CONTEXTE. Downfall. 100 000 âmes selon le dernier recensement, avec un taux de criminalité estimé à 31%. Et dire qu'au commencement, il s'agissait de la plus grande expérience humaine jamais réalisée. Mais on ne joue pas impunément avec des vies, surtout lorsque l'on sait que l'enfer est pavé de bonnes intentions... Ce qui n'était qu'un simple quartier expérimental fondé au sein même de Los Angeles est devenu, au gré des années, une ville à part entière en constante expansion. Afin de stopper cette contagion, L.A. a décider de confiner Downfall entre un épais mur de plusieurs mètres de haut et l'océan. Si certains essayent seulement de survivre dans cette ville qui a échappé à l'autorité et à ses lois, plusieurs organisations considérées comme criminelles ont vu le jour.
En 2016, après des décennies d'une guerre ouverte avec Los Angeles, Downfall accède enfin à son indépendance et est reconnue comme ville à part entière. Cependant, cette reconnaissance implique de nombreux compromis pour lesquels l'ex-quartier expérimental n'est pas prêt. L'introduction de la Loi, de ses cours de justice et de ses agents de l'ordre se fait dans la douleur et la violence. Downfall refuse de se plier à la Loi, et rejette avec dédain le moindre compromis.
A cran, « l'enclave downfallienne » survit péniblement. Témoins et souvent victimes d'une violence qui ne semblait jamais pouvoir s'apaiser, les habitants vivaient dans une précarité toujours plus grande. Les mesures sécuritaires et liberticides - mises en place à suite de la requalification de l'ex-quartier expérimental en « borough » de Los Angeles en septembre 2019 -, rythment le quotidien, au nom du maintien de l'ordre et de la promesse de lendemains meilleurs.
Puis, en 2022, le Congrès américain accorde à Downfall ce qu'elle a toujours désiré : son indépendance. Enfin, une indépendance relative, puisqu'en devenant un « territoire non incorporé », la ville reste sous la souveraineté américaine. Le 1er novembre 2022, Downfall obtient enfin autorité sur elle-même. Elle n’est plus considérée comme un « borough » de Los Angeles et n'a plus à souffrir de son administration, ni de celle de l'État de Californie. Seul le Congrès a un droit de regard sur l'enclave downfallienne, devenue une sorte de ville-état ; un regard facile à détourner... (suite contexte).

ACTUALITÉS. Le 1er novembre 2022, Downfall obtient enfin autorité sur elle-même. Elle n'est plus considérée comme un « borought » de Los Angeles et n'a plus à souffrir de son administration, ni de celle de l'État de Californie. Seul le Congrès a un droit de regard sur l'enclave downfallienne ; un regard facile à détourner... A l’orée de son autonomie, Downfall est libérée du cartel de la drogue, les Prayers of Insanity, démantelé au cours d'une vaste action de la Downfall Police Department. Cette victoire laisse espérer que la justice puisse enfin se faire une place dans le paysage downfallien. Or, nul doute qu'avec la chute de l’empire des Prayers of Insanity, l’ex-quartier expérimental deviendra la terre promise de nouvelles organisations. Trois émergent déjà, pleine d'avidité et de violence : les Sinner's Hand, le French Syndicate et les Brawling Profits. Les Rats, quant à eux, nourrissent encore des ambitions politiques, selon un idéal anarchiste radical : ils veulent libérer Downfall de toute « oppression », de toute autorité politique et policière, et s’opposent au « gouvernement Cleveland ». Face à ces acteurs du chaos, les Blackened Beauty, formée en association, souhaite devenir une force féministe influente et militante. Elles interviennent en soutien aux ONG pour aider la ville à survivre à son effondrement.La fragilité de ce territoire aux institutions épuisées, abîmées, bancales - quand elles ne sont pas corrompues ou abandonnées – est gage d’un avenir trouble où s’il y a tout à gagner, il y a encore peut-être quelque chose à perdre… (suite event).