folies d’un jour pour faire place à celles du lendemain EmptyDim 29 Jan - 13:33



Il faut oublier les folies d’un jour

pour faire place à celles du lendemain


- Florence, 15 octobre 2022, 17h50 -

L'heure allait enfin arriver, enfin ce pour quoi tu étais venu à Downfall allait enfin se produire et cela en boucherait un coin à certains. Non, tu ne penses pas du tout à Jensen Pendragon qui pense que tu es une vendue depuis que tu n'as pas voulu tout lui dire dans le but de continuer cette opération en sous marin. Il ne s'est jamais rendu compte du boulot que c'était et qu'à trop lui parler, trop lui rendre des comptes alors que jamais tu n'aurais du, il allait tout faire capoter. C'est pour ça que depuis ce jour là, tu l'évites comme la peste. Est ce que tu pourrais le revoir demain ? Peut être pas demain, mais prochainement en tout cas, pour tout lui expliquer s'il le désirait. Est ce qu'il voudrait te voir ? Tu n'en sais rien, mais peu importe, la victoire était dans la poche à présent. Bien entendu, intérieurement la satisfaction était grande mais ce n'était pas le moment de te faire surprendre à jubiler, qu'ils comprennent que tu avais jouée un rôle dans cette chute là. Dans la réalité des faits, tu ne saurais dire, mais dans l'absolu, tu n'y es nullement étrangère. Il y a plusieurs fois où ça s'est joué à peu, des moments de doutes, de gros moments de doutes en ne voyant pas les choses se produire, et puis finalement, les doutes s'envolent, et la victoire est tienne. Aaron va être arrêté, ainsi que de nombreux prayers. Il en restera toujours dans la nature, ça ne fait aucun doute, mais clairement, le plus gros aura été rayé de la carte, et ce n'est pas pour te déplaire. Qui prendra la place ensuite ? Tu ne le sais pas encore, mais il est prévu que tu restes sur place encore un bon moment, pour t'assurer que tout ira bien du côté de Downfall, tout du moins qu'aucun gang n'arrive à prendre un tel monopole sur le quartier. Pour toi, les règles sont simples à présent, tu vas faire profil bas pendant un temps, parce que oui, tu as été aperçue au fil des années aux côtés d'Aaron Phillmore même si tu n'en étais pas un bras droit, mais quand même, tu étais une de ses femmes de confiance, lieutenant du Watts grâce à te supposée fidélité envers le Cartel. Bien sûr que tu as trempée dans des choses plus ou moins louche, mais cela faisait partie de ta mission, tu ne pouvais pas ne rien faire. Et donc l'heure fatidique arrivait, tu le savais, on t'avait mis au courant, cette fois-ci, pas comme d'autres fois auparavant. Heureusement, tu n'avais jamais été trop gravement blessée mais quand même. L'opération d'envergure pouvait commencer. Les camions et autres véhicules arrivaient avec des mandats en bonne et due forme. Les Prayers sur place auraient beau détruire certains documents, le mal était fait, les méchants avaient perdus pour cette fois-ci, avant que d'autres ne renaissent de leurs cendres. Mais c'est toujours comme ça n'est ce pas ? Ils avaient tout mangés, ils avaient tout ravagés sur leur passage, ils étaient devenus trop gros, trop imposants, et finalement, ils avaient explosés, pour le bien immédiat de tous. Sur le long terme, ce serait peut être plus compliqué, les mois à venir allaient être difficile pour certains, mais pour d'autres ce serait tout l'inverse. Ils allaient pouvoir profiter des postes laissés vacants par le cartel et vu le monopole qu'il y avait, la place à prendre était trop grande pour une poignée de personnes. Mais rassurez-vous, ils vont se partager les parts du gâteaux, le tout va revenir à un niveau moindre avant que les futurs groupes ne se tirent dans les pâtes et que l'un disparaisse au profit de l'autres et ainsi de suite. Le temps qu'un autre groupe s'impose à la façon des Prayers of Insanity, il y avait du temps qui se passerait. Tu serais là pour veiller au grain. En tout cas, c'était assez drôle de voir toutes les petites fourmis prendre peur et se débarrasser des ultimes choses compromettantes au niveau du laboratoire. Tu regardais de loin, tapis dans l'ombre. Tu aurais pu faire l'effort de sauver quelques documents mais à quoi bon ? Si les autorités étaient là avec leur mandat de perquisition et d'arrestation, cette fois-ci, il n'y aurait pas d'échappatoire.


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We must play our lives like soldiers in the field. The life is short. I'm running faster all the time. Strength and beauty destined to decay. So cut the rose in full bloom, 'Til the fearless come and the act is done.
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MessageSujet: Re: [TERMINE / RP COMMUN 7.2] Il faut oublier les folies d’un jour pour faire place à celles du lendemain   [TERMINE / RP COMMUN 7.2] Il faut oublier les folies d’un jour pour faire place à celles du lendemain EmptyJeu 23 Fév - 19:17




Il faut oublier les folies d’un jour pour faire place à celles du lendemain
Tout doit disparaitre dans les flammes... pour laisser place au froid du vide



Fini, fini... tout est finis... Pourquoi rien de bien ne peut durer ? Pourquoi rien de... sécurisant ne peut durer ? Appuyant nerveusement sur le piston de la seringue, je laissais couler un peu plus du liquide dans mes veines. J'en avais bien besoin. Tout devait... disparaitre... y comprit nous. Mais... les dossiers, les papiers et autres formules couchées à l'écrits ont ce fâcheux désavantage de ne pas avoir de pieds pour courir... Alors ils brûlent... Ils brûlent encore... Encore ! Le jour où je n'aurais plus de jambes, ou plus la force de marcher... Va on me brûler aussi ? La chaleur de la morphine dans mon sang brûlait déjà... bien assez. Etrangement confus malgré moi, je continuais à jeter les papiers, et la seringue vide avec tiens. Pas le temps d'aller jusqu'à la poubelle...
Si tout doit finir, que ça brûle. Je n'ai pas d'affection particulière envers le moindre de ces gens avec qui je bosse. Moi tout ce que je voulais... c'était de la sécurité... Elle aussi partie en fumée... L'espace d'un instant, mon cœur se resserre. Mes papiers... c'est l'un de nos gars qui me les a fait... ça... ça a brûlé hein ? Tout reste de preuve de ça ? Ca aussi... Ca doit avoir brûlé ! Ils me... ils me rattraperont jamais... jamais... Les sauvages enferment entre des barreaux... et on finis parqués comme des animaux. Je suis pas un animal ! Je suis pas qu'un animal...

La dose filant dans mes veines, comme un circuit fermé de conduite où une armés de ferraris sont prêtes à se prendre un carambolage mortel, calme un peu... mais si peu. Trop... trop de tout. Mais je ne stoppe pas... tout... tout doit disparaitre... Je stop si tard... tellement tard que je remarque que les autres ont déjà déguerpis... Et merde...
Vite Camille... réfléchis vite... Un regard dehors... ca grouille de flics... Je... je suis putain de fait comme un rat... Un... rat... Les tremblements devenant des spasmes augmentent. J'ai... peur. Mais je réfléchis. Une dose... une autre dose entre rapidement dans la course. J'en ai gardé un peu... au moins de quoi tenir. Je réfléchis mieux avec elle aussi. Si je file par l'arrière... je peux atteindre l'entrepôt accolé au bâtiment... Probablement encerclé aussi... Mais... mes doigts, voulant saisir une dose de plus, s'arrêtent sur mon fond de teint... Je... je suis peut être sauvée en fait.
Rapidement, je file dans l'entrepôt, dans un recoin sombre et peu accessible. Et je commence. Le dealer que je suis se fera arrêté. Mais la simple victime que je serais va juste être secourue ? Ca se tente. S'il ont aucune image trop précise de moi... ca se tente... Et... Si je suis douée dans une chose c'est ça bordel ! J'ai pas mes ajouts capillaires, donc ça fera des cheveux cours... Mais je dois garder en tête que je dois pas m'apprêter parfaitement. Je dois être... captive depuis un moment... puisque des "sauvages de dealers" m'ont pris pour une indic ayant vu quelque chose ? Ouè... ouè... ils sont juste fous ces prayers... juste fous. Moi j'y suis pour rien... vraiment rien.
Adoucir des traits malmenée par une séquestration, quelle plaie... Mais mon visage se taille sous mes mouvements. Je suis... une victime... une simple victime... Je retire juste de quoi garder un T-shirt. Après tout pour une fois... je serais une planche à pain voilà... Je tir d'ailleurs sur mes vêtements pour les déformer, et je les salis largement en trainant au sol. Je tir sur mes cheveux et les décoiffe... Ca... ca devrait aller. Je coince mon maquillage dans un fissure du mur, puis juste de quoi jeter ma veste, comme une relique abandonnée sur place, et je met la dernière touche... Une corde trouvée sur le chemin, je la noue à mes poignets eux même accrochés à un radiateur. Je me recroqueville contre. Et je tremble. De peur, beaucoup. De froid, ça commence. Il caille ici bordel...

Enfin, après un temps cours me semblant être une éternité, j'entend les brutes rentrer... Chacun de leurs pas m'arrachent un couinement sourd. Un souffle hésitant finit par filer entre mes lèvres, avant que je ne prenne mon courage à deux mains.
"Au secours !... A l'aide... S'il vous plait..."
Mes sanglots, à peine joués, se mêlent à mes appels, et je finis par voir les gorilles rappliquer. Ils me sortent d'ici, et des flics m'interrogent rapidement sur ma présence.
"Ils ont... parlé de vu... quelque chose... Je comprend pas... Je vous en pris... je... rentrer..."
Ils y croient... Et ca m'arrange. La panique de ma voix est autant jouée que réelle. Je... je suis une victime dans l'affaire... peut importe mon visage merde ! Une victime... une simple victime... Et je veux pas la cage... plus la cage... Plus jamais... Mais ils insistent pour que je rejoignent Inglewood avec eux... Non, non non !
La suite... je m'en souviens mal... Je me souviens d'un type ayant juste relevé une forme de déposition. J'ai donné un nom bidon, juste assez pour que ça passe. Et... ils m'ont laissé partir en m'enjoignant à rejoindre l'hôpital... Je me suis éloigné... puis une fois hors de vision j'ai courus... j'ai courus aussi vite que je pouvais... J'ai courus sans m'arrêter jusqu'à mon petit squat sombre. Je me suis roulé en boule sur le lit, éreintée. Et j'ai pleuré... Pleuré les yeux écarquillés pour observer tout autour. Personne... personne devait m'avoir suivis... personne ! C'était mieux...
Tout était confus, mais je savais que j'avais peur... très peur... Que Frigg revienne. Dans mon regard hagard, je voyais presque sa cache crasseuse... Que mon père me retrouve ? Dans mes yeux globuleux, je voyais déjà les murs blancs de l'hôpital psychiatrique... Plus... plus jamais... je resterais là pour toujours... Au moins, entre ces quatre murs, dans ce squat miteux, je suis en sécurité. Pas vrai ?


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