Il est 22h04 lorsqu’une alarme puissante, relayée aux quatre coins de Downfall, retentit. Une dizaine de secondes après, une violente secousse fait trembler toute l’enclave downfalienne. L’onde entre par le nord du territoire et frappe durement Inglewood, le Big Nowhere (Compton, South Gate et Hawthrone) et le nord de Skid Row, avant de parcourir le reste de la ville.
Tandis que l’onde finit sa course dans l’océan Pacifique, Downfall craque. De l’est d’El Segundo à l’ouest de Skid Row - en passant par Inglewood, Hawthone, South Gate, Compton, le nord-est et l’est du Watts, et le nord de Van Nyus - les bâtiments qui n’avaient pas bénéficié de travaux de réhabilitation antisismiques ont vu leurs fondations vaciller, parfois au point de rompre.
Heureusement, le risque d’une réplique est écarté. Devant s’organiser le plus rapidement possible, les secours peinent à savoir comment répartir leurs maigres effectifs. Les appels se multiplient sur les lignes d’urgence du Downfal Fire Department, du Downfall Police Department et de l’hôpital. Tous les agents sont réquisitionnés afin de porter secours aux victimes et d’organiser l’évacuation des zones à risque.
Les premiers rapports des secours indiquent qu’une longue balafre, avec de nombreuses ramifications de fissures, court sur plusieurs dizaines de mètres le long du Mur. L’entaille d’Inglewood s’est agrandie, s’affaissant sur le point de contrôle tenu par l’armée. De plus, le sol s’est effondré par endroit. Le bitume a été éventré sur des dizaines de mètres dans trois zones à Downfall : à Compton, à Skid Row, et au sud de Hawthrone/nord de Van Nyus. La route a été avalée, et des immeubles d’habitation ont glissé.
Abonnée aux drames et malheurs, Downfall subit aujourd’hui non pas les affres de l’humanité qu’elle emprisonne, mais l’adversité d’une catastrophe naturelle. Tous les habitants sont concernés, le grondement du séisme ayant retenti d’El Segundo à Little Tokyo. Certains ont même vu leur vie être mise en péril, alors qu’ils étaient chez eux, ou errant dans la partie nord de la ville.
Pour vous aider à vous représenter les zones touchées, voici une carte de la ville :
Spoiler:
A Skid Row, près de la frontière avec Compton et à proximité du Mur. Ce dernier menaçant de s’effondrer, il faut évacuer les zones d’habitation et porter secours aux victimes.
Vous vous êtes inscrits au RPC du Skid Row. Ce sujet va se dérouler en trois temps : (1) Samedi 25 novembre - Mise en situation (1 post) : il s’agira pour vous de jouer les heures ou minutes précédant et succédant la secousse. Votre RP devra se conclure sur votre arrivée vers une zone commune : un bloc d’habitations qui menace de s’effondrer. L’idée est que tous les joueurs se retrouvent en un même endroit, même si des sous-groupes pourront se former en fonction des actions de chacun (faire partie des blessés ou des personnes à évacuer, apporter des soins, aider les autorités qui sont débordées en éteignant un feu/dégageant des éboulis, etc). (2) Samedi 25 novembre, entre 22h et 4h - Interactions (sur plusieurs posts) : vous pourrez interagir pour mettre en place différentes scènes et actions. (3) Lundi 27 novembre, entre 10h et 16 (sur plusieurs posts) : après avoir fait un point sur la situation de votre personnage, vous pourrez jouer les suites de sa mobilisation pour aider le quartier.
** SYSTÈME DE JEU DES RPs COLLECTIFS **
Nous vous rappelons que les RPC sont prioritaires sur tous vos autres sujets, et ce, afin d’en garantir le dynamisme et l’avancée.
Pour ce premier tour de jeu, il n’y a pas d’ordre dans les participations : vous avez tous jusqu’au dimanche 25 février inclus pour poster la mise en situation de votre personnage. Les joueurs qui ne l’auront pas fait dans ces délais seront désinscrits. Aucun maximum de mots est imposé pour ce premier tour. Veillez seulement, à la fin de votre post, à mettre sous [spoiler] un résume en quelques mots de ce qu’il se passe pour votre personnage. Rappelez-vous, celui-ci doit finir par rejoindre, d’une façon ou d’une autre, le block d’habitations.
Enfin, selon ce que vous choisissez de faire pour votre personnage, le MJ pourra vous demander dès ce premier tour de jeter des dés (des blessures ou autres).
En cas de difficultés, vous pourrez contacter le MJ (@Downfall) sur le serveur Discord dédié aux RPC.
C’est en soupirant de fatigue que je retourne m’asseoir dans le camion pendant que mes hommes finissent de ranger leur matériel à l’arrière. Encore une intervention où on a dû jouer les McGyver et professionnels du système D faute de matos réellement performant ou prévu pour ça. Mais quand on voit l’état de la caisse du DFD, on sait bien que c’est normal. Si seulement les habitants de cette ville de tarés pouvaient l’être un peu moins, tarés. Ca nous éviterait d’avoir à évacuer une partie d’un immeuble, tronçonner une partie d’un poteau électrique - une fois le gars de la compagnie d’électricité nous ayant rejoint sur place pour couper le courant - tout en faisant gaffe à ce putain de transformateur électrique qui peut péter à n’importe quel moment et évacuer ledit poteau à moitié encastré dans l’immeuble en question juste parce que des petits cons s’emmerdaient et ont décidé de passer le temps en visant le transformateur électrique avec un putain de lance-pierre à la con ! Sérieusement, par moment, je me demande ce qu’il se passe dans la tête de ces ados…
Le temps d’attraper ma bouteille d’eau et d’en vider une bonne moitié d’un coup, je jette un coup d'œil à l’heure. Chose que je n’aurais pas dû faire vu que cela me donne de nouveau envie de soupirer. 22h02 et encore toute la nuit à tenir avant la fin de cette garde qui me parait interminable. Mais comme presque toutes celles que j’ai faites à Downfall depuis mon arrivée en fait. La voix de Cruz, mon bras droit, me sort de mes pensées alors qu’il est en train de charrier un peu notre aspirant. De quoi redonner un peu le sourire à tout le monde malgré la fatigue alors que tout le monde commence à remonter dans le camion. Il ne manque que ces deux-là en fait. Mon bras droit, et conducteur du camion, commence tout juste à ouvrir sa portière pour nous rejoindre quand une putain d’alarme se met à sonner dans toute la ville. Une alarme que je reconnais malheureusement assez vite, ayant été formée aussi bien en tant que militaire que pompier pour distinguer la signification des alarmes de ce genre selon la tonalité de chacune. Et elle, c’est celle pour un tremblement de terre.
- C'est une blague ?
Ai-je tout juste le temps de dire, sans même espérer une réponse positive à cette question purement rhétorique ou même juste me rappeler soudainement que non, c’est juste un exercice géant qui était prévu, que le sol se met déjà à trembler sous nos pieds. Et bien au moins, on n’aura pas eu à attendre longtemps avant que l’alerte ne soit confirmée. Cruz a eu le réflexe de rouler sous le camion pour se protéger, hurlant même au passage à notre aspirant de faire comme lui. Nous, dans le camion, on est bien secoué mais ça va, on reste quand même protégés aussi. Heureusement d’ailleurs car il me semble que quelque chose vient de tomber sur le toit de notre véhicule. Et presque aussi vite et soudainement que ça a commencé, les secousses s’arrêtent enfin.
Mon premier réflexe est déjà de demander à mon équipe si tout le monde va bien. Par chance, tout le monde me répond de manière positive alors que Cruz et l’aspirant commencent à sortir de sous le camion. Un simple échange de regard avec chacun des gars et on sait déjà ce qu’on veut faire : s’assurer que les civils autour de nous vont bien aussi. Bref, faire notre taff quoi. Mais je n’ai pas le temps d’en donner officiellement l’ordre que notre radio avec le central se fait déjà entendre. Alerte générale, sans déconner, on n’aurait jamais deviné. Toutes les équipes sont immédiatement sommées de donner leur position et s’il y a des blessés parmi elles. Autant dire que chacun répond à son tour, moi dans le lot quand c’est le mien, et on commence déjà à se faire dispatcher au mieux et malgré les faibles moyens du bord pour répondre à l’urgence.
C’est sûr qu’avec huit pauvres camions pour toute la ville, ça va être rock’n’roll. Je sens d’ici que ma garde ne va clairement pas se finir à 7h, d’autant plus que tout le monde est réquisitionné, même ceux encore en repos. Et pas besoin de me tourner vers mes gars pour savoir qu’ils doivent penser exactement la même chose. Mais on accepte. On a plus ou moins signé pour ça après tout. Tout le monde dans le camion et les ordres ayant été donnés, c’est toutes sirènes allumées et retentissantes qu’on redémarre. Bon, on ne va pas bien loin, juste à quelques pâtés de maisons de là où on était mais bordel, c’est parfois limite si on arrive à passer quand on arrive sur une route à moitié éventrée et abaissée. Bordel, même les immeubles ont bougé… Mais quoi de réellement étonnant si on prend la peine d’y réfléchir à deux fois ? Cruz finit par arrêter le camion au milieu de la route, là où on nous a dit d’intervenir au plus vite et…
- C'est une putain de blague ?!
Lâches-je déjà, sans même chercher à me retenir, quand je réalise qu’on est la seule équipe envoyée ici alors qu’on est littéralement devant un immeuble sur le point de s’écrouler. Un nouveau soupir en me disant que oui, définitivement, cette garde ne va jamais se finir, et j’ouvre déjà la portière à côté de moi pour sortir du véhicule. On est que 6 pour gérer ce merdier et les civils qui vont vouloir se prendre pour des héros mais nous gêner plus qu’autre chose, ouais… Ça va vraiment être rock’n’roll cette nuit, je le sens bien.
Résumé :
Remy et son équipe terminent tout juste une intervention à Compton quand l’alerte tremblement de terre se fait entendre. Bien secoués mais sans blessés, ils sont immédiatement envoyés à Skid Row, pas loin de là où ils sont, pour intervenir au mieux sur les lieux. Eux qui sont déjà fatigués par leurs 15 premières heures de garde et le peu de moyen, ils savent que la nuit ne fait malheureusement que commencer.
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What if the storm ends and I don't see you as you are now ever again ? What if the storm ends ? At least that's nothing, except the memory, a distant echo I won't pin down. I wanna see you as you are now every single day that I am living.
Desolation Samedi 22h04 Bien sûr, à cette heure-là, le fight club est toujours bondé. Les verres d'alcool circulent et les paris vont bon train pour les clients venus profiter d'une soirée où le ring est ouvert aux combattants plus ou moins professionnels de la ville. Encore quelques combats à venir avant que le ring ne ferme, laissant l'endroit ouvert pour sa facette de Pub habituelle, comme tous les soirs.
Les habitants de Downfall connaissent les risques d'habiter ici, donc quand une alarme assourdissante retentit, il ne faut qu'une fraction de seconde pour que tout le monde ou presque comprenne ce qui va se passer. Personne n'a cependant le temps de vraiment trouver un abri, moi la première. Postée sur la mezzanine surplombant le ring, j'ai à peine le temps de me jeter contre l'un des murs, entraînant quelques personnes avec moi pour les écarter du bord. La mezzanine n'est pas vieille, elle a été construite assez solide pour résister à ce genre de catastrophe, mais tant qu'on ne l'a pas vécue, on n'est sûr de rien. L'endroit le plus sûr est donc loin du bord de cette mezzanine, loin des barricades qui pourraient céder et nous faire chuter un étage plus bas. Une dizaine de seconde à peine aprés l'alarme, une violente secousse frappe le fight club. Le sol gronde, puis des cries, des bruits de bouteilles en verre qui s'explosent au sol, le bruit de barres métalliques qui percutent du mobilier qui cède à son tour. C'est rapide mais intense. Les tremblement cessent, mais personne n'ose bouger alors que le calme reviens, plus aucun bruit en dehors de quelques pleurs. Je regarde autour de moi, essaie de jauger la graviter des dégâts, autant matériel qu'humain. La mezzanine est toujours entière bien qu'une barricade ou deux penchent sévèrement du côté où elles vont tomber. Une partie des étagères qui compose le bar du haut sont en vrac, une meuble est à moitié cassé sur le comptoir.
- Tout le monde va bien? Restez calmes, on va procéder par étapes pour que tout le monde sorte en sécurité.
Je balaye d'abord la pièce du regard à la recherche de mon personnel. Les serveuses de l'étage, puis les personnes derrière le comptoir. Mon premier souci est de m'assurer que tout le monde va bien. Je me déplace avec prudence, évaluant l'état du sol sous mes pieds, qui semble encore stable. Un des videurs, en bas des escaliers menant à cet étage, se précipite vers le haut pour vérifier lui aussi s'il n'y a pas de blessés parmi nous.
"Maddy, ca va?"
- Oui, occupe-toi des gens. Prends quelques personnes pour t'aider. Rassemblez tout le monde pour les faire sortir dans le calme.
"Trés bien"
L'homme se met immédiatement en mouvement pour cette mission. Il transmet le message à quelques autres qui ne sont pas trop choqués par les événements, et ensemble, ils invitent les gens à se relever et à former une ligne ordonnée pour rejoindre l'étage en dessous.
Je prends les escaliers en premier pour rejoindre le rez-de-chaussée. La première chose que je vois, c'est une barre où sont fixés les projecteurs qui s'est décrochée et est tombée sur le ring. Je chope l'un des Brawling qui gère la sécurité et je lui donne les mêmes indications que pour celui d'en haut : rassembler les gens pour les faire sortir dans le calme. À un autre, je demande de rassembler les blessés s'il y en a, et que ceux qui ont des notions de premiers secours s'en occupent. À cet étage aussi, le bar a subi pas mal de dégâts. Rien de très grave, mais s'il n'y a pas de blessés, je vois déjà tout l'argent qu'on va devoir débourser pour remettre l'endroit en ordre et refaire les stocks.
Plus de peur que de mal dans le fight club, et les membres des Brawling présents sont déjà sur le pied de guerre pour mettre les gens en sécurité et éviter une sur catastrophe. J'ai repéré Athena et Liam qui coordonnent tout ce petit monde parfaitement et qui ne sont pas blessés. J'attrape mon téléphone pour tenter de joindre Finn. Il était de sortie ce soir dans le quartier, et si les dégâts ont été minimes ici, je sais que ce quartier est encore loin d'être aussi restauré que je le voudrais. Certains bâtiments tombent en miettes sans que le sol ne bouge. Je ne sais pas où il est exactement, et je m'inquiète bien entendu pour mon petit frère. L'appel ne donne rien, mais en m'attardant une seconde de plus sur mon téléphone, je vois dans une conversation de groupe pour le clan qu'il a indiqué son secteur pour la soirée. C'est vrai qu'on a mis ça en place pour savoir toujours à peu près qui est où, pour pouvoir intervenir rapidement en cas de problème et débarquer en force au besoin.
J'intercepte Nate qui est là aussi et qui s'active pour prêter main forte aux autres.
- Trouve-moi 2 ou 3 volontaires pour-pour partir en reconnaissance dans le quartier. D'autres n'ont peut-être pas eu autant de chance que nous. Et-et-et trouve Paddy. Une équipe va rester ici, mais je veux tous les Brawling aux quatre coins d-d'ce quartier pour aider la population et faire un état des lieux général.
J'attends quelques minutes, tentant encore de joindre mon frère ou d'autres membres de son équipe, plus au nord. Mais toujours aucune réponse. Ça ne devrait pas être difficile pour Nate de trouver des volontaires pour partir avec moi. Il est crucial de s'assurer de l'état du reste du quartier, de veiller à ce que cet événement ne donne pas envie à certains de profiter de la situation pour semer le chaos. En regardant autour de moi, je repère Wesley en train d'aider quelqu'un à sortir du bâtiment. Il n'y a pas de gros dégâts ici, et les quelques blessés légers peuvent être pris en charge par d'autres personnes qui ont quelques notions de premiers secours.
- Wesley, tout va bien pour toi? J'ai besoin de ton aide. Plusieurs équipes vont sillonner le quartier. Nous, nous allons vers le nord. Finn est là-bas et ne me répond pas. Je veux que tu sois avec moi si la zone es-est plus chaotique qu'ici.
Oui, bien sûr, mon frère me préoccupe en premier lieu, mais il n'est pas seul. Si ma famille et les Brawling sont mes principales préoccupations, je ne peux oublier les autres habitants de ce quartier. The Man a gagné en importance en se présentant comme le protecteur du quartier, et ce n'est pas pour rien. Une fois que j'aurai rassemblé cette petite équipe et un peu de matériel, nous pourrons nous mettre en route vers un endroit qui a été bien plus touché par le tremblement de terre que le fight club.
Résumé:
Maddy se trouvait au Fight Club lorsque le tremblement de terre a frappé. Le QG des Brawling a subi quelques dommages matériels, mais rien de majeur. Quelques blessés légers ont été rapidement pris en charge par le personnel possédant des notions de premiers secours. Tous ont été évacués vers un lieu sûr, guidés par les membres du Fight Club.
Maddy déploie plusieurs équipes de Brawling aux quatre coins du quartier pour évaluer les dégâts et apporter leur aide à la population ainsi qu'aux équipes de secours. Elle intercepte Wesley pour qu'il la rejoigne afin de porter secours à une autre zone du quartier. Ensemble, avec une petite équipe, ils se dirigent vers la zone commune du RPC. (Maddy a choisi cette direction, car elle n'a pas de nouvelles de son petit frère, qui se trouve certainement dans cette zone ce soir.)
Il a un bref soupir alors qu’il regarde sans vraiment le voir le film qu’il a lancé sur son ordinateur portable. Un classique, qu’il adore visionner en temps normal mais, avec sa garde qu’il a terminé ce midi, il a l’impression de sentir son cerveau se liquéfier à mesure que passent les secondes. Pourtant, il a dormi cet après-midi. Ou, plutôt, il a comaté. Vu l’heure, il se dit que ce serait pertinent d’aller faire un tour au fight club. Les premiers combats ont déjà eu lieu et ils auront surement besoin de ses services. Mais ça impliquerait de se lever. De mettre un pantalon. Voire de changer de t-shirt pour éviter de se faire charrier les dix prochaines années. Un vieux cadeau de la frangine pour son anniversaire, qu’il ne s’est jamais résolu à jeter.
… alors ouais, il a potentiellement une énorme flemme.
Songeant vaguement à se laisser couler définitivement dans son canapé, il se fige quand il entend l’alarme. Bien trop familière pour qu’il fasse mine d’ignorer qu’un danger est imminent, il se relève d’un bond alors que le sol se met à trembler. « Et merde… » Il voit les bibelots tomber des étagères et du plâtre pleuvoir en fine poussière sur lui. Un regard au plafond et il grimace en voyant une lézarde courir d’n mur à l’autre et il a un temps de battement, s’attendant plus ou moins à le voir lui tomber sur le coin de la gueule. Sans être capable de bouger, pire qu’un lapin pris dans les phares d’une voiture.
Heureusement – si on peut dire ça comme ça – les klaxons des voitures déclenchés par le séisme et les cris des gens le sortent de son marasme. Quelques secondes à peine, il enfile un jeans, des mocassins sans penser à mettre de chaussettes et, surtout, il chope son sac de médic qu’il utilise régulièrement au dispensaire ou au club. Avec le minimum vital. Porte claquée derrière lui, il commence à frapper chez les voisins. « Allez, on sort de là et dans le calme ! » Et il continue, entrainant avec lui plusieurs personnes dans son sillage alors qu’il descend les trois étages d’un pas rapide. Pas besoin de vérifier l’ascenseur, il ne fonctionne jamais.
Il avise les gens qui l’entourent, cherchant des yeux les têtes familières qu’il croise chaque jour. La vieille Norris est là, en robe de chambre et pantoufles, son chien entre les bras, à râler, comme à son habitude. « Où est-ce qu’on va mon petit ? C’est bien beau de nous sortir de là, mais j’ai ma tisane à finir ! » Wes se retient de rouler des yeux et se contente de désigner deux membres des Brawling qu’il a reconnu aussi sec. « Vous les suivez. » Un sifflement dans leur direction, quelques échanges rapides avec eux et voilà qu’ils repartent avec madame Norris, son chien et les autres voisins qui suivent sans se faire prier. Le médecin n’a aucun doute quant au fait qu’ils sauront où aller.
Et, alors qu’il prend la direction du fight club, il a une grimace en voyant un gamin frapper à la fenêtre du premier étage d’un immeuble. Son sac en bandoulière, il grimpe rapidement, galère pour dégager le meuble bloquant la porte et récupère le gamin stressé. Sa mère est en train de bosser dans la rue. Un regard au gosse qui tient un bébé dans les bras. Pas besoin d’en demander plus et il sort avec lui. « Tu sais où aller ? » Hochement de tête avant qu’il ne reprenne sa route et ne se retrouve à aider plusieurs personnes. Une enfermée dans sa voiture, une autre perchée sur l’escalier de secours. Il s’attend à tout moment à voir un appartement prendre feu mais, pour le moment, il a l’impression qu’ils s’en sortent plutôt bien. Mais il a peur que ce soit bien pire dans les autres quartiers de la ville. Et, alors qu’il sort d’un immeuble en compagnie d’un vieil homme, il reconnait la silhouette de Maddy dont il se rapproche rapidement. « Hé ! Content de voir que t’as rien. Tout va bien au club ? » Il l’avise quand même un moment, sourcils froncés, avant de reprendre, rapidement. « J’ai déjà croisé deux de nos gars. » A l’évocation de Finn, il tend la main et serre brièvement l’épaule de Maddy. « Je suis sûr qu’il va bien. Il est presque aussi coriace que toi. » Un sourire qu’il espère rassurant. « Je te suis. Mais il me faudra plus de matos. Au cas où. » En espérant vaguement qu’il n’en aura pas besoin.
Spoiler:
Wesley faisait du rien devant la télé en t-shirt licorne et en boxer. Il sort juste après le tremblement de terre, aide les voisins comme il peut en se dirigeant vers le club avant de retrouver Maddy qu’il décide de suivre pour l’aider.
Ne me demandez pas comment j’ai atterri ici. À la base, je suis passée plusieurs fois au dispensaire et puis c’est tout. Enfin, à la base-de-chez-base, je suis passée une fois au dispensaire par la force des choses (n’appelons pas cela pour autant le hasard, puisqu’il y avait un indice professionnel à jeter dans la balance). Puis on m’a demandé de revenir. Et encore une fois. Et encore une fois. Et donc, quand on fait le compte de ces encore-une-fois, on peut dire que j’y suis passée plusieurs fois. Et que, toujours par la force des choses (et des habitudes par extension) j’ai fini par avoir des patients disons réguliers. Ceux du genre à ne pas se déplacer jusqu’à un vrai hôpital, mais qui n’ont pour autant pas moins besoin de soins qu’une autre partie de la population qui ne se gêne pas pour le déplacement (y’a même carrément des squatteurs professionnels parfois, mais ce n’est pas le sujet de la discussion). Il va sans dire que les quartiers plus défavorisés (ou moins favorisés, comme il vous plaira) regorgent de patients à la pelle. Et il n’y a rien de péjoratif à cela. Et comme, dans une autre vie, j’ai signé pour venir en aide à tout et n’importe quoi (je vous laisse deviner quelle option Downfall favorise bel et bien), j’ai répondu à l’appel du dispensaire (oui oui, le clin d’œil est volontaire).
Depuis quelques mois maintenant, il n’est pas exceptionnel que je me pointe à Skid Row quand je ne suis pas de garde ailleurs (Ada- ou Bob-sitting inclus) et que Love a mieux à faire (ce qui souvent le cas). Ce soir s’avère être un de ces soirs non-exceptionnels et quitte à vivre sa vie comme on le sent (live your life the dangerous way), soyons fous (oh oui !) : une patiente régulière du dispensaire ne s’est pas pointée audit endroit depuis plusieurs jours maintenant. C’est ce que j’ai appris en arrivant ce soir. Personne ne semble s’en inquiéter. Ou plutôt : personne ne semble avoir le temps de le faire. J’aurais pu laisser couler. Ne pas prendre sur moi tout le malheur du monde (ce que je ne fais pas, je vous rassure). Mais là c’était quand même VRAIMENT flagrant.
Alors me voilà, in the middle of the night (I go walking in my sleep – la petite musique bien sympatoche qui te colle en boucle dans la tête), à traverser un des quartiers les plus malfamés de … mais de quoi au juste ? Car à bien y regarder, est-ce qu’il y a vraiment un quartier qui n’a pas cette réputation de ce côté-ci du Mur ? Car même moi j’ai beau habiter un quartier dit chic de Downfall, ce n’est pas pour autant que Guzzi n’est pas chargé à bloc de bricoles de premiers secours. Bref ! Skid Row donc. By night. Et moi qui traverse ce magnifique endroit qui transpire la sécurité à des kilomètres à la ronde … seule. Mais où diable avais-je la tête ? (non non pas besoin de répondre, c’était de la rhétorique)
Et donc ce qui doit arriver, finit par arriver. J’aurais dû lancer les paris avant de décoller. Encore aurait-il fallu quelque chose à parier. Et avec quelqu’un. J’imagine d’ici Bob hausser un sourcil depuis sa confortable petite position couchée-slash-affalée tout en tournant légèrement de côté sa tête de linotte. Fait est que Bob n’est pas là ce soir. Et qu’il s’en fout bien que je viens de gagner ce stupide pari. Car oui, ni une ni deux (façon de parler) je me fais accoster par un mec qui transpire en tout point le mauvais plan. J’ai beau le nier, presser le pas, lui faire comprendre que je suis attendue ailleurs (même si la principale concernée est loin d’être au courant), rien n’y fait : il me suit, me fille, harcèle mon ombre et j’en passe.
Et puis tout à coup … y’en a un deuxième qui débarque. Comme ça, pouf, out of the blue. Et là, dans ma tête, ça donne vraiment un bon gros : REALLY ?! Eh bien oui, really-really. Car je n’ai même pas le temps de me retourner pour vérifier que les deux sont de mèche (ça coule tellement de source), qu’une main puissante m’attrape le bras droit et le tort en clé de force dans mon dos. Je sens mon corps être poussé violemment vers l’avant et j’ai à peine le temps de tourner le visage de côté pour éviter que mon nez se prenne la brique de pleine face (vous comprenez je pense). Mon agresseur (inutile de nier l’évidence) ne se contente pas de cette sympathique petite mise en bouche et m’attrape par les cheveux avant de venir me rafler la tête (à lire : la joue) contre la matière rugueuse tout en gueulant des trucs dans mon dos. Des insultes. Des mots doux. Je pense percevoir les mots van et Nyus également ; ce qui – étrangement – me perturbe le plus. Était-ce calculé ?
Ce n’est pas vraiment comme s’il me laissait en placer une (il semble vraiment avoir dans l’idée de me refaire le portrait) et déjà je sens une de ses jambes s’immiscer entre les deux miennes tandis que son pote débarque, un rire guttural au bout des lèvres. À défaut de pouvoir parler (oublions l’idée de hurler, et puis pour faire quoi ? Qui viendrait seulement à mon secours dans un endroit pareil ?), mes neurones s’activent autant que faire se peut pour trouver comment me sortir de ce pétrin avec un minimum de dégâts. Même si ça semble loin d’être ne serait-ce qu’envisageable.
Je n’aurais pas cru penser cela un jour, mais : je suis sauvée par le gong. Une sirène retentit pil poil au moment où j’avais commencé à fermer les yeux en prévision de la suite. Un bruit strident qui interpelle mes deux interlocuteurs (on va dire ça) et les interrompt un court moment dans leur féroce appétit. Une seconde. Peut-être deux. Je me colle de moi-même contre le mur qui me tient lieu de séquestration. Moi je sais ce qui va suivre. Eux … ils s’en foutent un peu car ils reviennent à la charge. Trop tard les gars.
Tout se passe très vite. Je garde les yeux fermés. Je sers les dents. Malgré la douleur, je garde ma joue collée contre cette paroi improvisée.
Et puis, aussi vite que cela est arrivé, tout se tasse. Se calme. Ce sont les quelques secondes avant que le chaos (et la psychose collective) va débarquer. J’ose ouvrir les yeux et me retourner.
À mes pieds, un de mes deux agresseurs. Le crâne fracassé par un bout de balcon qui a cédé à l’appel de la gravité. Deux mètres plus loin, son ami (ou si peu). À terre lui aussi. Une barre en métal embrochée dans la jambe. Il regarde la plaie. Puis moi. Puis à nouveau la plaie. L’effet du choc le rend muet. Mais ça ne va pas durer.
Au loin, j’entends le bruit d’un camion de secours qui approche. Au-dessus, des craquements peu encourageants. Fuir ou rester, that’s the question.
Spoiler:
Micka manque de se faire agresser. Heureusement mère nature veille.
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~You were lying in the bathroom We almost thought we lost you ~
Il n'est pas rare de vous voir traîner dans ces ruelles là. Une femme comme vous ne devrait pas, vous le savez, mais ça ne vous fait pas peur, au contraire. Les gens vous font plus facilement confiance, sans doute ce visage angélique qui fait cet effet là. Et après un verre ou deux, les gens arrivent à se confier, ils arrivent à vous dire des choses que vous ne devriez pas savoir, votre fond de commerce. Parfois, ça n'a pas grand intérêt, mais souvent, cela vous donne des pistes à explorer pour aller dans un sens ou dans l'autre, pour aller là ou ailleurs. Skid Row, c'est le bon compromis entre tout ça, surtout dans les ruelles que l'on veut redorer, qu'on essaye d'améliorer même si la plupart ne sont que ruines et désolation. Et ce soir, vous êtes en train de vous promenez quand l'alarme retentit, une alarme stridente qui n'est pas signe de bonnes choses. Vous avez vécue de l'autre côté du mur, vous savez néanmoins ce que tout cela signifie, et la secousse arrive plus vite que votre esprit n'a réussi à analyser réellement l'alerte. A proximité, rien ne semble s'être pour le moment effondré. Difficile de savoir à combien de kilomètres se trouve l'épicentre du séisme, mais c'est suffisamment prêt pour avoir vu la vaisselle volée dans les armoires, suffisamment fort pour que tout ne soit pas indemne. Ainsi donc, vous vous dites qu'il pourrait y avoir un scoop à trouver, par ici ou par là, à priori. Oui, vous pensez d'abord à un scoop pour votre podcast avant de penser à sauver des blessés. C'est alors que vous la voyez, juste là, celle qui s'était écrasée au sol durant cette manifestation voilà quelques mois maintenant. Elle semble aller bien, mais autour d'elle, les deux hommes qui sont là, sont mal en point. L'un est sans doute mort, en même temps, se prendre un balcon sur la gueule ça ne fait pas du bien, et l'autre à un poteau dans la jambe. Au dessus de vos têtes, d'autres balcons risquent de tomber ... Et instinctivement, vous vous approchez d'elle.
" Est ce que ça va ? "
Vous n'avez pas vu la scène juste avant, une scène riche d'enseignement pourtant. Que fait elle là ? C'est un quartier dangereux, il ne fait pas bon rester ici, même pour la psy qu'elle est. Sans doute qu'il ne faudrait pas rester là, et instinctivement, vous lui tendez votre main.
Spoiler:
HJ : Se promène dans Skid Row lors de la secousse et arrive vers Micka.
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Vous n'êtes pas comme les autres miss Sarmoise, mais vous êtes un AS pour tromper votre monde, et Downfall en est un parfait terrain de jeu.
Les jours défilés sans aucun sens pour cet homme. Ivre la moitié du temps, l'autre moitié trop ivre pour arriver à tenir debout, il rouspétait contre le monde entier, à qui voulait l'entendre, des propos parfois incohérents teintés d'amertume, mais surtout de tous les préceptes et croyances qui ont rongé sa vie. Une ordure méprisable qui ne méritait que le dédain d'autrui.
Alors le samedi 25 novembre était un soir comme un autre. Il y avait bu plus que de raison avec le père de la petite Hailey dont il ne comprenait toujours pas pourquoi elle n'était pas mariée avec des marmots alors jolie comme un cœur et il s'était vautré dans un immeuble abandonné au bord de l'effondrement où de nombreux squatteurs venaient y trouver un refuge. Certains pour consommer en toute intimité d'une drogue achetée à ceux qui avaient survécu à la descente de la BSEI, d'autres parce qu'il y avait élu une pièce où un coin comme leur territoire. Lars faisait partie de cette deuxième catégorie et le temps avait éloigné les camés qui ne supportaient pas d'entendre ses laïus concernant leurs choix de vie. Ainsi, Lars avait toute une pièce rien qu'à lui, toilette compris, un luxe pour cet homme qui avait tout perdu.
Il dormait ou plutôt somnolait, parlant tout seul, une bouteille d'un alcool dont il avait oublié le goût depuis le temps, à la main, pensant à cette prostituée aux épaules carrées et à la divine bouche qui avait fait de lui un homme comblé pendant quelques minutes. Des voix s'élevèrent dans la rue, celles de deux hommes qui interpellent une personne (Mickaëla). C'est assez fort pour lui faire ouvrir un œil. Non pas qu'ils criaient loin de là, mais Lars étaient de ceux qui beuglaient quand on le dérangeait. Alors il se leva, traînant sa patte folle vers une ouverture, là où une fenêtre aurait dû être, mais qui avait disparu depuis longtemps et dit :
C'PAS UN PEU FINI C'BORDEL ! Y'A DES GENS QUI ...
Mais ces paroles avaient été noyées dans l'alarme qui retentit. Quelques secondes après, les murs tremblaient, le monde tremblait face à une tragédie qui revenait à la charge comme si Downfall ne méritait pas de vivre. Lars manqua de tomber, s'accrocha au rebord de la fenêtre - ou de l'ouverture - mais son poids et la fragilité de la construction fit qu'elle céda rapidement, l'amenant dans sa chute. C'était une chute du deuxième étage dont des montagnes de poubelles ralentirent la violence du choc. Mais l'immeuble, lui, ne tiendra pas longtemps.
Lars dort dans un immeuble squatté par des camés au bord de l'effondrement. Il est réveillé par l'agression de Mickaela, va pour beugler de faire moins de bruit et la terre tremble. Un pan du mur tombe et lui avec, sa chute ralentie par des poubelles. L'immeuble va s'effondrer
Je n’arrivais pas à dormir ce soir-là, c’est pourquoi j’avais décidé d’aller prendre une douche. Une fois, cela fait, je m’habille de sorte à sortir dehors par ce temps assez froid avec mon chien. Je me promenais encore et encore dans les rues de la ville. Je m’arrêtais, parfois de sorte à me reposer sur un banc ou autres. Je profitais pleinement du bruit de la nuit ou encore de l’action dans les rues ou bien du silence tout dépendait ou que je passais. Je regardais aussi de temps en temps autour de moi et le ciel parfois, j’aperçois une bâtisse alors que je devais rentrer dans celle-ci, je décide alors de laisser mon chien à l’extérieur pour quelques minutes. Je viens alors attacher celui-ci pour ensuite rentrer, mais aussitôt à l'intérieur alors qui était 22:00, je ressens aussitôt une violente secousse. J’essaie alors le plus possible de me mettre à l'abri. Mais aussitôt, je reçois une poutre de soutien directement sur moi alors que je ne pouvais plus bouger. J’étais encore conscient, mais pas pour bien longtemps, je crois bien, à cause de la douleur. J’espère qu’ils allaient me retrouver et surtout me sortir de là assez rapidement, car j’étais déjà bien amoché physiquement, je ne voulais pas avoir de séquelles ou autres problèmes reliés à cet événement. Je ne voulais pas mourir non plus ainsi, car j’avais encore une vie à vivre dans cette ville. Je viens alors hurler de douleur tellement que j’avais mal, j’espère qu’ils vont m’entendre et venir nous secourir très bientôt. Surtout, je me demandais si cela allait être des gens que j’avais déjà rencontrées ou pas. J’espère que mon chien n'était pas blessé ou même mort, j’étais terriblement inquiet, je voudrais tellement le voir auprès de moi à l’heure qu’il est. Mais je ne pouvais vraiment pas bouger pour le moment, car j’étais pris ainsi et j’avais atrocement, mal. J'essayais de voir autour de moi si je pouvais voir d’autres gens qui seraient auprès de moi. Surtout pour savoir leur état aussi, car je ne voudrais pas avoir encore des morts sur la conscience ou bien qu'il y aurait des blessés encore plus grave que moi.
Aidez-moi, je vous en supplie !
Spoiler:
Marche avec son chien dans la rue suite qui a de la difficulté à dormir. Après un moment, il rentre dans la bâtisse, c'est là que le tremblement de terre survient et reçoit une poutre sur lui et reste ainsi coincé.
___________
India Phillmore
CITOYEN
◭ CREDITS : Chaussette / Astra (sign)
◭ COMPTES : Samael A. Montgomery - Lars Ackermann - Valentin Arsenault
India ne venait plus que les matins au dispensaire pour donner un coup de main. Ils avaient trouvé avec le temps des remplaçants compétents qui prenaient en charge ce lieu, toujours sous la tutelle de Luka Gilmore, cette dernière continuant d'opérer quand l'hôpital avait besoin, mais préférant consacrer son temps au plus nécessiteux, l'une des raisons qui l'a poussé à créer ce dispensaire en plein Skid Row. La jeune Phillmore avait finalement accepté un échange avec sa meilleure amie, Eleonore, qui avait besoin de sa soirée pour des raisons obscures. Lorsqu'elle débarqua, elle apprit qu'El devait s'occuper des stocks, d'en faire la liste et de noter les périmés - périmés, qui, la majeure partie du temps, était gardée, car ils manquaient trop de matériel et de médicaments de ce côté du Mur. Elle maudit son amie et s'en occupa en alternance avec des malades. Elle croisa Mickaëla, cette psychiatre qu'elle avait eue l'occasion de rencontrer pour une session shopping qui avait mal tourné. À son retour de l'extérieur, sa surprise avait été telle qu'elle n'avait su quoi dire, mais la cohabitation se passait relativement bien.
Cette dernière avait décidé de quitter le dispensaire, car une patiente n'était pas venue. Mickaëla ne devait pas encore être habituée à ces patients qui ne revenaient pas, disparaissant pendant des mois, pour revenir dans des états parfois pires. Ils ne pourraient sauver le monde, ils ne pourraient que laisser ceux qui souhaitaient se faire soigner venir à eux. Quant à India, la jeune femme s'occupa de plusieurs patients aux différentes pathologies tout en rangeant et contrôlant les stocks, profitant d'un moment calme pour y rester enfermée comptant et vérifiant la perméabilité du matériel.
Mais une sirène retentit. La sirène qui la renvoya quelques années en arrière, la figeant sur place, terrorisée par ce qu'elle représentait. En 2019, le dispensaire s'était effondré, mais ce dernier avait été reconstruit sur des bases solides. Elle y avait vu la mort, elle avait cru perdre sa mère de substitution, blessée dans l'effondrement. Luka avait failli y passer. C'était liquéfiée qu'elle ressentit les secousses, tombant au sol, les solvants, les compresses et autres instruments se renversant sur elle. Les murs tinrent bon malgré quelques fissures qui apparurent. Tremblante, elle se releva, sortant de la réserve pour voir si tout le monde allait bien puis attrapa son téléphone et tenta d'appeler, par réflexe, son père, tombant sur son répondeur. Le second fut Sohan et elle tomba également sur son répondeur, les réseaux de communication semblant ne pas fonctionner correctement avec le tremblement de terre. Mais têtue, elle tenta de joindre Tom et Eleonore. Elle fut rassurée d'entendre leurs voix même si ce fut bref et qu'ils furent coupées après quelques mots. Luka était présente sur les lieux et commença à organiser la suite. Il fallait donner un coup de main aux habitants, être prêts à les recevoir car l'hôpital finirait rapidement débordé.
Par crainte de rester enfermée entre quatre murs, India se proposa pour aller voir les dégâts à l'extérieur et signaler aux blessés pouvant marcher d'aller au dispensaire. Elle partit avec un sac à dos, contenant du matériel médical. Elle portait une combinaison à col en v, le haut étant un patchwork de papillons, le bas simplement noir. Elle avait laissé ses escarpins sur place pour les troquer avec des baskets qu'Eleonore avait laissées dans la réserve. Cela jurait avec la combinaison, mais elle allait piétiner. Le souvenir des immeubles s'effondrant, des trous béants dans le sol étaient suffisant pour savoir qu'il faudrait peut-être courir. Et la jeune femme ne s'était pas rendu compte qu'elle saignait légèrement de son cuir chevelu. Les cartons pouvaient être dangereux quand ils tombent.
Accompagnée d'une autre personne qui partit à l'opposé pour rencontrer le plus de monde, elle pris la direction d'un bloc d'habitations, croisant des habitants choqués, d'autres blessés. Et elle arriva alors que les lumières des pompiers éclairaient le coin. Il y avait du monde, des visages connus pour certains, mais leur familiarité lui passait au-dessus tant elle cherchait à voir là où il y avait besoin. La voix d'un homme (Lennox) lui fit tourner la tête vers un immeuble fragilisé par le tremblement. Un chien terrorisé tirait sur sa laisse alors accrochée. Elle entra rapidement pour constater qu'un homme était coincé sous une poutre puis ressortit dans la rue.
Il y a un homme coincé à l'intérieur ! s'écria-t-elle en faisant un signe à quiconque voudra l'entendre.
(c)syndrome
Résumé:
India est au dispensaire ce soir, elle est dans la réserve lorsque le sol tremble. Elle se prend un coup de carton dans la tête et saigne du cuir chevelu. Le dispensaire s'active pour recevoir les blessés. India va à l'extérieur, muni d'un sac contenant du matériel médical pour aider. Elle entend l'appel à l'aide de Lennox, constate qu'il est sous une poutre et demande de l'aide - elle arrivera pas à soulever la poutre toute seule.
Je suis pas mécontente au moment de passer ma carte dans la badgeuse, signe que mon service est -enfin- terminé. Malgré les quelques tables encore occupées autour de moi, je me dirige vers la salle de repos pour y avaler une des salades qu’on vend ici, alors qu’Oleg, qui fait la fermeture ce soir, profite d’une pause pour venir discuter un peu avec moi, un luxe qu’on a pas vraiment pu s’offrir ce soir, puisque le rush a duré, duré, duré. Sur son visage, je lis ce que n’importe qui pourrait sans doute lire sur le mien : de la fatigue, un brin de lassitude, et une fine pellicule de sueur, de celle qui colle à la peau, et donne envie de se plonger sous une douche bien chaude pour se récurer de fond en combles.
Je sais qu’un appart vide m’attend chez nous, ce qui me pousse sans doute à traîner quelques longues minutes de plus en compagnie de mon collègue, avant de me décider à me relever dans un soupir -celui qu’arrachent les ventres bien remplis- et de retirer mon tablier puis ma ridicule tenue de travail. Il est pas loin de vingt-deux heures, et tandis que je me change pour enfiler ma tenue civile passe partout, je fais de rapides calculs, me disant que si je me dépêche, je pourrais sans doute être dans mon lit vers vingt-trois heures. Une petite prière à un dieu en lequel je suis même pas certaine de croire, et je m’endormirai peut-être assez rapidement pour que la nuit me soit profitable, et réparatrice. Si seulement, c’est beau de rêver que je pense dans un léger ricanement alors que la porte de mon casier claque, et que j’enfile la bretelle de mon sac sur mes épaules.
Je repasse par le comptoir pour saluer les mecs en cuisine, presser l’avant-bras d’Oleg dans un geste aussi affectueux qu’encourageant, et après un dernier regard à la dérobée à la salle du restaurant, je quitte le Diner pour récupérer mon vélo, adossé à la façade depuis que je l’ai sorti du bâtiment il y a quelques minutes. Le temps est pas mauvais, mais je prends quand même quelques secondes pour enfiler un sweat par-dessus mon t-shirt, et après avoir enfoncé mes écouteurs dans les oreilles, mes pieds trouvent les pédales qui me ramèneront vers cet endroit que j’appelle la maison.
La musique est forte, trop sans doute au regard de quelconques préconisations en matière de protection de l’audition, mais je m’en soucierai un autre jour. Là, c’est pile ce dont j’ai besoin, comme si les sons pouvaient m’apporter un soutien pour pédaler avec davantage d’énergie et rentrer plus vite. Je mets un certain temps à me rendre compte de ce son lancinant par-dessus la musique, et quand j’arrache l’un des écouteurs, mes sourcils se froncent aussitôt quand je comprends que ce son est en fait une sirène, manifestement émise par la ville. Je me sens ralentir sans même avoir l’impression d’avoir arrêté de pédaler, alors que les pires scénarios naissent aussitôt dans mon esprit apeuré. Et avant que je puisse me décider sur le pire d’entre eux, la terre se met à trembler.
Je suis projetée à terre par une secousse, enchevêtrée dans le vélo, alors que d’instinct, je me roule en boule, une voiture dans mon dos, en tâchant de protéger ma tête tandis que le sol bouge, que des cris retentissent, que les rues s’emplissent des plaintes sinistres des bâtiments soumis à rude épreuve, dont certains débris pleuvent autour de moi. Quand les tremblements s’apaisent enfin, sans que je parvienne à dire si les secousses ont duré longtemps ou pas, je mets quelques secondes à découvrir mon visage, alors qu’un nuage de poussière semble emplir la rue. Je m’assois tant bien que mal, et prends le temps de faire un bref état des lieux de mon corps. Ma jambe est coincée sous le vélo, mais semble intacte malgré le tissu abîmé, tout comme le reste de mon corps, à vrai dire. Seule la jambe de mon pantalon est déchirée, et ma peau égratignée aux genoux et aux paumes, sans doute lors de la chute que j’ai faite. Un moindre mal, bien évidemment, surtout si j’en crois les tuiles et autres morceaux de charpente qui jonchent la voie publique, les lézardes qui courent sur le béton, les fissures qu’arborent désormais certains bâtiments.
Je découvre à quelques pas de moi mon téléphone, dont l’écran, éteint, est désormais cassé. La panique me submerge quand la liste des personnes pour lesquelles je m’inquiète augmente de seconde en seconde, sans que j’ai aucun moyen de m’assurer qu’elles vont bien. Le vélo étant plié à certains endroits dans des angles improbables, je l’abandonne rapidement, alors que d’instinct mes jambes se remettent en marche, et me dirigent d’eux-mêmes vers une zone résidentielle où trop de scènes se superposent pour que je puisse en saisir une bien précisément au milieu de tout ce chaos. Au milieu de la poussière et des débris émergent des silhouettes paniquées, parfois ensanglantées, avec ce même air hagard que je dois avoir moi aussi, leurs visages éclairés par les gyrophares des camions de pompiers présents.
Je suis en train de me dire qu’ils ont fait sacrément vite, sans penser un seul instant qu’ils étaient peut-être juste dans le coin, et que le même paysage de désolation doit se jouer partout ailleurs dans Downfall qu’une voix m’arrache à la contemplation des lumières vacillantes, alors que je me tourne vers une silhouette féminine brune, me forçant à plisser les yeux. D’instinct, comme si une part de mon cerveau se déconnectait, je me dirige vers elle (India), toussotant une réponse : “-Je peux aider. Enfin…au moins un peu, mais il faudrait sans doute d’autres paires de bras.” J’ai pas la prétention de penser que ce tremblement de terre m’a transformée en Hulk, et pourtant, je sais aussi que si je peux aider, je le ferai sans hésiter.
Spoiler:
Andrea quitte le Diner à vélo quand les secousses se font ressentir. Elle tombe au milieu de la rue, mais n’a aucune autre blessure que des écorchures aux genoux et aux paumes dues à la chute. Elle se dirige vers le quartier résidentiel, et tombe sur India.
___________
All we have to decide is what to do with the time that is given us.
Pour rappel, ce RPC va se dérouler en trois temps:
(1) Samedi 25 novembre - Mise en situation (1 post) : il s’agira pour vous de jouer les heures ou minutes précédant et succédant la secousse. Votre RP devra se conclure sur votre arrivée vers une zone commune : un bloc d’habitations qui menace de s’effondrer. L’idée est que tous les joueurs se retrouvent en un même endroit, même si des sous-groupes pourront se former en fonction des actions de chacun (faire partie des blessés ou des personnes à évacuer, apporter des soins, aider les autorités qui sont débordées en éteignant un feu/dégageant des éboulis, etc).
(2) Samedi 25 novembre, entre 22h et 4h - Interactions (sur plusieurs posts) : vous pourrez interagir pour mettre en place différentes scènes et actions.
(3) Lundi 27 novembre, entre 10h et 16 (sur plusieurs posts) : après avoir fait un point sur la situation de votre personnage, vous pourrez jouer les suites de sa mobilisation pour aider le quartier.
Avec votre premier post, vous avez mis en situation votre personnage qui se retrouve à présent dans la même zone sinistrée que les autres, à savoir sur West Del Amo Boulevard. En quelques mots :
MADDY, WESLEY – Ils sont en route vers un bloc d’immeubles à la recherche d’un membre de la famille de Maddy. Cette dernière a demandé aux Brawling Profits présents au Fight Club d’organiser les premiers secours dans le quartier. Quand elle croise Wesley dans la rue, elle lui demande de l’aider.
MICKAELA, ANGELA, LARS – La façade d’un immeuble s’est arrachée, dégueulant balcons et autres éboulis dans la rue et sur les passants. Lars a été emporté dans l’effondrement (dé blessure à jeter). Enseveli deux étages plus bas, il n’est qu’à quelques mètres d’Angela et de Mickaëla.
LENNOX, INDIA, ANDREA – Sans fondation solide pour le soutenir, un petit immeuble s’est effondré, écrasant les âmes qui y étaient abritées. Sous les décombres, Lennox appelle à l’aide (dé de blessure à jeter) et est entendue par India. Cette dernière sollicite le soutien d’une autre passante, en la personne d’Andrea, afin de porter secours à l’homme blessé.
REMY – L’unité de la DFD arrive sur West Del Amo Boulevard où tout un bloc d’immeubles menace de s’effondrer, alors que des civils sont encore à l’intérieur. L’effectif réduit de l’équipe risque de contraindre les pompiers de la DFD à devoir compter sur les citoyens présents afin d’organiser l’évacuation et les secours des victimes.
***
Pour ce second tour de jeu, il s’agit d’engager les premières actions. Il peut s’agir de porter secours à des victimes, de dégager des éboulis – notamment de la route pour que les secours puissent passer -, d’éteindre les incendies déclenchés par les effondrements, ou encore de simplement survivre. D'ailleurs, Lars, Lennox, vous devez jeter un dé de blessure !
Afin de fragiliser le chaos déjà ambiant, nous allons vous demander deux jets de dés. ____Le premier sera à jeter le plus rapidement possible, indépendamment de votre tour de jeu. Il permettra au MJ de définir l’ampleur des dégâts dans le quartier, ce qui ne sera pas sans incidence sur la suite des évènements.
____Le second jet de dé sera à jeter au moment de votre réponse, afin de savoir si l’action entreprise réussira ou non.
Règles:
Un score de 1 et 2 correspond à un échec, et impliquera que vous lanciez un dé de blessure pour votre personnage. Pour celles et ceux qui ne souhaiteraient pas voir leur personnage être gravement blessé, vous pourrez choisir subir une blessure modérée à la place. Un score de 3 et 4 impliquera que l’action entreprise doit perdurer pour éventuellement réussir au prochain tour. Enfin, un score de 5 et 6 correspond à une réussite de l’action.
N'oubliez pas d’inclure le résultat de votre dé (la réussite, l’échec ou la poursuite de votre action) à votre réponse.
** SYSTÈME DE JEU DU RPC **
Nous vous rappelons que les RPC sont prioritaires sur tous vos autres sujets, et ce, afin d’en garantir le dynamisme et l’avancée. Un maximum de 500 mots est imposé pour ce second tour. Nous vous demandons à nouveau, de mettre, à la fin de votre post, et sous [spoiler] un résume en quelques mots de ce qu’il se passe pour votre personnage.
Voici le tour de jeu pré-établi : @Remy Lancaster-Fredriksen > @Maddy O'Connor > @Wesley Dawkins > @Mickaëla Andersonn > @Angela Sarmoise > @Lars Ackermann > @Lennox Lee > @India Phillmore > @Andrea Espinoza.
Vous avez 5 jours pour répondre quand c’est votre tour. Si vous ne postez aucune réponse dans ce délai, votre tour saute et c’est au prochain joueur de répondre. Si vous savez que vous ne pourrez honorer votre tour de jeu, informez vos partenaires et le MJ dans le salon Discord des RPC. Le MJ désignera par @"Tag" le prochain joueur qui devra répondre. Vous pouvez sauter jusqu’à deux tours. Au-delà, vous sortez du RP.
Pendant une demi-seconde, je ne peux pas m'empêcher de maudire l'univers. Même si bien vite, je me reprends et me rappelle qu'on compte sur moi pour réagir mais surtout pour agir dans ce genre de situation. Alors en avant.
- Cruz ! Déploie l'aérienne. Mitch, utilise la pour évacuer les habitants des 2 derniers étages.
Commence-je déjà à crier à l'adresse des deux homme. Et si je ne reçois qu'un hochement de tête ou un "compris" rapide de leur part, je n'ai pas besoin de plus pour savoir que mon ordre a été entendu. Il suffit de voir comment ils s'activent déjà alors que je me tourne vers les quelques civils qui commencent à former une foule un peu plus loin.
- Hey ! Si y a des gens avec des connaissances médicales, manifestez-vous. Pareil pour ceux qui vont bien et veulent aider !
Pas le temps de prêter attention aux réactions des civils, ni même de leur laisser le temps de se reprendre et de savoir quoi répondre que je tourne le regard vers le reste de mes hommes.
- Rick, le Rookie, vous restez là pour trier et gérer les blessés. Et les renforts civils. Panda, avec moi ! On évacue les 2 premiers étages.
Tout en continuant de donner mes ordres, j'ai déjà commencé à m'équiper. Veste d'intervention sur les épaules, système d'homme mort activé, casque sur la tête, j'attrape déjà une bouteille d'oxygène que je commence à passer dans mon dos pendant que de la main droite, je choppe un Halligan. Je ne pense pas avoir besoin d'oxygène, pour ça que je laisse mon masque pendre le long de mon épaule, mais possible que quelqu'un là-dedans en ait besoin. En tout cas, on ne perd pas plus de temps avec celui que toute la caserne surnomme "Bébé Panda" depuis des années pour entrer tous les deux dans le premier immeuble du bloc.
- DFD ! Call out !
Ne tarde-je pas à crier à l'intention des habitants encore présents dans le bâtiment. Je suis presque sur le point d'atteindre la première porte d'un appartement - je suppose - que cette dernière s'ouvre violemment devant moi. Un homme d'une petite trentaine d'année je dirais en sort paniqué. Nos regards se croisent une demi-seconde et je sens bien qu'il a une putain de frousse. Mais je n'ai pas le temps de lui dire ou même de faire quoi que ce soit qu'il me bouscule soudainement et violemment pour m'écarter de son chemin avant de courir vers la sortie. Me voilà à m'étaler comme une grosse merde contre ce qui devait servir en partie d'escalier. Ou de je ne sais quoi en fait. Tout ce que je sais, c'est que bordel de merde, j'ai une putain de douleur bien aigüe aux niveaux des côtes. Trop violente pour que je ne me dise pas immédiatement que c'est quasi sûr que j'en ai au moins une de felée, si ce n'est cassé. Bordel de nuit de merde.
Résumé et dés :
Remy tente d'organiser son équipe tout en interpellant rapidement les civils aux alentours aussi. Puis, elle entre dans le premier immeuble pour aller porter secours aux habitants encore dedans, mais n'a pas le temps de faire plus de dix pas qu'un civil, pris de panique, la bouscule pour sortir au plus vite. Dans sa chute, elle se cogne fortement contre des débris. Vu la douleur qui en résulte, elle craint de s'être fêlée ou cassée une côte.
Dé action : 1 - Remy blessée en tentant une première évacuation. Mais possibilité laisser au MJ d'empirer le truc en faisant un souci avec l'échelle du camion ou les civils, Remy n'a pas pu voir ça vu qu'elle a vite foncé dans le batiment. Dé blessure qui en résulte : "Blessure grave au ventre" (j'ai adapté un peu pour le coup)
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What if the storm ends and I don't see you as you are now ever again ? What if the storm ends ? At least that's nothing, except the memory, a distant echo I won't pin down. I wanna see you as you are now every single day that I am living.
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Sujet: Re: (EVENT 7.3 - RPCs) Desolation - Skid Row Ven 1 Mar - 11:32
Desolation Nous parvenons rapidement dans une zone bien plus sinistrée que le Fight Club.
- Les gars, allez aider les gens avec les débris. Et faites attention, rien est stable.
Les gars qui nous accompagnent se dirigent vers les immeubles déjà vacillants pour prêter main-forte aux habitants. Aider à déplacer les débris imposants, libérer d'éventuels prisonniers sous les décombres et faciliter l'accès aux points d'entrée.
Pendant ce temps, j'entends les pompiers, appelant au soutien. Avec ses connaissances médicales, mon attention se tourne immédiatement vers Wesley.
- Let's go.
Je rejoins au pas de course l'équipe de pompiers avant qu'ils n'entrent dans le bâtiment.
- On va vous aider. Il y a des escaliers de secours de l'autre côté du bâtiment. On va voir si on peut évacuer des gens par là.
Je ne m'attarde pas plus et me dirige vers l'escalier de secours, estimant qu'il est inutile de concentrer toutes les forces au même endroit. Arrivée sur le côté du bâtiment, quelle ne fut pas ma surprise en voyant quelqu'un au premier étage, debout sur le rebord de sa fenêtre, essayant d'attraper la rambarde de l'escalier, juste un mètre plus loin.
"Au secours, ma porte est bloquée et j'arrive pas aaaaa…" Sanglots en agitant un bras vers la rambarde.
- Bougez pas, j'arrive. Dis-je à cette dame avant de me tourner vers Wesley. - Tu peux rester en bas? Pour la réceptionner... si jamais j’me loupe.
Sans perdre de temps, je grimpe sur l'échelle menant à la première plate-forme des escaliers. Je teste la solidité de la rambarde avant de la franchir, tendant la main vers la femme à sa fenêtre.
- Attrapez ma main. J’vais vous aidez.
Non sans mal et entre des larmes incontrôlées, la femme parvient à attraper ma main, puis trouve le courage de sauter. Je n'aurais peut-être pas pris le même risque avec quelqu'un de plus lourd. Lorsqu'elle saute, j'arrive à la tirer vers moi, comblant son manque d'élan et de force et je l'aide à passer la rambarde.
Elle dit qu'il n'y a personne d'autre dans cet appartement. Je repasse moi aussi de l'autre côté de la rambarde. Après maint remerciement que je lui dis d'adresser aux Brawling Profits plus qu'à moi, histoire qu'elle mentionne le groupe en parlant de son sauvetage, je la laisse descendre par l'échelle de secours.
- Wesley, tu te sens de monter? On va vérifier s'il y a des blessés à l'intérieur et les aider à sortir par là.
J'espère ne pas me tromper en lui demandant de monter, mais si je me lance seule à l'intérieur et que je trouve quelqu'un gravement blessé, je ne serai certainement pas aussi efficace que Wesley.
- Et prend pas de risque inutile, si quelqu'un doit éviter de se blesser, c'est bien toi.
Les médecins sont précieux, alors s'il faut prendre des risques, il vaut mieux m'envoyer moi au tas.
Résumé:
Maddy arrive sur place avec Wesley et sa petite équipe. Elle envoie quelques gars aider les gens autour et répond présente à la demande d'aide des pompiers. Dé d'action: 5: Réussite Se dirige vers l'escalier de secours de l'immeuble et aide une première personne coincée dans son appartement, au 1er étage, à atteindre l'escalier à 1 mètre de sa fenêtre. Invite Wesley à la suivre pour entrer dans le bâtiment par la fenêtre du couloir qui mène à l'escalier de secours extérieur, afin d'aider d'autres personnes à sortir par là.
"Nothing makes you feel more alive than a healthy balance of confidence and fear of death."
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Sujet: Re: (EVENT 7.3 - RPCs) Desolation - Skid Row Sam 2 Mar - 17:14
Il est presque surpris de voir la vitesse avec laquelle Maddy déambule entre les décombres des rues du quartier. Il a envie de lui dire de faire attention, mais il se dit que ce n’est pas forcément le moment idéal pour jouer au papa poule. Une inspiration qui en dit long, mais il reste concentré pour éviter de lui-même jouer au cascadeur et de se retrouver les quatre fers en l’air. Il ne serait pas ce qui serait le pire, passer pour un con ou se faire mal. Les deux n’étant pas incompatibles, il est soulagé de la voir s’arrêter rapidement et hoche la tête à sa proposition. « Compris. Je me prépare à la récupérer ! »
Et il plisse des yeux alors qu’elle commence à grimper l’échelle, se crispant quand il a l’impression de voir la rambarde vaciller sous son poids et garde les mâchoires contractées quand Maddy finit par convaincre la femme de sauter. Il la réceptionne et doit prendre bien quelques minutes pour la calmer, s’efforçant de l’examiner rapidement pour être sûr qu’elle n’a rien. « Respirez un coup et aller retrouver les autres. Il ne faut pas trainer dans le coin. D’accord ? » Vigoureux hochement de tête en retour, il avise lui-même l’escalier et la fameuse rambarde. « … mmmh je peux tenter le coup. Je suis pas aussi agile que toi mais j’ai encore quelques restes de l’armée. » Il n’est tout de même pas des plus convaincus et a un temps d’arrêt quand l’échelle grince carrément sous son poids à peine le pied posé dessus. « Okay… je vais ptet arrêter de diner tous les soirs chez Pop’s. Les frites, c’est pas le meilleur régime. » Soufflé d’un ton léger pour éviter de trahir son appréhension grandissante. Il a déjà fait largement pire. Avant. Dans des circonstances autrement plus difficiles. A croire qu’il est devenu bien plus pantouflard que prévu.
Il réussit tout de même tant bien que mal à grimper et se retrouve à devoir faire un petit bond entre la rambarde et la fenêtre. Un petit mètre c’est rien non ? Après tout, la femme qu’ils viennent de sauver les a franchis. Et il n’a pas le vertige. Tout du moins, c’est ce qu’il pensait jusqu’à présent. « Okay, okay… ça va le faire Wes’… » Un murmure pour lui-même avant de reprendre, un peu plus fort. « Je prends pas de risque inutile. Mais je suis aussi rapide qu’un escargot. » Ou quelque chose du genre.
Merveilleux.
Spoiler:
Wesley réceptionne la femme, s’assure qu’elle va bien et se décide à grimper après elle. Mais il a plus de mal, alors que l’échelle grince et qu’il hésite à sauter pour passer par la fenêtre.
Dé action : 3. L’action devra se terminer après ! Papi Wes’ va oser sauter dans la foulée donc… et il est accroché à son échelle qui grince en attendant
Mickaëla Andersonn
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Sujet: Re: (EVENT 7.3 - RPCs) Desolation - Skid Row Dim 3 Mar - 21:46
Un mec se met à gueuler au-dessus de nous. Je n’arrive pas à relever la tête car mon corps est collé (euphémisme) contre le bitume rêche du bâtiment dans lequel il squatte (le beuglard je parle). Puis l’alarme retentit et outrepasse tout autre forme de bruit ou de son quelconque. Je n’ai que le temps du reflexe pour me caller plus encore contre l’indifférence la plus totale de la brique. Ça ne fait pas du bien à ma joue qui morfle déjà (mais tant qu’il y a de la douleur, il y a de l’espoir – ou une connerie du genre).
Le reste ne se fait pas attendre. Trois secondes et des poussières avant que ça ne secoue. Je garde les yeux fermés et je prie. De là à vous dire ce que je prie ou qui … Je calle mon bras contre mon visage pour éviter un maximum d’inspirer de la poussière à tout va. Ce serait quand même le comble de finir asphyxiée tandis que je viens de survivre à une agression. Et encore, de justesse car si la secousse s’était faite attendre quelques minutes de plus …
Malgré tout, mon corps a encore un instinct de survie en lui. Qui l’eut cru ?
Après la fin du tremblement, je reste quelques secondes de plus dans cette position. Pas nécessairement pour reprendre de la consistance, mais plutôt en prévision de ce que je vais découvrir en me retournant. Il ne faut pas rêver, ça risque de ne pas être très folichon. Et c’est effectivement peu dire. À peine mon visage décollé du mur (qui m’a défiguré avant de me sauver la vie – comme quoi, on est quittes maintenant ?) que l’avant d’un de mes pieds cogne contre un corps inerte. Dans tous les sens du terme. Quand je baisse mon regard vers le sol, c’est pour croiser la main tendue de l’homme que je devinais dans mon dos quelques instants plus tôt. Entre son bras et son torse, il y a un morceau de bâtiment. Je ne ressens absolument rien à la vue de ce carnage. Est-ce grave docteur ?
Royal deux mètres plus loin, son acolyte est assis à terre. Entravé par un bout de métal qui l’a empalé sur place. Et il faut croire qu’il n’est pas le seul à avoir subi ce petit manège car un peu plus à sa gauche, je vois des trucs et autres (poutres, tiges métalliques, antennes paraboliques – you name it) dépassent d’un monticule de sacs poubelles … qui bougent.
Je vais pour avancer d’un pas dans cette direction quand une voix m’interpelle. Je me retourne naturellement vers sa propriétaire et viens même sourire de la situation.
- « La sirène. »
Je ne rajoute guère plus, lui saisit la main et l’attire à ma suite.
- « Venez, il y a quelqu’un en dessous. »
Je n’ai même pas un ersatz de regard pour l’homme embroché que je laisse dans mon sillage tandis qu’on arrive à la décharge et que je m’applique à la tâche. Au moins ça défoule.
Spoiler:
Micka reconnait Angie, accepte sa main tendue et l’attire à sa suite pour aller déterrer l’homme le quoi ? sous les décombres. #SauvonsLars.
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Sujet: Re: (EVENT 7.3 - RPCs) Desolation - Skid Row Mar 5 Mar - 18:43
DESOLATION
SKID ROW
C'est fou comme les événements semblent vous réunir à chaque fois qu'il se passe quelques choses à Downfall. Est ce qu'elle a encore en mémoire ce que vous avez pu lui faire lors de cette manifestation où elle s'était écrasée le pif par terre ? Difficile à dire, mais dans votre esprit, cela semblait s'être passé comme si c'était hier à peine, alors que cela fait quelques mois. La secousse a été vive, mais vous êtes sur une faille sismique, ce n'est pas étonnant que cela arrive. Et visiblement, vu la réaction de Mickaëla, elle se souvient de vous, vous appelant la sirène, même si ce n'est pas exactement ce que vous êtes, allégorie se comprends, votre voix étant comme envoutante, en quelques sortes puisque c'est votre outil de travail. Autour de vous, il y a des blessés, des morts, mais pour ces derniers, il n'y a déjà plus rien à faire. Est ce que la vue de cet homme embroché juste à côté ne vous émeut pas ? Il semblerait que ça soit le cas, pour elle, comme pour vous. Mais juste là, il y a quelqu'un, et vous reconnaissez cette voix, elle est gravée dans votre mémoire, parce qu'il y a toujours cette promesse faite à demi-mot sur le fait qu'il pourrait s'amuser un peu avec vous, peut être que ça l'aidera à rester en vie ce coup-ci, qui sait ? Ainsi donc, vous allez tenter de le sortir de là.
" Lars, c'est Angela. Vous pouvez me faire un topo sur la situation ? Est ce que vous êtes bloqué ? Est ce que vous pouvez bouger tous vos membres inférieurs au son de ma voie ? On va tenter d'enlever des gravats avec Micka, si vous pouviez rester en vie, ce sera un plus non négligeable. "
Oui, il pourrait encore vous servir le vieux. Après, s'il ne survit, pas de tour de manège pour lui, tant pis. Et donc vous enlevez des gravats, mais il y en a pas mal et le reste ne semble pas très stable, il va falloir faire attention. S'il s'était appelé Ryan, vous auriez pu faire référence à un certain film mais ça ne sera pas le cas ici, même s'il y a des similitudes, quatre lettres un A, un R, c'est pas si mal.
Spoiler:
HJ : Avec Micka, vous enlevez des gravats pour commencer à sauver le soldat Lars.
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Vous n'êtes pas comme les autres miss Sarmoise, mais vous êtes un AS pour tromper votre monde, et Downfall en est un parfait terrain de jeu.
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Spoiler:
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Sujet: Re: (EVENT 7.3 - RPCs) Desolation - Skid Row Mer 6 Mar - 11:31
Desolation
ft. Downfall
Tout s'était passé à une vitesse que l'esprit enivré du sans-abri ne réalisa pas. Il s'était accroché au bord de la fenêtre, là même où il s'était mis à beugler contre les cris d'une femme en détresse, agressée par des hommes qui comptaient lui faire vivre un enfer. L'avait-il sauvé ? Non, le tremblement de terre serait son héros. Et parce qu'il ne maîtrisait pas sa force - ou bien avait-il simplement glissé - l'encadrement de la fenêtre céda sous son poids alors que le sol tremblait et c'était tête en avant qu'il partit, pour finir sans savoir comment sur le dos dans des poubelles qui avaient ralenti sa chute. Une courte seconde où il respira avant de lever les yeux et voir des morceaux de murs le rejoindre. Il était mort, enseveli. Mort ? Non, pas encore !
Des vagues de souvenir le frappait. 1995. Il faisait noir dans cette grotte, en tant que préposé au tir, il devait se charger de préparer le terrain pour l'équipe du lendemain. Faire exploser une certaine zone, mais la détonation n'arriva pas. Alors Lars alla vérifier et le sol trembla, la cavité s'effondra tout autour de lui. Pourtant, il était en vie, dans le noir, à n'entendre que sa respiration saccadée, ses râles de douleur alors que sa jambe était coincée sous de la roche. Il pensait à sa femme, à son fils, à sa fille et c'était le cœur palpitant qu'il voyait sa fin arriver. Seulement, il avait mal, mais pas à la jambe, pas plus que d'habitude, non, Lars avait mal au ventre, une douloureuse foudroyante, ciblée dans le flanc gauche de son abdomen. Non, ça le chatouillait ou alors ça lui piquait ? C'était une barre de fer cimenté qui lui était tombé dessus pour venir le transpercer. Il poussa un râle d'agonie.
BONNIIIIE, SHAAAA', WILLIAAAM, beugla-t-il alors invisible aux yeux des survivants. Comment vont-ils faire ? Ils peuvent pas s'en sortir, j'dois pas les laisser, j'dois pas les laisser, ils ont besoin d'moi, ils ont, ils ont ... Aaaaah !
Mais c'était une voix sortie d'outre-tombe, de l'autre côté de ses gravats qui lui étaient tombés dessus. Non, ce n'était pas Bonnie sa femme ou bien sa fille Sharona. C'était une voix qui lui parlait sans savoir d'où elle venait. Angela ? La voisine ? Elle a sûrement un polichinelle dans le tiroir dont il est le géniteur.
Angela, dis rien à ma femme, sors moi de là et je, et j'ai mal au ventre ! Je suis coincé, la mine, ça a mis du temps pour exploser, je suis coincé, appelle les pompiers et dis rien à Bonnie !
Lars ne pouvait pas bouger et chacun de ses mouvements lui était douloureux, mais il les sentait. Seulement, il était renvoyé dans le passé lorsqu'il avait passé plus de vingt heures coincés dans une mine.
Résumé: Lars est déconnecté de la réalité. Il prend Angela pour une voisine de lorsqu'il vivait à Graysville en Pennsylvanie. Il est coincé sous les débris qui ne l'écrasent pas pour autant, mais il a une barre de fer qui le traverse dans le flanc gauche.
Dé de blessure : Grave (barre de fer lui traversant le flanc gauche Dé d'action : 1 échec totale pour rester connecté à la réalité
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Sujet: Re: (EVENT 7.3 - RPCs) Desolation - Skid Row Ven 8 Mar - 5:41
DESOLATION
SKID ROW
J’étais là sous les décombres alors que la poutre était sur moi et également sur l'un de mes bras. J'avais entendu une fille India qui m'avait visiblement entendu, car elle avait informé visiblement les personnes qui étaient dans la rue. Je la remercie alors sans qu’elle ne puisse m’entendre. Mais une chose est certaine à la suite de tout cela, je devrais vraiment la remercier d’une meilleure façon suite à son geste qu’elle aurait fait envers moi pour indiquer que j’étais pris là. J’entends également Andrea que visiblement, elle allait m’aider. J’attendais aussi du mouvement plus ou moins loin de moi cela voulait dire que le sauvetage avait déjà commencé alors j’allais moi aussi, je l’espère sortir très bientôt. J’avais hâte de voir mon chien, j'espère qu’il était encore là et surtout qui n'était pas blessé. Je grimace alors tout en regardant mon bras, j’avais légèrement, mal au bras visiblement, c’était cet endroit de mon corps qui était le plus touché même si j’avais actuellement assez mal partout. Je regarde autour de moi comme je pouvais, je me demandais bien ce que je pouvais dire maintenant.
Venez ici m’aider, je pense que c’est surtout mon bras qui est touché, mais cela légèrement tour de même, je crois.
J’espère que la suite de la journée allait tout de même bien se passer, car je ne voulais vraiment pas mourir là non plus. J’espère que ma demeure n'avait pas été trop touchée non plus, car je voulais avoir tout de même un endroit où dormir et surtout pour habiter. J’aimais trop ma demeure pour qui arrive quoi que ce soit à celle-ci, mais je n’avais aucun contrôle là-dessus après tout, surtout dans une ville comme celle-ci. Soudainement, cette situation m'avait rappelé étrangement mon temps en prison, je ne pue m’empêcher de laisser quelques larmes couler d’un coup, pour ensuite venir essayer tant bien que de mal avec mon côté paralysé de pousser cette planche, mais visiblement, je n’y arrivais pas. Je viens hurler d’un coup en colère pour ensuite désespérément hurler le nom de mon chien. Celui-ci l’entend aussitôt alors il vient soudainement japper vers l’entrée. Je viens alors sourire légèrement quand je m’étais aperçu que celui-ci m’avait entendu. J’espère que je n’allais pas perdre des amis dans cet effondrement. J’avais déjà perdu cette famille qui était les prayers. Malgré que bon, je n'avais déjà presque personne autour de moi avec qui parler, ou autre alors cela ne me dérangeait pas tellement même si cela pouvait me faire mal parfois, car parfois, la solitude me pesait terriblement parfois. Mais je devais de nouveau refaire ma vie et je devais aussi retrouver d’autres personnes avec qui partager ma vie et autres, je n’avais pas le choix.
Spoiler:
Il entend des personnes qui vont visiblement le secourir et reste là tout en examinant sa blessure et en restant attentif à ce qui pouvait se passer autour de lui.
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Sujet: Re: (EVENT 7.3 - RPCs) Desolation - Skid Row Sam 9 Mar - 12:23
Desolation
Downfall
Elle aurait pu ignorer cette voix dans les décombres, avancer pour donner à ceux qui étaient sur leurs deux jambes la possibilité de partir en direction du dispensaire. Un animal essayait de fuir l'immeuble partiellement effondré, tenant, on ne sait comment encore debout, là où cette voix masculine appelait à l'aide. India alla rapidement constater la situation en appelant rapidement à l'aide à son tour, incapable de soulever une poutre seule. Une jeune femme (Andy) s'avança et proposa son aide. La brune la regarda et hocha de la tête, se sentant pousser des ailes à devoir gérer une situation qui la dépassait. C'était le seul moyen se faire taire les souvenirs qui l'avaient marqués.
Il faut faire attention, je ne sais pas comment tient l'immeuble, lui dit-elle sortant cette conclusion seulement de ses peurs les plus profondes, il peut s'effondrer à tout moment sur nous. Eh toi, viens nous aider, un homme est coincé !
India interpella un homme qui marchait d'un pas décidé dans la rue, l'arrêtant dans sa lancée. Il fit un signe à un autre homme de le suivre. Ils les rejoignirent et ils se mirent autour de la poutre coinçant le blessé.
On va vous sortir de là ... C'est quoi votre nom ? ... Lennox ? Ok Lennox, vous êtes blessé ? On va soulever la poutre et elle va vous tirer, ok ?
Elle fit un signe en direction d'Andrea. Les rôles étaient donnés. India et les deux hommes (des Brawling Profits). Ils comptèrent et à trois, ils tentèrent de soulever, mais la poutre, bien que se levant un peu semblait coincé par quelque chose, bloquant tout possibilité de sortir Lennox de là. Il y a eu du bruit un peu plus loin, comme si des morceaux de mur tombé, inquiétant un peu plus la jeune Phillmore. Peut-être faudra-t-il trouver l'origine de ce qui bloque ou alors peut-être faudra-t-il forcer un peu plus.
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Résumé:
Elle accepte l'aide d'Andy et demande de l'aide à des BP, deux hommes viennent. Elle tente de savoir si Lennox est blessé et soulève la poutre mais n'y arrive pas totalement (résultat de dé : 3). Quelque chose bloque la poutre. Il y a du bruit qui indique que des morceaux de mur s'effondre un peu plus loin.
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Sujet: Re: (EVENT 7.3 - RPCs) Desolation - Skid Row Dim 10 Mar - 19:37
Ne pense à rien, ne pense à rien, ne pense à rien. Déconnecter son cerveau, joder, c’est pas si facile. J’ai toutes les peines du monde à pas penser à un milliard de trucs sur lesquels j’ai strictement aucun contrôle, à pas laisser des tas d’images polluer mon esprit, à pas écouter cette petite voix dans ma tête qui me dit de me barrer en courant pour retrouver les miens. Ne pense à rien, Espinoza. T’es là, maintenant, et tu fais ce qu’il faut. Facile à dire !
C’est en tout cas ce que je me répète tandis qu’à la suite de cette petite brune et de deux autres gars que je crois avoir déjà vu au fight club, je me faufile à l’intérieur du bâtiment qui pourrait s’effondrer d’un instant à l’autre d’après la petite nana. Ouais, hyper rassurant. Mais bon…y’a un type coincé sous les décombres, et on peut pas le laisser là, alors même qu’il hurle qu’on vienne l’aider. Je me contente d’un simple hochement de tête quand les rôles sont attribués, et me rapproche des épaules de ce Lennox, penchée en avant, prête à le tirer vers moi dès que la poutre bougera.
Sauf que, j’ai beau voir les muscles bandés, les visages crispés dans l’effort, deviner que les trois autres donnent tout ce qu’ils ont, la poutre bouge pas, pas assez en tout cas pour glisser le blessé de là-dessous et l’aider à sortir. “-Je reviens…Je vais essayer de voir ce qui bloque la poutre.” que je lui glisse en pressant son épaule, m’aventurant un peu plus loin. “-J’ai besoin d’une lampe. Quelqu’un à ça ?!” que je demande à la ronde en revenant sur mes pas, alors qu’un des gars se relève juste le temps de me filer son téléphone, torche allumée. J’ai beau me tordre le cou, d’ici, je vois pas ce qui peut empêcher les trois autres de soulever la poutre, alors, après une inspiration, je finis par m’éloigner un peu, slalomant entre les gravats pour poursuivre mes recherches.
Spoiler:
Andy entre dans l’immeuble à la suite des trois autres, et doit tirer Lennox de sous la poutre. Elle ne bouge pas, bloquée par quelque chose, qu’elle essaie d’identifier grâce à une lampe torche, sans succès pour l’instant. (dé : 4)
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All we have to decide is what to do with the time that is given us.
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