-40%
Le deal à ne pas rater :
-40% sur le Pack Gaming Mario PDP Manette filaire + Casque filaire ...
29.99 € 49.99 €
Voir le deal

Partagez
 

 [TERMINE] Donne le doigt au Diable et il voudra toute la main - avec Lovelyn Bishop

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 

Aaron D. Phillmore
Aaron D. Phillmore
HORS LA LOI
◭ CREDITS : avatar : corvidae + gifs : tumblr
◭ COMPTES : Sohan Ellroy + Cornelia Madden + Sintra Shinohara
◭ MESSAGES : 14680

MessageSujet: [TERMINE] Donne le doigt au Diable et il voudra toute la main - avec Lovelyn Bishop   [TERMINE] Donne le doigt au Diable et il voudra toute la main - avec Lovelyn Bishop EmptySam 15 Oct - 20:27


Donne le doigt au Diable et il voudra toute la main


Aaron profita de cette gorgée d’alcool pour relâcher le sourire affable qu’il s’efforçait de maintenir depuis le début de la soirée. Un regard à sa montre lui indiqua qu’il n’était pas encore minuit. Le Russe partit d’un rire gras tandis qu’il balançait son bassin dans le vide, faisant comprendre de manière très subtile à son hôte comment il prévoyait de terminer cette soirée en compagnie des escorts. Il s’approcha ensuite du narcotrafiquant, un petit plateau argenté dans la main. « Cocaïne ? » lui proposa-t-il de son fort accent slave. Les lèvres toujours trempées dans le verre de vodka, le Prayer déclina d’un mouvement de tête. « Toi ne pas savoir faire la fête ! » lui martela-t-il encore une fois, l’haleine chargée d’alcool. Une grimace agacée voulut froisser les traits du trafiquant downfallien. Il réussit néanmoins à afficher un rictus complice. Portant une main bourrue dans le dos de son Camarade Russe, Aaron lâcha, feignant sa désinvolture : « Si je commence, demain je ne pourrai pas travailler ! » « Les Américains sont si faibles ! » s’insurgea faussement le Slave. Il aimait à rappeler la supériorité de son peuple ; un peuple composé d’hommes forts et inébranlables ! Mettant le plateau de cocaïne dans les mains du Prayer, Basilovitch Gribov éructa un rire guttural puis se pencha au-dessus des rails qu’il avait précédemment dessiné dans la poudre et en fit disparaître deux en un aller-retour exécuté avec dextérité. « Va servir ces belles femmes » l’enjoignit-il d’une main bourrue, tout en reniflant sèchement l’air.

Aaron s’éloigna d’un pas las. Alekseï et Arkadi Korotaïev, les hommes de main de Gribov, tenaient compagnie aux deux escorts. Ils accordèrent un regard méprisant au narcotrafiquant qui, visiblement, les dérangeait dans leur petite entreprise. Le Prayer s’attarda quand même, observant l’attitude des deux femmes qu’il avait embarqué dans cette petite sauterie. Une moue désolée fendit malgré lui ses lèvres. Il se sentait gêné de leur imposer une telle soirée. Toutefois, l’avance faite à hauteur de 75% semblait leur permettre de conserver le sourire. L’une d’entre elle lui accorda un clin d’œil et saisit le plateau de coke. Elle prit ensuite une paille plaquée or que Basilovitch lui avait offerte une heure plus tôt et fit disparaître à son tour une trainée de poudre. La jeune femme releva lentement la tête. Son regard était voilé par l’effet des stupéfiants. Elle lui sourit et se leva, demeurant gracieuse malgré les raideurs musculaires qui cintraient sa fine silhouette. « Basilovitch, faites-nous écouter cette musique que vous chantiez tout à l’heure ! »
Les frères Korotaïev se redressèrent à leur tour et, après avoir toisé avec arrogance Aaron, suivirent l’escort qui venait de se jeter au bras du trafiquant d’armes russe. Le Prayer abandonna ce sourire qu’il forçait depuis trop longtemps. D’une main, il se massa le bas du visage et en profita pour lisser sa barbe. Quand il eut terminé, il demanda : « Je vous sers quelque chose ? » Il s’adressait à l’escort restée assise. Une jeune femme au physique atypique. Ses grands yeux lui conféraient un charisme quasi-mystique. Durant le repas qu’ils avaient tous les quatre partagé dans un restaurant sophistiqué de Florence, Gribov lui avait d’ailleurs dit qu’elle avait un regard envoutant, et qu’il se méfiait des femmes avec un tel pouvoir. Mais l’homme était bien moins intimidé qu’il le prétendait. Sa main s’était posée sur la cuisse de l’escort pour en enserrer en un geste possessif la chair. Son regard avait alors brillé d’une lueur lubrique et carnassière.  « J’espère que vous passez une assez bonne soirée » souffla Phillmore à la jeune brune, le visage toujours marqué par cet air contrit.

Les premières notes d’une musique slave raisonnèrent dans la suite d’hôtel. « Aaron, et toi ma beauté, venez trinquer ! » Basilovitch agitait une bouteille de vodka bien entamée. Leur quatrième. Ravalant un soupir, le Prayer tendit une main à l’escort et l’invita à rejoindre les trois russes. L’autre jeune femme s’était mise en danser sous les cris enthousiastes du trafiquant d’armes.
Phillmore savait que ce genre de rencontre était nécessaire pour le bien de son business. Gribov était un ancien partenaire des Baneshadows qui n’avait pas hésité à changer de client lorsque le clan de Cleveland était tombé. Le Russe n’avait jamais visité l’ex-quartier expérimental et avait fait la surprise à Aaron de débarquer en même temps que la dernière commande arrivée par bateau. Il ne resterait que deux jours, et voulait profiter de ce que Downfall avait de plus beau à offrir : « sa coke et ses putes ». La réputation de la ville était bien réductrice, mais le Prayer avait donné à voir au Russe ce qu’il voulait découvrir. « Za vashé zdorovie ! » s’époumona Gribov après avoir rempli les verres de tout le monde, tandis que le rythme de la musique s’accélérait.



Dernière édition par Aaron D. Phillmore le Mer 27 Mar - 7:59, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas

Lovelyn Bishop
Lovelyn Bishop
BLACKENED BEAUTY
◭ CREDITS : Skeyde in somnia
◭ COMPTES : Princesse Hailey
◭ MESSAGES : 1592

MessageSujet: Re: [TERMINE] Donne le doigt au Diable et il voudra toute la main - avec Lovelyn Bishop   [TERMINE] Donne le doigt au Diable et il voudra toute la main - avec Lovelyn Bishop EmptySam 5 Nov - 21:12

Donne le doigt au Diable et il voudra toute la main  Assise sur la banquette, elle écoutait le Russe  parler sans vraiment l’écouter.  Le repas qu’elle avait partager avec le patrons des deux russes et le narcotrafiquant qui l’avait engager, elle et une autre Escort girl en avait dit long sur le genre de soirée qu’elle allait passer. Une soirée ou la cocaïne allait pleuvoir a flot et ou elle allait entendre combien la Russie était un pays merveilleux peupler d’homme fort et viril.  Elle ne savait pas vraiment lequel des trois Russe elle aimait le moins…. Enfin, elle était payer pour les apprécier ce soir, pour les combler. Alors elle le ferait. Surtout qu’elle était  vraiment bien payer pour cela.   Elle était presque contente qu’une autre escorte girl soit avec elle, un peu plus jeune -sans doute plus jolie- qu’elle.  Et l’autre fille, qui répondait au nom de Barbara, ou Barbs, était déjà un peu pompette, sans parler de la drogue qu’elle avait du s’envoyer en douce déjà, avant même que le Russe ne leurs en offre un peu.  Love observer souvent du coin de l’œil l’autre, la blonde, et parfois elle avait envie de lever les yeux au ciel. Elle se donnait presque en spectacle, elle n’était franchement pas très bonne actrice. Mais cela lui allait très bien a Love, dans tout son égoïsme, elle se disait que les Russe s’occuperait de Barbara en première car elle se donnait en spectacle, elle aguichait plus que de raison, et elle, elle aurait un peu plus de paix.  Enfin, c’est ce qu’elle espérait.  Au vue du repas, elle avait des doutes sur Basilovitch.  Elle avait bien entendu la vague de compliments qu’il avait fait a la blonde, mais elle avait aussi entendu celui qu’il lui avait fait a elle, si tant est que s’en fut vraiment un. Et elle avait aussi senti la main possessive sur sa cuisse. Evidement, elle n’avait rien dit la dessus, elle s’était contenter de fixer le Russe et lui sourire.  Elle l’avait aussi remercier pour le compliment sur son regard, cela allait de soit, même si elle avait presque sentie une sorte de menace sous jacente venant de ce « compliment » et de son commentaire vis-à-vis de son regard « envoutant ».   Enfin, elle n’aurait bientôt plus vraiment la tête a penser a cela. Pour l’instant, elle y pensait en écoutant d’une oreille peu attentive les deux Russe, dont elle n’avait pas retenue le nom pour la simple et bonne raison qu’elle s’en fichait, ils n’étaient pas vraiment important. Mais bientôt, elle l’espérait, elle aurait trop de came dans le sang et donc elle arrêterait de pensait pour devenir totalement l’escort, elle serait en l’état où il était totalement supportable d’être un objet aux yeux des hommes présent.

En parlant de came, elle tourna les yeux, presque contente, vers l’homme qui l’avait employé qui apporter de la cocaïne sur un plateau.  Elle posa les yeux sur le plateau en se disant déjà qu’un bon rail aller lui faire du bien. C’est Barbara qui se jeta la première dessus. Lovelyn l’observa faire disparaitre deux railles avec la paille que le ruse lui avait offert. Puis alors qu’elle allait tendre la main pour prendre le plateau a son tour, l’escort girl la plus jeune des deux se leva et emporta le plateau avec elle pour rejoindre le russe en lui demandant de chanter a nouveau. Love soupira en regardant la poudre s’éloigner.  Elle observa ensuite les deux frère russe se lever a leurs tour et suivre la blonde. Oui eux, ils ne cachaient pas leurs attention envers la blonde. Son regard passa ensuite sur l’homme qui l’avait embaucher et qui était rester là, sans bouger et qui lui parlait. Elle lui fit un sourire. «Ce que j’aurait aimer est partie avec la blonde. » Dit elle simplement. Elle aurait put dire « blondasse » mais elle préférait s’abstenir.  Rester professionnelle avec sa collègue même si clairement elle aurait du mal a supporter toute la soirée le mépris non dissimuler que l’autre avait a son égard. La soirée n’était clairement pas aux règlement de compte entre putain de luxe.  Elle observa un instant l’homme qui l’avait embaucher. Elle l’avait déjà un peu observer au repas et puis aussi quand il l’avait embauché, mais là elle lui trouvait un air un contrarier. Elle sourit amuser a sa question. On lui demandait souvent ce genre de chose. Personne n’avait donc idée qu’elle n’avait jamais vraiment envie d’être la ou elle était ? Elle aurait préférée passer sa soirée avec Mickaëla, ou une de ses amies. « Vous pouvez me tutoyez vous savez. » Dit elle en premier lieux. « Vous ne me payer pas pour passer une bonne soirée, mais pour que lui en passe une. » Dit elle en faisant un signe de tête vers Basilovitch qui, une bouteille  a la main déjà bien entamée  les appelait.

Lyn sourit a nouveau a l’homme quand celui-ci lui tendit la main. Elle glissa en douceur sa main dans celle de l’homme constata que sa main était bien petite dans celle de l’homme. Enfin, elle avait l’air d’une brindille fragile a coté de lui. Elle se leva gracieusement et le suivit tranquillement pour rejoindre les russes et Barbara qui déjà se trémoussait d’une façon qui se voulait sexy. Lovelyn soupira doucement mais ne fit aucun commentaire, même si elle n’en pensait pas moins. Ma pauvre chérie tu te donne carrément en spectacle.   Elle se saisi du verre d’alcool qu’on lui donna et le leva vers le narcotrafiquant qui l’avait embaucher.  Elle trinqua avec lui et souffla un « Je crois que j’suis pas encore assez ivre ou défoncer pour parler russe. » Elle eu un léger rire et avala cul sec le verre de vodka.  « Vous, vous passez une bonne soirée ? » Qu’elle demanda alors que ses yeux vert était encore et toujours poser sur le chef des Prayers.  « Vous sembler un peu contrarier… » Elle avait un peu pencher la tête sur le coté. Puis elle se pencha un peu pour aller souffler a l’oreille d’Aaron « Je suis aussi payer pour vous faire passer une bonne soirée. Alors n’hésitez pas si vous avez besoin de quoique ce soit. »  Elle avait légèrement reculer, son sourire toujours poser sur ses lèvres parfaitement maquillées. Elle avait même laisser glisser le bout de ses doigts rapidement sur la mâchoire de l’homme.  Elle avait parfaitement conscience qu’elle était là principalement pour le trafiquant russe, mais pourquoi le narcotrafiquant ne pourrait pas en profiter lui aussi ?  Et puis, Love ne parlait pas de sexe pour l’heure, elle pensait plus a une discussion. L’homme avait l’air tracasser, et la brune savait plutôt bien écouter. Enfin, elle doutait qu’il l’interprèterait comme cela, mais bon, il pourrait interpréter de la manière qui lui chanter.   Elle allait parler a nouveau, mais une main épaisse et possessive vint se glisser sur sa taille puis sur son ventre pour l’attirer en arrière.  « Ma beauté, viens t’amuser avec nous. »  Elle se retrouva donc avec Basilovitch coller dans son dos. Une main toujours sur son ventre, il passa la deuxième devant elle aussi pour lui tendre le plateau en argent sur lequel tronait un fin rail de cocaïne. « Prend ca, et va danser avec elle. »  Elle posa les yeux sur le rail et sourit un peu. Enfin elle pourrait en avoir elle aussi.  Elle attrapa la paille et s’occupa de faire disparaitre la poudre dans son nez. Une fois fait, elle renifla très légèrement l’air et offrit un nouveau sourire au Downfallien, avant de se faire entrainer par le russe qui avait maintenant attraper son poignet.  La voila donc a devoir danser avec cette femme qu’elle n’aimait pas vraiment, et qui ne l’aimait pas vraiment non plus, juste pour plaire aux russes. Enfin, c’était leurs travail et puis bientôt là drogue qui se rependait dans leurs organisme allait faire effet et leurs faire oublier, au moins un peu.  « Aaron, viens donc voir ce spectacle ! » Que le russe appeler en faisant des signe a l’américain.
©️ 2981 12289 0

@Aaron D. Phillmore

___________
Be proud
Revenir en haut Aller en bas

Aaron D. Phillmore
Aaron D. Phillmore
HORS LA LOI
◭ CREDITS : avatar : corvidae + gifs : tumblr
◭ COMPTES : Sohan Ellroy + Cornelia Madden + Sintra Shinohara
◭ MESSAGES : 14680

MessageSujet: Re: [TERMINE] Donne le doigt au Diable et il voudra toute la main - avec Lovelyn Bishop   [TERMINE] Donne le doigt au Diable et il voudra toute la main - avec Lovelyn Bishop EmptyDim 18 Déc - 23:11


Donne le doigt au Diable et il voudra toute la main


Basilovitch Gribov porta un toast à cette soirée qui semblait se dérouler conformément à ses attentes. Aaron se sentit à nouveau saisi par cette impression d’irréalité. Il trouvait la situation dénuée de tout sens et intérêt, tant sa futilité était grossière. Mais ce genre de mise en scène était nécessaire à ce genre de business avec ce genre d’homme. Et c’était son problème. De fait, entraîner ces deux jeunes femmes dans cette mascarade drainait dans sa psyché une pointe de culpabilité. Au fur et à mesure que la soirée avançait, Aaron réalisait qu’il ne pouvait pas vraiment répondre de cet homme, qu’il avait espéré plus raisonnable et capable de se tenir et contenir. Le Prayer avait un mauvais pressentiment. Le Slave débordait d’excès, dans une agitation chaotique dont la seule constance était l’avidité. Il voulait, il prenait. Tout devait être mis à sa disposition. Rien ne devait s’opposer au moindre de ses désirs. L’égoïsme de l’homme ne semblait pas interpeller outre mesure les deux jeunes femmes, qui toléraient d’être ainsi objectalisées, leur humanité réduite à une enveloppe de chair juste bonne à palper et pénétrer.
Parasité par ses pensées, Aaron accorda un regard appuyé à l’escort qui déplorait le départ du plateau de cocaïne avec sa partenaire. Il se rappela que personne ne l’avait contrainte à venir ici, qu’elle y avait librement consentie. Pourtant, le Prayer n’arrivait pas à se départir de cette sensation poisseuse de honte. Il respectait ces femmes, et c’était bien là le problème… Alors il se soucia de comment l’une d’entre elles abordait cet instant partagé. Et la Blackened Beauty lui rétorqua qu’elle n’était pas là pour passer une bonne soirée, mais pour en offrir une à l’hôte du narcotrafiquant. Le malaise du Prayer grandit, bien que la jeune femme semblât totalement banaliser le fait de paraître à un endroit avec certaines personnes sans en avoir la moindre envie. Une moue plissa les lèvres de l’homme qui n’eut pas le temps de la remercier pour sa patience. Basilovitch les demandait, désirant trinquer avec eux pour une énième fois. Aaron invita la Blackened Beauty à le suivre et rejoindre les quatre autres personnes qui partageaient la suite avec eux.

La musique martelait des chants slaves par-dessus lesquels Gribov arrivait à imposer sa voix grasse et alourdie par l’alcool. Tous trinquèrent, et Aaron répéta dans un soupir les trois mots russes. Lovelyn refusait de s’abaisser à une telle chose, et se contenta de boire son verre d’un seul coup. Apparemment la jeune femme était en recherche d’un engourdissement devenu nécessaire pour supporter le reste de la soirée. Elle s’enquit alors de l’humeur de son employeur, car elle avait perçu sa contrariété. Se penchant pour atteindre l’oreille du Prayer, la Blackened Beauty s’engagea à l’aider à passer une bonne soirée s’il le désirait. Aaron ignorait l’étendue de cette offre, mais ne ressentait guère l’envie d’entrer dans un jeu de séduction faussé, puisqu’il arriverait forcément à ses fins du fait d’avoir payé cet instant. Et puis, de toute façon, sa libido était en berne, tant cette soirée le mettait de plus en plus mal à l’aise. Il rendit toutefois son sourire à Lovelyn.

D’un mouvement sec, elle fut arrachée à son bras par les mains possessives du trafiquant d’armes russe. Le plateau de coke reparut sous le nez de l’escort qui ne se laissa pas prier et y fit disparaître un rail. Elle lui offrit un nouveau sourire, qu’Aaron prit pour une sorte d’encouragement. Mais leur interaction fut à nouveau interrompue par les besoins d’exclusivité de Gribov. Il fit en sorte que les deux jeunes femmes dansent pour lui, et continuent ainsi d’aiguiser son désir. Plus par monstration que par envie de partager, Basilovicth invita une nouvelle fois Aaron à s’intéresser à ce qui, lui, le passionnait : « la coke et les putes de Downfall ». Putain, Cleveland adorerait savoir qu’un tel slogan était si vendeur à l’étranger et contribuait au tourisme international dans l’ex-quartier expérimental…

Phillmore se rendait compte qu’après trois heures passées avec cet homme, il n’avait strictement rien à lui dire. Il déclina à nouveau le plateau de cocaïne, désirant garder les idées claires, ce qui contraria visiblement le Russe. « Pour me faire plaisir. Comment tu peux refuser ton propre produit comme si c’était de la merde ? » Aaron s’apprêtait à renégocier son opposition à toute consommation, mais il vit le regard du slave changer et s’obscurcir. Son visage s’était fermé, prenant une expression autoritaire, voire menaçante. Accusant un bref soupir qu’il agrémenta d’un sourire forcé, le Prayer céda : « Vous savez faire aux gens ce qu’ils ne veulent pas faire… » Et cette déclaration enchanta le Slave qui se remit à chanter par-dessus la musique, tout en gardant un regard vigilant sur le narcotrafiquant. Aaron avait besoin de garder Gribov dans ses partenariats internationaux. Il allégea donc à son tour le plateau de cocaïne. Elle était quasiment pure, juste coupée avec des produits neutres afin d’éviter une concentration qui pourrait être fatale si prise en trop grande quantité. Le Prayer déposa ensuite le plateau sur la table basse qui trônait non loin des canapés, espérant ainsi, en sortant du champ de vision la cocaïne, éviter qu’elle ne revienne trop vite au centre de l’attention. Gribov était assez chargé pour tenir deux jours sans dormir, et Barbara tout autant. Cette dernière était d’ailleurs totalement désinhibée, ce qui avait le mérite de captiver le Russe. Fixant le spectacle des corps en mouvement des deux jeunes femmes d’un air lubrique, il glissa sa main jusqu’à son entrejambe. Il semblait souffrir de l’étroitesse de son pantalon… Ce type était écœurant. Aaron savait que, d’ici peu, Basilovitch prendrait possession de l’une d’entre elles, si ce n’était les deux. C’était ainsi que cette soirée devait se dérouler de toute façon… Parce que c’était bon pour les affaires.




IRP:
Revenir en haut Aller en bas

Lovelyn Bishop
Lovelyn Bishop
BLACKENED BEAUTY
◭ CREDITS : Skeyde in somnia
◭ COMPTES : Princesse Hailey
◭ MESSAGES : 1592

MessageSujet: Re: [TERMINE] Donne le doigt au Diable et il voudra toute la main - avec Lovelyn Bishop   [TERMINE] Donne le doigt au Diable et il voudra toute la main - avec Lovelyn Bishop EmptyDim 22 Jan - 22:31

Donne le doigt au Diable et il voudra toute la main  Dans le fond de son être une petite voix, surement celle de la raison, lui soufflait qu’elle n’aurait pas du accepter ce contrat. Mais que voulez vous, la somme promise était attrayante, tout autant que le payement d’avance, et cela avait suffit a la nature vénale de Love pour accepter. Et même si elle le sentait mal depuis qu’elle avait diner avec le Russe, elle faisait comme si de rien était, de toute manière maintenant elle ne pouvait plus faire marche arrière. Alors elle prenait sur elle, elle dansait avec l’autre prostituée de luxe, pour plaire aux clients.  Elle avait bien cerner le Russe. Non, les russes, les trois présent ici.  Les deux frère (elle avait déduit par leurs ressemblance physique qu’ils étaient frère) semblait être stupide attirer par le sexe, ils ne le cachaient pas c’était presque marquer sur leurs visage. Mais eux, il semblait plus apprécier les charmes de Barbara, ce qui arrangeait bien Love. Le Russe en chef par contre, lui semblait plus attirer par le fait de dominer, de posséder. Elle l’avait compris a la main qu’il avait poser sur sa cuisse au diner, la façon dont il l’avait serrer en la fixant dans les yeux  en disait long sur ses désir et sa nature. Lovelyn n’était pas très intelligente, elle n’avait pas fait de longues études, pas d’études du tout même, elle n’avait pas un haut niveau intellectuelle, mais elle avait vite appris a cerner les hommes et a composer avec eux. Et elle avait vite compris que Le Russe en chef était un homme dangereux.  Il ne lui faisait pas peur -pas encore- mais elle savait qu’elle aurait a s’en méfier, qu’elle ferait mieux de le craindre.  Heureusement, dans le tas il y avait aussi le narcotrafiquant Downfallien qui les avait embaucher, lui semblait presque rebuter par tout cela.  C’était donc a lui qu’elle devait se raccrocher, elle devait avoir une sorte de point d’ancrage dans ce genre de situation, et ce soir ce serait lui.  Ca aurait put, ou dû, être Barbara, mais elle avait vite compris que l’autre ne l’apprécier pas, et c’était finalement réciproque. Leurs comptes seraient régler plus tard, car Love n’était pas du genre a laisser couler. Mais pour l’instant elles devaient passer cette soirée, et faire semblait d’aimer danser ensemble.  Pitié me demande pas de l’embrasser qu’elle pensait souvent quand elle sentait le regard lubrique du Russe sur elles.  Des trois russes même.  

Basilovitch  parle avec Aaron, Love les observait de temps en temps du coin de l’oei. Elle les vit prendre de la cocaïne.  C’était la première fois qu’elle voyait Aaron en prendre, elle se dit que c’était donc celui qui en avait moins pris de la soirée pour l’instant, ce qui l’arrangeait fortement.  Quand elle remarqua que le Russe se passa une main entre les jambes, elle détourna le regard en réprimandant une grimace de dégout. Cet homme était un porc, un porc dangereux.  Finalement Barbara vient on échange, prend le porc j’prend les deux frère, ca me va aussi un plan a trois. Qu’elle pensant en posant a nouveau les yeux dans le regard de Barbs, es ce qu’elles allaient continuer longtemps ce petit jeu.  C’est les deux frères qui stoppa la petite danse improviser, non ordonner, des deux prostituer. Ils étaient encore en train de s’enivrer a la vodka en se parlant, en Russe évidement.  Le ton monta un peu entre eux, celui qui en taille était le plus grand et qui semblait aussi le plus âgé (bien que cela semble cliché) poussa un peu violement le plus petit des deux. L’homme recula se percutant sur Love, collision qui les firent tomber tous les deux, ainsi que la bouteille que l’homme tenait.  Putain ma cheville, fut la première penser de Love. Putain il est lourd… Fut sa deuxième alors que le russe qui lui était littéralement tomber dessus se relever.  Révelant au passage leurs vêtement imbibés de vodka. Super je suis pleine de vodka, c’est deguelasse, ca put, ca colle et ma robe est fichue… pensa la Blackened en se relevant et constant les dégâts. Elle fusilla du regard Barbara dont elle avait capter le regard moqueur. Basilovitch qui avait reposer son attention sur eux a cause du raffut aboya quelque chose en russe sur les deux frère, qui d’un coup devinrent blanc comme des cachets d’aspirine. Surement qu’ils venait de se faire engueuler, Love n’en savait rien elle ne parlait pas russe, et de toute manière elle n’en avait strictement rien a foutre. « Toi ! Enlève ta robe. » Qu’il avait ensuite dit a Love, d’un ton un peu plus doux. « Non, vous inquiétez pas c’est rien. »  Qu’elle osa répondre sans réfléchir. Elle vit le regard du Russe devenir noir et froid. Il lança froidement un ordre en russe a un des deux frère. L’homme hocha la tête et se retira rapidement dans la piéce d’a coté.  Il en revint avec une paire de ciseau, ce qui ne rassura pas vraiment Lovelyn et sembla aussi inquiéter Barbara qui faisait un peu moins la maline.  Le Russe tira Love par le poignet contre lui. La tourna pour qu’elle lui fasse dos. « Je t’ai dis d’enlever cette robe. Je n’aime pas que mes putains puent et soit sale. » Qu’il lui souffla froidement et assez fort pour que tout le monde entendent, tout en se mettant a découper la robe de la Blackened  avec le ciseaux.  Elle sentie la pointe de l’outil glisser sur sa peau, la griffant un peu par moment et elle entendait le bruit.  « La prochaine fois que je te dis quelque chose, tu le fais. Je n’aime pas me répéter. » Qu’il lui souffla plus doucement cette fois, d’un ton presque menaçant. Une phrase que peut être Aaron pouvait entendre car il était proche, mais que sinon les autres a part Love ne pouvait entendre.  

La robe tomba au sol, laissant une Love a moitié nue et qui avait avaler doucement sa salive a la menace susurrer a son oreille.  Voila qu’elle commencerait presque a avoir peur de cet homme finalement. « Toi. Continue de danser qui t’as demander d’arrêter ? » Qu’il aboya maintenant sur Barbs. Barbs qui sursauta en l’entendant et se remit tout de suite a danser, blanche comme un linge, mais sans un regard pour sa collègue.  « Aaron. Parlons affaire un instant, viens installons nous. »  Alors qu’il s’installer avec l’américain trafiquant sur le divan, il posa les yeux a nouveau sur Love. Love qui regardait ce qui fut jadis une robe qui gisait a ses pieds. Putain j’l’aimais bien cette robe. « Vien ici » Furent les paroles qui la firent sortir de ses pensées. Elle tourna les yeux vers les deux chef de gang et s’approcha. « T’es bien mieux comme ca finalement. Tu trouve pas Aaron ? » Que le Russe dit en riant grassement. Il laissait ses yeux se promener ouvertement sur le corps a moitié dénudé  de Lovelyn . Il attrapa ensuite son poignet pour l’attirer a lui et la faire s’asseoir sur ses genoux. Elle fit comme si de rien était en sentant sous elle que l’homme était sans doute déjà a l’étroit dans son pantalon de costume. « Bien Aaron. Parlons un peu sérieusement un moment. » Il avait les yeux river sur son partenaire d’affaire, pendant que ses mains se promener sur le corps de Love sans retenue.  Love n’écoutait pas, elle se laissait faire, sans bouger, sans broncher. Elle fixait un point invisible a l’horizon, même lorsque les doigts du Russe se mire a passer sur ses lèvres tranquillement, jusqu’à ce que son index force l’entrer entre ses lèvres pour se glisser dans sa bouche et lui faire clairement comprendre ce qu’il voulait a cet instant.  Elle se laissait faire.
©️ 2981 12289 0

@Aaron D. Phillmore


IRP:

___________
Be proud
Revenir en haut Aller en bas

Aaron D. Phillmore
Aaron D. Phillmore
HORS LA LOI
◭ CREDITS : avatar : corvidae + gifs : tumblr
◭ COMPTES : Sohan Ellroy + Cornelia Madden + Sintra Shinohara
◭ MESSAGES : 14680

MessageSujet: Re: [TERMINE] Donne le doigt au Diable et il voudra toute la main - avec Lovelyn Bishop   [TERMINE] Donne le doigt au Diable et il voudra toute la main - avec Lovelyn Bishop EmptySam 28 Jan - 21:32


Donne le doigt au Diable et il voudra toute la main


Tout cela lui déplaisait. Pourtant, cette soirée ressemblait à d’autres, qu’il avait parfaitement su supporter, et même apprécier fut un temps. Il n’y avait rien de vraiment inédit dans ce que Basilovich Gribov tenait à faire de cette soirée, qui n’était qu’une sauterie entre trafiquants influents. Ce mépris pour ces femmes dont ils avaient acheté le temps et le corps y était commun. Et Aaron lui-même avait pu, par le passé, peu s’appesantir sur la question du consentement de ces créatures payées pour faire en sorte que les hommes passent une bonne soirée. Or, il ne s’était jamais permis de les instrumentaliser comme le faisait le Russe en cet instant, tout en autorité et intimidation, que ce soit par des ordres ou des gestes brusques.

Aaron continuait de ressentir, avec de plus en plus d’acuité, ce mauvais pressentiment. Sa psyché s’était encombrée d’une culpabilité vis-à-vis de ces deux femmes contraintes à jouer les fantasmes du trafiquant russe. Même la cocaïne consommée ne parvenait pas à dissiper ce malaise qui l’avait gagné, rongeant peu à peu sa patience. Le Prayer n’avait pas envie d’en tolérer plus, ni d’en voir davantage. Or, il savait qu’il devrait encore faire acte de présence pendant quelques heures afin de conserver la sympathie de son invité russe.
Puis, une pensée étrange court-circuita les autres, s’imposant de façon presque intrusive, et de fait, avec intensité : Gribov était-il en train de le tester ? Toute cette mise en scène servait-elle à observer les attitudes du leader des Prayers of Insanity, de juger de la malléabilité de sa personnalité, de tester ses limites ? Était-ce une façon de se faire une opinion sur le partenaire commercial qu’il serait ? Et dans ce cas, attendait-il de lui : de l’obéissance, de la connivence ou de l’opposition ? Aaron se raidit, et ses mâchoires se refermèrent en un discret claquement de dents. La cocaïne faisait déjà effet. Le narcotrafiquant pouvait se féliciter de la qualité de son produit. Et par conséquent, cela l’inquiétait. Stimulé comme il l’était, le Russe lui parut réellement dangereux. Ce genre d’homme pouvait basculer dans la violence – et une violence extrême - une fois toute inhibition levée. Phillmore pouvait le sentir tellement cela était devenu perceptible. Même les deux jeunes femmes ne pouvaient plus l’ignorer.

Lovelyn était passée brièvement aux mains de cet homme qui, après avoir engourdi toute potentielle rébellion à coup de coke, paraissait bien pressé de découvrir l’étendue des possibilités auxquelles pourraient se livrer les deux escorts. Aaron croisa alors le regard de la Blackened Beauty qu’il avait amené jusqu’au Russe. Ses yeux avaient perdu de leur malice, et trahissaient une forme d’impatience lasse. La situation ne la divertissait pas autant que l’autre jeune femme qui, suffisamment défoncée et alcoolisée, semblait encore parvenir à s’amuser malgré l’ambiance pesante qui s’installait. Le Prayer perçut alors l’inquiétude qui avait gagné le corps de Lovelyn, celle-ci s’étant légèrement raidie tandis que les deux hommes de main de Gribov commençaient à s’agiter. De colère, l’un finit par violemment repousser l’autre qui, dans l’élan de sa chute, embarqua la Blackened Beauty. Ils chutèrent tous les deux, s’aspergeant de vodka. La situation arracha un rire moqueur à une Barbara ouvertement amusée de voir sa consœur amortir l’impact du subalterne russe. Aaron s’avança dans l’intention d’aider Lovelyn à se relever mais ce fut l’autre qui saisit sa main et s’en servit pour se hisser du sol. Le regard toujours aussi dur, le Slave le remercia néanmoins d’une voix basse. Et quand le Prayer put revenir vers la jeune femme, cette dernière s’était déjà relevée. Elle ne cacha pas son mécontentement, mais n’en dit rien. Gribov vociféra quelques mots en russe, recadrant avec virulence ses hommes, avant de s’intéresser à la Blackened Beauty bousculée. Loin de céder à la moindre once d’empathie, il exigea d’elle qu’elle enlève sa robe. Ce à quoi elle voulut s’opposer, feignant l’indifférence quant à l’état de sa tenue. Basilovitch se fit à nouveau sombre et aboya sur ses hommes. L’un d’entre eux partit dans la pièce d’à côté – certainement une chambre – et revint rapidement avec une paire de ciseaux. Phillmore lança un regard décontenancé à son homologue russe et s’apprêtait à vouloir le raisonner quant à l’inutilité d’introduire des lames dans la pièce quant l’homme s’approcha de Love, lui saisit le poignet et la força à tourner de sorte qu’elle lui montre son dos. D’une voix basse et mauvaise, Gribov lui expliqua que personne ne discutait ses ordres. Et pendant ce temps, les ciseaux découpèrent le tissu de la robe.

Aaron ignorait quelle attitude adopter, et se replia donc dans une posture attentiste. Il ne pouvait pas laisser la soirée ainsi continuer, mais contrarier le Russe alors qu’il avait des ciseaux et une Blackened Beauty entre les mains n’était pas vraiment une bonne idée. Non loin, Barbara s’était remise à danser sous l’injonction de Gribov. Elle avait perdu son regard moqueur et semblait même avoir dégrisé.
Le Russe reporta ensuite son attention sur le Prayer et l’invita à parler affaire. Il s’assit sur un divan mais Aaron choisit de prendre place sur un fauteuil qui lui permettait de lui faire face, tout en ayant dans sa vision périphérique les deux autres Russes. Lovelyn fut à son tour invitée à se joindre à eux. Gribov la reluqua sans aucune pudeur et demanda à Phillmore s’il appréciait autant le spectacle que lui. « Les femmes de cette ville sont magnifiques » répondit-il, un peu à côté. Mais le rire gras du slave avait écrasé le son de sa voix.
D’une main toujours aussi brusque, Basilovitch força la jeune femme à s’assoir sur ses genoux. Il répéta son souhait de parler business. « Je souhaite poursuivre l’accord que vous aviez avec les Baneshadows. Les mêmes commandes dans les mêmes quantités et au même rythme... » Aaron tenta d’ignorer les mains qui parcouraient le corps blême de la Blackened Beauty. Cette dernière fixait le vide, l’expression figée. « Pour ce qui est de vous permettre d’importer notre cocaïne… » Gribov venait de plonger un doigt entre les lèvres de la jeune femme, et fit de légers mouvements de va-et-vient à l’intérieur de sa joue. « Vous m’écoutez ? » Le ton du narcotrafiquant s’était durci, au point de devenir autoritaire. Le Russe l’observa un instant, en pleine réflexion. Aaron ne le lâcha du regard que quelques secondes afin de sonder celui de Lovelyn, qui n’avait plus le doigt du trafiquant d’armes dans la bouche.

L’ambiance s’était tendue. Gribov s’était muré dans un étrange silence duquel il finit par sortir. « Ooooh, toi – comment vous dites – contrarié ? Tu voulais la petite ? » Il désigna celle-ci en la faisant légèrement sauter sur ses genoux. « C’est vrai qu’elle est bonne. Plus de charme que l’autre pute. Mais je ne passe pas après les autres ». Une légère grimace gagna les lèvres du Prayer. Il aurait aimé que le Russe lui offre la Blackened Beauty, juste pour la retirer de ses mains.
Un nouveau silence s’installa. Les deux hommes de Gribov s’était rapproché de lui, prêts à obéir au prochain ordre. Aaron s’avança légèrement sur son fauteuil, soutenant le regard de l’autre porc. Mais il n’eut pas à trouver les bons mots pour rompre ce silence. Le bruit d’une lampe tombant au sol le fit. Le luminaire avait chuté du meuble au passage de Barbara dont ils n’aperçurent que le dos tandis qu’elle passait en courant la porte de la suite.




HRP:
Revenir en haut Aller en bas

Lovelyn Bishop
Lovelyn Bishop
BLACKENED BEAUTY
◭ CREDITS : Skeyde in somnia
◭ COMPTES : Princesse Hailey
◭ MESSAGES : 1592

MessageSujet: Re: [TERMINE] Donne le doigt au Diable et il voudra toute la main - avec Lovelyn Bishop   [TERMINE] Donne le doigt au Diable et il voudra toute la main - avec Lovelyn Bishop EmptyLun 19 Juin - 10:50

Donne le doigt au Diable et il voudra toute la main   Elle connaissait les humiliations, c’était presque la routine pour elle. Ca faisait partie de sa vie, de son travail et ca depuis qu’elle était gamine.  Ca faisait partie des choses contre lesquelles elle était blindée, elle avait construit une armure contre cela, une armure a toute épreuves … Ou plutôt elle n’avait encore jamais était assez humilier pour endommager cette armure. Alors là, sur les genoux de l’homme qui promener ses mains sur son corps a moitié dénudée, elle avait vite fait sortir son esprit de son corps.  Elle avait cependant entendu le petit mot sympathique que le narcotrafiquant qui l’avait engager avait glisser sur les femmes de Downfall. Elle posa rapidement le regard sur lui, il ne le pensait surement pas vraiment. Elle tout du moins, n’entrée absolument pas dans cette catégorie. Elle, elle n’était pas « magnifique » elle, elle était quelconque, et sale. Sali par les années quelle passait a faire le trottoir ou l’escort, alors elle, elle ne pouvait pas être magnifique. Mais elle ne pouvait pas non plus contredire son employeur. Elle n’était même pas sur d’avoir droit d’ouvrir la bouche en ce moment pour autre chose que faire plaisir au Russe.  Barbara était surement comptabiliser dans les femmes magnifique de la ville. Parce que oui, Lovelyn pouvait lui accorder ca, la blondinette était jolie. Sale et elle avait l’air d’une sacrée connasse, mais elle avait au moins le physique pour elle.  Et dans le fond, elle pouvait se dire que c’était vraiment dommage que la jeune femme gâche sa beauté a faire se travail et a se droguer a tour de bras.  Mais bon, cette Barbara n’était pas une de ses sœurs et elle n’avait pas montrer une once de compassion pour elle, alors Lovelyn se fichait pas mal qu’elle gache ce que la nature lui avait donner. Fut un temps, Lovelyn était une femme qui faisait preuve d’empathie pour le monde entier, mais le monde entier n’en avait jamais réellement eu pour elle, alors elle s’était blindée dans ce domaine là aussi et elle avait arrêter de s’inquiéter pour d’autre que sa famille de Blackened.  Barbara n’était pas de sa famille, alors elle n’avait pas droit a réellement de compassion de la part de Lovelyn.

Assise sur les genoux du Russe qui faisait toujours promener ses mains sur son corps, elle était ravie de ne plus avoir son gros doigt sale dans la bouche. Enfin, elle sentait quand il passait sa mains sur son corps, la trainer de salive qu’il laissait sur sa peau.  Elle ne pensait plus, elle n’entendait plus. Non, elle n’écoutait plus. Sans quoi elle prenait le risque d’être écoeurée, de n’avoir qu’une envie, partir. Prendre ses jambes a son cou et fuir vite et loin d’ici. Très loin du Russe qui commençait a lui faire de plus en plus peur. Elle avait parfaitement compris a quel genre d’homme elle avait a faire. Le genre qui dominait dans la violence. Il prenait ce qu’il voulait par la force et n’avait sans doute pas peur de faire couler le sang.  Elle n’aimait pas ce genre d’homme, parce qu’elle savait qu’elle n’en sortirait pas indemne.  Mais elle priait silencieusement et intérieurement pour qu’il ne lui fasse rien. Priait vaine et inutile, elle savait ca aussi, mais ca la rassurait un peu de le faire.  Elle n’entendit pas, non, n’écouta pas l’échange entre les deux hommes, ne comprenant ainsi pas vraiment pourquoi d’un coup il la fit un peu sauter sur ses genoux. Et elle s’en fichait. Elle voulait juste que ca passe vite, que ca s’arrête. Elle sembla revenir sur terre quand elle entendit un bruit de meuble et elle vit Barbara qui quitter précipitamment la piéce. Are you kiding to me ? Qu’elle pensa en essayant de caché son expression choquée. L’autre était en train de partir, la laisser seule avec les trois russes comme ca, comme si de rien était ? Non mais c’est une putain de blague, en plus elle aura le culot de venir demander sa part de la thune après. Non tu rêve là ma grande.   Sans rien demander a personne, parce que mine de rien, elle était encore libre de faire ce qu’elle voulait, Russe ou pas Russe, elle se leva des genoux de l’homme qui la regarda un peu surprise. Elle alla attraper la veste de costume noir, bien trop grande pour elle car tailler pour la carrure d’un homme et l’enfila en se dirigeant vers la porte. « Toi ! Aller où ? » Hurla presque le Russe en chef. La putain s’arrêta a la porte et posa son regard vert sur lui. Un regard froid. Elle le payerait sans doute plus tard. « Chercher Barbara. La prestation payer doit être assurée par deux personnes. Alors je vais chercher la deuxième. » Pas de raison que j’me coltine trois salopards toutes seule et que l’autre se la coule douce. « Reviens ! » Qu’elle entendit quand la porte claqua derrière elle.  Okai tu va morflée là Love.  Qu’elle se dit en soupirant.

Elle boutonna le seul bouton de la veste de costume qu’elle porter et qui lui servait de robe, quand elle vit le regard des Prayer poster devant la porte de la chambre.  Elle chercha ensuite du regard sa « collègue » et la vie accroupie dans un coin, la tête entre ses mains en train de marmonner. Connasse de faible. Ne put s’empêcher de penser Love en la voyant ainsi. Elle aurait put avoir de l’empathie, mais non, elle avait plutôt les nerfs contre elle. Elle poussa un peu le pied de Barbara du bout du sien pour lui signaler sa présence. « Ca va, tu te la coule douce ? »  « Laisse moi…J’ai besoin d’une pause. » Qu’elle souffla en relevant les yeux sur Love. Lovelyn qui ne se cacha pas de rire. « Et moi j’ai besoin d’un million de dollars. Sauf que flash news ma grande, on a jamais ce qu’on veux dans la vie. Alors tu lève ton cul et tu retourne faire ton travail. » « Non ! Tu comprend pas, je peux pas ! » La brune soupira. « Oh pitié Barbara ! De quoi tu te plains, toi tu va avoir les deux débile. Ils sont débiles et défoncer a souhait. Ils vont te prendre chacun d’un coté, trois coup de reins et terminé. Ils vont te faire aucun mal alors arrête un peu de te plaindre, j’crois pas que ce soit toi qui te fasse le plus maltraiter entre nous. Alors arrête de faire ta p’tite princesse, lève ton cul et retournes y ! »  « Tu me parleras plus comme ca quand je serais une blackened ! » Qu’elle lui lâcha en grimacant. Lovelyn explosa de rire. « Toi une blackened ? J’pense  pas non. T’en est pas une et t’en sera pas une. Parce que oui, si t’en avait était une j’aurais pas eu a te parler comme ca, parce que tu te serait pas barrer comme une lâche ! Alors maintenant lève ton cul et on y retourne. J’prend assez de risque pour ta putain de gueule là, alors leve toi et retournes y, sinon c’est le russe qui va venir te chercher. »  Barbara marmonna et saisie la mains que Lovelyn lui tendit tout de même pour l’aider a se relever. « Tu pourrais être un peu plus sympa avec moi. Et plus compatissante. » Qu’elle osa lui sortir. Le regard de Love se fit froid et dur  «  Comme toi quand l’autre con m’a bousculer tu veux dire ? » Son ton était a l’image de son regard. Dur et froid. Elle tourna les talons « Aller bouge toi on y retourne j’ai pas envie d’avoir encore plus de truc a payer a cause de ta putain de sale gueule de pétasse. » Qu’elle dit en lui faisant un signe de la suivre en se dirigeant vers la suite où elles étaient censée travailler.

Elles furent a peine rentrer, la porte n’avait même pas claquée derrière elles, que le Russe envoya une baffe violente dans le visage de Lovelyn.  Lovelyn qui tourna la tête sous l’effet du coup et de la surprise. Elle resta un instant interdite sous le choc, puis elle porta sa mains a sa lèvre, fendue qui saignait.  Elle fixa un instant le sang sur ses doigts. Pendant ce temps le Russe avait attraper Barbara par la gorge et l’avait lancer en direction de ses deux hommes de mains en leurs aboyant des ordres en russe. Surement qu’il leurs hurlait de la punir comme il se doit pour s’être défilé.   Elle releva les yeux et croisa le regard énerver du Russe. Et voila, t’avais une chance de t’en sortir pas trop mal et a cause de l’autre connasse il a fallut que tu l’enerve. Bien jouer Love. Qu’elle se fustigea. Il l’attrapa par les cheveux et tira son visage proche du sien. De prés il était encore plus repoussant, un peu joufflue, bien marquer par la drogue et surtout un peu rougie de colère. « Je t’avais dit de pas désobéir a moi. » Qu’il grogna. Suite a cela il la tira vers le divan, toujours par les cheveux et lui mit un coup derrière les genoux pour la faire tomber. « Assise. Et bouge plus. » Qu’il ordonna avant de reprendre sa place.  Il était en colère, mais d’un coup tout de même un peu plus sérieux.
©️ 2981 12289 0


@Aaron D. Phillmore


HJ:

___________
Be proud
Revenir en haut Aller en bas

Aaron D. Phillmore
Aaron D. Phillmore
HORS LA LOI
◭ CREDITS : avatar : corvidae + gifs : tumblr
◭ COMPTES : Sohan Ellroy + Cornelia Madden + Sintra Shinohara
◭ MESSAGES : 14680

MessageSujet: Re: [TERMINE] Donne le doigt au Diable et il voudra toute la main - avec Lovelyn Bishop   [TERMINE] Donne le doigt au Diable et il voudra toute la main - avec Lovelyn Bishop EmptyMer 12 Juil - 20:32


Donne le doigt au Diable et il voudra toute la main


Les sens en alerte, Aaron appréhenda la situation avec une acuité déstabilisante. Sa psyché, aiguisée par l’artifice du stimulant, s’agitait. Ses pensées défilaient, se compressaient dans son esprit, saturant sa capacité à demeurer flegmatique. Il avait beau envisager les évènements en cours et à venir sous différents angles, il butait sur la même question : jusqu’où pourrait-il tolérer cette scène ? En filagramme, se posait une autre question : celle du prix à supporter pour s’assurer d’un partenariat commercial avec le Russe. Gribov lui était-il si indispensable ? Du moins, suffisamment pour tolérer les violences dont étaient victimes les deux escorts ? Autrement dit, et plus égoïstement reformulé, cela revenait à se demander si sa conscience pouvait accepter cette charge de culpabilité qu’il ne parvenait plus à ignorer ?

Les mains jointes et les doigts entrelacés, Aaron se raidit. Il avait rejoint le Russe dans le coin salon de la suite. Assis sur un fauteuil, il faisait face à la Blackened Beauty. Celle-ci avait reçu l’ordre de s’assoir sur les genoux du trafiquant russe. Et bien qu’il tentât d’apercevoir seulement l’homme derrière la silhouette de la jeune femme, le Prayer ne parvint pas à effacer sa présence. Il fut saisi par le regard de l’escort, vidé de toute vitalité. Elle s’était retirée, n’étant plus qu’un amas de chair et de peau désincarné. Elle ne pouvait plus habiter l’instant, tant la violence que lui imposait son existence était insoutenable. Alors elle s’absentait. Mais le pouvait-elle réellement ? Le pourrait-elle indéfiniment ?
Lui, il ne le pouvait pas. Et il ne voulait plus subir cette cruauté orchestrée sans aucune pudeur.
Ainsi, Aaron voulut se replacer au centre de l’attention du Russe ; une intervention que Gribov interpréta comme une manifestation d’envie. Le Prayer ravala un soupir exaspéré. S’il avait voulu se rapprocher de la Blackened Beauty, cela n’aurait été que dans l’intention de l’éloigner de ce porc. Phillmore aurait aimé le duper, mais le Russe coupa court à toute possibilité de cession, car il ne passait pas après les autres.
Un silence s’installa, tendant l’ambiance de la petite sauterie. Jusqu’à ce que la chute d’une lampe attire l’attention des quatre hommes en direction de la porte de la suite. La seconde escort, Barbara, venait d’en franchir les battants. Phillmore toisa alors les trois Russes, et fut surpris de voir Lyn se mettre en mouvement la première. Allait-elle suivre l’autre jeune femme et fuir à son tour ? Or, il y avait quelque chose d’étrange dans la manière nonchalante dont elle marquait chacun de ses pas. Se couvrant d’une veste laissée sur une chaise par l’un des hommes de Gribov, elle attendit d’être au niveau du seuil de la suite pour avertir Basilovitch qu’elle allait chercher Barbara, car la prestation payée nécessitait leur présence à toutes les deux. L’homme exigea qu’elle revienne, mais elle ignora son injonction, et sortit de la pièce. Il braqua alors un regard noirci de colère sur le narcotrafiquant downfallien.

« Je vous disais que je souhaitais poursuivre l’accord que vous aviez avec les Baneshadows : les mêmes quantités et au même rythme » répéta Aaron, apathique, ne se montrant nullement troublé par la tournure des évènements. « C’est quoi cette merde ? Pourquoi elles ne pas obéir ? Vous ne pas savoir tenir vos putes, vous autres américains. Alors gérer un trafic d’armes… » Il apparaissait assez clairement que le partenariat entre les Prayers of Insanity et l’organisation criminelle de Gribov était compromis. De toute façon, ça n’en valait pas la peine. Aaron trouverait un autre criminel à qui acheter et vendre des armes. Cette alliance commerciale ne lui était pas indispensable. Et ne méritait pas la tournure prise par les évènements. « Soit » conclut Aaron, se levant à son tour, immédiatement imité par Gribov. Le Russe s’avança alors de quelques pas dans sa direction, réduisant la distance entre eux à quelques centimètres. Mais l’intimidation ne prit pas. Aaron le dominait en taille, et affichait un flegme qui semblait le déstabiliser.
Ils demeurèrent ainsi, silencieux, à se fixer. Le Russe le jaugeait, évaluait ses alternatives. Renoncer à ce partenariat commercial ne semblait pas vraiment l’émouvoir, pas autant que de devoir se priver des plans qu’il s’était fait pour la soirée. « Les deux putes sont à moi » siffla-t-il, l’haleine chargée d’alcool. Phillmore s’apprêtait à lui répondre qu’il avait acheté leur présence, et qu’il en disposerait selon ses propres volontés, quand Lyn et Barbara franchirent la porte de la suite. Avec une rapidité que jamais le Prayer ne lui aurait soupçonné, Gribov se jeta sur la Blackened Beauty et la gifla avec violence. Il saisit ensuite Barbara à la gorge avant de la pousser dans les bras de ses hommes, commandant probablement les prochaines exactions à venir en langue slave. Son attention se reporta sur Lyn qu’il empoigna par les cheveux et traîna derrière lui jusqu’au divan qu’elle l’avait contraint à quitter. La Blackened fut mise à genoux, et enjointe à ne plus bouger. Malgré la fureur qui agitait les pupilles du Russe, un étrange calme gagna la suite.
Aaron fit quelques pas en direction de la porte de la suite. « Je pense qu’il serait plus sage d’en rester là Basilovitch. Je ne sais pas comment vous gérez vos femmes en Russie, mais ici, elles méritent un minimum de respect, même si elles vendent leur corps. Et je ne les ai pas payées pour qu’elles soient violentées. » Phillmore marqua une brève pause, le temps de raffermir le ton de sa voix : « La suite est à vous. Votre avion sera prêt demain matin, comme prévu. Je vais vous laisser, et je repars avec Lyn et Barbara. » Dans l’agitation, la porte était restée entrebâillée, et le narcotrafiquant espérait que ses hommes l’aient entendu.



HRP:
Revenir en haut Aller en bas

Lovelyn Bishop
Lovelyn Bishop
BLACKENED BEAUTY
◭ CREDITS : Skeyde in somnia
◭ COMPTES : Princesse Hailey
◭ MESSAGES : 1592

MessageSujet: Re: [TERMINE] Donne le doigt au Diable et il voudra toute la main - avec Lovelyn Bishop   [TERMINE] Donne le doigt au Diable et il voudra toute la main - avec Lovelyn Bishop EmptyDim 3 Sep - 18:43

Donne le doigt au Diable et il voudra toute la main   A genoux au sol, elle avait entreprit de faire encore partir son esprit. Mais son employeur, qui s’était lever, sans doute pendant qu’elle n’était pas là car elle ne l’avait pas remarquer. Son attention avait tout de suite était accaparée par le Russe.  Elle tourna rapidement les yeux vers lui en l’entendant parler. Il s’en aller et il amener Barbara et elle avec lui ? Ca aurait put remplir la brune de joie, mais elle n’était pas certaine que le russe se laisse faire. Enfin, elle fut assez surprise que les hommes poster devant la porte de la suite entre en ayant entendu leurs patron. Maintenant c’était clair, le narcotrafiquant aurait gain de cause. Elle se leva quand un des hommes s’approcha d’elle et l’aida a le faire pendant que l’autre aller récupérer Barbara.  Elles étaient sauver ? Love avait un peu de mal a le croire pour l’instant, elle ne se sentirait pas « libre » tant qu’elle serait encore dans la même pièce que le Russe. Mais rapidement elle fut escortée vers la sortie accompagnée de l’autre blonde. Elle n’écouter pas les protestation de l’homme ivre et drogué, elle était concentrer sur le fait de sortir de cette pièce et vite.  Elle attrapa rapidement sa pochette au passage. Là, elle avait affreusement besoin d’une cigarette et d’un verre. Mais si elle n’avait que la cigarette c’était déjà bien.

Une fois dehors, elle alla s’adosser a un mur plus loin et soupira en fermant les yeux quelques secondes. Elle ouvrit a nouveau les yeux et porta sa main sur sa lèvre qui lui faisait mal. Elle regarda le sang que la coupure laissait encore sur ses doigts et soupira. « Putain… » Quelle soupira, plus pour elle-même que pour les autres.  Micka allait encore lui poser dix milles questions, elle allait devoir lui dire encore une fois d’arrêter de s’inquiéter pour elle. Même si dans le fond, ca lui faisait sans doute un petit peu plaisir que quelqu’un s’inquiète comme cela pour elle. Comme si elle comptait vraiment pour quelqu’un.  Elle sortie son paquet de cigarette de sa pochette, en coinça une entre ses lèvres et l’alluma rapidement avant de relever son regard sur Aaron. Elle lui tendit le paquet de cigarette, lui en proposer une, ce serait la moindre des choses. « Merci. » Qu’elle dit après avoir souffler la fumette de sa cigarette. Elle se rendit compte qu’elle trembler légèrement. Sans doute le stresse qui était en train de retomber.  Elle se dit qu’elle en devait sans doute une sacrée a cet homme. « On sera payer quand même ? » Que demanda Barbara qui était un peu plus loin, sans aucune retenue. Lyn leva les yeux au ciel en se disant que cette blonde était vraiment une sacré conne.  Elle aurait bien voulut lui retourner une baffe. « L’écoute pas, c’est une connasse.  Et c’est pas une Blackned ! J’préfère qu’on l’associe pas a nous.» Qu’elle lâcha de but en blanc en regardant l’homme. Elle s’en fichait pas mal que la blonde l’entende, elle pourrait lui faire un scandale si elle voulait, Lyn n’avait absolument pas peur d’elle. Et puis Lyn puait l’assurance, ca avait tendance a dissuadé rapidement et tant mieux car elle n’était pas taillé pour la bagarre et elle ne savait pas vraiment le faire non plus.  « J’espère que j’t'ais pas fait perdre un contrat ou j’sais pas quoi ? »  Pas sur qu’en réalité elle s’en soucié vraiment en fait. Mais bon au moins elle passait moins pour une connasse que Barbara.  Elle voulait se désolidarisé de cette nana là.  Elle tira a nouveau sur sa cigarette. Elle essayait d’arrêter de tremblée un peu, pour pas rentrer dans cet état. Pour pas inquiéter Micka. Ca n’inquièterait pas Ada, ca c’était sur, Elle avait sans doute déjà oublié son existence depuis qu’elle était partie.  Et puis de toute façon, elle n’était pas certaine d’avoir envie de rentrer tout de suite. Surtout qu’elle avait prit un rail et ca devait se voir, elle préférée redescendre un peu avant.
©️ 2981 12289 0

@Aaron D. Phillmore


HJ:

___________
Be proud
Revenir en haut Aller en bas

Aaron D. Phillmore
Aaron D. Phillmore
HORS LA LOI
◭ CREDITS : avatar : corvidae + gifs : tumblr
◭ COMPTES : Sohan Ellroy + Cornelia Madden + Sintra Shinohara
◭ MESSAGES : 14680

MessageSujet: Re: [TERMINE] Donne le doigt au Diable et il voudra toute la main - avec Lovelyn Bishop   [TERMINE] Donne le doigt au Diable et il voudra toute la main - avec Lovelyn Bishop EmptyVen 8 Sep - 19:44


Donne le doigt au Diable et il voudra toute la main


Non, clairement, cet accord ne méritait pas le sacrifice de ces deux femmes. Aaron s’était levé, et déclara la négociation terminée. II n’était pas prêt à en payer le prix moral. Il avait rejoint la porte de la suite, et attendait de récupérer les deux escorts avant de mettre un terme à cette entrevue. Ses hommes l’avaient entendu précipiter la fin de la soirée et étaient entrés, non sans savoir adressé un regard appuyé à leur patron. Bien qu’il affichât une attitude des plus flegmatiques, Phillmore redoutait que la situation dégénère. Il osait quand même priver Basilovitch de sa petite sauterie. L’affront était certain, et le Prayer doutait de la magnanimité du Russe. Pourtant, quand l’un de ses subalternes s’approcha de Gribov et de la Blackened à ses pieds, l’homme ne cilla pas, fixant Aaron d’un regard d’une grande âpreté. Il le payerait. Peut-être pas dans l’immédiat, mais cette injure ne resterait pas impunie.
Le Prayer conserva sa contenance, se voulant maître en sa demeure. Après tout, ils étaient à Florence, sur son territoire, au cœur même de son empire. Il n’avait pas à y souffrir de la moindre menace ni intimiation. Et Gribov en avait conscience. Il ne s’opposa donc pas à la libération des deux jeunes femmes, non pas par respect de leur intégrité ni de l’autorité de son hôte, mais simplement par convention. Il était venu en « ami », et partirait de fait sans causer de trouble. En revanche, Phillmore savait qu’une fois le trafiquant slave parti de son territoire, celui-ci entreprendrait certainement de se venger.

Ils furent bien cinq à quitter la suite. Quelques secondes avant leur départ, Basilovitch, dont la fureur était, bien que contenue, palpable, s’était mis à vociférer – dans ce qui devait être du russe – des mots certainement sans aucune sympathie à leur égard. Peut-être même les insultait-il. Gribov alla jusqu’à claquer la porte de la suite dans leur dos, comme si c’était lui qui les avait éconduits.
Ils traversèrent le couloir. Aaron fermait la marche, tandis que ses hommes accompagnaient les deux jeunes femmes jusqu’à la sortie. Ils passèrent devant d’autres subalternes postés au niveau de l’ascenseur et de la cage d’escalier. Le Prayer leur demanda de l’avertir en cas de sortie de Basilovitch et de ses chiens de la suite. Ils avaient assez d’alcool et de cocaïne pour tenir le reste de la soirée, aussi Phillmore espérait qu’ils sauraient s’en contenter et rester à l’hôtel.

Parvenu sur le bout de trottoir qui longeait l’immeuble, Aaron voulut s’adresser aux deux escorts afin de conclure le contrat qui les liait, mais fut surpris de ne voir plus que Barbara au bras de l’un de ses hommes. La Blackened s’était éloignée de quelques mètres, allant trouver un mur contre lequel s’appuyer. Le Prayer l’observa un instant, hésitant. Mais ses pieds décidèrent pour lui et il vint à sa rencontre. Son approche ne sembla pas déranger la jeune femme qui, une cigarette entre les lèvres, lui tendit son paquet. « Non, merci. » Puis Lyn le remercia, légèrement tremblante. La culpabilité serra la gorge du narcotrafiquant. Il s’apprêtait à lui présenter des excuses lorsque la voix de l’autre jeune femme surgit, demandant si elle serait payée. Aaron se retourna, prêt à lui répondre par l’affirmative, quand la Blackened s’insurgea. Elle insulta Barbara, et tint à la distinguer de sa consœurie. La colère et le dégout se mêlaient dans le regard qu’elle lui adressa. Puis, détournant son attention de celle qui lui inspirait tant de mépris pour considérer son employeur du soir, Lyn se soucia de l’éventuel contrat que le cartel venait de perdre. Aaron eut un léger sourire. « C’est Basilovitch qui a fait en sorte de perdre ce contrat. Vous n’avez pas à vous en soucier, les préjudices sont des moindres. » Du moins, en ce qui concernait le business des Prayers of Insanity. « Je vais vous régler la totalité de la somme convenue. Et je vous prie de bien vouloir accepter que nous vous raccompagnions à l’endroit de votre choix. » Barbara eut un gloussement satisfait et demanda à être conduite jusqu’à Gardena. La Blackened ne dit rien, et Aaron en déduisit qu’elles ne partiraient pas dans la même direction. Il confia donc la jeune blonde à l’un de ses subalternes - celui qui l’avait sortie de la suite -, après avoir glissé dans les mains de l’escort une enveloppe contenant la seconde moitié de la somme due. Puis il revint vers la Blackened. « Si vous me le permettez, je souhaite personnellement vous accompagner. Nous allons prendre la limousine. » Et avec son accord, il se dirigea vers le véhicule tout en longueur. Le chauffeur leur avait emboité le pas en les voyant sortir du hall de l’hôtel. Il prit place à l’avant de la voiture, à la place du conducteur, tandis qu’Aaron ouvrait la porte à la Blackened.
Quand ils furent assis, face à face, le Prayer lui proposa d’une voix qu’il voulait douce, sans pour autant être trop doucereuse et empreinte de pitié : « Souhaitez-vous boire quelque chose ? » Il ouvrit le mini-bar qui contenait des bouteilles de haute qualité, notamment un rhum ambré dont il espérait que la consommation lui enlèverait ce goût âcre qu’il avait dans la bouche.

Revenir en haut Aller en bas

Lovelyn Bishop
Lovelyn Bishop
BLACKENED BEAUTY
◭ CREDITS : Skeyde in somnia
◭ COMPTES : Princesse Hailey
◭ MESSAGES : 1592

MessageSujet: Re: [TERMINE] Donne le doigt au Diable et il voudra toute la main - avec Lovelyn Bishop   [TERMINE] Donne le doigt au Diable et il voudra toute la main - avec Lovelyn Bishop EmptyMer 11 Oct - 10:37

Donne le doigt au Diable et il voudra toute la main   Elle avait oser demander s’il n’avait pas perdu un contrat. Elle fut un peu surprise de la réponse, mais ne dit rien de plus. Elle n’avait rien a ajouter, alors elle se contenta de fumer sa cigarette pendant que l’autre faisait son intéressante a flirter avec le mec qui l’avait sortie de la chambre des deux russes. Si elle  n’avait pas regarder quand Monsieur Phillmore lui donna son enveloppe, elle ne se priva pas de lui lancer  un regard mauvais par la suite. Elle ne savait pas où le narcotrafiquant l’avait trouver celle là, mais c’était pas forcement une bonne affaire.  Enfin, au moins cette blonde avait trouver quelqu’un avec qui rentrer ce soir.  Elle avait échapper aux deux russes et s’était trouver un jules pour la soirée, la belle affaire pour elle.  Lyn tira une grande bouffer sur sa cigarette et soupira la fumer en la regardant s’éloigner avant de détourner le regard. Bon vent. Elle n’allait pas lui manquer celle la.  Elle posa ses yeux vert bien maquiller pour les faire bien ressortir sur l’homme qui l’avait employer pour la soirée et lui sourit. Avant de grimacer, sourire tirer sur la coupure qu’elle avait a la lèvre et ca n’avait rien d’agréable. « Très bien. A la condition que je puisse garder la veste. Je vous la rendrez plus tard. » Dit elle en faisant un signe de la main, rappelant qu’elle n’avait que cette veste de costume pour homme sur le dos, pour cacher ses sous vetement. « Van Nyus ou pas, j’aimerais éviter de me promener a moitié nue dans la rue… » Dit elle simplement. Et puis si elle rentrait en sous vêtement a l’appartement, elle pouvait être sur de se faire harceler de question par la psy qui lui servait de colocataire. Enfin, c’était ce qui risquait de se passer même si elle gardait la veste. Enfin, elle préférait avec la veste. Et parce qu’il ne faisait pas très chaud en plus de cela.  « v’l’avez compris, j’vais a Van Nyus » Qu’elle dit alors qu’il lui ouvre la porte de la limousine. Rien que ca. Il doit sacrément s’en vouloir des dommage encourut sur la personne de Lyn pour la raccompagner personnellement en limousine en plus. Enfin, elle n’allait certainement pas s’en plaindre.  Surtout que ce n’était pas son genre, elle avait tendance a justement ne pas assez se plaindre.  Alors ce n’était pas maintenant que ca allait débuter.  Elle monta donc dans la limousine et s’installa. Elle avait, évidement jeter sa cigarette avant d’entrer dans le véhicule. L’homme avait refuser la cigarette qu’elle lui avait proposer. Elle s’était donc dit qu’il ne fumer pas et n’allait pas infester sa voiture d’une odeur de tabac. Surtout que même elle n’aimait pas tellement l’odeur du tabac froid, alors elle imaginer que c’était probablement le cas aussi pour un non-fumeur. Et  puis Lovelyn n’aimait pas imposer son tabagisme a tout le monde, elle sortait toujours dehors pour fumer, ou elle allait sur le minuscule balcon pour fumer quand elle était chez elle.  

Une fois installer, elle observa autour d’elle. Elle ne savait jamais si elle aimait vraiment se genre de luxe, ou si elle l’aimait parce que c’était dans les normes sociale. Tout le monde était censer aimer ce genre de chose non ? Mais es ce que Lovelyn faisait comme tout le monde ? Es ce qu’elle était comme tout le monde ? Un débat qu’elle pourrait donner a réfléchir a Mickaëlla tien. Surement que la doctoresse en psychologie pourrait avoir des choses a dire.  Elle posa son regard vert sur l’homme quand il lui proposa a boire. Elle sourit, tirant encore sur sa lèvre couper, ce qui fit qu’elle grimaca légèrement a nouveau. « Avec plaisir… Ce que vous avez de plus fort ca fera l’affaire ! » Là elle en avait bien besoin. Il avait vue juste. Elle avait bien besoin de redescendre un peu. De calmer toute la tension dans son corps. Comme d’habitude au final après le passage de chaque client un peu difficile. Elle prit ce qu’on lui donna en souriant a nouveau pour le remercier. Elle tendit le verre pour trinquer avec l’homme en face de lui, puis but une gorgée. Elle soupira de douleur. « Putain ca va être très chiant cette lèvre. » Qu’elle marmonna plus pour elle-même qu’autre chose.  « Vous faites souvent ce genre de chose ? » Demanda t elle curieuse. « J’veux dire, sauver les putes des gros connard ? » Dit elle pour être un peu plus clair sur le « genre de chose » dont elle parlait.  Es ce qu’elle avait était vulgaire dans ses paroles ? Oui. Es ce qu’elle en avait quelque chose a faire ? Non absolument pas. Love ne s’était jamais illustré pour sa poésie. Elle avait un langage plutôt fleurie et ca ne la gênait pas. Et si cela gêner quelqu’un, et bien c’était fort dommage pour cette personne, car Love ne compter pas changer.
©️ 2981 12289 0

@Aaron D. Phillmore

___________
Be proud
Revenir en haut Aller en bas

Aaron D. Phillmore
Aaron D. Phillmore
HORS LA LOI
◭ CREDITS : avatar : corvidae + gifs : tumblr
◭ COMPTES : Sohan Ellroy + Cornelia Madden + Sintra Shinohara
◭ MESSAGES : 14680

MessageSujet: Re: [TERMINE] Donne le doigt au Diable et il voudra toute la main - avec Lovelyn Bishop   [TERMINE] Donne le doigt au Diable et il voudra toute la main - avec Lovelyn Bishop EmptyDim 22 Oct - 15:49


Donne le doigt au Diable et il voudra toute la main


Quand la porte de la voiture se referma derrière lui, Aaron s’autorisa un bref soupir soulagé. Ses épaules, tendues par la tension qui avait crispé la dernière heure, s’affaissèrent. Son port de tête s’en trouva souligné, sans pour autant paraître hautain. La Blackened Beauty – la veste de costard du narcotrafiquant sur les épaules pour cacher sa peau dénudée – était assise sur la même banquette que lui, orientée dans le sens de la marche. Lyn s’était également détendue, bien que plusieurs grimaces parasitaient l’expression de son visage aux traits atypiques. Sa lèvre fendue commençait à gonfler, même si cela était encore léger. Le Russe l’avait frappée avec force afin de confirmer son autorité sur elle. Ce genre de geste déclenchait chez le Prayer une franche colère. Il imaginait aussitôt sa fille pouvoir subir une telle violence, et ne pouvait s’empêcher de vouloir condamner à la souffrance puis à la mort celui qui oserait. Aaron vouait un profond mépris aux hommes qui usaient de la violence pour maitriser une femme. Pourtant, lui-même avait été l’auteur de tels actes… Lily. Elle lui avait fait perdre toute raison. Et il en avait aujourd’hui honte. Profondément honte.
Forçant ses pensées à s’éloigner de souvenirs qu’il voulait sceller de déni, le Prayer proposa à la Blackened Beauty de boire un alcool. Le mini-bar de la limousine contenait également des boissons non alcoolisées, mais Phillmore se doutait que le choix de son invitée ne se porterait pas sur une eau gazeuse.

Van Nyus pour destination, il leur était donné moins d’une dizaine de minute de trajet à partager. Aaron servit à Lovelyn un verre de whisky, âgé, aux notes subtiles pour les palais qui sauraient les reconnaître. Dans un second verre, il se versa un rhum ambré, également vingtenaire. Ils trinquèrent en silence, chacun devant - replié dans sa psyché - se réconforter de la fin de cette soirée. La Blackened Beauty s’agaça de cette blessure qui, à la lèvre, risquait d’être problématique, tant pour des raisons personnelles que professionnelles. Puis, s’adressant cette fois-ci clairement au Prayer, elle lui demanda s’il faisait souvent ce « genre de chose », c’est-à-dire de « sauver les putes des gros connards ». Le narcotrafiquant eut un sourire. Le franc-parler de l’escort était rafraichissant. Son statut au sein de la société downfallienne confrontait Aaron au monde du bien-parler, où l’éloquence s’imposait avant la violence, quitte à la sous-entendre. Lui-même s’était donc assujetti à un phrasé soutenu, au vocable étudié et parfaitement maitrisé. Il s’habillait de mots. Or, le langage était aussi le jeu des dupes, le travestissement du mensonge, l’arme de la duplicité. Entendre cette femme simplement exprimer ce qu’elle pensait, sans aucun intervalle par lequel maitriser sa spontanéité, était agréable, aussi vulgaire furent les mots employés. Aaron ne s’offusqua donc pas de sa question, posée en des termes simples et pourtant si révélateurs du principe de réalité dans lequel Lyn vivait : un monde de putes et de connards. D’une voix calme, il lui répondit : « Pute ou non, je ne pouvais pas laisser la situation perdurer. En vous demandant d’intervenir ce soir, j’ai engagé ma responsabilité quant à votre sécurité. Je sais que votre activité peut impliquer des désagréments. Néanmoins, il était hors de question que j’y participe, d’une façon ou d’une autre. Dans tous les cas, non, je ne fais pas cela souvent, car en général je peux répondre de mes invités. Je ne peux que vous renouveler mes excuses pour ce qui vous est arrivé. » Observant la jeune femme, Aaron ajouta : « Si vous le souhaitez, je peux appeler un médecin pour qu’il vous soigne cette lèvre. Bien que je me doute que vous ayez vos propres soignantes à Van Nyus. »

Tandis qu’il regardait Lovelyn, le souvenir des Blackened Beauty qu’il avait fréquenté lui revint, sans ménagement. Il repensa alors à Hayley, dont la vie avait été écourtée. Leur histoire était depuis longtemps terminée lorsqu’elle avait été assassinée. Or, il s’était retrouvé confronté à une vive culpabilité, n’ayant su formuler les excuses qu’il lui devait que face à sa tombe. Il y avait aussi eu Jillian, toujours de ce monde heureusement. Il l’avait toujours fuie, alors même qu’il la prenait dans ses bras. Ce refus de s’engager, ce soin avec lequel il se montrait parfaitement détaché, cette froideur avec laquelle il la traitait, avaient eu raison de la patience de la Blackened Beauty, qui ne voulait plus avoir à construire les choses toute seule. Car c’était prendre le risque de devoir en subir l’effondrement toute aussi seule. Elle avait bien fait de le quitter. Elle méritait mieux. Et un mieux dont il n’était pas capable. « J’ai une affection toute particulière pour votre consœurie. Bien évidemment, je ne saurai tolérer être responsable, d’une manière ou d’une autre, de violence faite à une femme. Mais cette idée m’est encore plus insupportable quand elle engage une Blackened Beauty. Je vous ai manqué de respect en vous mettant dans les mains de cet homme ; et c’est comme si j’avais manqué de respect à tout votre clan. Je m’en excuserai aussi auprès de Charlie. Je ne veux pas qu’il existe le moindre doute dans ma façon de recourir à vos services : votre sécurité m’est primordiale. »

Revenir en haut Aller en bas

Lovelyn Bishop
Lovelyn Bishop
BLACKENED BEAUTY
◭ CREDITS : Skeyde in somnia
◭ COMPTES : Princesse Hailey
◭ MESSAGES : 1592

MessageSujet: Re: [TERMINE] Donne le doigt au Diable et il voudra toute la main - avec Lovelyn Bishop   [TERMINE] Donne le doigt au Diable et il voudra toute la main - avec Lovelyn Bishop EmptyJeu 2 Nov - 11:17

Donne le doigt au Diable et il voudra toute la main   Elle avait parlait de façon peut être un peu cru et sans détour. Crue et franche, oui c’était tout Love. Et elle resterait surement tout le temps comme cela, et ca ne la gênait pas. Si cela gêner, tant pis pour les personnes gêner.  Elle fut plutôt contente de voir qu’il n’était pas choqué de ses paroles. Et encore plus qu’il ne lui serve pas un des « tu n’est pas une pute  voyons » ou quelque chose de la sorte. Lovelyn en avait marre de tout ces gens qui ne voyait pas la vérité en face, ou qui essayait de ne pas la voir. A moins qu’ils n’essayaient de la rassurer ? Comme si elle n’avait pas conscience de ce qu’elle était, comme si elle ne l’assumait pas, ou qu’elle ne s’y était jamais fait peut être ? Ce qu’ils étaient énervant tous avec leurs fausse gentillesses, leurs faux semblant et tout cela. Appelons un chat un chat, Lovelyn était une putain et elle le vivait aussi bien qu’elle le pouvait. Elle s’y était fait avec le temps.  Et là, elle était face a un homme qui ne nié pas ce qu’elle était, qui n’essayait pas d’enjoliver ses mots, qui n’essayait pas de l’enjoliver elle. Il avait parfaitement conscience de qui elle était, ce qu’elle était, et bon sang ce que cela faisait du bien a Lovelyn.  Elle lui fit un sourire, étirant encore une fois sa lèvre qui était en train de gonflée, elle le sentait. Mais elle fit abstraction de la douleur et alla doucement poser une main sur le bras de l’homme qui lui renouvela ses excuses pour ce qu’elle avait vécue ce soir.  « Vraiment, ne vous en faite pas pour cela. Vous n’avez pas a vous excuser, ce n’est pas vous qui m’avez mit un coup. » Elle eu un petit rire légèrement amère « Et puis, vous savez, ce n’est ni le premier, ni le dernier homme a m’en mettre une… Ni femme d’ailleurs. »  Elle secoua un peu la tête. « C’est un peu pénible et douloureux mais ca passera. Et puis ce n’est pas a vous de vous excuser, vraiment ne vous en faites surtout pas. » Elle essayait de le rassurer. Et puis elle était aussi sincère, elle n’avait rien a lui reprocher a lui, au contraire il était intervenue. Il l’avait un peu « sauver » quelque part, dieu seul savait ce que le Russe aurait put lui faire si elle avait était seule dans une pièce avec lui. Et même si elle était censé être blinder vis-à-vis de cela, elle devait avoir l’habitude, elle n’avait pas très envie d’imaginer ce qu’il se serait passer. Parce qu’elle ne le dirait pas, mais l’homme a qui elle avait eu a faire ce soir, lui avait fait un peu peur. Elle l’avait un peu craint, et ce n’était clairement pas quelque chose qui lui arrivait habituellement. Cela faisait même longtemps que ca ne lui était plus arriver. Elle avait toujours cru qu’il n’y avait que l’oncle de Kate et Gallagher -bien qu’elle ait la chance de ne jamais l’avoir rencontrer - qui lui faisait ce genre d’effet, visiblement elle pouvait maintenant ajouter un autre homme a cette très courte liste. Et elle n’avait pas tellement envie d’en ajouter encore d’autre. Plus cette liste était courte, mieux elle se portait.  Elle sourit encore un peu a la proposition de l’homme. « C’est gentil, mais si j’ai besoin oui, j’appellerait ma sœur soignante. Ce n’est qu’une lèvre je vais mettre un peu de glace dessus en rentrant et ca ira vite mieux. » Elle n’avait pas l’intention d’ennuyer Solveig pour cela. Elle la sollicitée déjà beaucoup trop au gout de Lovelyn,  alors ce n’était pas pour cela qu’elle le ferait encore. Elle allait faire comme souvent, se soigner toute seule  comme elle pourrait. De toute façon a part pour le travail, Love ne prenait pas spécialement soin d’elle, elle était plutôt du genre a prendre soin des autres.

Elle fut un peu surprise a ses mots, et aussi elle fut toucher.  Déjà car elle aimait savoir que les Blackened Beauty n’attirait pas que la sympathie mais aussi le respect et la bienveillance. Elle aimait savoir que sa sororité était apprécier. Mais aussi toucher qu’il veuille s’adresser directement a Charli pour s’excuser de l’incident de ce soir. Il s’en voulait autant que cela ? Non vraiment il ne fallait pas. « Ne vous inquiétez pas, pas besoin de vous dérangeait a trouver Charli, elle ne saura rien de toute cette histoire. Et puis… » Elle haussa les épaules « Elle ne remarquera surement jamais ma lèvre vue que je ne la voit que très peu.  Et je ne suis pas la putain la plus importante du quartier ou même dans le bureau. »Elle rit un peu. Elle était juste, a ses yeux du moins, juste une putes parmi toutes les autres sur les trottoirs de Van Nyus. Elle était peut être celle qui l’ouvrait le plus pendant les réunions, ou celle connue pour son tempérament et pour parfois partir en claquant la porte après avoir bien fait comprendre qu’elle n’était pas d’accord ou qu’elle était vexée, mais loin d’être quelqu’un de réellement important dans le coin. « Je ne dirait pas que vous ne faites pas attention a notre sécurité. Je dirais même que j’ai vue l’inverse ce soir, après tout, vous avez payer tout de même une certaine sommes alors que je n’ai même pas fait la soirée complète. Vous nous avez sortie de là avant que ca ne tourne mal. Vous êtes bien le premier de mes employeurs a faire ce genre de chose ! » Elle eu cette fois qu’un fin sourire en coin de lèvres. Elle avait mal donc fini de sourire grandement. Il faudrait ce contenter des petits qui ne font pas mal. « Je vous assure que votre amitié avec les Blackened n’est pas en danger. Ne vous en faites pas et ne vous dérangeait pas. Vous avez surement bien mieux a faire que courir après Charli pour vous excusez du traitement qui m’a était fait cette nuit. Elle n’en aurai pas vent. » Elle essayait de le rassurer, de lui éviter des déplacements inutile, presque convaincue que Charli ne saurait même pas de qui il lui parlait s’il venait a dire son prénom. Elle était une parmi toutes les autres et ca lui allait très bien finalement… Qu’elle pensait.
©️ 2981 12289 0


@Aaron D. Phillmore

___________
Be proud
Revenir en haut Aller en bas

Aaron D. Phillmore
Aaron D. Phillmore
HORS LA LOI
◭ CREDITS : avatar : corvidae + gifs : tumblr
◭ COMPTES : Sohan Ellroy + Cornelia Madden + Sintra Shinohara
◭ MESSAGES : 14680

MessageSujet: Re: [TERMINE] Donne le doigt au Diable et il voudra toute la main - avec Lovelyn Bishop   [TERMINE] Donne le doigt au Diable et il voudra toute la main - avec Lovelyn Bishop EmptyLun 20 Nov - 8:06


Donne le doigt au Diable et il voudra toute la main


Van Nyus pour destination, la limousine glissait sur le bitume abîmé d’Avalon Boulevard. Aaron offrit à la Blackened Beauty un verre de whisky afin d’apaiser son humeur, et se servit quant à lui du rhum ambré, aspirant également à retrouver un sentiment de sérénité. La discussion s’engagea par la suite, initiée par l’escort. Elle lui demanda s’il lui était habituel de sortir les putes de mauvaises passes. Un rictus gagna les lèvres du narcotrafiquant qui entendit néanmoins dans les mots employés par la jeune femme toute la rudesse de la réalité dans laquelle elle vivait. Aucun leurre n’était possible quand on se savait les deux pieds dans la merde. Aaron lui répondit avoir voulu veiller à sa sécurité. Or, Basilovitch avait clairement menacé son intégrité et Phillmore s’était alors opposé à son invité. Il lui renouvela ses excuses et lui proposa de la conduire jusqu’à un médecin si elle estimait des soins nécessaires. Sans trop savoir pourquoi, Aaron se confessa ensuite sur son affection pour le clan des Blackened Beauty et avoua ressentir une culpabilité d’autant plus grande qu’il avait exposé l’une de ses militantes aux monstres qu’elles combattaient. Il s’engagea alors à répondre de cet incident auprès de Charlie Cooper. Lovelyn parut touchée par les égards de son employeur, et tint à dissiper tout malentendu : il n’avait pas à s’excuser à la place du Russe. Cependant, Aaron ne pouvait accepter que les violences subies restent sans marque de regret : ce serait les cautionner. Puis la jeune femme voulut dédramatiser la situation en invoquant d’autres épisodes de violence vécus par le passé, dont elle s’était accommodés. Voulait-elle sous-entendre qu’on pouvait s’y habituer ? Les lèvres du narcotrafiquant se pincèrent. Déposant une main par-dessus celle que la Blackened Beauty avait posé sur son bras, il se permit d’ajouter : « Vous n’auriez jamais du vivre cela. Vous ne le méritiez pas. » Sauf que la vie ne fonctionnait pas particulièrement au mérite. Combien de personnes aux bonnes intentions souffraient alors que d’autres, plus aux intérêts plus mauvais, profitaient de ce qui leur était offert, voire se saisissaient sans scrupule de ce qui leur faisaient envie ? Se rendant compte de l’impasse de son raisonnement, Aaron se tut, jugeant inutile de renvoyer à la Blackened Beauty l’injustice dans laquelle elle se débattait chaque jour.

Lovelyn l’enjoignit une nouvelle fois à cesser de s’inquiéter pour elle et sa lèvre fendue. Elle y survivrait. Certes. Pourtant, le narcotrafiquant ne parvenait pas à s’en satisfaire. Cette jeune femme avait le droit qu’on s’inquiète pour elle, et que plus que vouloir la protéger, on veuille la respecter. Pourtant, elle ne voulait pas de cette déférence, de cette considération pour ce qu’elle avait pu vivre et pouvait ressentir. Elle jugea qu’informer Charlie de cet incident n’était pas nécessaire, parce que la métisse avait certainement des affaires plus importantes à gérer. Lovelyn avait-elle si peu d’estime d’elle-même ? En tout cas, si elle avait des égards, ils n’étaient qu’à l’endroit de son employeur de la soirée. Elle voulut le rassurer, et rappeler, une nouvelle fois, que ce qui pouvait bien lui arriver n’avait aucune importance. En tout cas, pas suffisamment pour déranger des personnalités comme celle de la Présidente des Blackened Beauty ou la sienne. « Peu importe votre place au sein de votre clan, ou au sein de cette ville, personne devrait s’autoriser de tels empiètements sur votre intégrité. Vous avez le droit au respect. Je ne connais pas votre vie Love, ni la personne que vous êtes ou que vous pensez être, mais vous avez le droit d’exiger d’être respectée, notamment par vous-même. » Et puis ? Qu’essayait-il de faire au juste avec cette femme ? De lui indiquer qu’elle n’avait pas à supporter d’être l’objet des pulsions d’hommes qui lui offraient la possibilité d’exister grâce à un peu d’argent ? Parce que si Lovelyn en était à conquérir ainsi un soupçon d’existence, c’était sûrement parce qu’elle ne pensait pas pouvoir prétendre à mieux. Et parce qu’on ne le lui avait jamais dit non plus qu’elle pouvait y prétendre. « Veuillez m’excuser, je me permets de parler de choses que je ne peux pas vraiment comprendre. Je voulais surtout dire que ce qui est arrivé ce soir, avec Basilovitch, n’a rien de normal et d’acceptable. Vous avez le droit d’être furieuse contre lui. Et même contre moi. » Oui, la Blackened Beauty pouvait également lui en vouloir pour son discours paternaliste, vaguement moralisateur, qui, malgré son intention première, renvoyait à la jeune femme que pour se respecter, elle ne devait pas faire ce qu’elle faisait. Car c’était s’offrir à des individus qui jamais ne la verrait, elle et sa psyché, au-delà de ses courbes. Accusant un soupir, Aaron se contraignit au silence en prenant une gorgée de rhum, espérant ne pas avoir froissé l’escort avec ses propos qui ne faisaient qu’énoncer d’amers constats.


Revenir en haut Aller en bas

Lovelyn Bishop
Lovelyn Bishop
BLACKENED BEAUTY
◭ CREDITS : Skeyde in somnia
◭ COMPTES : Princesse Hailey
◭ MESSAGES : 1592

MessageSujet: Re: [TERMINE] Donne le doigt au Diable et il voudra toute la main - avec Lovelyn Bishop   [TERMINE] Donne le doigt au Diable et il voudra toute la main - avec Lovelyn Bishop EmptyMer 13 Déc - 18:10

Donne le doigt au Diable et il voudra toute la main  
Elle posa d’abord les yeux sur la main que l’homme vint poser au-dessus de la sienne. Puis, elle les releva pour regarder le visage du narcotrafiquant qui venait de lui dire qu’elle ne méritée pas de vivre ce qu’elle avait vécue.  Elle ne le méritée pas, et pourtant ca lui était arrivée. Elle ne méritait peut-être pas grand-chose de tout ce qui lui était arriver dans la vie. Ou peut être que si. Qui définissait qui mérité quoi ? Comment es ce qu’il pouvait en être sur ? Après tout, il ne savait pas si elle était une « bonne » ou une « mauvaise » personne. Love n’avait pas réellement la même vision des choses que lui. Il y avait surement une part d’elle qui estimé qu’elle méritait tout cela, parce qu’on le lui avait dit et redit depuis toujours, sa mère n’avait jamais oublié de le lui répéter. Et puis elle avait aussi en tête cette vieille phrase « on a que ce que l’on mérite » en tête. Elle ne savait plus vraiment où elle avait entendu ou lut cela, mais ca lui était rester dans la tête. Et puis, si elle ne méritait pas tout cela, pourquoi alors elle le vivait au quotidien ? Non, elle avait du mal a croire cet homme. Sans parler que la vie était réellement cruelle, et elle ne faisait de cadeau a personne. Ca aussi elle l’avait appris très tôt. Mais voilà, Lovelyn n’était pas assez qualifiée intellectuellement pour se lancer dans ce genre de débat. Elle pourrait l’ouvrir, sans réellement s’en rendre compte, mais elle serait vite larguée dans la conversation. Et puis de toute façon elle n’avait pas l’énergie ni l’envie de ce genre de conversation. Elle se contenta donc juste d’hausser les épaules en guise de réponse. Qu’elle le mérite ou non, c’était son quotidien, Basilovitch n’était ni le premier, ni le dernier a la blesser physiquement. Ils ne pouvaient que la blesser physiquement, car mentalement elle était beaucoup trop blindée -qu’elle aimer a croire- et elle se détachait vite de tout cela. Lyn était son armure de diamant. Elle se devait d’être infaillible, car si elle venait a flancher, alors Love serait perdue.

Elle voulut rassurer a nouveau l’homme qui la ramener, puis elle but une gorgée d’alcool.  L’alcool qui lui picota la lèvre et brula un peu la gorge, mais qui faisait du bien. Affreusement de bien.  Et il repris la parole et elle le fixa en l’écoutant. Elle le scruter et voyait bien que cette situation le peiné peut être un peu, le révolté ? Elle n’était pas spécialement habituée a ce genre de comportement venant d’un de ses employeurs. D’abord il la sauvée d’une sale situation, maintenant il semblait plus en colère qu’elle contre le traitement qu’elle avait reçu ce soir. Mais qui est tu vraiment ? Qu’elle se demanda en l’observant. Elle entendait ce qu’il lui disait, elle comprenait, et parfois elle se le disait. Mais ce dont elle était persuadée, ce qu’on lui avait mit en tête des toute petite, finissait toujours par gagner. Et il continua a la surprendre quand il s’excusa de son discourt.  Admettant de lui-même parler de chose qu’il ne comprenait pas vraiment. Parce qu’il ne vivait pas cela. Parce qu’ils n’avaient pas le même métier, la même vie. Et cela la fit un peu sourire.  « Je ne suis pas furieuse contre vous. Au contraire. » Dit elle en essayant de sourire un peu, mais le sourire devint une grimace assez vite.  Fichu lèvre fendue. « Je vais même vous avouer, c’est bien la première fois, en toute ma carrière, et croyez moi elle est plus longue que vous ne pourriez l’imaginer, que je tombe sur un homme comme vous. » Elle but encore une gorgée. « Normalement, les gens me font des discours comme le votre, mais personne ne se dit qu’ils ne comprennent pas ce que je vis. Les gens pense comprendre, pense que c’est facile.  Ils me disent tous « tu peux changer » « tu n’es pas obliger de faire ce que tu fais » ou ma préférée « tu n’es pas une putain » mais… » Elle rit, un rire amusé et légèrement amère aussi. «  Mais putain si, j’en suis une. Les gens sont plein de pensée soit disant empathique pour moi ou les filles comme moi. Mais en fait ils sont plus chiant qu’autre chose. J’ai horreur qu’on me dise ce genre de chose alors que personne ne sait rien de ma vie. » Elle soupira « Alors je ne suis pas furieuse contre vous. Au contraire même. C’est tout a fait charmant de vous inquiéter et vous excusez. »  Elle posa rapidement les yeux sur la rue par la fenêtre. « Je crois que c’est mon arrêt. » Dit elle simplement en faisant encore un effort pour sourire a l’homme, prenant sur elle pour ne pas laisser parler la douleur.



©️ 2981 12289 0

@Aaron D. Phillmore

___________
Be proud
Revenir en haut Aller en bas

Aaron D. Phillmore
Aaron D. Phillmore
HORS LA LOI
◭ CREDITS : avatar : corvidae + gifs : tumblr
◭ COMPTES : Sohan Ellroy + Cornelia Madden + Sintra Shinohara
◭ MESSAGES : 14680

MessageSujet: Re: [TERMINE] Donne le doigt au Diable et il voudra toute la main - avec Lovelyn Bishop   [TERMINE] Donne le doigt au Diable et il voudra toute la main - avec Lovelyn Bishop EmptyVen 22 Déc - 10:00


Donne le doigt au Diable et il voudra toute la main


La discussion se dépliait progressivement, alors que chaque mètre parcouru les rapprochait de la destination de la Blackened Beauty. C’était la même limousine qui était venue chercher Lovelyn, aussi, celle-ci pourrait repasser sans difficulté le point de contrôle établi par la sororité. Aaron avait sciemment choisi de s’y soumettre, désireux de paraître au sein de Van Nyus en toute transparence. Et à en juger la décroissance des numéros d’habitations qui défilaient sur Avalon Boulevard, ils y seraient bientôt.

Dans l’intervalle, l’échange engagé se poursuivait. Malgré l’effort déployé par l’escort pour alléger la conscience de son employeur du soir, ce dernier ne parvenait pas à se départir de la culpabilité de l’avoir mise en danger. Non, il ne pouvait se résoudre à simplement se dire qu’il s’agissait des aléas du métier, des aléas auxquels la Blackened Beauty devait et savait s’adapter. Elle ne le méritait pas qu’on lui fasse du mal, rien ne pouvait le justifier. Elle avait le droit d’être considérée et respectée, tant par ses sœurs que le reste de l’humanité. L’esprit du narcotrafiquant s’enflamma alors, et il rompit le bref silence dans lequel il avait tenté de contenir les pensées qu’il mettait maintenant en mots. Mais sa ferveur fut brève, avortée dès qu’il réalisa qu’il n’avait pas à penser et à ressentir à la place de cette jeune femme. S’il tenait à la respecter autant qu’il s’évertuait à le dire, Aaron se devait de considérer sans contester son positionnement. Lovelyn avait été très claire sur la manière dont elle accueillait ce qu’il s’était passé avec Basilovitch, notamment lorsqu’elle le mettait en perspective avec la vie menée jusqu’ici. Le Prayer n'avait pas à en débattre. Ce qu’elle avait vécu, l’expérience qu’elle en faisait, lui appartenait. Alors il lui présenta de nouvelles excuses, pour avoir voulu - sans aucune mauvaise intention - empiété sur sa subjectivité, puis il se résigna à un silence qu’il saurait, cette fois-ci, garder.

Lovelyn ne lui en tint pas rigueur. Elle souligna être surprise de rencontrer pour la première fois un homme comme lui. Aaron observa le visage de la jeune femme qui peinait à sourire sans grimacer. Elle était habituée au genre de discours dans lequel il s’était lancé, mais elle tenait à relever qu’il était le premier à y insérer une considération que les autres n’avaient jamais eu : il avait conscience qu’il ne savait pas vraiment de quoi il parlait, puisqu’il ne connaissait pas ni ne vivait sa vie. La Blackened Beauty lui énuméra les inepties qu’on lui rabâchait trop régulièrement, pour conclure sur un fait qu’elle tenait elle pour fondamental : elle était une putain. Toutes manœuvres d’empathie lui étaient insupportables, tant elles cherchaient à invalider ce qu’elle tenait pour vrai.
Puis, sans transition, Lovelyn lui annonça être arrivée à l’adresse demandée au chauffeur. La voiture avait passé sans encombre le point de contrôle. Il ne s’en était même pas rendu compte. Aaron lui rendit son sourire et la remercia : « J’ai été sincèrement ravi de faire votre connaissance. La qualité de votre professionnalisme ne fait aucun doute. Et j’aime tout autant aimé pouvoir discuter ces quelques minutes avec vous, seul à seul, et à bâtons rompus. Je vous souhaite une bonne continuation Love. Prenez soin de vous. » Le chauffeur était sorti de la limousine et avait ouvert la porte par laquelle la Blackened Beauty pourrait officiellement terminer cette soirée.

L’escort sortie, Phillmore donna ensuite pour direction à son chauffeur la Zone 33. Et tandis que la voiture s’élançait à nouveau sur la route, il appela l’un de ses hommes laissés en poste à l’hôtel afin de savoir comment la soirée évoluait pour Basilovicth et ses deux chiens.


Revenir en haut Aller en bas

Contenu sponsorisé

MessageSujet: Re: [TERMINE] Donne le doigt au Diable et il voudra toute la main - avec Lovelyn Bishop   [TERMINE] Donne le doigt au Diable et il voudra toute la main - avec Lovelyn Bishop Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
[TERMINE] Donne le doigt au Diable et il voudra toute la main - avec Lovelyn Bishop
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» [TERMINE / RP COMMUN 7.0] Le pouvoir ne se donne pas, il se prend
» [TERMINE] La main dans le sac x Skye
» [TERMINE] Crushed - avec India Phillmore
» [TERMINE] Another sorrow, another breath - avec Livia Aldana
» [TERMINE] Tu es libre de choisir mais prisonnier de tes choix - avec India Phillmore

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
 :: 【 We're livin' in a Dirty World 】 :: Florence-