(EVENT 7.3 - RPCs) Desolation - Skid Row

DESOLATION

SKID ROW

Pour rappel, ce RPC va se dérouler en trois temps:

Petit récapitulatif des actions en cours et réussies :

REMY – Elle tente d’organiser l’intervention. Après avoir sollicité l’aide des civils ayant des compétences – ou a minima des connaissances – médicales et de ceux en état d’intervenir, Remy veut ensuite évacuer le 2nd étage d’un immeuble qui menace de s’effondrer. Or, dans l’escalier, un civil, en voulant fuir, la bouscule. Elle se blesse dans sa chute.

MADDY, WESLEY – Ils ont rejoint l’immeuble où intervient la DFD. Maddy propose de passer par l’escalier de secours pour l’évacuation. Avec l’aide de Wesley, elle porte secours à une dame. Puis elle souhaite poursuivre son intervention et voir s’il y a d’autres blessés à faire sortir de l’immeuble. Wesley la suit, mais se montre beaucoup plus hésitant. Il avance donc plus lentement.

MICKA, ANGELA, LARS – Mickaëla et Angela tentent de porter secours à un homme. Angela reconnait la voix de Lars. Elle essaye de parler avec lui, d’établir un contact, pendant qu’elles enlèvent les débris et autres éboulis.
Une barre de fer transperce l’abdomen d’un Lars incohérent, voire délirant : il se croit dans une mine (réminiscence d’un accident passé).

LENNOX, INDIA, ANDREA – Blessé au bras, Lennox est coincé sous une poutre et n’arrive pas à se sortir des décombres. Rejointe par deux autres personnes, India et Andrea tentent de l’aider, mais l’opération est délicate. La poutre refuse de bouger ; Andrea veut comprendre ce qui la bloque.

***

Pour ce troisième tour de jeu, il s’agit de poursuivre les actions engagées ou d’en tenter des nouvelles (exemple : porter secours à des victimes, dégager des éboulis – notamment de la route pour que les secours puissent passer -, ou encore simplement survivre).

La situation est critique, les dégâts considérables. West Del Amo Boulevard et les rues adjacentes sont sévèrement touchées ; plusieurs immeubles menacent de s’effondrer, et d’emporter ceux voisins. Le temps est compté. Il est urgent de procéder à l’évacuation des bâtiments puis de la zone (résultats de vos dés : 30 sur 54 ; soit 55% = dégâts d’ampleur, mais aucun incendie ne s’est déclenché).

Lennox, Lars ; vous êtes blessés et encore sous les débris. Un dé pour évaluer votre résistance doit être lancé. Sur un 1 ou un 2, vous perdez connaissance.

Un nouveau jet de dé de réussite de vos actions sera à jeter au moment de votre réponse. Plusieurs cas de figures :
- Si vous avez échoué (1 ou 2 au précédent jet), vous avez le désavantage : vous devez lancer deux dés pour continuer votre action et conserver le score le plus bas. Si vous échouez à nouveau (un résultat de 1 ou 2), en plus d’un jet de blessure à lancer, votre personnage connaîtra un moment de panique ou de confusion face à l’horreur de la situation. (Sont concernés Remy et Lars).
- Si votre action doit être poursuivie (3 ou 4 au précédent jet), vous avez l’avantage : vous devez lancer deux dés pour continuer votre action et conserver le score le plus haut. L’action sera réussie sur un 5 ou un 6. Si vous faites moins votre personnage connaîtra un moment de panique ou de confusion face à l’horreur de la situation. (Sont concernés Wesley, Angela, India et Andrea).
- Si vous avez réussi votre précédente action (5 ou 6 au précédent jet), vous avez l’avantage pour votre prochaine action : vous devez lancer deux dés pour continuer votre action et conserver le score le plus haut (Sont concernées Maddy et Mickaëla).
- Si vous n’avez pas jeté de dé d’action au tour précédent, les règles classiques, ci-dessous, s’appliquent. (Est concerné Lennox).

Règles d’interprétation des dés:

N'oubliez pas d’inclure le résultat de votre dé (la réussite, l’échec ou la poursuite de votre action) à votre réponse.

** SYSTÈME DE JEU DU RPC **

Nous vous rappelons que les RPC sont prioritaires sur tous vos autres sujets, et ce, afin d’en garantir le dynamisme et l’avancée.
Un maximum de 500 mots est imposé pour ce second tour. Nous vous demandons d’à nouveau, à la fin de votre post, mettre sous [spoiler] un résume en quelques mots de ce qu’il se passe pour votre personnage.

Voici le tour de jeu pré-établi : @Remy Lancaster-Fredriksen > @Maddy O'Connor > @Wesley Dawkins > @Mickaëla Andersonn > @Angela Sarmoise > @Lars Ackermann > @Lennox Lee > @India Phillmore > @Andrea Espinoza.

Vous avez 5 jours pour répondre quand c’est votre tour. Si vous ne postez aucune réponse dans ce délai, votre tour saute et c’est au prochain joueur de répondre. Si vous savez que vous ne pourrez honorer votre tour de jeu, informez vos partenaires et le MJ dans le salon Discord des RPC. Le MJ désignera par @"Tag" le prochain joueur qui devra répondre.
Vous pouvez sauter jusqu’à deux tours. Au-delà, vous sortez du RP.

Bon jeu !

Desolation

25 novembre 2023

Mon coéquipier ne met qu’une seconde pour me rejoindre en me demandant si ça va. Non, j’ai un mal de chien, même avec l’adrénaline, mais je ne dis rien. Je sers les dents en me redressant avant de simplement lui dire qu’on continue. Je vois bien à son regard sur moi qu’il a compris que je me suis fait mal mais je ne crois pas qu’il se doute d’à quel point. Sinon, il serait déjà en train de me dire de retourner au camion.

On avance vers un autre appartement dans lequel on entre sans difficulté. En même temps, la porte est à moitié défoncée déjà, un peu à l’image de l’état de l’immeuble. Il faut qu’on fasse vite, je sens bien que ça ne va pas tenir longtemps. A peine entrés, mon collègue se signale et un appel à l’aide nous parvient depuis une autre pièce. Allongé sur le sol de la cuisine, un homme d’une quarantaine d’année présente une fracture ouverte à la jambe et nous indique que sa femme et leurs fils sont dans une chambre. Je laisse Panda rejoindre les trois autres personnes pour s’assurer qu’elles vont bien et les aider à sortir pendant que je m’avance vers le père de famille.

- Je vais vous aider à sortir de là, ok ?

Lui dis-je déjà en approchant alors qu’il a du mal à rester concentré, trop préoccupé par le sort de sa famille. J’essaye quand même de le calmer un peu en lui assurant que mon collègue s’occupe d’eux et qu’il faut qu’on le sorte de là lui aussi. Ça a l’air de marcher un peu. Suffisamment en tout cas pour qu’il me tende son bras comme je lui demande. D’un geste prouvant l’habitude, j’attrape déjà son bras en commençant à me baisser - en grimaçant de douleurs à cause de mes côtes - et le passe sur mes épaules. Je le préviens que je vais le lever à 3, fais le décompte et… Et crac !

Non seulement je ne le lève pas mais en plus, je m’effondre à côté de lui sur le sol de la cuisine en me retenant de ne pas hurler de douleur. Cette fois, c’est sûr, d’une ou deux côtes sans doute fêlées, je viens de passer à une ou deux côtes cassées. Entre la douleur qui m’élance vivement de l’intérieur et le son de crac que même l’homme à côté de moi a dû entendre tant j’ai l’impression qu’il était fort, impossible de douter. Et si l’homme à côté de moi se remet à paniquer, ne comprenant pas ce qu’il m’arrive, je ne peux même pas le calmer étant donné que je me mets aussi à avoir une putain de trouille. Les murs sont complètement lézardés et je sens bien que ce n’est plus qu’une question de temps avant que cet immeuble ne s’effondre. Je suis censée être là pour aider ces habitants. Je ne suis pas sensée rajouter du boulot à mes collègues. Surtout quand on court après le temps.

Résumé et dés :

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What if the storm ends and I don't see you as you are now ever again ?
What if the storm ends ? At least that's nothing, except the memory, a distant echo I won't pin down.
I wanna see you as you are now every single day that I am living.
Be the lightning in me that strikes relentless.

Il prend une grande inspiration, essayant de réfréner cette poussée d’angoisse sortie de nulle part. La situation est sous contrôle, il n’a pas le vertige et ce foutu escalier ne va pas se casser la gueule sous son poids. Pour autant, jamais un rebord de fenêtre ne lui est apparu aussi loin. Comme si ses pieds étaient collés au sol – enfin si on peut parler de sol vu qu’il y a plusieurs mètres de vides juste sous la grille.

« … Vas-y Wes’, continue de te monter la tête tout seul, c’est une super idée… » Grommelé entre ses dents, avant de finir par tendre la main pour la poser sur le rebord. Le premier geste, c’est le plus important. « … conneries ouais. » Bon, s’il commence à se parler comme ça à lui-même, il va falloir qu’il reconsidère sa capacité à gérer le stress. Mais en effet, ce n’est pas le meilleur des moments pour avoir ce genre de révélation.

Relevant la tête, il voit la silhouette de Maddy dans l’appartement et finit par trouver, sans trop savoir où, le courage pour faire le petit bond – ressenti 300 mètres minimum – pour la rejoindre. Il a les jambes qui flageolent un peu, mais il arrive à donner le change alors qu’il fixe la jeune femme. « Je déteste les escaliers de secours putain. » Là, au moins, c’est dit. Sauf qu’il faudra peut-être repasser par-là s’il n’y a pas d’autre issue et autant dire que ça l’enthousiasme à peu près autant que de se faire arracher une dent sans anesthésie. « Bon. On reste concentré… » Il parle plus pour lui-même qu’autre chose. « T’as un plan ? Ou on se fait l’immeuble en petites foulées et en cognant à chaque porte pour être sûrs que les gens se sont tirés ? » Possible qu’elle ait une autre idée en tête. Dans tous les cas, le médecin ne compte pas la lâcher d’une semelle. En espérant que les gens aient eu la présence d’esprit de se tirer de là avant que tout ne se casse définitivement la gueule. Et, forcément, il commence déjà à s’inquiéter de l’état de la ville au petit matin. Il sait que la nuit va être longue et qu’ils sont loin d’en avoir fini. Mais demain risque d’être encore pire malheureusement.

Spoiler:

Desolation
Finalement, en le voyant monter sur cet escalier de secours et prendre une éternité pour passer par-dessus un rebord de fenêtre… je me dis que ce n'était peut-être pas une bonne idée de l'inviter à me suivre. Je pourrais râler, ma patience a des limites qui sont vite atteintes. Mais… c'est moi qui lui ai demandé de venir, alors il faut que je reste patiente, que je calme mon envie de tout faire à 500 km/h.
Je l'attends en essayant d'écouter les bruits qui viennent de l'immeuble. J'entends à peine les pompiers dans les étages au-dessous et au-dessus qui s'annoncent pour que les gens expriment leur présence. Alors que je m'avance dans le couloir qui mène aux différents appartements, je vois des gens fuir plus ou moins en panique, certains ne me remarquent même pas.
Je m'autorise même un sourire, un peu moqueur certes, quand Wesley arrive enfin à mon niveau et qu'il dit ne pas aimer les escaliers de secours.

- Oui, j'ai cru voir ça.

Mais cette anecdote, je la garderai pour moi, pour lui ressortir au bon moment, un jour.

- J'ai pas de meilleur plan..

Je ne suis pas une spécialiste du sauvetage en milieu partiellement délabré.

- Y'a quelqu'un? On est là pour vous aidez!

Que je lance le plus fort possible dans le couloir avec ma voix qui déraille à moitié, histoire de réveiller les âmes qui seraient encore dans les parages.
Un peu plus loin, un homme tambourine à une porte et essaie de l'ouvrir sans succès.

"Ici! Y'a un vieux monsieur. Je sais qu'il est chez lui, c'est fermé et il répond pas… il faut l'aider."

- Vous êtes sûr qu'il est là?

"Oui, il est malade, il a du mal à se déplacer tout seul, j'étais chez lui y'a 2 heures, je sais qu'il est là."

Je tente à mon tour d'ouvrir la porte. J'ai l'impression qu'elle n'est pas verrouillée, la porte bouge mais elle est rapidement bloquée. J'essaie avec un peu plus d'élan, je mets un grand coup d'épaule dans la porte, elle bouge à peine.

- Putain, j-je crois qu'il y a un truc qui bloque!

"Ho, c'est peut-être son armoire à l'entrée."

- Qui met une armoire d-dans son entrée, merde…

Je tente encore une fois, la porte s'entre-ouvre tout juste un peu plus.

- Tu crois qu'on peut tenter de-de la faire bouger ensemble?

Le voisin avec nous est tout frêle, et je préfère tenter quelque chose avec Wesley plutôt qu'avec un inconnu totalement paniqué et certainement plus léger que moi.

Résumé:

:copyright: 2981 12289 0 & The1RoyalJester

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Be The Man

"Nothing makes you feel more alive than a healthy balance of confidence and fear of death."

Arrivées au monticule de poubelles gesticulantes, je lâche la main de mon acolyte improvisée et commence à déblayer à mains nues. Au départ c’est facile, il n’y a que des sacs. De taille (et surtout d’odeur) divers et variés, mais ça s’envole à l’arrière comme du petit lait (non ce n’est sûrement pas la bonne expression, mais vous voyez le topo).
Ensuite on arrive à l’artillerie plus lourde : gravats, poutres, morceaux de ci, morceaux de ça … peu importe en fait, tout ce qui passe sous mes doigts est attrapé et balancé plus loin. J’ai l’impression d’être un chien de sauvetage appelé sur l’impact d’une avalanche. À cette exception près que je ne me balade pas avec un petit tonneau d’alcool autour du cou. Et que ce n’est qu’au bout de quelques instants que je me rends compte que quelqu’un beugle sous les débris.

Je cligne plusieurs fois des paupières pour revenir à l’instant présent. C’est là que je capte que ma voisine d’infortune connaît (ou du moins semble reconnaître) la voix qui nous interpelle. Pour autant que ce verbe est d’application.
Je tourne mon regard vers Angela pour comprendre le qui, du pourquoi, du comment de ce discours pas très cohérent. Vu l’expression qu’elle me balance je ne peux qu’en déduire que ce n’est pas non plus la réplique à laquelle elle s’attendait.

- « Traumatisme crânien? »

Que je demande sans vraiment poser la question. Ce n’est d’ailleurs pas le plus important. Il faut au moins dégager le haut pour qu’il ne finisse pas par suffoquer avant d’avoir évalué l’impact des dégâts. Une douleur au ventre, ça peut vouloir dire tout et rien.

- « Continuez à lui parler, qu’il s’accroche à quelque chose. »

Dans tous les sens du terme.
Et je reprends mon déterrage intensif. C’est là aussi que je remarque l’état de mes propres mains. N’ayant subi aucun dommage corporel au moment de l’impact, les entailles et les coupures ne peuvent qu’être dû aux minutes précédentes durant lesquels je me suis débarrassée fissa de tout ce qui rentrait à portée. Mon côté psy aurait tellement de théories à balancer pour expliquer cette réaction. Je le nies royalement (mon côté psy donc) et continue à creuser.

Ensemble nous arrivons à déterrer suffisamment cet homme que pour libérer son visage ainsi qu’une bonne partie du haut de son corps. C’est là que la barre en fer fait son apparition. Elle ne l’a pas loupé. Son t-shirt montre d’ailleurs une belle tâche carmine qui ne fait que grandir. Sans le moindre doute, elle a transpercé sa victime de part et d’autre. J’ignore encore s’il a eu de la chance ou pas vu l’emplacement de la demoiselle.

- « Va falloir attendre les pompiers et leur matos de désincarcération. Si on lui retire la barre, il va se vider de son sang sur place. »

Mais aurons-nous seulement le luxe de les attendre ?

Spoiler:

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~You were lying in the bathroom
We almost thought we lost you ~

DESOLATION

SKID ROW

Lars était juste là, pas loin de vous, pas loin du tout, mais il ne semblait plus savoir où il se trouvait réellement. Est ce qu'il avait reconnu votre voix ? Difficile à dire, soudain, il sembla vous reconnaître. Etait-il en plein cauchemar ? Possible, et donc, sa principale préoccupation était de ne rien dire à sa femme, femme qui n'était plus là depuis un bon moment déjà. Cette information était donc inutile mais il avait mal au bide. A cause du choc ou de l'alcool qu'il buvait ? Il voulait que vous puissiez appeler les pompiers, la bonne blague. Les secours allaient arriver. Dans combien de temps ? Dans quelles conditions ? Difficile à dire, mais ils arriveraient. Mickaëla vous parle. Est ce qu'il a pu avoir un choc à la tête ? Vu ce qui a pu lui tomber dessus, ce ne serait pas étonnant du tout. Elle vous conseille donc de continuer à lui parler, ce que vous faites.

" Ok Lars, on va essayé d'arriver jusqu'à vous d'accord ? Restez calme. Tout va bien se passer, avec un peu de chance vous pourrez aller engrosser Bonnie ou la voisine dès que vous serez sorti de là. On enlève les gravats, vous allez bientôt pouvoir nous voir après ce coup de grisou, ne vous en faites pas surtout, vraiment pas, vous êtes entre nos mains expertes. "

Vous continuez de lui tout un tas de choses qui n'ont de sens que pour lui, ou presque. Mickaëla, juste à côté de vous, doit se demander si ce n'est pas vous qui venait de subir un trauma crânien, mais il est évident que non. Néanmoins, la situation n'est pas aussi favorable que ça. Il a bien raison d'avoir mal au bide. Est ce qu'un organe vital a été touché ? Difficile à dire, mais il est clair qu'il faudra attendre les pompiers pour tenter de l'extraire sans qu'il ne se vide de son sang tout simplement. C'est pas de chance s'il finit comme ça l'Ackermann. Mais peut être que sur sa tombe, vous pourriez dire qu'il est mort en héros.

Spoiler:

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Vous n'êtes pas comme les autres miss Sarmoise, mais vous êtes un AS pour tromper votre monde, et Downfall en est un parfait terrain de jeu.

A love like blood

(c)syndrome

Spoiler:

Desolation

ft. Downfall

Autour de lui, le noir complet. Il se sentait écrasé sous les pierres de la mine. L'explosion avait mal été déclenchée et ça, à cause des deux emplois qu'il tenait pour faire tenir sa famille, le réduisant à quelques courtes heures de sommeil. Une erreur qui allait lui faire son emploi si ce n'est pas plus. Il avait mal à la jambe, non, non, il avait mal au ventre. Il essayait de bouger, mais cette vive douleur l'en empêchait alors Lars beuglait, appelait sa femme, sa fille, conscient qu'elles ne pourraient pas s'en sortir sans lui tant il était un élément vital, l'élément principal qui faisait tourner leur vie. Mais cette voix le renvoya encore plus loin. Angela. Cette voisine qu'il soupçonnait avoir mis en cloque avec une facilité déconcertante, justifiant ainsi l'infertilité de sa femme depuis toutes ces années à essayer de concevoir Sharona.

À nouveau, la voix d'Angela s'éleva, mais ne semblait pas se soucier de l'enfant qu'elle attendait, lui demandant de garder son calme et qu'il pourra avec un peu de chance aller engrosser sa femme ou la voisine. Mais c'était elle, la voisine. Voulait-elle parler de Kaycee Davis qui vivait en colocation avec Jenna Brown depuis bien dix ans ? Deux pour le prix d'une ? Une preuve de plus qu'il n'était pas stérile. L'idée lui plaisait bien, mais elles étaient trop vieilles pour être désirables. À moins que cette Angela ne soit pas l'Angela dont il avait le souvenir ? Qui était cette femme ? Le souvenir d'une main sur sa cuisse, d'un baiser sur la joue ... Non, c'était le présent çà et là, il était dans la mine.

Appelle des hommes pour vous venir en aide ! Beugla-t-il râlant à nouveau de la douleur qui continuait à pulser.

Mais il fut surpris de voir quelques minutes après si ce n'est pas quelques heures, l'air frais s'engouffrer dans un trou qui venait de se former. Il suait à cause du manque d'air et de blessure. Il avait le visage en sang, preuve d'un coup sur la tête. Il faisait soudainement froid également. Mais son corps n'était pas encore totalement libéré. Il put voir deux femmes, une brune et une blonde. Ce n'était ni Angela, ni Bonnie, ni Sharona, ni Jaycee, ni Jenna. Fronçant les sourcils.

Où je suis ? Pourquoi je peux pas bouger ! Geignit-t-il en poussant un énième râle.

2981 12289 0

Resumé:

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Feel so much better than usual

- I'm unstoppable

Armée du portable de ce type, je jette un dernier coup d’oeil à ce garçon coincé sous les décombres, et m’éloigne de quelques pas pour essayer de voir si quelque chose serait pas en train de bloquer la poutre qu’ils tentent de soulever -en vain- depuis tout à l’heure, malgré tous les efforts. De là où je suis, avec la poussière autour de moi et la faible luminosité, je vois pas grand-chose que les particules en train de retomber lentement, formant comme un écran opaque qui m’empêche de voir plus loin que le bout de mon nez.

Si bien que, même si l’idée m’emballe pas forcément des masses, je prends la décision de m’éloigner un peu plus des autres, et de remonter en suivant la poutre, en espérant trouver son extrémité sans trop tarder. Je manque de perdre l’équilibre plus d’une fois en marchant sur des gravats mais j’avance sans encombres jusqu’au point qui m’intéresse, devant lequel je m’accroupis rapidement, éclairant ce que j’ai sous les yeux sous plusieurs angles : “-Je crois…oui, il y a un gros bloc de…béton, peut-être ?” C’est fait en béton, les immeubles ? Comme si c’était le moment de se poser la question !

Je me penche un peu plus en avant, avant de reprendre : “-Il bloque complètement la poutre, mais en faisant levier avec quelque chose, on devrait pouvoir la libérer, puis réussir à dégager Lennox !” que je dis -hurle me semble plus exact- aux trois autres, relevant la torche du portable pour qu’ils puissent voir ma position. Je suis sûre qu’à nous tous, on devrait réussir à venir à bout de ce qui nous empêche de libérer le blessé. On se retrouve agglutinés autour du bloc, et nous voilà de nouveau à conjuguer nos efforts pour dégager la poutre. On pousse, fort, et ça finit par bouger…encore un peu…encore, et…“-Ouais !” Je laisse échapper une expression de victoire à voix basse alors que le bloc s’écarte et libère la poutre. Les trois autres reprennent leur place, tandis que je vais attraper Lennox sous les aisselles, prête à le tirer en arrière quand il sera libéré.

Spoiler:

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All we have to decide is what to do with the time that is given us.

Desolation

Downfall

Ils avaient beau essayé de soulever la poutre, quelque chose semblait bloquer tout mouvement. Finalement, ce fut la jeune femme qui s'était proposée de l'aider qui commença à chercher l'origine du blocage . Le plan n'avait pas fonctionné et elle avait eu le bon réflexe d'aller chercher. Les deux hommes et la jeune Phillmore restèrent près du blessé, se voulant rassurant tous les trois. India n'aimait pas l'idée de rester trop longtemps dans un bâtiment qui pourrait s'effondrer à tout instant. Et après quelques minutes qui furent certainement les plus longues, la voix de la jeune femme s'éleva pour annoncer qu'il y avait du béton qui était à l'origine de leur difficulté.

On s'occupe d'enlever ce qui bloque et on revient, Lennox, dit-elle à l'homme allongé au sol.

Les deux Brawling étaient déjà arrivés près d'Andrea et à quatre, ils finirent par décaler le bloc de béton avec difficulté. India n'avait guère de force, mais les deux hommes compensaient largement son inefficacité. Rapidement, ils se retrouvèrent à quatre autour de Lennox, reprenant leur plan initial, à savoir soulever la poutre et tirer le blessé. Un, deux, trois, la poutre fut soulevée assez pour permettre à Andrea de tirer Lennox en arrière, le sortant ainsi des décombres. Elle s'approcha du blessé pour constater son état, mais le manque de lumière n'aidait pas forcément.

Ne restons pas ici, vous pouvez vous lever, Lennox ? Vous n'avez rien aux jambes ?

Et si tout allait bien, ils sortiront de l'immeuble. Si Lennox avait du mal à marcher, ils pourront l'aider également. Elle remerciera les deux Brawling qui finiront par aider ailleurs tandis qu'elle apportera les premiers soins à Lennox.

(c)syndrome

Résumé:

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HERMES

DESOLATION

SKID ROW

Je restais là allongé au sol tout en écoutant ce qu'avaient à dire Andrea et India. Je laissais faire ce qu’elle avait à faire pour me libérer avec ses blocs de béton et autres planches après je ne pouvais pas faire grand chose après tout. Après quelques minutes, je fus enfin tiré de là, cela était un grand soulagement. Pour les jambes, je n’en savais rien, mais j’avais mal au bras surtout. Je regarde alors tour à tour Andrea et India pour ensuite sourire légèrement.

Merci à vous deux, j’ai mal qu'au bras, mais les jambes, je n’en sais rien. Je ne me sens pas trop b…Bien aidez-moi.

Cela s’était vraiment une très bonne question si je serais capable de marcher ou pas. Je regardais lentement autour de moi quand aussitôt, je ne me sentais pas trop bien bizarrement. Je viens alors baisser le regard pour aussitôt fermer les yeux, j’avais perdu connaissance d’un coup. Cela était peut-être dû au poids de la poutre ou autre, je n’en savais rien. Mais ce que je savais, c’est que les filles allaient sûrement avoir de la difficulté à me sortir d’ici, car là, je ne pouvais plus répondre et aider celles-ci de plus, j’étais sûrement devenu assez mou pour être facilement transporté. J’espère simplement être sortie d’ici bientôt alors que j'étais maintenant libre de cette poutre du moins. Une chose était certaine, c’était que j’avais vraiment hâte d’être soigné maintenant pour j’espère être sur pied assez rapidement tout de même. J’espère qu’elle allait prendre soin de mon chien si elles le voyaient également vu que visiblement, je ne pouvais plus réagir. J’avais surtout terriblement peur de la suite des événements.

Spoiler:

dé résulta: 1 https://i.postimg.cc/N0vDshsC/IMG-8909.png

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DESOLATION

SKID ROW

Pour rappel, ce RPC va se dérouler en trois temps:

Petit récapitulatif des actions en cours et réussies pendant le troisième tour de jeu :

REMY – Grièvement blessée, Remy veut poursuivre l’intervention. Une famille est encore piégée dans un appartement. Elle porte assistance au père de famille, mais ne parvient pas à le relever, sa blessure aux cotes étant trop graves. Il devient urgent d’évacuer l’immeuble, car celui risque de s’effondrer d’une seconde à l’autre.

WESLEY, MADDY – Envahi par le stress, Wesley parvient cependant à sauter et rejoindre Maddy pour faire le tour de l’immeuble et rechercher les éventuels habitants encore présents. Un voisin s’inquiète pour un vieil homme qui serait toujours enfermé chez lui. Maddy veut forcer la porte mais celle-ci résiste, apparemment bloquée de l’intérieur.

MICKAELA, ANGELA, LARS – Elles sont en train de dégager des décombres un Lars incohérent, mais qu’il faut garder conscient. Angela lui parle pendant que Mickaëla pousse les débris. La partie supérieure du corps de Lars est rapidement désensevelie. Mais l’homme est blessé d’une barre de fer traversant son abdomen, et la blessure apparait trop grave pour agir sans les pompiers.

ANDREA, INDIA, LENNOX – Lennox est entravé par une poutre. Il faut enlever des éboulis pour ensuite faire levier. L’opération fonctionne, et le blessé est relevé. Cependant, ce dernier fait un malaise avant d’avoir été évacué de l’immeuble en péril.

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Pour ce quatrième tour de jeu, il s’agit toujours de poursuivre les actions engagées ou d’en tenter des nouvelles (exemple : porter secours à des victimes, dégager des éboulis – notamment de la route pour que les secours puissent passer -, ou encore simplement survivre).

La situation est critique, les dégâts considérables. West Del Amo Boulevard et les rues adjacentes sont sévèrement touchées ; plusieurs immeubles menacent de s’effondrer, et d’emporter ceux voisins. Le temps est compté. Il est urgent de procéder à l’évacuation des bâtiments puis de la zone (dégâts d’ampleur, mais aucun incendie ne s’est déclenché au tour 2).

Remy, Lennox, Lars, malgré vos blessures, vous n’avez pas de jet de résistance/vigueur à faire.

Pour tous les joueurs donc, un dé de réussite de vos actions sera à jeter au moment de votre réponse. Nous reprenons les règles classiques (pas d’avantage ni de désavantage) :
- Un score de 1 et 2 correspond à un échec de votre action, et impliquera cette fois-ci que vous lanciez un second dé qui concernera votre environnement immédiat. Il faudra jeter le dé de blessure, avec ses trois niveaux (légère, modérée, grave), à convertir en dégât supplémentaire dans l’environnement immédiat.
(Par exemple, sur une « blessure légère » peut entraîner que l’immeuble où vous êtes tremble légèrement, craquant à cause des fissures ; ou que vous devez aider une personne valide supplémentaire. Une « blessure modérée » peut être interprété comme un immeuble voisin, ou une partie de l’immeuble où vous n’êtes pas, qui s’effondre ; ou alors vous repérez des nouvelles personnes à qui porter secours urgemment. Une « blessure grave » peut impliquer que l’immeuble où vous êtes s’effondre à la fin de votre post (vos blessures seront jouées au tour 5), que l’une des personnes à qui vous portez secours décède sus vos yeux, qu’un incendie se déclenche non loin de vous et que vous en subissez les premières fumées, etc. Ce ne sont que des propositions, vous êtes libre de proposer ce qui vous fait envie et vous donne du jeu !
- Un score de 3 et 4 impliquera que l’action entreprise doit perdurer pour éventuellement réussir au prochain tour.
- Un score de 5 et 6 correspond à une réussite de l’action.

N'oubliez pas d’inclure le résultat de votre dé (la réussite, l’échec ou la poursuite de votre action) à votre réponse.

A priori, il s’agira de l’avant-dernier tour du temps 2, ce qui signifie qu’il vous reste ce post (tour 4) et le prochain (tour 5) pour poursuivre vos actions de secours et d’évacuation en cette nuit de samedi de chaos. Au tour 6, nous passerons au lundi matin (temps 3).

** SYSTÈME DE JEU DU RPC **

Nous vous rappelons que les RPC sont prioritaires sur tous vos autres sujets, et ce, afin d’en garantir le dynamisme et l’avancée.
Un maximum de 500 mots est imposé pour ce second tour. Nous vous demandons d’à nouveau, à la fin de votre post, mettre sous [spoiler] un résume en quelques mots de ce qu’il se passe pour votre personnage.

Voici le tour de jeu pré-établi : @Remy Lancaster-Fredriksen > @Wesley Dawkins > @Maddy O'Connor > @Mickaëla Andersonn > @Angela Sarmoise > @Lars Ackermann > @Andrea Espinoza > @India Phillmore > @Lennox Lee.

Vous avez 5 jours pour répondre quand c’est votre tour. Si vous ne postez aucune réponse dans ce délai, votre tour saute et c’est au prochain joueur de répondre. Si vous savez que vous ne pourrez honorer votre tour de jeu, informez vos partenaires et le MJ dans le salon Discord des RPC. Le MJ désignera par @"Tag" le prochain joueur qui devra répondre.
Vous pouvez sauter jusqu’à deux tours. Au-delà, vous sortez du RP.

Bon jeu !

Desolation

25 novembre 2023

Je suis encore au sol, à essayer de calmer le père de famille à côté de moi quand la voix de mon collègue se fait entendre à travers l'appartement pour savoir où je suis.

- Ici !

Arrive-je à dire d'une voix qui n'est pas aussi forte que d'habitude. J'ai l'impression que même forcer sur ma voix me fait mal aux côtes. A croire que je ne me suis pas loupée pour le coup. A moins que ça ne soit le fait que l'adrénaline ait brutalement chuté dans mon corps, allez savoir. Quoi qu'il en soit, je ne tarde pas à voir mon collègue apparaître dans mon champ de vision.

- Le reste de la famille ?
- Ils vont bien, ils évacuent. Le père ?

La réponse me semble plutôt évidente pourtant quand on nous voit tous les deux au sol, le père de famille et moi.

- Faut que tu l'évacues toi.

Là encore, j'ai l'impression d'énoncer une évidence, même si je vois bien au regard de mon collègue qu'il ne voit pas pourquoi je ne m'en charge pas moi. S'il était là au moment de ma chute, il semble qu'il n'ait pas remarqué que je m'étais vraiment fait mal à ce moment-là. Une blessure qui a fini par s'aggraver quand j'ai voulu aider l'homme à côté de moi à se relever comme je ne tarde pas à lui expliquer, tout en lui disant de s'occuper d'évacuer le civil au plus vite. Vu l'état de l'immeuble et les bruits que fait ce dernier, je ne serais pas étonnée qu'il ne tarde pas à s'effondrer. Et bien sûr, Panda porte bien son surnom de gros nounours adorable, commençant de suite à négocier, à refuser de me laisser là, à vouloir appeler un autre de nos collègues pour qu'on m'évacue en même temps que le père de famille.

- Washington ! C'est un ordre !

J'utilise suffisamment rarement son nom de famille ou même juste la phrase "c'est un ordre" pour qu'il comprenne immédiatement que ce n'est pas négociable. Je vois bien à son expression qu'il n'est pas ravi de suivre cet ordre. Et alors qu'il attrape le père de famille pour le sortir de là, il me promet de revenir dès qu'il aura fait sortir cet homme. Un simple signe de tête de ma part pour lui dire que j'ai compris et je finis par soupirer en le voyant partir.

Une fois les deux hommes hors de ma vue, je tente de me remettre debout. Mais tout ce que j'arrive à faire, c'est me faire encore un peu plus mal. C'est dans un grognement de douleur et de frustration que je finis par me résigner à rester assise contre un des meubles de la cuisine. Et ce putain d'immeuble qui continue de craquer de partout… Tenter de me mettre à ramper pour m'avancer ? Vu ma douleur aux côtes, même pas sûre que j'y arrive. Non, je suis bel et bien condamnée à espérer que Panda revienne me chercher avant que tout s'écroule…

Résumé et dés :

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What if the storm ends and I don't see you as you are now ever again ?
What if the storm ends ? At least that's nothing, except the memory, a distant echo I won't pin down.
I wanna see you as you are now every single day that I am living.
Be the lightning in me that strikes relentless.

Difficile de rater le sourire moqueur de la jeune femme. Pour autant, il ne s’en offusque pas plus que ça. Il faut dire que le moment n’est pas le plus propice pour se la jouer vexé. Mais il n’a aucun doute sur le fait qu’elle saura lui ressortir au moment voulu. Et, à sa remarque, il a un bref hochement de tête. « C’est pas la pire des options. Au moins, on sera à peu près sûrs de rater personne. » Il ne manque pas de noter à quel point elle veut vraiment tenter de sauver les gens. Autant dire qu’il apprécie vraiment, bien conscient que tout le monde ne ferait pas ça et que, dans ce genre de situations la plupart des gens ont tendance à penser d’abord à leur propre survie. Difficile de leur en vouloir en réalité. Mais en cet instant, il est content que Maddy n’entre pas dans cette catégorie.

Quelques instants suffisent à ce qu’ils arrivent à trouver quelqu’un qui a besoin d’aide. Wes’ avise un instant l’homme qui tambourine à la porte, s’assurant qu’il n’est pas blessé. Visiblement, ça a l’air d’aller. Si on omet la panique qui brille dans ses yeux. Au moins, il s’est pas tiré direct, bon point pour lui. « Okay, okay, on va gérer. » Il a l’air bien plus confient qu’il ne l’est réellement, mais il faut au moins ça pour éviter que la situation ne dérape encore plus. Maddy n’attend pas et, déjà, elle tente de forcer la porte. Sans succès. « Son armoire ? Et merde… » Soufflé entre ses dents, alors qu’il prend une brève inspiration. « Ca va le faire. » Fixant Maddy, la mine assurée, il regard un instant la porte avant de se caler juste à côté d’elle. « Allez, on y va à trois. Un… deux… et trois… » Un grognement sous l’effort et, à deux, ils arrivent petit à petit à pousser cette foutue porte. Centimètre par centimètre, avant d’avoir un point d’accroche suffisant pour faire basculer le meuble de l’autre côté.

Passant la tête par l’ouverture, le médecin souffle, sourcils froncés. « Il est là. Par terre, il a l’air dans les vapes. » Sans attendre, il se faufile, comptant sur Maddy pour finir de déblayer le passage pendant qu’il va ausculter rapidement le vieil homme. Qui gémit, à moitié conscient. « Evitez de trop bouger, on va vous sortir de là… » Et il fait signe au gringalet de se rapprocher. « Je vais avoir besoin d’un coup de main. » Et au moins, ça évitera au voisin de paniquer. « Maddy ? Faut qu’on bouge. Je suis pas sûr que cet immeuble tienne bien longtemps. » C’est déjà un miracle qu’il ait tenu jusque-là. « Et on pourra pas sortir par la fenêtre. » Pas avec le vieil homme.

Spoiler:

Desolation
Avec un peu d'aide, la porte bouge enfin. Elle s'ouvre assez pour que nous puissions nous faufiler et trouver le vieil homme. Pour le faire sortir, cependant, il faudra un peu plus d'espace, si possible. Je me faufile donc à mon tour pour examiner ce que je peux bouger afin de permettre à la porte de s'ouvrir davantage.

Je remarque qu'il est possible de déplacer l'armoire légèrement pour libérer un peu d'espace à la porte, alors je m'y attèle. J'arrive à la bouger un peu, mais vraiment un peu, pas suffisamment pour dégager cette foutue porte. De toute façon, je sens bien que niveau force, j'ai connu mieux. Depuis que j'ai rattrapé la femme à côté de l'escalier de secours, je sens que mon bras droit est un peu faible. Douleur au coude, manque de poigne. Mes muscles sont toujours capables de grandes choses, mais à chaque fois, mes os et mes ligaments me rappellent qu'ils ont bien vécu.

- J'arrive pas à-à bouger l'armoire plus que ça.

Si l'armoire ne bouge pas, je peux essayer de dégonder la porte, qui sera certainement plus légère. Mais… je crains que non. Avec presque seulement un bras valide et l'immeuble qui a sans doute bougé, les gonds ne sont plus très bien alignés et cela doit être bien colmaté là-dedans. Peut-être qu'un outil de levier pourrait aider…

- La porte est même pas assez ouverte pour que j'arrive à l'enlever carrément.

Il y a aussi cela, en regardant un peu mieux. Je remarque une partie de la porte encore trop proche d'une avancée du faux plafond dans l'entrée. Même si j'arrivais à décoincer les charnières, je ne pourrais pas la soulever assez pour la faire sortir complètement de ses gonds.

- J'peux encore gagner quelques centimètres ou alors faudra tenter de le faire passer comme ça.

J'ai réussi à grappiller un peu d'espace. Si je force un peu plus, je pourrai peut-être en obtenir encore.

Résumé:

:copyright: 2981 12289 0 & The1RoyalJester

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Be The Man

"Nothing makes you feel more alive than a healthy balance of confidence and fear of death."

Appelez les hommes à l’aide, appelez les hommes à l’aide. Je vais lui en appeler des hommes à l’aide ! Et les femmes, elles puent ?
Je me retiens bien de lui lancer ma première pensée à la figure tandis que la sienne apparaît comme par miracle à travers les débris. Le sang commence déjà à sécher sur son front, signe que la blessure a quand même déjà quelques précieuses minutes à son compte. L’hémorragie ne s’est certainement pas arrêtée toute seule comme une grande. C’est plutôt que le flux sanguin a trouvé une autre évacuation et que la gravité s’est occupé du reste. Mais pas besoin d’inquiéter notre machiste dépassé pour autant. Déjà qu’il va falloir lui expliquer pourquoi son corps a temporairement décidé de jeter l’éponge de la coopération. Allez on y va :

- « Lars, c’est bien ça ? »

Et quand bien même ce n’est pas ça, ça fera l’affaire pour le moment. Angela semble suffisamment certaine de son affirmation et lui-même semble quelque peu la reconnaître. Même si pas à cent pourcent. Mais ça c’est peut-être le travail des débris de carmin sur la rétine. Passons.

- « Lars, il y a eu un tremblement de terre. »

Facts & figures.

- « Vous êtes tombé. »

Et vous vous êtes ramassé un demi-bâtiment sur la tronche. On va peut-être éviter certains détails …

- « Dans l’idéal nous devrions attendre les pompiers pour vous sortir de là, mais le temps n’est pas vraiment de notre côté. »

Ça grince et ça couine effectivement tout autour de nous et je ne parle pas seulement des plaintes provenant des victimes (ni les insultes provenant de mon précédent agresseur toujours solidement ancré au sol et auquel je n’accord prestement pas la moindre forme d’attention aucune).

- « Nous allons devoir vous extirper de là, barre de fer y compris. »

Vous pourrez même lui trouver un petit surnom et l’épouser à l’hôpital. En attendant, je me demande vraiment ce qu’il m’a pris de lui proposer ça. Même si on ne peut pas vraiment parler de proposition … Bref, il est trop tard pour rebrousser chemin. Et je n’ai pas de solution alternative sous la main. Si ce n’est espérer trouver une scie sauteuse à batterie rechargeable (et de fait chargée) sous les débris. Autant aller pour ma solution à moi.

J’agrippe la demoiselle métallique de mes deux mains ensanglantées et reporte mon attention vers ma voisine :

- « Il va devoir se lever en même temps que je tire. »

En partant du principe que tous deux vont réussir à bouger.
En même temps.
Dans la même direction.

À la une, à la deux …

Spoiler:

___________

~You were lying in the bathroom
We almost thought we lost you ~

DESOLATION

SKID ROW

Il allait falloir sortir Lars de là dessous, et ça ne serait pas une mince affaire vu le sac à bière qu'il était. Surtout qu'il y avait peu de chances pour qu'il fasse un effort, même si, après coup, ça lui la mettrait à l'envers d'avoir été secouru par deux femmes. Mais s'il survivait au carnage, vous ne manquerez pas de le lui rappeler, histoire de lui faire comprendre d'arrêter d'avoir la trique quand il vous verra, même si effectivement, vous lui aviez peut être potentiellement fait miroiter certaines choses. Forcément, il semble lucide, il vous demande d'appeler des hommes, il ne veut pas se faire secourir par deux nanas qui ne risquent pas de le tirer de là où il se trouve. Si vous aviez du temps à perdre, vous pourriez vous amuser, en jouant son jeu mais si vous n'agissez pas tout de suite, cela pourrait être trop tard pour lui, cela pourrait être la fin alors qu'il pourrait encore vous servir le bougre. Il ne comprend pas ce qu'il lui arrive. Micka va lui dire ce qu'il en est, mais ce n'est pas sûr qu'il comprenne quand même ce qui se passe. Il faut dire qu'avec l'effondrement du bâtiment et ce qu'il a dans le bide, ça risque de piquer un moment, s'il survit, mais il va survivre, n'est ce pas ? La blessure est grave, elle n'est pas anodine mais vous allez faire de votre mieux. Vous allez tenter d'aider Mickaëla, mais le bougre est d'une lourdeur incroyable. Peut être qu'il faudrait mieux attendre les pompiers, pour le moment, ça a l'air de se stabiliser donc ...

Spoiler:

___________

Vous n'êtes pas comme les autres miss Sarmoise, mais vous êtes un AS pour tromper votre monde, et Downfall en est un parfait terrain de jeu.

A love like blood

(c)syndrome

Spoiler:

Desolation

ft. Downfall

Il avait mal et cette douleur l'empêchait de bouger. Son esprit cherchait à être cohérent, lui disait qu'il n'était pas dans le tunnel de la mine, non. Non, cette voix n'était pas celle de l'Angela qu'il connaissait. Non. Et la douleur qu'il avait eue était à la jambe et non au ventre. Puis c'était à qui cette voix ? De quel tremblement de terre parlait-elle ? Quelle barre de fer ? Sa main se posa sur l'objet en question, faisant de petites vibrations qui le fit geindre un peu plus. Il était à Downfall, il vivait dans la rue depuis de nombreuses années. Le sol avait tremblé, il était tombé. Oui. Il y eut enfin de la lumière. Deux femmes arrivèrent jusqu'à ses mirettes et il réalisa qu'il en reconnaissait une, celle qui n'était pas bavarde L'autre voulait le relever en même temps que la barre. Il n'eut pas le temps de réagir qu'elles tentèrent de le relever, barre compris. Mais en dehors d'un beuglement douloureux, rien ne se passa. Lars était bien trop lourd pour ses deux femmes. S'il atteignait facilement les cent kilos de bière ou de whisky, elle ne pourrait peut-être pas faire grand chose.

Espèce de débile, le fer est plantés dans du béton, tu l'retireras jamais comme ça ! Beugla-t-il. Va chercher une scie à métaux !

Mais il n'y aurait certainement pas de scie à métaux dans le coin et sous la main. Il regardait autour et voyait bien le chaos. Et un craquement sinistre, le bruit d'un immeuble qui s'effondre. Non pas celui à côté qui était fragile, mais bien celui où il squattait. Tel un château de cartes, les morceaux de béton, de ciment s'abattaient ainsi sur eux-mêmes. Lars ne savait pas s'il allait s'en sortir alors qu'il était tout proche, trop proche. Son cœur s'accéléra, peut-être pour la dernière fois. Il avait peur. Peur de ne pas revoir sa fille.

2981 12289 0

Resumé:

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Feel so much better than usual

- I'm unstoppable

En combinant nos efforts tous les quatre, on finit par faire bouger ce foutu bloc de béton. Enfin…je dis tous les quatre, mais en réalité je crois qu’on a pas besoin de se concerter l’autre petite nana et moi pour savoir que sans les deux armoires à glace avec nous, ce morceau de bâtiment aurait pas bougé d’un seul millimètre. Au moins, on a réussi à dégager la poutre de ce qui la bloquait, et on va pouvoir reprendre. Sans un mot, on retourne tous auprès de Lennox, chacun reprend sa place, les trois autres parviennent à soulever la poutre et je m’empresse de choper le jeune homme sous les aisselles pour le tirer en arrière, aussi loin de la poutre que possible.

Ne pas rester ici ? Ouais, ça c’est une foutue bonne idée, en effet ! Même si, pour pouvoir partir, il faut qu’on s’assure que Lennox le puisse aussi, parce que ce serait sacrément con de le laisser derrière nous après avoir réussi à le libérer de l’emprise de la poutre. Il nous remercie, et ajoute qu’il se sent pas hyper bien, sans que je comprenne tout de suite ce qu’impliquent ses paroles. Tu m’étonnes que tu dois pas te sentir ultra en forme quand un immeuble te tombe sur la tronche.

Sauf que lui, il se sent mal au point de finir par…tomber dans les vapes. Bordel. Par réflexe, je tente de le rattraper, ce qui se révèle impossible vu nos différences de carrure et le fait qu’il soit maintenant un poids mort. “-Lennox ? Vous m’entendez ?!” Je me laisse tomber à genoux à ses côtés pour constater que ses yeux sont clos, même si je crois qu’il a l’air de toujours respirer. Je sais pas pourquoi à cet instant j’entends résonner dans ma tête des tas de termes médicaux de cette série médicale, Grey’s machin, que regarde Hailey, alors qu’un flashback me ramène tout droit au Diner, où je me suis retrouvée face aux tripes à l’air d’un inconnu. Et la sensation est toujours aussi désagréable.

Sans savoir ce que je fais, parce qu’on est clairement en dehors de mes domaines de compétences qui consistent à râler, servir des burgers, et faire les ongles, j’attrape la main de Lennox, et la serre dans la mienne. “-Ca va aller Lennox. Ca va aller, pas vrai ?” que j’ajoute en tournant le regard vers la brunette. “-Vous pensez pouvoir le porter jusqu’aux secouristes ?” Que je demande aux deux baraqués, puisqu’une nouvelle fois, il est clair qu’à part en le traînant -et encore- je risque pas de réussir à le bouger de là bien vite. Ils acquiescent, et l’instant d’après, le Bel au bois dormant est emmené plus loin, où les personnes adéquates pourront s’occuper de lui. Puisque je peux plus rien faire pour aider, je finis par m’arracher à la contemplation des trois hommes s’éloignant, pour regarder autour de moi et apporter mon aide ailleurs.

Spoiler:

___________

All we have to decide is what to do with the time that is given us.

Desolation

Downfall

Ils avaient réussi à libérer l'homme qui s'évanouit assez rapidement, certainement dû à un trop-plein d'émotion, son cerveau ne pouvant gérer toutes ses informations. Le shut down était parfois nécessaire. India vérifia ses signes vitaux en posant deux doigts sur son cou, les battements battaient à un rythme régulier. Il n'y avait pas d'os saillant sortant de son vêtement, s'il devait y avoir une blessure, elle était interne. Elle ignorait s'il s'était pris un coup sur la tête mais un passage rapide d'une main sur sa tête n'indiquait aucun saignement ni aucune bosse proéminente. Si c'était une commotion, elle ne pourrait pas faire grand-chose à son niveau. Le mieux était de l'amener aux équipes médicales. Peut-être en direction des pompiers qui étaient arrivés sur le terrain avant elle. La jeune femme qui l'avait aidé s'inquiétait de l'état de Lennox.

Ça va aller oui, il s'en sortira, répondit-elle avec assurance. Si vous voyez des blessés valides, vous pouvez leur dire d'aller au dispensaire du coin, ils pourront les accueillir.

Même si elle n'en avait aucune idée, mais il était préférable d'éviter de faire paniquer inutilement cette femme quand les autres auront également besoin d'elle. Elle profita de ce moment de calme véhiculé l'information sur le dispensaire. Elle eut la bonne idée de demander à nouveau de l'aide aux deux hommes, d'amener l'inconscient vers les secouristes. Les deux hommes acceptèrent et ils n'eurent pas besoin de le porter à deux, un seul parvenant à le soulever, l'amenant vers le camion de pompiers. Le regard d'India regarda en arrière pour voir le chien qui aboyait et continuait de tirer sur sa laisse, jappant en voyant ce qu'il semblait être son maître s'éloigner de la zone.

Je vais récupérer le chien avant que l'immeuble ne s'effondre, prévint-elle en direction d'Andrea.

Elles faisaient une bonne équipe et la brune pensait la rejoindre une fois le chien sauvé. India s'avança de l'animal, cherchant à l'apaiser, attrapant la laisse, mais le chien bougeait trop. Il avait peur et il devait sentir ce qui se passait, sentant venir le danger. Il y eut un craquement et ce n'était pas l'immeuble qui s'effondrait - du moins pas celui-là - , mais c'était le sol qui se penchait étrangement. Il y eut un trou de plusieurs mètres là où était la jeune Phillmore, créant une pente qui lui fit perdre son équilibre, la faisant rouler jusqu'au point le plus bas, tombant dans ce qui devait être les égouts de la ville, à quelques centimètres de cette eau poisseuse et malodorante qui traversait les sous-sols de Downfall. Dans sa chute, India poussa un cri de surprise, réalisant après coup qu'elle avait certainement un peu de chance en dehors de quelques égratignures. Et le chien dans tout ça ? Il ne l'avait pas suivi dans sa chute, utilisant ses quatre pattes pour remonter et sortir rapidement du trou, toujours à la recherche de son maître.

(c)syndrome

Résumé:

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HERMES

DESOLATION

SKID ROW

@Andrea Espinoza J’attendais oui, mais cela était très floue et je n’avais plus de force pour réagir. Je la sens aussitôt auprès de moi et qu’elle avait pris une de mes mains dans la sienne. Visiblement, elle semblait s’inquiéter pour moi, mais oui je crois que cela va aller, mais j’avais vraiment peur. Elle parlait avec quelqu'un peu de temps après, visiblement, j’allais être apporté jusqu’au secouriste, cela était bien. Peu de temps après je me sentais alors apporté par un homme et je semblais entendre aussitôt @India Phillmore parler à @Andrea Espinoza visiblement elle était plus confiante, mais au moins, elle rassurait l’autre. J’allais peut-être bien m’en sortir seul, la vie allait décider après tout, avec bien sûr l’aide des secouristes. Je semblais entendre mon chien également, j’espère qu’il allait bien aussi, j’avais terriblement hâte de le voir et j’espère le revoir en vie. Mais visiblement il était encore attaché ou autre car je ne le sentais pas auprès de moi, j’espère qu’une des filles s’occupait de lui ou bien avait essayer de le déprendre. Après quelques minutes, les secours s'affairaient à me ramener à moi avec le masque et tout. Je me réveille après quelques minutes, et cela, tranquillement, je regarde autour de moi cherchant @Andrea Espinoza et @India Phillmore et surtout mon chien. Je restais allongée pendant de bonnes minutes, pour ensuite me faire retirer le masque que j’avais sur moi. Je viens aussitôt me tourner la tête au même moment, je viens soudainement très mal pour ensuite être malade. D'accord, visiblement, je ne devais pas bouger d’ici je laissais ceux-ci me soigner et regarder mon bras. Je viens alors regarder autour de moi pour ensuite soupirer d’un coup. J’avais hâte de pouvoir marcher de nouveau tout de même, mais cela n'allait pas être tout de suite, je crois bien. Je viens alors me regarder tranquillement pour ensuite bouger tranquillement mon côté paralysé d’un coup pour ensuite gémir fortement d’un coup, alors que je m’étais accroché quelques-unes de mes cicatrices. Je commençais d’un coup à sentir aussi que je devrais vraiment aller me soulager si je ne voulais pas me mouiller, car surtout, j’avais resté quand même longtemps pris sous les décombres.

Spoiler:

dé: résulta 4 se réveil https://i.postimg.cc/cLCRDgT0/IMG-8960.png

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