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Downfall
Downfall
MAITRE DU JEU
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MessageSujet: CONTEXTE ❖ Lecture obligatoire   CONTEXTE ❖ Lecture obligatoire EmptySam 6 Sep - 14:27



CONTEXTE

( Lecture obligatoire )

BACKGROUND GÉNÉRAL

Downfall. 100 000 âmes et un taux de criminalité de près de 31%. Et dire qu'au commencement, il s'agissait de la plus grande expérience à taille humaine jamais réalisée. Mais on ne joue jamais impunément avec des vies...

1959. La Seconde Guerre Mondiale a soulevé bien des questions à propos de la nature humaine. Comment le nazisme et ses horreurs ont-ils pu advenir ? Comment des hommes ont-ils pu condamner à l'extermination des peuples entiers qui n'avaient de préjudiciables que leurs différences ? Mais surtout, comment reconstruire ce que l'histoire a brisé ? Comment se relever après être tombé si bas ? Faut-il faire table rase du passé ou bien reconstruire sur les ruines d'une humanité qui a échoué ?
Porté par ces questions, un groupe de scientifiques américains, sociologues, psychologues et anthropologues entreprirent une « pure folie » : une expérimentation à échelle humaine. La procédure était simple : implanter dans un quartier des hommes et des femmes issus de tous les horizons afin d'observer la création d'une nouvelle société. Et lorsque Los Angeles accepta de céder son quartier Ouest, le Projet 1959 naquit.

L'expérience rencontra de nombreux obstacles, dont celui de constituer un groupe de participants. Personne n'était prêt à sacrifier sa vie pour ce projet qui se comptait en dizaine d'années. Les cours de justice se chargèrent alors de remplir le quartier expérimental : participer à l’étude était une sanction présentée comme une alternative à l'incarcération. Criminels, délinquants, dégénérés et autres raclures de bas étage constituèrent la première population du Projet 1959.

Or, l’expérience dégénéra rapidement. Si on avait vendu aux premiers participants le rêve d'une société autodidacte, cultivant un idéal d’autarcie, dans laquelle chaque individu serait responsable du bien-être collectif, on avait oublié que l'homme est un loup pour les hommes. Et sur ce grand échiquier rebaptisé « Downfall » par ses habitants en 1968, les pions échappèrent aux mains des scientifiques. Le pantin se désarticula sous le regard incrédule et sidéré d'un marionnettiste aveuglé par quelques délires divins. On ne joue pas sans risque avec la nature humaine.

Downfall construisit sa propre culture alternative. Mais que pouvait-on attendre d'une société fondée par des criminels et autres créatures misérables ? De nombreux réseaux illicites apparurent, comme autant d'artères alimentant le cœur de cette nouvelle ville à l'identité en errance et profondément instable. Le Projet 1959 n'était plus, et en 1974, Downfall réclama une existence légitime sur l’échiquier du pays.

Los Angeles tenta de reprendre les rênes du quartier en y introduisant une police, quelques troupes armées, ainsi que des établissements de santé, d'éducation et autres institutions, afin de rééduquer cette ville en crise et hors de contrôle. Or, la colère aveugle d'une population méprisée, cette haine comme fardeau porté de génération en génération, ne se laissa pas amadouer. Affamée, Downfall commença à s'attaquer aux quartiers voisins de Los Angeles, le terrain de jeu n'étant plus assez grand pour contenir toute la violence et l'avidité des nouvelles générations.
La ville grandit jusqu'à pouvoir accueillir plusieurs milliers de personnes. Bouffée de l'intérieur, Los Angeles réagit en construisant un immense mur séparant mère et fille – là où existait un grillage orné de barbelés. Et dans les murmures indignés intra-muros, on parlait d'une guerre d'indépendance. Et ce fil rouge tissa l'histoire de Downfall...

Jusqu'à ce qu'en mai 2016, après des décennies d'une guerre ouverte avec Los Angeles, Downfall accéda enfin à son indépendance et fut reconnue comme ville à part entière. Cependant, cette reconnaissance impliquait de nombreux compromis pour lesquels l'ex-quartier expérimental n'était pas prêt. L'introduction de la Loi, de ses cours de justice et de ses agents de l'ordre se fit dans la douleur et la violence. Downfall refusait de se plier à la Loi, et rejetait avec dédain le moindre compromis.
A cran, « l'enclave downfallienne » survit péniblement. Témoins et souvent victimes d'une violence qui ne semblait jamais pouvoir s'apaiser, les habitants vivaient dans une précarité toujours plus grande. Les mesures sécuritaires et liberticides - mises en place à suite de la requalification de l'ex-quartier expérimental en « borough » de Los Angeles en septembre 2019 -, rythmèrent le quotidien, au nom du maintien de l'ordre et de la promesse de lendemains meilleurs.

Puis, en avril 2022, le Congrès américain accorda à Downfall ce qu'elle avait toujours désiré : son indépendance. Enfin, une indépendance relative, puisqu'en devenant un « territoire non incorporé », la ville reste sous la souveraineté américaine. Sept mois ont été donnés à la Conseillère Cleveland pour organiser sa nouvelle administration et le futur système politique de Downfall ; une législature territoriale qui se doit d’être cohérente avec l'histoire de cette ville et de ses habitants.
Le 1er novembre 2022, Downfall obtint enfin autorité sur elle-même. Elle n’est plus considérée comme un « borough » de Los Angeles et n'a plus à souffrir de son administration, ni de celle de l'État de Californie. Seul le Congrès a un droit de regard sur l'enclave downfallienne, devenue une sorte de ville-état ; un regard facile à détourner...

Pourri jusque dans le chair de sa jeunesse, l'ex-quartier expérimental est depuis ses premières heures le terrain de jeu de gangs et autres organisations criminelles désireux de profiter de cette folie sauvage échappant à tout contrôle. Après tout, cet ex-quartier de Los Angeles est né de la main de participants hors-la-loi, mais surtout, hors-la-norme. Malgré la présence de l'armée et de la Downfall Police Department (DPD), les règles du jeu sont édictées par des clans et autres gangs qui aspirent à prendre le contrôle de cet échiquier humain. Ils furent les Baneshadows, les Prayers of Insanity, ou encore les Unbroken. Et ils sont les Blackened Beauty, les Sinner's Hand, le French Syndicate, les Rats et les Brawling Profits. Chacun sait exactement ce que doit être Downfall. Et la fin justifiant toujours les moyens, aucune violence n'est gratuite. Elle est juste nécessaire.

Bienvenue à Downfall, cité où l'orgueil, l'envie, la luxure, la gourmandise, la paresse, l'avarice et la colère s'entremêlent sous le regard sidéré d'un monde qui ne veut pas d'elle. Pourtant, elle n'est que le reflet des dérives d'une humanité qui tente de survivre.


CHRONOLOGIE

1959 – 1980 ❖ Du projet expérimental à la naissance de Downfall
Spoiler:

1981 – 2015 ❖ Tensions intestines, guerres ouvertes et trêves bafouées
Spoiler:

2016 – 2017 ❖ Une reconnaissance et une indépendance douloureuses
Spoiler:


2018 - 2022 ❖ Le prix du sang
Spoiler:

2023 - xxxx ❖ On a pas les mêmes règles pourtant c'est le même jeu
Spoiler:


DOWNFALL

Inspirée de la Sin City de Frank Miller, Downfall est une ville aussi fière que décadente. Il n'est pas question d'y vivre, mais d'y survivre. Le quartier perdit rapidement les traits d'une expérience scientifique afin de recouvrir ceux d'une nouvelle société. Or, constituée par des repris de justice et autres personnalités inadaptées, Downfall n'a jamais obéi à aucune loi si ce ne sont celles de la force, de l’influence et de l’argent.
Quelques institutions devant assurer le maintien de l’ordre ont essayé de mettre un peu d'ordre dans ce chaos humain, mais autant dire qu'elles ont connues un échec cuisant. Durant des décennies, pas de police pour protéger les honnêtes citoyens. « Ce qui tombe plutôt bien puisqu'il y n'a jamais eu d'honnête citoyen à Downfall » pourrait vous rétorquer un habitant de la ville. Toutefois, depuis 2016, la ville s’est dotée d’une force de maintien de l’ordre dont l’allégeance des insignes à la loi semble relèver d’ambitions et d’intérêts personnels.
L’armée a également été chargée d’endiguer l’état permanent de crise de l’ex-quartier expérimental. Stationnés sur le Mur puis à Inglewood à partir de 2016, les militaires ont pu patrouiller dans les rues de la ville et y effectuer des missions de maintien de l’ordre. Or, avec le nouveau statut de la ville acquis en novembre 2022, l’armée se contente à présent de tenir le Mur afin d’éviter toute contagion de la gangrène downfallienne.

Parmi les rares anciennes institutions, quelque peu vacillantes, l’hôpital général continue de fonctionner péniblement. Quelques écoles, collèges et lycées ont aussi échappé à la destruction, principalement dans les quartiers riches où l’éducation et l’instruction des enfants sont encore considérées utiles. Au cœur de la ville, la jeunesse grandit livrée à elle-même, sous le regard fatigué et désabusé de professeurs dont le savoir n'a plus aucune valeur.

Quand on déambule dans les rues de Downfall, on pourrait se croire dans une Gotham City figée dans les années 80. Après 60 ans d’existence, Downfall n’est plus une ville habitée seulement par des inadaptés sociaux et autres criminels, mais elle abrite toujours une forte tendance à la violence, dictée par les différentes pègres. Tout est souillé, détourné et corrompu. Même les forces armées n'arrivent pas à lutter contre cet engouement opportuniste où l'intérêt individuel surpasse de loin l'intérêt de la communauté. Pourtant, ils existent encore quelques âmes qui aspirent à s'élever au-delà de cette misère ambiante, qui essayent juste de survivre sans sombrer dans l'opportunisme et ses dérives viciées. Une minorité d’entre eux lutte même pour rendre cette ville meilleure, décente et digne.

Bienvenue à Downfall, cité de violence, implacablement humaine.


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Dernière édition par Downfall le Lun 15 Jan - 9:43, édité 16 fois
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MessageSujet: Re: CONTEXTE ❖ Lecture obligatoire   CONTEXTE ❖ Lecture obligatoire EmptyMer 25 Déc - 18:58




INFORMATIONS  POUR

(SUR)VIVRE A DOWNFALL

POLITIQUE

Spoiler:


L’ÉDUCATION

Spoiler:


LA SANTÉ

Spoiler:


LA JUSTICE

Spoiler:


LA LÉGISLATION SUR LES ARMES

Spoiler:


LES MOYENS DE TRANSPORT

Spoiler:


LES MÉDIAS ET TECHNOLOGIES

Spoiler:


(c) syndrome




Dernière édition par Downfall le Lun 15 Jan - 13:07, édité 13 fois
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MessageSujet: Re: CONTEXTE ❖ Lecture obligatoire   CONTEXTE ❖ Lecture obligatoire EmptyMar 17 Nov - 12:14



INFORMATIONS  SUPPLEMENTAIRES

Pour en savoir plus sur l'univers de Ashes of a Hopeless Playground, retrouvez nos annexes détaillées :


Leur lecture est conseillée mais facultative  :intello:


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