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DownfallMAITRE DU JEU◭ CREDITS : avatar (c)syndrome . gif (c)sin city ◭ MESSAGES : 3084
| Sujet: CONTEXTE ❖ Lecture obligatoire Sam 6 Sep - 14:27 | |
| CONTEXTE
( Lecture obligatoire ) BACKGROUND GÉNÉRAL
Downfall. 100 000 âmes et un taux de criminalité de près de 31%. Et dire qu'au commencement, il s'agissait de la plus grande expérience à taille humaine jamais réalisée. Mais on ne joue jamais impunément avec des vies...
1959. La Seconde Guerre Mondiale a soulevé bien des questions à propos de la nature humaine. Comment le nazisme et ses horreurs ont-ils pu advenir ? Comment des hommes ont-ils pu condamner à l'extermination des peuples entiers qui n'avaient de préjudiciables que leurs différences ? Mais surtout, comment reconstruire ce que l'histoire a brisé ? Comment se relever après être tombé si bas ? Faut-il faire table rase du passé ou bien reconstruire sur les ruines d'une humanité qui a échoué ? Porté par ces questions, un groupe de scientifiques américains, sociologues, psychologues et anthropologues entreprirent une « pure folie » : une expérimentation à échelle humaine. La procédure était simple : implanter dans un quartier des hommes et des femmes issus de tous les horizons afin d'observer la création d'une nouvelle société. Et lorsque Los Angeles accepta de céder son quartier Ouest, le Projet 1959 naquit.
L'expérience rencontra de nombreux obstacles, dont celui de constituer un groupe de participants. Personne n'était prêt à sacrifier sa vie pour ce projet qui se comptait en dizaine d'années. Les cours de justice se chargèrent alors de remplir le quartier expérimental : participer à l’étude était une sanction présentée comme une alternative à l'incarcération. Criminels, délinquants, dégénérés et autres raclures de bas étage constituèrent la première population du Projet 1959.
Or, l’expérience dégénéra rapidement. Si on avait vendu aux premiers participants le rêve d'une société autodidacte, cultivant un idéal d’autarcie, dans laquelle chaque individu serait responsable du bien-être collectif, on avait oublié que l'homme est un loup pour les hommes. Et sur ce grand échiquier rebaptisé « Downfall » par ses habitants en 1968, les pions échappèrent aux mains des scientifiques. Le pantin se désarticula sous le regard incrédule et sidéré d'un marionnettiste aveuglé par quelques délires divins. On ne joue pas sans risque avec la nature humaine.
Downfall construisit sa propre culture alternative. Mais que pouvait-on attendre d'une société fondée par des criminels et autres créatures misérables ? De nombreux réseaux illicites apparurent, comme autant d'artères alimentant le cœur de cette nouvelle ville à l'identité en errance et profondément instable. Le Projet 1959 n'était plus, et en 1974, Downfall réclama une existence légitime sur l’échiquier du pays.
Los Angeles tenta de reprendre les rênes du quartier en y introduisant une police, quelques troupes armées, ainsi que des établissements de santé, d'éducation et autres institutions, afin de rééduquer cette ville en crise et hors de contrôle. Or, la colère aveugle d'une population méprisée, cette haine comme fardeau porté de génération en génération, ne se laissa pas amadouer. Affamée, Downfall commença à s'attaquer aux quartiers voisins de Los Angeles, le terrain de jeu n'étant plus assez grand pour contenir toute la violence et l'avidité des nouvelles générations. La ville grandit jusqu'à pouvoir accueillir plusieurs milliers de personnes. Bouffée de l'intérieur, Los Angeles réagit en construisant un immense mur séparant mère et fille – là où existait un grillage orné de barbelés. Et dans les murmures indignés intra-muros, on parlait d'une guerre d'indépendance. Et ce fil rouge tissa l'histoire de Downfall...
Jusqu'à ce qu'en mai 2016, après des décennies d'une guerre ouverte avec Los Angeles, Downfall accéda enfin à son indépendance et fut reconnue comme ville à part entière. Cependant, cette reconnaissance impliquait de nombreux compromis pour lesquels l'ex-quartier expérimental n'était pas prêt. L'introduction de la Loi, de ses cours de justice et de ses agents de l'ordre se fit dans la douleur et la violence. Downfall refusait de se plier à la Loi, et rejetait avec dédain le moindre compromis. A cran, « l'enclave downfallienne » survit péniblement. Témoins et souvent victimes d'une violence qui ne semblait jamais pouvoir s'apaiser, les habitants vivaient dans une précarité toujours plus grande. Les mesures sécuritaires et liberticides - mises en place à suite de la requalification de l'ex-quartier expérimental en « borough » de Los Angeles en septembre 2019 -, rythmèrent le quotidien, au nom du maintien de l'ordre et de la promesse de lendemains meilleurs.
Puis, en avril 2022, le Congrès américain accorda à Downfall ce qu'elle avait toujours désiré : son indépendance. Enfin, une indépendance relative, puisqu'en devenant un « territoire non incorporé », la ville reste sous la souveraineté américaine. Sept mois ont été donnés à la Conseillère Cleveland pour organiser sa nouvelle administration et le futur système politique de Downfall ; une législature territoriale qui se doit d’être cohérente avec l'histoire de cette ville et de ses habitants. Le 1er novembre 2022, Downfall obtint enfin autorité sur elle-même. Elle n’est plus considérée comme un « borough » de Los Angeles et n'a plus à souffrir de son administration, ni de celle de l'État de Californie. Seul le Congrès a un droit de regard sur l'enclave downfallienne, devenue une sorte de ville-état ; un regard facile à détourner...
Pourri jusque dans le chair de sa jeunesse, l'ex-quartier expérimental est depuis ses premières heures le terrain de jeu de gangs et autres organisations criminelles désireux de profiter de cette folie sauvage échappant à tout contrôle. Après tout, cet ex-quartier de Los Angeles est né de la main de participants hors-la-loi, mais surtout, hors-la-norme. Malgré la présence de l'armée et de la Downfall Police Department (DPD), les règles du jeu sont édictées par des clans et autres gangs qui aspirent à prendre le contrôle de cet échiquier humain. Ils furent les Baneshadows, les Prayers of Insanity, ou encore les Unbroken. Et ils sont les Blackened Beauty, les Sinner's Hand, le French Syndicate, les Rats et les Brawling Profits. Chacun sait exactement ce que doit être Downfall. Et la fin justifiant toujours les moyens, aucune violence n'est gratuite. Elle est juste nécessaire.
Bienvenue à Downfall, cité où l'orgueil, l'envie, la luxure, la gourmandise, la paresse, l'avarice et la colère s'entremêlent sous le regard sidéré d'un monde qui ne veut pas d'elle. Pourtant, elle n'est que le reflet des dérives d'une humanité qui tente de survivre.
CHRONOLOGIE
1959 – 1980 ❖ Du projet expérimental à la naissance de Downfall
- Spoiler:
1959 - Hiver : Naissance du Projet Expérimental
1962 - Hiver : Création d'une police "expérimentale" et d'un hôpital aux mains des scientifiques au cœur du quartier
1963 - Été : Naissance du premier enfant du Projet 1959
1968 - Été : Début des protestations, rapidement écrasées
1968 - Hiver : Le quartier expérimental est rebaptisé Downfall par ses habitants
1973 - Été : Renfort des forces armées au cœur de Downfall et à ses frontières
1974 à 1980 : Guerre ouverte entre Downfall et Los Angeles, et revendication de leur statut de ville indépendante
1980, le 24 octobre : Downfall échappe des mains des scientifiques et se déclare indépendante
1981 – 2015 ❖ Tensions intestines, guerres ouvertes et trêves bafouées
- Spoiler:
1981 à 1992 : Extension de la ville qui atteint en juillet 1992 plus de dix mille personnes
1985 - Hiver : Naissance du Gang des Baneshadows
1991 - Printemps : Naissance des Blackened Beauty
1992 - Automne : Naissance des Prayers of Insanity
1993 - Printemps : Construction du Mur
1995, le 2 janvier : Déclaration de guerre à Los Angeles
1997 - Hiver : Fracture du Mur entraînant une sanction sanglante au cœur de Downfall par les forces armées de Los Angeles
1998 - Hiver : Premiers conflits sanglants entre les Baneshadows et les Prayers of Insanity
1999 à 2005 : Une trêve est conclue entre les gangs pour faire alliance contre Los Angeles
2000, le 1er janvier : Downfall se promet de faire tomber Los Angeles
2005 - Automne : Fin de la trêve entre les gangs débouchant sur deux ans de guerre civile
2007 : Attaque armée de Los Angeles pour reprendre le contrôle de Downfall, se concluant en un échec cuisant
2009 : Le Projet 1959 fête ses 50 ans et Downfall n'a jamais été aussi menaçante et séduisante, sa population passe les vingt mille habitants
2007 à 2013 : Nouvelle trêve entre les gangs malgré une tension paroxystique entre les Baneshadows et les Prayers Of Insanity
2014 : Downfall vieillit et s'affirme, forte de 55 ans d'existence
2014 - Octobre : Los Angeles tente de faire taire une nouvelle fois Downfall, mais la ville continue à se rebeller
2015 - Printemps : Suite aux attentats ayant secoué la ville, les Rats, clan de l'ombre et des souterrains, a plongé la ville dans la misère en coupant l'eau et l'électricité, faisant ainsi pression pour mieux faire entendre ses revendications.
2015, le 24 décembre : L.A. bombarde le centre-cille de Downfall et reprend ses quartiers à Inglewood. Si la guerre est déclarée, elle demeure pour le moment en suspens, de nombreux quartiers étant démilitarisés.
2016 – 2017 ❖ Une reconnaissance et une indépendance douloureuses
- Spoiler:
2016, le 16 mai : Downfall est reconnue indépendante et accède à un statut de ville à part entière. Mais son accès au monde et donc à la Loi entraîne de nombreuses tensions : la transition est difficile.
2016 – Eté : Inglewood redevient le centre des forces de l'ordre avec le retour de l'armée et des agences fédérales, et la création de la Downfall Police Department (DPD)
2017 - Janvier : Une résistance se forme et se fait connaître sous le nom des Unbroken.
2017, le 26 février : Jack Cleveland est élu Maire de la Ville, après avoir été pendant un an l'interlocuteur privilégié entre Downfall et le gouvernement de l’État de Californie et du pays.
2017, le 9 septembre : Une immense manifestation dégénère en émeute aux portes de la Mairie tandis que les quartiers militaires d'Inglewood subissent les attentats des Unbroken. La résistance est en marche.
2018 - 2022 ❖ Le prix du sang
- Spoiler:
2018, le 26 février : Jack Cleveland fête sa première année à la Mairie sous les cris et les huées d'une nouvelle manifestation. Les Unbroken organisent avec l'aide des Blackened Beauty un nouvel attentat.
2019, le 15 mars : Un séisme frappe la ville et défigure les quartiers d'Inglewood et du Big Nowhere. Les dégâts matériels et humains sont importants. Forces de l'ordre et simples citoyens sont obligés de s'entraider pour aider Downfall à se relever.
2019, le 2 septembre : Jack Cleveland est assassiné au sein même du City Hall par l'un des leader des Unbroken. 72 heures après, Los Angeles déclare le rattachement de Downfall à son autorité, qualifiant l'ex-quartier expérimental de « borough ». Los Angeles fait aussitôt décréter l'état d'urgence dans le borough, permettant ainsi le déploiement massif et décomplexé des forces armées dans la ville.
2019, le 30 septembre : le Maire de L.A. Frank Osborn fait abattre une section entière du Mur au niveau d’Inglewood. Cette énième entaille faite à l’indépendance de l’ex-quartier expérimental a mis le feu aux poudres, transformant le Big Nowhere en brasier.
2020, septembre : Marshall Woodrow devient le Procureur du « borough » de Downfall, avec pour consigne de renforcer la main mise de Los Angeles sur l'ex-quartier expérimental et de le mettre au pas, avec une politique sécuritaire agressive. Dissolution des Unbroken suite à l'arrestation de Kenneth Sheldon ; le Big Nowhere devient une zone démilitarisée.
2021, le 20 mars : conférence organisée par le Maire Obsorn, le Procureur Woodrow et la Conseillère Cleveland, où un échange autour de la situation précaire et critique de Downfall s'est tenu avec des habitants. Le constat fait est que les droits des habitants sont méprisés.
2021, 2 septembre : le Procureur Woodrow est assassiné au cours d'un guet-apens organisé par les Prayers of Insanity, tendu au sein même du quartier d’Inglewood. S’en est suivi un affrontement avec des patrouilles militaires.
2021, octobre : le Lieutenant-Colonel David Andersen prend la tête du bataillon stationné au Mur. Il soutient une politique « d’éradication du problème downfallien » et instaure des restriction des passages (de marchandises et de personnes) entre Downfall et le reste du monde, ce qui crée rapidement des pénuries dans la ville.
2022, avril : le congrès signifie à la conseillère Cleveland son accord pour que Downfall deviennent un territoire non incorporé d’ici la fin de l’année. La ville deviendra donc prochainement autonome, indépendante des États-Unis et de leur soutien.
2022, avril : les Rats tentent d’assassiner Aaron Phillmore, accusé d'être l'un des « grands oppresseurs » de Downfall, alors que le narcotrafiquant était à Little Tokyo, au sein-même de son empire.
2022, mai : une manifestation est organisée à Florence, au cœur même de territoire du cartel, par la branche radicale du mouvement dissous des Unbroken. La manifestation vire à l’émeute.
2022, octobre : BSEI et le SWAT mènent une grande action de démantèlement le 15 octobre des Prayers of Insanity à la Zone 33. Aaron Phillmore, le leader du cartel, soumis à un nouveau mandat d’arrêt, est interpellé et placé en garde à vue. Une centaine d’autres Prayers of Insanity sont arrêtés. Dans la nuit du 24 au 25 octobre, un incendie ravage la Zone 33. Durant les deux semaines qui suivent, de nombreuses autres interpellations ont lieu. Certains Rats participent à cette traque des Prayers of Insanity, éliminant plusieurs d’entre eux. Le 31 octobre, le cartel est annoncé comme démantelé par les autorités.
2022, 1er novembre : Downfall devient un territoire non incorporé non organisé des États-Unis ; elle a donc autorité sur elle-même et n'est plus considérée comme un « borough » de Los Angeles.
2023 - xxxx ❖ On n'a pas les mêmes règles pourtant c'est le même jeu
- Spoiler:
2023, 24 septembre : Rachel Cleveland est élue Gouverneure du territoire downfallien.
2023, 24 novembre : Un tremblement de terre secoue Downfall et fait d'importants dégâts au nord de la ville. Un pan du Mur, à l’est de Compton, s’est effondré, créant une brèche entre Downfall et Los Angeles.
DOWNFALL
Inspirée de la Sin City de Frank Miller, Downfall est une ville aussi fière que décadente. Il n'est pas question d'y vivre, mais d'y survivre. Le quartier perdit rapidement les traits d'une expérience scientifique afin de recouvrir ceux d'une nouvelle société. Or, constituée par des repris de justice et autres personnalités inadaptées, Downfall n'a jamais obéi à aucune loi si ce ne sont celles de la force, de l’influence et de l’argent. Quelques institutions devant assurer le maintien de l’ordre ont essayé de mettre un peu d'ordre dans ce chaos humain, mais autant dire qu'elles ont connues un échec cuisant. Durant des décennies, pas de police pour protéger les honnêtes citoyens. « Ce qui tombe plutôt bien puisqu'il y n'a jamais eu d'honnête citoyen à Downfall » pourrait vous rétorquer un habitant de la ville. Toutefois, depuis 2016, la ville s’est dotée d’une force de maintien de l’ordre dont l’allégeance des insignes à la loi semble relèver d’ambitions et d’intérêts personnels. L’armée a également été chargée d’endiguer l’état permanent de crise de l’ex-quartier expérimental. Stationnés sur le Mur puis à Inglewood à partir de 2016, les militaires ont pu patrouiller dans les rues de la ville et y effectuer des missions de maintien de l’ordre. Or, avec le nouveau statut de la ville acquis en novembre 2022, l’armée se contente à présent de tenir le Mur afin d’éviter toute contagion de la gangrène downfallienne.
Parmi les rares anciennes institutions, quelque peu vacillantes, l’hôpital général continue de fonctionner péniblement. Quelques écoles, collèges et lycées ont aussi échappé à la destruction, principalement dans les quartiers riches où l’éducation et l’instruction des enfants sont encore considérées utiles. Au cœur de la ville, la jeunesse grandit livrée à elle-même, sous le regard fatigué et désabusé de professeurs dont le savoir n'a plus aucune valeur.
Quand on déambule dans les rues de Downfall, on pourrait se croire dans une Gotham City figée dans les années 80. Après 60 ans d’existence, Downfall n’est plus une ville habitée seulement par des inadaptés sociaux et autres criminels, mais elle abrite toujours une forte tendance à la violence, dictée par les différentes pègres. Tout est souillé, détourné et corrompu. Même les forces armées n'arrivent pas à lutter contre cet engouement opportuniste où l'intérêt individuel surpasse de loin l'intérêt de la communauté. Pourtant, ils existent encore quelques âmes qui aspirent à s'élever au-delà de cette misère ambiante, qui essayent juste de survivre sans sombrer dans l'opportunisme et ses dérives viciées. Une minorité d’entre eux lutte même pour rendre cette ville meilleure, décente et digne.
Bienvenue à Downfall, cité de violence, implacablement humaine.
(c) syndrome
Dernière édition par Downfall le Mar 16 Avr - 18:03, édité 17 fois |
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DownfallMAITRE DU JEU◭ CREDITS : avatar (c)syndrome . gif (c)sin city ◭ MESSAGES : 3084
| Sujet: Re: CONTEXTE ❖ Lecture obligatoire Mer 25 Déc - 18:58 | |
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INFORMATIONS POUR
(SUR)VIVRE A DOWNFALL POLITIQUE
- Spoiler:
Le 26 février 2017, Jack Cleveland est élu Maire de la ville par les habitants dont les papiers sont en règle. La Mairie devient le système central de Downfall, avec la nomination de différents conseillers chargés de l'éducation, de l'urbanisation, de la santé, et la jeunesse et de la culture, des transports en commun, etc. Une organisation encore précaire et fragile, traversée par une forte corruption : l'élite financière de Downfall occupe la plupart de ces postes. Devenue une "ville-comté", Downfall n'a pas réellement accédé à l'indépendance qu'elle exigeait. Los Angeles continue à à imposer son ingérence, forçant l'ex-quartier expérimental à se plier aux lois et au fonctionnement de l'Etat de Californie. La Mairie de Downfall n'est d'ailleurs pas totalement autonome et dépend de celle de Los Angeles, malgré le maintien d'élus distincts.
Jusqu'au 2 septembre 2019. Date à laquelle Jack Cleveland est assassiné au sein même du City Hall par l'un des leaders du mouvement des Unbroken. Los Angeles déclare alors le rattachement de Downfall à son autorité, qualifiant l'ex-quartier expérimental de « borough ». Jouissant d'une toute nouvelle emprise sur Downfall, Los Angeles fait aussitôt décréter l'état d'urgence dans le borough, permettant ainsi le déploiement massif et décomplexé des forces armées dans la ville. « Il est nécessaire de prendre les mesures de sécurité qui s'imposent afin de reprendre le contrôle sur cette zone de non-droit avilie par des années de criminalité. Il est même urgent de rasséréner cette enclave en proie au terrorisme. A situation exceptionnelle, mesure exceptionnelle : la Mairie de Downfall sera sous l'entière autorité de la ville de Los Angeles le temps que le quartier soit redressé. Les représentants du conseil municipal de Downfall sont bien évidemment conviés à la table du Maire Osborn ». L'ex-quartier expérimental devient donc officiellement un arrondissement de Los Angeles. Ou plutôt, son ghetto. Et afin de symboliser cette fusion entre les deux villes, une section entière du Mur est détruite à la fin du mois au niveau d'Inglewood. Le Maire de Los Angeles, Frank Osborn, préside l'inauguration de cette énième entaille faite à l'indépendance de la ville.
Depuis, la précarité fragilise le quotidien des habitants. Les subventions promises par le Maire Osborn afin de réhabiliter certaines institutions - comme l'hôpital public ou les établissements scolaires, défigurés par le tremblement de terre - n'ont toujours pas été débloquées. Invitée à siéger aux réunions organisées à la Mairie de Los Angeles pour penser l’avenir de Downfall, la conseillère représentant Downfall et ses intérêts, Rachel Cleveland, peine à être entendue.
L'état d'urgence perdure trois ans. Malgré les moyens déployés pour discipliner la ville, celle-ci demeure encore sauvage. Est alors nommé le 1er septembre 2020 Marshall Woodrow au poste de Procureur de la ville de Downfall. Personnage politique célèbre et controversé quant à ses prises de position jugées conservatrices et sécuritaires, Marshall Woodrow a pris ses fonctions de Procureur à Downfall à la demande de son vieil ami, le Maire Osborn, avec pour consigne de mettre au pas le « borough ». Il est assassiné en septembre 2021 au cours d'un guet-apens.
Quelques mois après la conférence de presse ayant réuni le Maire de Los Angeles, le Procureur Woodrow et la Conseillère Cleveland, la possibilité que Downfall devienne un territoire non incorporé, organisé ou non des États-Unis est sérieusement considérée. Downfall obtiendrait ainsi son indépendance vis à vis de Los Angeles, dont elle ne serait plus un « borough », mais également vis-à-vis de l’État de Californie. Seul le Congrès aurait un droit de regard sur l'enclave downfallienne.
En avril 2022, le Congrès américain accorde à Downfall ce qu'elle a toujours désiré : son indépendance, à compter du 1er novembre 2022. Enfin, une indépendance relative, puisqu'en devenant un territoire non incorporé, la ville reste sous la souveraineté américaine et se doit d’appliquer au moins partiellement la Constitution américaine. Sept mois ont été donnés à la conseillère Cleveland pour organiser sa nouvelle administration et le futur système politique de Downfall. Ces propositions composeront une loi organique que le Congrès étudiera. Car sans loi organique, pas de pacte entre les deux parties, entre la puissance tutélaire – les États-Unis - et la zone d'adjonction – Downfall -, ni de statut clair quant à ce que sera l'autonomie conférée à cette zone. L'enjeu pour la Conseillère Cleveland est de proposer au Congrès une législature territoriale cohérente avec l'histoire de cette ville et de ses habitants ; législature qui devra également imposer des limites nécessaires, notamment afin d’organiser la lutte contre la criminalité, le narcobanditisme et l’insécurité.
Ainsi, le système politique a du être réorganisé, des fonctions officialisées. Il a d’ailleurs été accordé à Rachel Cleveland – maintenue à un poste de dirigeant pour plus de stabilité – d’agir en qualité de Gouverneure provisoire pendant une année de fonction avant de devoir organiser des élections.
Comme promis, la Gouverneure provisoire Rachel Cleveland a œuvré à l’organisation d’élections au statut de Gouverneur du territoire de Downfall. Ces élections se sont tenues le dimanche 24 septembre 2023. Remportant l’élection avec 54% des votes exprimés, la socialiste et démocrate Rachel Cleveland devient le premier, ainsi que la première, Gouverneur de Downfall. Son mandat, de quatre ans, expirera en septembre 2027.
L’ÉDUCATION
- Spoiler:
L'éducation n'a jamais été une priorité à Downfall. Au début de l'expérimentation, les participants envoyés par les cours de justice étaient majeurs et le souci d'érudition n'avait frôlé personne. Cependant, avec la naissance des premiers enfants, l'avènement de la civilisation à travers l'écriture s'est rappelé aux bons souvenirs des chercheurs et des autorités qui ont alors construit des écoles, des collèges et lycées ainsi qu'une université à Downfall. Mais la précarité était telle que l'éducation n'a jamais pu s'inscrire comme un indispensable.
Depuis que la ville a échappé aux mains des expérimentateurs, et que Downfall s'est érigée en cité à part entière, l'éducation a connu un nouvel essor. Si certaines mauvaises langues disent que les habitants de Downfall sont allés à l'école uniquement pour démentir les rumeurs comme quoi ils étaient des sauvages sans Dieu ni culture, un besoin bien plus viscéral s'est imposé à de nombreux parents. Les enfants ayant grandi dans la rue ne faisaient que répéter le même schéma que leurs géniteurs, si bien que ces derniers voulurent donner tort aux théories déterministes et offrir une chance à leurs enfants de s'ouvrir au monde des connaissances. L'éducation est assurée par des professeurs "bénévoles" et sans forcement de formation. Seules la passion et la capacité à aligner faire une phrase sans faire de faute suffisent à intégrer les rangs des enseignants. Payés jusque-là par les différentes fortunes du quartier expérimental, ils dépendent aujourd'hui de la Mairie. Être enseignant à Downfall appartient autant au masochisme qu'à l'espoir : les conditions de travail sont très précaires, le respect non garanti et les résultats inexistants car non reconnus.
A partir de 2016, l'ex-quartier expérimental peut enfin valoriser la scolarité de ses élèves en leur faisant passer des diplômes reconnus par-delà le Mur. L'université offre aussi quelques cours dans certaines filières pour lesquelles un diplôme peut être obtenu.
Or avec l'accès au statut de territoire non incorporé non intégré en novembre 2022, les institutions s’effondrent, en raison du retrait du maigre soutien financier de Los Angeles et de l’État de Californie, mais aussi en raison de l’exode de milliers de non-natifs et de leurs savoir-faire et diplômes. Des écoles, collèges et lycées ferment, faute d’enseignants, et recrachent dans les rues des centaines d’enfants et d’adolescents qui seront alors livrés à eux-mêmes. L’université ferme également, au moins un temps, ses portes. Ainsi, les apprentissages se font au sein même des structures, avec des « étudiants » qui sont plutôt des « apprentis » auprès de tuteurs professionnels, ou du moins en poste. Aucun diplôme ne peut être délivré, et il appartient aux apprenants de se former eux-mêmes en lisant des ouvrages et avec le soutien des tuteurs qui leur transmettront leurs connaissances et compétences. Le soutien de l'ONG "Lire et écrire", fraichement arrivée à Downfall, tente d'aider les institutions scolaires à survivre en offrant du soutien à la scolarité aux élèves mais aussi des cours consacrés aux bases essentielles (lire, écrire, compter) à la population non instruite.
L’effondrement annoncé à la suite du délaissement économique de l’ex-quartier expérimental - au titre de son indépendance, en novembre 2022 – et de l’exode des non-natifs et de leurs savoir-faire et diplômes, est finalement moindre, et ce, grâce à la politique socialiste de la gouvernance en place et des actions humanitaires et solidaires ayant aidé la ville à conserver un système scolaire d'éducation (avec « Lire et écrire ») minimal. Si des établissements scolaires ont dû fermer durant plusieurs semaines, recrachant dans les rues des centaines d’enfants et d’adolescents, certains ont pu rapidement rouvrir, grâce à des équipes enseignantes mobilisées et soutenue par l’association « Lire et écrire ». Néanmoins, faute de moyens suffisants, la priorité a été donnée aux écoles élémentaires, au détriment des collèges et lycées. Des éducateurs dits « de rue » tentent depuis de mener des actions d’éducation et de prévention auprès de ces jeunes privés de système scolaire.
LA SANTÉ
- Spoiler:
Tout comme l'éducation, la santé était du ressort des expérimentateurs à la naissance du Projet 1959. De nombreux médecins étaient alors des militaires mobilisés pour l'expérience. Un Hôpital général a été ouvert à peine deux ans après le début de l'expérimentation. Hélas, comme pour toute institution installée à Downfall, la nature criminelle des participants n'a pas tardé à vicier le corps médical (trafic d'organes et de médicaments) surtout une fois l'ex-quartier expérimental indépendant. Les soins n'y sont pas gratuits, ni égaux en fonction de la situation socio-économique du patient accueilli. Nombres de médecins ont quitté la ville une fois celle-ci hors de contrôle, si bien que les docteurs, chirurgiens, infirmiers et autres ne sont pas tous issus d'une illustre faculté de médecine. Pour certains, leur dextérité avec un scalpel a suffi à faire d'eux des chirurgiens, peu importe leur diplôme initial. Pour d'autres, la volonté d'aider son prochain a permis de grossir les effectifs des infirmiers et aides soignants. La santé étant nécessaire à la survie, quelques âmes ont bien voulu se sacrifier au corps médical afin que Downfall puisse continuer à vivre.
Toutefois, depuis la reconnaissance de la ville en 2016, plusieurs médecins, chirurgiens et spécialistes ont été recrutés par delà le Mur par l'hôpital afin de proposer des soins de meilleure qualité.
Or, en novembre 2022, avec l'accès pour Downfall au statut de territoire non incorporé non organisé, l’hôpital perd le peu de moyens qu’il possédait. Des services sont fermés, et les efforts sont concentrés sur la prise en charge des urgences. Le soutien de l'ONG "Santé pour tous", fraichement arrivée à Downfall, tente d'aider les institutions sanitaires à survivre. Après six mois de crise, l’hôpital s’est réorganisé avec le concours des soutiens humanitaires, et peut répondre aux urgences tout en recommençant à délivrer des soins de qualité. Cependant, de nombreux services de spécialité sont encore fermés.
LA JUSTICE
- Spoiler:
Inexistant pendant plus de vingt ans, le système judiciaire de Downfall revient au centre des intérêts des politiques de l'ex-quartier expérimental et de Los Angeles en 2016, tandis qu'une police spécifique à la ville de Downfall est créée : le Downfall Police Department (DPD). La ville doit alors se soumettre au couperet de la Loi.
Balbutiante, l'organisation du tribunal judiciaire de Downfall prend quelques années. Le recrutement des juges est laborieux, tant les personnels formés manquent. Rapidement la corruption s'empare des salles d'audience, tandis qu'une minorité d'acteurs de la justice tente de respecter l'esprit des lois, dans l'impartialité, au nom de la protection du contrat social. Le tribunal fait ses premiers condamnés. Les peines d'emprisonnement ferme sont alors exécutées à la prison militaire d'Inglewood (pour les peines courtes, inférieures à deux ans) et en dehors de la ville, dans l’État de Californie (pour les peines supérieures à deux ans).
Suite au meurtre de Jack Cleveland - alors Maire de Downfall – en septembre 2019, « l'enclave downfallienne » a été requalifiée comme un « borough » (arrondissement) de Los Angeles, perdant ainsi tout espoir d'autonomie et d'indépendance. L'état d'urgence perdure depuis son ordonnancement, il y a un an. Malgré les moyens déployés pour discipliner la ville, celle-ci demeure encore sauvage. Est alors nommé le 1er septembre 2020 Marshall Woodrow au poste de Procureur Général de la ville de Downfall. Personnage politique célèbre et controversé quant à ses prises de position jugées conservatrices et sécuritaires, Marshall Woodrow a pris ses fonctions de Procureur à Downfall à la demande de son vieil ami, le Maire Osborn, avec pour consigne de mettre au pas le « borough ».
Or, le 2 septembre 2021, le Procureur Woodrow est assassiné au cours d'un attentat. Un guet-apens organisé par les Prayers of Insanity lui a été tendu au sein même du quartier d’Inglewood. Le Tribunal de justice est alors sans Procureur Général de la ville, et ce sont cinq procureurs adjoints qui dispense aux côtés des juges une justice jugée lente et trop souvent bâclée, faute d’enquêtes de police suffisamment poussées. Malgré les moyens donnés pour lutter contre le narcobanditisme, la DPD est en difficulté pour assurer sa mission de protection des civils, et peu de criminels sont traduits en justice, faute d'arrestations et de preuves. L'insécurité demeure donc dans l'enclave downfallienne.
A partir du 1er novembre 2022, et l'indépendance du territoire downfallien, il est demandé à l'administration Cleveland de fonder sa propre justice et son propre service de protection des civils et de maintien de l’ordre. Progressivement, le système judiciaire downfallien se stabilisé, bénéficiant de l’implication salvatrice des juges et procureurs, dont le mot d’ordre est d’imposer à la population downfallienne, en lieu et place des lois du plus fort et du talion, le contrat social. Actuellement, l’un des objectifs majeurs du tribunal est de rendre une justice « réparatrice » en punissant et réinsérant les personnes engagées dans une délinquance dite de survie, c’est-à-dire dans une délinquance contextuelle à des difficultés sociétales et économiques données. Et à l’inverse, c’est une justice « dissuasive » qui est appliqué par les profils les plus criminogènes. Le narcobanditisme et les atteintes graves à l’intégrité d’autrui (assassinats et meurtres et leurs tentatives, violences aggravées, viols) font l’objet, depuis quelques mois, de lourdes sanctions. En 2023, la criminalité a légèrement baissé, laissant deviner pour la première fois une forme d’apaisement social.
En septembre 2023, le poste de Procureur Général du territoire est créé. Madame Alder Sinéad est désignée par la Gouverneure pour occuper ce poste.
LA LÉGISLATION SUR LES ARMES
- Spoiler:
L'instabilité de l'ex-quartier expérimental a durant des dizaines d'années motivé l'interdiction de vente d'armes. Un réseau illégal de trafic d'armes s'est donc monté, tenu par les Baneshadows.
Les créations de la Mairie de Downfall et du Downfall Police Department en 2016 permettent en 2017 l'autorisation officielle de l'ouverture d'une seule armurerie, qui est alors implantée à Norwalk. La législation sur les armes demeure très stricte, et seules quelques catégories d'armes sont autorisés à la vente : armes de poing, pistolets semi-automatiques, armes de chasse et fusils à pompe. Il est illégal de vendre et de posséder des armes et du matériel dits "de guerre" (fusils d'assaut, grenades).
Après être passée entre les mains de plusieurs propriétaires affiliés à des gangs, l'armurerie est aujourd'hui tenue par un indépendant, Randy Reznikov, et se situe toujours à Fallenwalk (ex-Norwalk).
Pour tout achat à l'armurerie, l'acheteur doit avoir des papiers d’identité en règle, un casier judiciaire vide ; il est dès lors inscrit sur un registre que l'armurier doit consulter avant toute vente. Or, au vu de l'irrégularité des situations administratives de nombreux habitants de Downfall, et de leur délinquance ayant pu faire l'objet d'une condamnation, très peu figurent sur ce registre. Ainsi, le recours au marché noir du trafic d'armes demeure un accès privilégié à l'achat d'armes.
Longtemps géré par les Baneshadows, puis les Prayers of Insanity, le monopole du trafic d'armes n'est plus détenu depuis fin 2022 par une organisation criminelle historique, les Baneshadows et les Prayers of Insanity n'étant plus. Il existe à présent un réseau indépendant, organisé depuis les quais de Fallenwalk, par Randy Reznikov et Aaron Phillmore.
LES MOYENS DE TRANSPORT
- Spoiler:
A Downfall, vous ne risquez pas de rater votre bus ou de râler parce que le métro est encore en panne. Aucun transport en commun n'est offert en ville, si bien que si vous voulez parcourir Downfall, mieux vaut investir dans une voiture, un deux-roues ou de bonnes chaussures. Concrètement, le seul service proposé est le taxi. Mais aucune grille ne vient fixer les tarifs, et les conducteurs le sont pour différentes raisons : à vous de voir si vous voulez prendre ce risque. La voiture et les deux-roues sont donc les seuls moyens de transport possibles à Downfall. Ce qui fait de votre quatre et deux-roues un bien précieux à protéger car les vols sont fréquents et très rentables. D'autant que les concessionnaires sont plutôt rares...
Il n'existe que trois stations d'essence à Downfall : à Fallenwalk, au Civic Center et à South Gate, dans le Big Nowhere. Les pénuries étant régulières, il est recommandé d'avoir quelques jerricans de côté.
LES MÉDIAS ET TECHNOLOGIES
- Spoiler:
Pendant de nombreuses années, Downfall fut coupée du monde, devenant un immense huis-clos dont les murs étaient imperméables. Le premier média apparu dans l'ex-quartier expérimental sont les journaux. Puis, des antennes ont été installées afin de capter la télévision et les fréquences radios.
Jusqu'à son ouverture en 2016, l'ex-quartier expérimental bénéficiait de technologies limitées. Il était difficile de pouvoir acquérir un ordinateur, une télévision ou même un téléphone portable. Ce type de marchandises était importé par les Baneshadows puis les Prayers of Insanity (clan qui géraient les ports), et coûtait cher à la vente. Il n'existait pas non plus de fournisseur internet. Le seul moyen de s'y connecter était d'avoir le matériel et les connaissances pour se relier de façon « pirate » à une antenne relais.
Or, depuis 2016, les « technologies du quotidien » sont plus accessibles mais demeurent encore chères. Tout le monde ne peut pas se permettre d'en avoir, et la couverture réseau n'est pas fiable.
(c) syndrome
Dernière édition par Downfall le Mar 16 Avr - 18:03, édité 14 fois |
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