Sujet: [TERMINE / RP COMMUN 6.1] Cowboys From Hell Mar 13 Oct - 15:26
Cowboys From Hell
Civic Center, 5 octobre 2020
Le Nord du Civic Center est, depuis des mois, le théâtre d’affrontements réguliers entre la D.P.D. et les Prayers of Insanity, chacun voulant revendiquer son autorité sur ce territoire aux enjeux particuliers. Un mois après la libération d’Aaron Phillmore sous caution, une énième fusillade éclate entre les deux camps, transformant le centre-ville de Downfall en guérilla urbaine.
Lundi 5 octobre, dix-huit heures passées de quelques minutes, Carson Street. Un contrôle d’identité avec intention de fouille dérape. Les deux hommes affiliés aux Prayers of Insanity interpellés par quatre agents de police en patrouille enfoncent la lame de couteaux dans le flanc et le ventre de deux policiers avant de les saisir pour en faire des boucliers humains. Les deux autres policiers reculent de quelques pas, armes au poing, la sécurité levée. Trois autres Prayers of Insanity apparaissent alors en marge de l’altercation, braquant les canons de leurs armes sur les deux hommes en uniforme. Les civils étant nombreux dans les rues, l’un des policiers tente d’apaiser la situation. Or, le second, les nerfs à vif, fait trembler l’air d’un tir de sommation et réduit un instant la rue à un silence sidéré, préquel au chaos. Les Prayers of Insanity se retirent alors dans une blanchisserie, au rez-de chaussée de l’une de leur planque. Les policiers, cachés derrière leur voiture, appellent aussitôt des renforts dont les premiers arrivent une dizaine de minutes plus tard. Un barrage est créé afin de contenir le chaos qui s’annonce. Un négociateur est également demandé dans l’espoir de régler cet incident sans violence.
** SYSTÈME DE JEU **
Nous vous rappelons que les RPs Collectifs sont prioritaires sur tous vos autres sujets, et ce, afin d’en garantir le dynamisme et l’avancée. Nous vous demandons de rédiger des réponses de 300 à 700 mots, toujours dans l’objectif de permettre une plus grande réactivité des joueurs.
Vous avez 5 jours pour répondre quand c’est votre tour. Si vous ne postez aucune réponse dans ce délai, votre tour saute et c’est au prochain joueur de répondre. Si vous savez que vous ne pourrez honorer votre tour de jeu, informez vos partenaires et le MJ dans le sujet des RPs Collectifs (lien). Le MJ désignera par @"Tag" le prochain joueur qui devra répondre. Vous pouvez sauter jusqu’à trois tours. Au-delà, vous sortez du RP.
Enfin, les lancers de dés seront possibles, soit à votre initiative, soit proposés par le MJ. Le cas échéant, ce dernier postera dans le corps du RP.
L’objectif de ces règles n’est pas d’être rigide mais bien de favoriser le dynamisme du RP Collectif. Par le passé, trop de RPs event se sont étiolés faute de réponses réactives et donc stimulantes pour les partenaires. Ce système de jeu reste néanmoins un test. En cas de difficultés, vous pouvez contacter le MJ (@Downfall) via le sujet des RPs Collectifs ou par MP.
** MISE EN SITUATION **
Georgia – Tu es en train de traverser le nord du Civic Center pour rejoindre soit Florence, soit le Watts, lorsque tu aperçois au loin un barrage policier. Tu t’arrêtes dans les lignes Prayers, et cherche à t’informer sur ce qu’il se passe. Tu te rends dans l’une des planques du cartel : les trois étages supérieurs d’un petit immeuble dont les fenêtres donnent sur Carson Street, mais dont l’une des entrées se fait par une ruelle contrôlée par les Prayers of Insanity.
Symea – Tu as été informée une heure auparavant que des Prayers of Insanity ont attaqué à l’arme blanche un groupe de quatre policiers en patrouille. Ils retiennent à présent en otage deux agents de la D.P.D. ; les deux autres ont été seulement intimidés et superficiellement blessés. Tu es donc sur place, dans la planque, lorsque les renforts policiers et Prayers arrivent pour grossier les lignes de ce qui s’annonce être un futur champ de bataille. Tu as reçu l’ordre par Aaron Phillmore lui-même d’essayer de calmer le jeu le temps d’analyser la situation et d’entendre ce que le négociateur aura à dire et proposer.
Jensen – Tu es en déplacement lorsque le code annonçant l’agression et la prise d’otage d’agents de police sature les ondes. Puis ton supérieur te contacte directement et te demande de te rendre sur place pour rejoindre les lignes policières à Carson Street.
Luke – Tu es au Commissariat lorsque la nouvelle tombe. Les gradés demandent aux hommes de terrain expérimentés de rejoindre Carson Street, et tu en fais partie. Tu es conduit sur les lieux avec d’autres agents.
Un négociateur sera envoyé sur les lieux de la prise d’otage et sera joué dans les réponses de Luke Holloway ou du MJ. Enfin, nous vous demandons de ne pas commencer la fusillade, car le camp qui ouvrira en premier le feu se jouera certainement au dé.
Luke jura silencieusement puis serra les dents lorsque le fourgon trembla pour une énième fois, vibrant sous l'effet du bitume défoncé de cette foutue ville. A côté et face à lui, sept autres agents de police, parés d'un gilet pare-balle et d'un visage marqué par l'anxiété. La radio dégueulait depuis l'avant du véhicule pléthore d'informations confuses et angoissées. Fermant les yeux, l'inspecteur se remémora l'instant de calme qui avait précédé ce chaos.
Il était en train de boire ce qu'il s'était promis être son dernier café de la journée lorsque une vague d'agitation avait déferlé sur le Commissariat. Le Capitaine de l'Anti-Gang était descendu dans le service de la Criminelle, l'expression grave. Il était suivi par celui des Stups, dont le visage était tendu par une colère indignée. Quelques minutes après, Luke fut appelé dans le bureau de son supérieur. Les gradés lui apprirent qu'une prise d'otages était en cours à Carson Street, au Nord du Civic Center : une demie-douzaine de Prayers of Insanity, au minimum, retenaient deux des leurs. Holloway avait réprimé de justesse un haussement d'épaules d'indifférence qui lui aurait valu cher. Son apathie suscita néanmoins un regard réprobateur chez le Capitaine des Stups qui s'étonna de sa placidité et accusa alors le choc, arrachant un hochement de tête hypocrite à l'inspecteur de la Crim'. Luke s'était même fendu d'un « Mais dans quel monde vit-on », plus blasé qu'outré. Bref. Son supérieur l'informa alors qu'il était attendu sur le terrain, en renfort. La D.P.D. avait besoin d'hommes et de femmes expérimentés. Les quatre agents agressés étaient des bleus affectés aux patrouilles ; l'un d'entre eux avait tiré, « heureusement » en direction du ciel, mais son geste avait crispé d'emblée la situation. « Vos états de service, Holloway, nous permettent de vous faire confiance. Vous saurez quoi faire, et soutenir les équipes en place ». Luke refusa de céder à toute fausse modestie et esquissa un léger sourire étiré par l'orgueil. Pour sûr, il était plus capable que la majorité des blaireaux qui bossaient au Commissariat. Cependant, il n'était pas un expert des situations de prises d'otage, surtout avec des narcotrafiquants. Avant qu'il ne puisse demander des précisions quant à la suite des événements, son supérieur l'informa d'une voix crispée par le stress : « Montez dans le prochain fourgon. Vos serez avec Harrington, notre négociateur. Il... Travaillez ensemble. » Holloway inspira bruyamment. Harrington était un gros naze. Le genre incompétent et arrogant. Putain, cette histoire allait vraiment mal finir.
Son cul frappa une nouvelle fois douloureusement le banc métallique du fourgon. Tentant de dissiper une légère nausée, Luke jeta un regard à leur sauveur, John Harrington. Celui-ci s'était paré d'un air hautain qui contrastait avec la lividité de son teint. S'il croisait les bras sur sa poitrine, ce n'était que pour dissimuler les tremblements de ses mains. Un soupir plus tard, Holloway put sortir du fourgon et découvrir le décor de la prochaine scène qui allait être jouée. Et il eut un mauvais pressentiment.
(c)syndrome
Spoiler:
Luke arrive sur place avec le négociateur, John Harrington. Ils sont encore en retrait, loin de la ligne de barrage.
___________
+ + +
Georgia O. Noumair
INFILTRE
◭ CREDITS : Prettygirl & Syndrome
◭ COMPTES : Angela & Tom
◭ MESSAGES : 9988
Sujet: Re: [TERMINE / RP COMMUN 6.1] Cowboys From Hell Dim 18 Oct - 15:45
Cowboys From Hell
Civic Center, 5 octobre 2020
Il y a toujours des affrontements par ici, entre la DPD et vous les Prayers et ils sont en général toujours très riches d'enseignements à propos des forces en présence. Oui, parfois, il suffit d'un rien pour que tout parte en vrille, mais il en est ainsi depuis qu'ils se sont amusés à arrêter Phillmore sans véritable raisons suffisantes. Il a été libéré sous caution, mais les tensions sont là, présentes, vives, importantes. Ainsi, tu n'es pas étonnée de voir qu'un barrage soit mis en place dans le nord du Civic Center. Il y a quelques choses qui est parti en vrille, assurément même si tu n'en sais pas beaucoup plus pour le moment. La foule de badaud est là, alors tu en interpelle un pour voir ce qu'il aurait à te dire. Mais il vient d'arriver comme toi, même si tu ne doutes pas qu'il s'agisse d'une grosse altercation entre les deux parties qui te tiraillent de plus en plus, tes deux "familles" même si ce n'est pas si simple que ça, surtout depuis que Pendragon est entré dans la danse. Est ce qu'il sera là ? Il ne fait aucun doute qu'il le sera, il aime bien foutre les doigts dans la merde et là, ça la sent à plein nez. Alors, tu vas prendre prendre un peu de hauteur, pour voir ce qui se passe sur Carson Street. Entre temps, tu as réussi à être informée de la situation, à propos de Prayers attaquant à l'arme blanche des policiers, en prenant deux otages dans ces derniers. Ils sont visiblement blessés, ce qui ne va pas arranger la situation. Alors les rangs grossissent de chaque côté, et de ton piédestal, tu observes la situation. Tu sens que ça va partir facilement en vrille, mais c'est une prise d'otage, il est fort à parier que les preneurs d'otage ne survivront pas. Et si pour une fois, la non-violence pouvait régler tout cela ? C'est ce que tu tenterais de faire, ce serait le mieux à faire, mais tu connais le sang chaud de trop nombreux prayers, en plus de certains flics pas très clean, il y a fort à parier que ce sera compliqué à mettre en oeuvre, mais tout reste à voir. S'il te faut descendre de ton perchoir, tu le feras assurément.
Spoiler:
- Georgia arrive dans sa planque et observe la scène, de plus loin, pour le moment.
___________
We must play our lives like soldiers in the field. The life is short. I'm running faster all the time. Strength and beauty destined to decay. So cut the rose in full bloom, 'Til the fearless come and the act is done.
A love like blood
(c)syndrome
Invité
Invité
Sujet: Re: [TERMINE / RP COMMUN 6.1] Cowboys From Hell Dim 18 Oct - 21:02
Sometimes, you can feel it, the calm before thestormRP commun Cowboys from hell« Doomed ? » Symea observait prudemment la rue, à travers la fente d’un rideau défraichi. Au fil des minutes, le barrage de police enflait. Sans leurs deux otages, il aurait déjà vomi un flot de flics prêts à en découdre et à venger leurs blessés. Et contrairement à ceux de l’extérieur, qui pour la plupart n’assisteraient jamais à une fusillade, ces policiers-là avaient l’habitude des échanges de tirs. À l’image de la ville, ils étaient plus extrêmes. Mais les Prayers ne se laisseraient pas faire. La Capo savait que dehors, les renforts arrivaient, dissimulés autour du barrage et dans les bâtiments alentours.
« Cheffe ? »
Joachim, son Lieutenant, avait enfin décroché. Sans quitter l‘extérieur des yeux, Symea lui transmis une série de consignes. « Pas de noms. Je ne sais pas s’ils peuvent intercepter nos appels, alors je ne veux entendre aucun signalement de position sur les ondes. Ça vaut aussi pour votre côté. Essaie de déterminer si nos communications sont safe. Je ne suis pas sûre que la D.P.D. ait les moyens de s’offrir des systèmes d’antennes ou des brouilleurs, mais il faut se préparer à l’éventualité d’être sur écoute... ou coupés. »
Elle s’éloigna de la fenêtre, laissant le rideau glisser et reprendre sa position initiale. Quelques pas dans la planque, un regard vers les quatre autres Prayers qui surveillaient les fenêtres ou entouraient les policiers blessés. Si on lui avait dit, quelques années auparavant, qu’elle se retrouverait de l’autre côté, lors d’une prise d’otages...
« Transmets ceci aux autres : personne ne bouge jusqu’à ordre contraire. Le premier qui tire n'aura pas à se soucier des feux ennemis. On temporise, ordre du Boss en personne. On attend le négociateur qu’ils vont nous envoyer. »
Elle mit fin à l’appel quand Joachim lui signala avoir compris. Le téléphone fourré dans sa veste en cuir, elle alla s’agenouiller près de ses collègues et otages. « Alors ? »
« Ils sont conscients, » maugréa l’un de ceux qui les avaient plantés, comme si ce n’était pas un bienfait. Elle le fixa jusqu’à ce qu’il détourne le regard. Des lames chatouilleuses et des gâchettes faciles, le sang chaud de trois abrutis, voilà qui avait suffi à gâcher son après-midi. Dire qu’elle aurait dû se rendre au casino dans quelques heures. Cette soirée était morte et enterrée, plus qu’à espérer que les personnes ici présentes ne la rejoindrait pas dans la tombe.
Effectivement, les otages étaient conscients. Ils jetaient sur elle un regard mauvais, embrumé par la douleur. « Veillez à ce qu’ils le restent. Vous n’avez pas dû toucher d’organes vitaux, sinon ils nous auraient déjà claqué entre les doigts. Je vous rappelle qu’un otage mort ne sert à rien, alors pressez moi ces plaies avec un peu plus de vigueur. »
La négociation s’annonçait difficile. Pour une prise d’otage en centre-ville, on allait sûrement leur envoyer un excellent négociateur, la crème de la crème de ce que l’on pouvait trouver dans le coin. De ceux qu’on ne comprend pas qu’ils vous ont niqué avant que ce ne soit trop tard. Surtout que deux flics représentaient une monnaie d’échange plutôt légère. Si les autorités décidaient de donner l’assaut, le sacrifice de deux membres des forces de l’ordre, en fonction et déjà blessés, aurait des répercussions juridiques et médiatiques bien moindres que la mort de civils. L'idéal aurait été d’avoir un enfant et une femme enceinte... quoiqu’à Downfall, la protection des citoyens n’était pas la priorité du pouvoir en place.
La Capo alla de nouveau épier discrètement à la fenêtre, contemplant le scintillement bleu des gyrophares, presque invisible à cette heure de la journée. Tendue dans l’attente.
Spoiler:
Symea, dans la planque avec les quatre autres Prayers et les deux otages, transmet les consignes d’Aaron : attendre le négociateur et temporiser. Elle veille également à l’état des otages.
Dernière édition par Symea Oakstone le Lun 26 Oct - 1:53, édité 1 fois
Invité
Invité
Sujet: Re: [TERMINE / RP COMMUN 6.1] Cowboys From Hell Dim 18 Oct - 22:17
Jensen regardait l’animal par la vitre du chenil, une animalerie à Downfall ? Il n’aurait jamais pensé ça possible. C’était un berger allemand, une femelle qui allaitait une série de chiots. Au vendeur, il désigna l’un d’entre eux. Plus petit que les autres, au pelage presque noir. Oui, c’était celui là qu’il voulait : « Ouais, je vais prendre celui-là… C’est un mâle ? Okay… Il s’appellera Acendare. Je viendrai le récupérer dès qu’il sera sevré. » L’homme lui indiqua qu’il pourrait repasser dans deux semaines. Parfait. La journée ne pouvait pas mieux se dérouler, c’est de bonne humeur et souriant qu’il ressortit de la boutique pour faire quelques pas sur le trottoir.
Mais une journée ne peut être complète si elle ne s’accompagne pas d’une mauvaise nouvelle. Quand il vit le numéro de son capitaine s’afficher sur son téléphone. Jensen perdit instantanément sa bonne humeur. Il reçut les nouvelles qu’il lui apportait avec un flot d’injures, peu soucieux du respect de la hiérarchie. Le flic fonça jusqu’à sa voiture et se rendit à l’adresse qu’on lui avait donné. Il dû jouer du klaxon, de la voix et de la plaque pour s’avancer assez et se retrouver au cœur de l’action, dans les lignes. Ça s’annonçait très mal, très très mal, autant pour les flics que pour les Prayers qui avaient commis l’erreur de les prendre en otage.
Plusieurs témoins lui firent part de ce qu’il s’était passé. Jensen fut consterné par le manque de sang-froid de l’autre flic. Mais qu’importe… Un négociateur allait bientôt arriver et une équipe d’intervention finirait bien par prendre d’assaut les lieux, tuant tout le monde sur place. Prayers comme flics, après tout, on n’était plus à ça près, non ? Machinalement, Jensen prit son téléphone et envoya un SMS à Symea : « Prise d’otage à Carson, dans une laverie, deux flics, nombre inconnu de Prayer ? Ne t’approche pas si tu peux. Si tu as des infos, c’est le moment. »
Une fois cela fait, il alla jusqu’à sa voiture pour récupérer son gilet pare-balle et son fusil d’assaut. Il valait mieux prévoir le coup. Dans la foule, il tenta de repérer quelqu’un qu’il pouvait connaitre. Il fut ravi de voir Luke débarquer avec des flics du comico. Il se rendit à sa hauteur et le salua d’une généreuse pression sur l’épaule. Même s’il n’y avait pas de sourire, pas de lueur amusée et prédatrice, pour une fois dans le regard de Jensen. « Deux copains blessés et en otages avec ces autres fils de putes. Mec, j’ai déjà donné ce genre de situation à L.A., t’as déjà fait toi ? » Si oui, alors tant mieux pour tous les deux ; Jensen assurerait ses arrières avec Luke et il assurerait les siennes. Si non… ce serait le même programme, en espérant juste qu’il soit réactif si ça part. « T’as pas eu des news du négociateur ? Le capichef ne m’a rien dit à part "ramène ton derch, ça craint" »
Spoiler:
Jensen arrive sur place, envoie un SMS à Symea, s'arme et retrouve Luke.
Dernière édition par Jensen Pendragon le Jeu 19 Nov - 21:22, édité 1 fois
Luke était en train d’allumer une cigarette lorsqu’il aperçut l’agent Pendragon s’avancer vers lui. Il eut un soupir las, ne sachant pas ce qu’il devait penser de la présence du flic. Jensen était capable du meilleur comme du pire, car totalement imprévisible. Ce dernier pressa son épaule en guise de salutation, et Holloway lui offrit un sourire quelque peu crispé. Pendragon voulut d’emblée prendre la température et demanda à l’inspecteur s’il avait déjà été dans ce genre de situation. Recrachant un bref filet de fumée, celui-ci lui répondit : « J’ai déjà eu à gérer des prises d’otages, mais pas dans un tel cadre. Il s’agissait plutôt d’ermites psychopathes et leurs victimes, au fond d'une cave... tu vois le tableau. » Jensen évoqua ensuite la présence du négociateur, ce qui arracha un nouveau soupir à l'inspecteur de la criminelle : « Putain, si. On était dans le même fourgon. C’est le type là-bas, avec les cheveux sel et poivre coiffés en brosse. Harrington. Un bouff... » Non, il ne pouvait pas se permettre d’ainsi balayer tout espoir. Harrington avait beau avoir foiré ses dernières missions, il saurait peut-être gérer cette situation. Tout dépendait au final des revendications des Prayers of Insanity, sachant que le négociateur avait reçu pour ordre de ne rien céder à « ces enfoirés ». Harrington devait principalement calmer le jeu et amener les preneurs d’otages à se rendre. « Comment tu vois les choses ? » demanda Holloway, arrimant son regard à celui de son collègue de l’anti-gang. Luke était réellement curieux de connaître son impression. Son naturel pessimiste le contraignait à toujours envisager le pire ; et il avait trop souvent eu raison. Il espérait néanmoins que cette situation aurait une issue autre que celle qu’il s’était imaginée.
La radio à sa ceinture gueula l’ordre de se positionner. Luke écrasa son mégot et accorda un regard entendu à Jensen. « Advienne que pourra » souffla t-il d’un ton cynique, avant de rejoindre les rangs arrières auxquels on l’avait assigné. Tandis qu’il se dirigeait vers la voiture de patrouille C-876, il observa la scène qui se figeait. Harrington s’était équipé d’un porte-voix. Il s’éclaircit plusieurs fois la gorge avant d’allumer l’objet qui siffla. Puis, il finit par s’avancer pour rejoindre la première ligne et la franchit d’un pas mal assuré. « Bonjour. Je m’appelle John Harrington. Je serai votre interlocuteur. Nous savons que vous retenez deux officiers de police, et vous savez que la situation ne pourra s’apaiser qu’à partir du moment où vous les relâcherez ». Les yeux braqués sur la façade de l’immeuble où devaient grouiller quelques Prayers of Insanity, Luke écouta attentivement le silence qui suivit les propos du négociateur.
(c)syndrome
Spoiler:
Luke échange quelques phrases avec Jensen avant de prendre position là où il le doit (Jensen, tu peux me suivre si tu veux). Le négociateur ouvre la discussion.
___________
+ + +
Downfall
MAITRE DU JEU
◭ CREDITS : avatar (c)syndrome . gif (c)sin city
◭ MESSAGES : 3088
Sujet: Re: [TERMINE / RP COMMUN 6.1] Cowboys From Hell Mar 20 Oct - 8:10
Cowboys From Hell
Civic Center, 5 octobre 2020
Suite à vos lancers : - l'un des otages provoque les Prayers qui le retiennent et cherche à se lever en ordonnant de le libérer (4 au dé, Symea) - côté Prayers, l’envie d’affronter les forces de l'ordre est palpable, et les négociations sont perçues comme inutiles. Ils pensent que c’est là l’occasion de s’imposer une bonne fois pour toutes et de prendre le contrôle du nord du Civic Center (2 au dé, Georgia) - côté autorités, les ordres appelant au calme et à la résolution par la négociation sont acceptés et même perçus comme une solution possible et souhaitable (6 au dé, Jensen)
Ces éléments sont à inclure dans vos réponses, merci
Georgia O. Noumair
INFILTRE
◭ CREDITS : Prettygirl & Syndrome
◭ COMPTES : Angela & Tom
◭ MESSAGES : 9988
Sujet: Re: [TERMINE / RP COMMUN 6.1] Cowboys From Hell Ven 23 Oct - 23:26
Cowboys From Hell
Civic Center, 5 octobre 2020
Comment est ce que tout cela peut évoluer ? Pas dans le bon sens assurément. Tu vois les forces de l'ordre rappliquée, il y a par dessus le marché Pendragon dans le lot. S'il avait pu se tirer une balle dans le crâne sans le faire exprès, ça aurait été mieux pour tous évidemment, mais ce n'est pas aussi simple, tu le sais très bien. Il faudrait juste le mettre dans un état de légume avancé, genre carotte ça lui irait bien pour la lui mettre dans le derrière. Si d'aventure les choses venaient à s'envenimer, tu ferais en sorte de tenter le coup, ça ne serait pas si mal que ça après tout. Bon peut être que tu lui viseras que l'entrejambe pour lui faire comprendre qui est réellement le boss ici, pas lui en l'occurrence. Mais pour le moment, vous restiez à vos places, pour le moment, même si tu savais qu'il n'en serait pas ainsi éternellement. Cela ne te déplaisait pas d'être là à observer de loin, mais il n'en serait pas ainsi encore longtemps, tu le savais clairement. Pas de signes d'assaut, il fallait de toute évidence attendre le négociateur qui ne tarderait plus au vue des effectifs à présent sur place. Tu te disais que Jensen pourrait s'y amuser s'il savait qu'il y avait Symea dans la cage, mais sans doute qu'il ne fera pas trop de vagues, pour le moment. Oui, tu lui en voulais un petit peu mais il avait voulu jouer au plus débile entre vous alors, il n'avait que ce qu'il méritait. Quoiqu'il en soit, le négociateur se fit voir avec son porte-voix. Il semblait avoir les chocottes le type, encore un débutant, ou alors un type qui n'en avait plus rien à secouer, au choix. Peut être même qu'il était en phase terminale et qu'il voulait se faire transpercer pour en finir plus vite. Décidément, la DPD allait de plus en plus mal, le personnel laissait vraiment à désirer. Il donna donc son prénom John Harrington donc, digne des négociateurs les plus badass de sa génération, assurément. Il commençait en beauté, merci Captain Obvious, vraiment. Comment voulez-vous que ça ne parte pas en vrille avec un imbécile pareil. De ton côté, ça commençait à se tendre en tout cas.
" Laissez le parler un peu, c'est quand même marrant de voir ce qu'il peut tenter de négocier. Pour le moment, on reste en stand by, mais tenez vous prêts. "
Oui, même toi, ça ne te donnait pas envie de le sauver, ce pauvre Harrington, alors que pourtant, tu es sensée être de son côté, même si ici, personne ne le sait et qu'en bas, il n'y a guère que l'ex-couple Symea-Jensen qui sait. Bref, pour le moment, vous restez en attente, sans doute pas encore très longtemps cela dit.
Spoiler:
- Georgia observe l'arrivée d'Harrington et s'en amuse, stand by de son côté pour le moment.
___________
We must play our lives like soldiers in the field. The life is short. I'm running faster all the time. Strength and beauty destined to decay. So cut the rose in full bloom, 'Til the fearless come and the act is done.
A love like blood
(c)syndrome
Invité
Invité
Sujet: Re: [TERMINE / RP COMMUN 6.1] Cowboys From Hell Lun 26 Oct - 1:52
Sometimes, you can feel it, the calm before thestormRP commun Cowboys from hell« Doomed ? »
Symea sentit son portable vibrer alors qu’elle épiait toujours l’extérieur, à travers la fenêtre. Machinalement, elle le sortit de sa poche ; ses yeux parcoururent rapidement le message alors que son visage se parait d’une expression consternée. Evidemment que Jensen serait de la partie, toujours au cœur des emmerdes. Elle ne savait que penser de sa présence ici. D’un côté, un allié dans les lignes ennemis pourrait constituer un avantage non négligeable ; de l’autre, il savait parfaitement comment devait se comporter une infiltrée en cas de prise d’otage. S’il remarquait que sa priorité n’était absolument pas les deux policiers tenus par son équipe, il pouvait en être finit de ses petites magouilles. Elle renifla, la situation venait de se compliquer davantage. Derrière elle, un des otages s’agita, un de ses gars le calma avec un coup de pied dans la cuisse, de quoi le faire quiner tout en préservant ses blessures au ventre. Sa réponse à Jensen fut brève, dictée par la volonté de ne rien lui révéler, tout en lui donnant un os à ronger pour le placer de son côté. « Au courant. Suis dans la blanchisserie. Moi la plus gradée. Otages OK. »
« Cheffe, il se passe un truc. »
Sous cette indication opportune, Symea se reconcentra sur Carson Street. Le négociateur était arrivé. Il franchit la ligne, porte-voix en main, et s’adressa aux Prayers avec un charisme discutable. Dans la planque, un long silence suivit sa déclaration.
« Cheffe... Je crois qu’il est nul. »
Sûrement pas autant que deux gus ayant poignardé deux flics et ne s’en tirant qu’en impliquant tout le reste de la bande, mais Symea avait déjà abordé ce point avec les Prayers présents dans la pièce. Les remontrances viendraient plus tard.
« Putain, oui, ce type est aussi décevant qu’une masseuse thaïlandaise ne proposant pas de happy end. Comment suis-je seulement sensée lui répondre ? Je ne me balade pas avec un porte-voix dans le cul. Il n’a même pas proposé de solution pour prendre contact ! »
Et hors de question d’aller s’égosiller à la fenêtre. Outre montrer sa frimousse, ce serait un coup à se retrouver dans la ligne de tir d’un sniper. Elle balaya la pièce du regard, cherchant une alternative viable, et son regard se posa sur l’équipement dont les Prayers avaient soigneusement délesté les policiers. Au milieu des flingues, bombes lacrymogènes et bâtons télescopiques, trônaient deux magnifiques radios. Oakstone savait d’expérience ces petits bijoux connectés à la Centrale. Tous les flics de cette putain de ville allaient entendre son message. Quand sa main se referma sur l’outil de communication, elle entendit un « Assis ! » claquer. L’un des otages s’était redressé sur ses genoux. Respirant avec difficulté, il crachait avec tout le fiel d’un homme désespéré et haineux : « Vous êtes foutus, bande de putes ! Ils vont lancer l’assaut ou vous cueillir à la sortie. J’espère juste vivre assez longtemps pour vous voir crever avant moi ! »
Nétait-il pas censé se vider lentement de son sang jusqu’à une prise en charge médicale ou l’arrivée de la faucheuse, celui-là ?
« Qui est l’abruti qui n’a pas assez serré ses menottes ? Calmez-le et faite en sorte qu’il ne se dégage pas, la prochaine fois. Quatre hommes et pas fichus de tenir correctement deux mecs blessés. Abrutis ! »
S’éloignant de la commotion provoquée par le flic récalcitrant, Symea alluma la radio. Sa voix inonda les ondes, montrait ses deux intentions : le ton apaisait et caressait, les propos indiquaient qu’elle ne lâcherait rien.
« Bonjour, Harrington. Ici Teresa Young, votre interlocutrice à la blanchisserie de Carson Street. Toutes mes excuses pour le délai de réponse, il m'était impossible de vous rejoindre à la fenêtre. Vos deux collègues vont bien, nous avons veillé à leurs blessures avec plus de diligence qu'une infirmière. Je n’ai personnellement aucun intérêt à les retenir davantage dans notre dinette improvisée, mis à part celui de rester en vie. Je suis ouverte à la discussion mais je vous demande une solution viable. Nous souhaitons tous rentrer chez nous ce soir, Harrington. N’oubliez pas que vos hommes ont besoin de soins. »
Spoiler:
Symea répond au SMS de Jensen, en essayant de lui en dire le moins possible. Un des otages se redresse et les insulte, mais est calmé par un Prayer. Symea entend la prise de contact du négociateur et lui répond par radio, lui demandant une proposition viable.
Sujet: Re: [TERMINE / RP COMMUN 6.1] Cowboys From Hell Lun 26 Oct - 12:13
La réponse SMS de Symea fut lapidaire et consternante, bordel de merde… Jensen se retrouvait maintenant dans une situation qui pourrait très vite virer au cauchemar pour tout le monde. Son ex-femme se trouvait sur une corde raide où le moindre faux pas pourrait l’envoyer automatiquement à la mort. Il ne pourrait pas l’aider tout seul, il allait avoir besoin d’aide. La priorité était de prévenir son principal allié de ce côté-ci du flingue. Il choppa Luke à l’oreille et l’attira un peu plus loin pour lui glisser « La Capo sur place, c’est une des nôtres. » Le flic regarda bien autour de lui pour vérifier que personne ne les entendait : « Mec, c’est ma putain d’ex-femme aussi. Faut qu’on les fasse sortir, elle et les otages. »
Mais ça semblait sérieusement mal se présenter, le négociateur semblait assez peu sûr de lui, il avait le ton hésitant et son entrée en matière, avec le mégaphone, fut très maladroite. Putain de merde, Symea allait en faire qu’une putain de bouchée et ça allait mal se mettre. Encore qu’un mauvais négociateur pourrait les servir, elle pourrait toujours espérer se tirer sans que ça ne tourne mal, mais ce serait naïf. Peut-être que Jensen n’était pas parfait, mais il avait une solide expérience des prises d’otage. La radio à la ceinture de Jensen, tout comme celle de Luke d’ailleurs et celles de tous les flics présent, sonna, lâchant quelques mots d’une voix qu’il ne connaissait que trop bien.
Symea prenait contact et commençait par rassurer les flics sur le fait que les otages étaient vivants. Bien, elle savait ce qu’elle faisait, tout comme elle ne devrait pas tarder à le montrer pour rassurer un peu le négociateur et écarter une offensive aveugle. Cela fit du bien à tout le monde, en fait, d’entendre ça. Dans les rangs, il y eut des appels au calme, que ce soit de la part des supérieurs hiérarchiques ou des officiers plus expérimentés. On pourrait au moins reconnaitre ça aujourd’hui, il n’y avait pas encore de cowboys prêt à tirer dans le tas de leur côté. Mais combien de temps cela pourrait durer ? Jensen prit son téléphone et envoya un autre SMS à Sym’ : Les flics sont calmes, le négociateur est un débile. Dis comment tu veux procéder, je vais t’aider.
Spoiler:
Jensen révèle à Luke que c’est son ex-femme qui mène le jeu en face, pensant qu’elle est encore flic. Les rangs de la police sont assez calmes. Il envoie un SMS pour proposer son aide à Symea.
Dernière édition par Jensen Pendragon le Jeu 19 Nov - 21:26, édité 1 fois
Le silence se prolongea pour dépasser une première minute, puis une seconde. Certains flics s'étonnaient de ne pas voir les preneurs d'otage se pencher aux fenêtres pour leur faire une réponse, offrant ainsi leurs jolies petites têtes aux snipers postés sur le toit des immeubles d'en face. Poussant un soupir exaspéré, Luke se laissa alors distraire par une autre discussion entre deux agents. Ceux-ci parlaient d'Harrington. L'un, un rictus moqueur accroché aux lèvres, venait de commenter le style plus qu'imparfait du négociateur. L'autre conservait un visage grave, visiblement contrarié par les propos de son collègue. « Harrington, c'était un bon flic », finit-il par dire. « Le type, ça fait plus de quinze ans qu'il est négociateur. Fallait le voir. Jusqu'à ce qu'il se prenne une balle en pleine tête lors d'une négociation qui a, de fait, tourné court. C'était aussi avec des narcotrafiquants j'crois… Il a eu de la chance et en a réchappé. Il est revenu de sa convalescence en héros, mais il n'était plus lui-même. Parait qu'il se défonce depuis avec ses antalgiques et antidépresseurs. Il n'est plus que l'ombre de lui-même. Rhaa, fallait le voir pourtant ! » râla le flic qui devait avoir le même âge qu'Harrington. Alors que Luke hésita à se laisser aller à un peu d'empathie pour ce type, Jensen vint lui chuchoter à l'oreille, après l'avoir traîné quelques mètres plus loin, que son ex-femme faisait partie du camp adverse. L'aveu semblait tellement déconnant que l'inspecteur voulut vanner Pendragon sur le fait qu'il cherchait juste une excuse pour flinguer les narcotrafiquants. Puis il se rappela que Jensen avait précisé que « la capo sur place, c'est une des nôtres ». Holloway planta finalement un regard sidéré dans celui de l'autre flic. Il recula d'un pas. « Nan, tu déconnes... » Ses yeux avaient déjà abandonné Pendragon pour fixer à nouveau la façade de l'immeuble. Il n'eut pas le temps de se scandaliser plus longtemps ; sa radio sonna avant de délivrer la voix d'une femme. Celle de Teresa Young. Le regard de l'inspecteur était revenu sur son collègue de l'anti-gang. Il avait du mal à donner le moindre sens à tout ce qui était en train de se passer. La situation était devenue complètement surréaliste depuis que Jensen lui avait confié que son ex-femme était l'interlocutrice de la police au nom des Prayers of Insanity.
La situation n'était pas beaucoup plus simple pour John Harrington qui devina au calme de Teresa Young que la négociation serait possible mais complexe. Constat que Luke partageait. Cette femme maîtrisait parfaitement ses émotions ; aucune agressivité ne faisait vibrer sa voix. Elle donna des informations quant à l'état des deux otages, précisant qu'elle ne tenait pas particulièrement à les garder pour la soirée. Puis, elle exigea une solution viable afin que chacun puisse, ce soir, retrouver le réconfort de son pieu. Un avertissement conclut leur premier échange ; Teresa lui rappela que ses hommes avaient besoin de soins, et qu'ils n'avaient donc pas toute la nuit. Lorsque la communication coupa, Holloway réalisa que Pendragon s'était soustrait à son attention. Il pianotait, quelques mètres plus loin, sur son téléphone. Le destinataire de ce message fut une évidence pour Luke qui rejoignit son collègue d'un pas rigide. « Ça fait partie du protocole que reçoivent les infiltrés ? » demanda-t-il, cynique, sans attendre de réponse, car il savait qu'aucune ne le satisferait.
MJ a écrit:
« Madame Young. Je vous remercie de protéger la vie de ces hommes. Dites-moi à quelle solution viable vous pensez » répondit Harrington depuis sa radio. Le négociateur recula de quelques pas, mais demeura au devant de la première ligne. Il écouta alors la première partie de la proposition de Teresa Young ; l'autre fut interrompue par une nouvelle voix sur le canal prioritaire : « Le Procureur Woodrow vient d'arriver... » Un frisson collectif parcourut le corps des forces de l'ordre. « Ne donnez rien à ses chiens. Rien. » exulta une autre voix, portée par l’agressivité. « Faites-vous respecter ! Allez les dénicher ! » Les agents de police se regardèrent, ne sachant pas quoi faire de ces ordres directement reçus du Procureur Woodrow.
Parallèlement, trois fourgons noirs aux vitres teintées s'arrêtèrent derrière Carson Street. Deux dizaines de Prayers of Insanity en sortirent, équipés de gilets pare-balle et d’armes à feu, d’assauts pour certaines. Ils se divisèrent en des équipes de quatre et se repartirent entre les différentes planques autour de Carson Street. Au-dessus de la blanchisserie, une forte envie de violence saisissait les hommes qui disciplinaient néanmoins leur agressivité. Pour le moment. L’un d’entre eux se permit cependant un commentaire : « Woodrow est là. Vous l’avez entendu comme moi. Faut préparer l’offensive avant de se faire défoncer. Faut qu’on puisse blinder le cul de ce connard de balles ! Il a touché au boss ; il nous a tous touchés ! » Les autres membres du clan acquiescèrent. « C’est le moment où jamais Capo ! »
**
Georgia, Symea, Jensen, vous sentez le vent clairement tourner. L’affrontement semble inévitable et vous vous y préparez, mais une dernière tentative de diplomatie pourra être tentée.
(c)syndrome
Spoiler:
Luke ne se remet pas de ce que vient de lui dire Jensen. Woodrow arrive sur les lieux, demandant que l'assaut soit lancé depuis une radio de police.
___________
+ + +
Georgia O. Noumair
INFILTRE
◭ CREDITS : Prettygirl & Syndrome
◭ COMPTES : Angela & Tom
◭ MESSAGES : 9988
Sujet: Re: [TERMINE / RP COMMUN 6.1] Cowboys From Hell Mer 28 Oct - 21:24
Cowboys From Hell
Civic Center, 5 octobre 2020
Est ce que tout va partir en cacahuètes dans les prochaines minutes ? Oui, tu le penses, c'est une certitude au vu de la tension qui est en train de se créer autour de vous tous, ici, et plus bas dans la rue. Mais tout cela n'aurait pas été ainsi, peut être, tu le penses, si la police avait envoyé un négociateur, un vrai, pas un gars qui était en train de faire dans sa culotte et surtout qui ne proposait rien de valable. Même toi qui n'a pas de formation spécifique pour ça, tu aurais fait mieux. Tu te demandais comment Symea allait réussir à s'en sortir avec un type pareil, avec ceux qui étaient avec elle, avec la police qui arrivait aussi. C'est vrai, une balle perdue, ça aurait pu le faire, non, tu n'aurais jamais visée involontairement quelqu'un d'autres que Jensen évidemment, non, c'est une idée que vous vous faites. Quoiqu'il en soit, tu entends Teresa Young sur les ondes, et tu dois dire qu'elle s'en sort bien, mieux que la bleusaille de négociateur en tout cas. Enfin, il n'était pas en âge d'être un premier né, mais il agissait tout comme. Et sa réponse fut entendu, simple, mais au moins, il laissait un peu de place même si tu sentais que ça ne serait sans doute pas suffisant. Surtout que Woodrow venait d'entrer en scène, tu connaissais déjà l'issue de tout cela, le sang coulerait, de façon plus ou moins grande. Tu ne sais pas comment est l'ambiance dans la blanchisserie, cela doit être compliqué à gérer. Ici, aussi, ils veulent l'assaut. C'est à ce moment là que le sniper de votre côté choisi d'intervenir, tout du moins, tu le penses au vue de la cible visée. En effet, tu ne vois pas exactement où le négociateur est touché, mais il s'effondre, et tout le monde autour se retrouve agité. Est ce que c'est un coup raté par rapport à Woodrow ? Quoiqu'il en soit, les possibilités de négociations pacifiques semblent toucher à leur fin. Zut ...
Spoiler:
- Georgia observe toujours, puis le sniper Prayers réussi à viser Harrington à l'épaule. Advienne que pourra.
___________
We must play our lives like soldiers in the field. The life is short. I'm running faster all the time. Strength and beauty destined to decay. So cut the rose in full bloom, 'Til the fearless come and the act is done.
A love like blood
(c)syndrome
Invité
Invité
Sujet: Re: [TERMINE / RP COMMUN 6.1] Cowboys From Hell Jeu 29 Oct - 14:33
Sometimes, you can feel it, the calm before thestormRP commun Cowboys from hell« Doomed. » Symea apprécia peu de se faire interrompre, encore moins par ce connard de Woodrow. L’offre d’assaut de ses hommes lui parut alléchante. Dépitée, elle secoua la tête, avant de recontacter son Lieutenant. Une fois qu’il pouvait les entendre, pour tous, elle trancha : « Vous connaissez les consignes de Phillmore par rapport au proc’. Nous ne devons pas le toucher pour le moment. -Mais cheffe... -Ce sera une bonne façon de tester Woodrow. Le Boss a besoin d’équipes qui l’écoutent, pas de chevaliers qui défendent son honneur comme celui d’une vierge. Joachim, il y a d’autres gradés dans les parages ? -La Lieut’ du Watts, Georgia. »
Soit une amie, une personne compétente, mais aussi une infiltrée. Symea pesa le pour et le contre, avant de distribuer ses consignes. « Donne-lui le commandement de la moitié des groupes. Je te confie l’autre. Les quatre de la blanchisserie restent avec moi. » Elle jeta un coup d’œil à sa main droite, entourée de bandage. Elle s’était coupée au cours de la semaine précédente, en saisissant à pleine main de lames de rasoir. Elle testa sa mobilité, tira la gueule, avant de continuer. « Continuez à vous déployer, mais restez en stand-by jusqu’à nouvel ordre. Je reprends Harrington. Comment s’appellent nos deux copains, déjà ? » Elle allait jouer sur l’affect. Toujours calme, à l'exact opposé de l’agressivité de Woodrow, elle relança la communication, épiant discrètement le négociateur à travers les rideaux.
« Monsieur Harrington, nous sommes toujours disposés à discuter si vous l’êtes. Hammond et Grinwood sont toujours conscients et attendent d’être transportés à l’hôpital. N’est-il pas cocasse que je me préoccupe plus de leur sort que votre cher procureur ? Mais on ne pouvait pas en attendre moins d’un planqué. Ma proposition pour éviter un bain de sang : je laisse Grinwood, le plus faible des deux, sur place, en signe de bonne foi. Nous sortons. Une fois dans nos blindés, nous vous laissons Ha... »
Le coup de feu claqua dans le silence ; au ralenti, Harrington tomba vers l’avant. Durant un bref instant, la sidération suspendit tout geste. « Qu’est-ce qu’il vient de se putain de passer ? » La main tremblante de rage, crispée autour de la radio, Symea enfonça si fort le bouton d’appel que celui-ci resta coincé, permettant à tous les flics d’entendre les échanges qui suivirent. « J’avais ordonné de ne pas tirer ! D’où sort ce sniper ? »
Pendant que Joachim lui assurait qu’il avait bien relayé ses consignes, les flics s’agitèrent. Certains se précipitèrent pour aider Harrington ; d’autres cherchèrent à se mettre à l’abri d’un autre tir potentiel. La Capo inspira profondément, tentant de maîtriser sa colère grandissante.
« Il est mort. Trouvez-moi ce fils de pute. Balancez-le du toit d’un immeuble. Pétez-lui les jambes avant. -Et nous ? Quels sont vos ordres ? -Vous priez pour crever ici. Parce que la mise au point que nous ferons tous ensemble après ne vous plaira pas. »
Le raclement de ses ongles sur le boiter se répercuta dans la transmission. « Oh, bordel, cette radio qui ne veut pas s’éteindre. » Oakstone rapprocha l'appareil de ses lèvres, s’adressant de nouveau directement à la D.P.D. « N’oubliez pas que nous avons toujours vos collègues. » Sur ces dernières paroles, elle écrasa l’appareil de communication sous son pied, provoquant un crissement désagréable, puis le silence, sur le canal prioritaire.
« Je ne vais certainement pas partir à l’assaut avec des hommes qui ne sont pas foutus d’écouter ! Joachim, il n’y a pas moyen de faire péter le mur de la blanchisserie de l’autre côté de la rue, pour nous évacuer ? »
Spoiler:
Symea rappelle les ordres de Phillmore : pas touche à Woodrow. Elle place la moitié des groupes de Prayers qui viennent d'arriver sous le commandement direct de Georgia. Interrompue au cours d’une proposition par le coup de feu sur Harrington, elle engueule ses hommes avant de péter la radio. Elle demande à son Lieutenant s’il n’est pas possible d’évacuer de l’autre côté de la rue.
Sujet: Re: [TERMINE / RP COMMUN 6.1] Cowboys From Hell Dim 1 Nov - 17:12
Cowboys From Hell
Civic Center, 5 octobre 2020
Dans cette cacophonie d'intentions et de ressentiments, le chaos s'organisait, armé d'une violence qui saurait, une fois libérée, régler les contentieux.
Les rangs des deux camps s'épaississaient et se préparaient à l'inévitable. Pourtant, le dialogue tentait d'être maintenu, dernière tentative de l'humanité contre son animalité. Harrington hésita un instant à considérer la présence du Procureur Woodrow, puis se ravisa, offrant son écoute à Teresa Young. Celle-ci lui maintint son souhait de « discuter », à condition que lui et les hommes qu'il représentait le soit aussi. Le négociateur cracha un soupir exaspéré. Non, ce n'était pas « cocasse », mais désespérant. En guise de bonne foi, Teresa leur proposa d'abandonner l'agent Grinwood dans les locaux. L'homme était apparemment plus grièvement blessé que le second otage. Alors qu'il allait s'enquérir du sort de ce dernier, Harrington fut pris d'un vertige, l'ouïe saturée par des acouphènes aiguës. Il vacilla, embarqué de force dans une danse avec la mort qui lui sembla durer une éternité. Or, seule une poignée de fractions de secondes avait séparé le signal de son exécution de sa chute.
Le coup de feu ordonna un silence auquel chacun s’étreignit jusqu'à ce que quelques âmes réussirent à s'arracher à la torpeur. Un agent rompit la première ligne pour s'agenouiller près du corps de Harrington. L'homme, le visage maculé de sang, respirait difficilement. Le policier demanda de l'aide, mais personne ne l'écoutait. Tous fixaient leur boîtier radio depuis lequel leur interlocutrice débordait d'une rage sincère. L'ordre d’exécuter le négocier ne semblait pas venir de Teresa Young. « Vous ne voyez pas que tout cela est un piège pour vos tuer les uns après les autres, sans qu'eux ne risquent rien, perchés dans leurs planques. » La voix de Woodrow s'était à nouveau imposée sur l'un des canaux. Celui-ci avait encore durci le ton. On entendait ses dents grincer. Un couinement aigu satura soudain les ondes, signant les adieux de Teresa Young. Le geste de l'un des ses hommes venait de réduire à néant tout espoir de négociation. Espoir qui avait été entretenu par l'espoir de sortir de là Grinwood et Hammond. Et de faire tout cela en bonne intelligence. Mais la violence avait encore gagné et s'effilait sur cette nouvelle victoire, prête à trancher dans la guerre. « Je pense que vous avez assez négocié... » L'ordre fut relayé par les chefs de section : l'assaut allait être donné.
L'unité du S.W.A.T se déploya en premier.
**
→ @Georgia O. Noumair, @Symea Oakstone, pouvez-vous jouer un dé pour définir l'attitude des Prayers, à savoir que : * Si la somme des dés est comprise entre 2 et 6 – Les Prayers estiment qu'ils doivent répondre à l'assaut, convaincus qu'en cas de victoire, ils pourront revendiquer Carson Street en en prenant le contrôle. Les tirs cherchent donc à faire le plus de victimes possibles. * Si la somme des dés est comprise entre 7 et 12 – Les Prayers tirent afin de ralentir la progression du SWAT mais ne cherchent pas à faire de victimes. L'idée est de s'enfuir le plus proprement possible. (Résultat des dés : 10)
Sujet: Re: [TERMINE / RP COMMUN 6.1] Cowboys From Hell Dim 1 Nov - 19:02
Jensen releva la remarque acide d’Holloway sur le fait qu’il envoyait des SMS. Agacé, stressé, il l’envoya chier sans cérémonie. « Tu peux toujours fermer ta gueule, si t’es pas heureux de ça. » Il écouta ensuite le discours de Symea, qui tentait de calmer la situation, de sauver visiblement les flics, dans une excellente pièce de théâtre. En toute sincérité, à cet instant, il l’admirait. Cependant, car il y avait toujours un mais, un coup de feu retentit. Le négociateur s’effondra : « À terre ! » Jensen se jeta au sol, entendant les hurlements que réservait Symea à ses troupes. Bordel, il y en avait un qui allait manger chaud en rentrant ce soir.
Il y eut un crissement de radio, puis la voix du procureur retentit. Il ordonnait l’assaut ! Jensen bondit sur ses pieds : « Putain, mais il est con ce mec ! » Il se précipita vers le proc’, écartant plusieurs personnes sur son passage. Un flic cagoulé du SWAT tenta bien de s’interposer, mais Jensen lui balança un coup de boule : « Dégage de là, toi ! Il frappa un autre gars dans le ventre avant d’enfin passer le cordon de sécurité et interpeller le procureur de sa voix puissante : « Hé DUCON ! »
Arrivant à son niveau, Jensen bloqua le bouton de sa radio pour que tout le monde puisse entendre ce qu’il avait à dire. Il ne pouvait pas laisser faire le procureur, il allait provoquer un bain de sang, que ce soit chez ses hommes ou chez les civils. Il y avait des visages aux fenêtres. « Tu peux m’expliquer à quoi tu joues ? Tu te prends pour un putain de général ? On a des civils dans tous les coins, on a deux flics en otage ! On n’est pas une armée, espèce de connard, on est censé protéger et servir ! Là, tu donnes raisons à tous ces trous du cul de Prayers. » Dans le sens où c’était les Prayers qui avaient le plus œuvré à calmer la situation jusqu’à présent et que c’est lui qui avait fermé la négociation d’une façon unilatérale. Il y avait bien le coup de feu, mais il était évident que ce n’était pas Symea qui avait ordonné ça.
Sans compter que les Prayers étaient nombreux, bien organisés eux aussi. Envoyer le SWAT en premier, c’était un coup à ce qu’il se fasse descendre, tout le monde le savait. Le boulot d’une équipe d’intervention comme celle-là n’était clairement pas d’engager une bataille rangée, tels des fantassins, mais ça semblait lui passer au-dessus de la tête à ce con ! « Tu comptes faire quoi une fois que le SWAT sera à terre ? Tu vas envoyer les secrétaires et les novices ? La moitié des mecs ici n’ont jamais connu la moindre bataille rangée ! Tu les envoies à la mort ! » Jensen était sévère dans ses propos, mais comme il disait, ils n’étaient pas une armée et ils n’avaient pas à faire ça. Surtout pas Karine, cette jeune femme qui prenait les appels.
Jensen dégaina son pistolet et le fourra dans les mains de de Woodrow, le faisant reculer d’un pas sous la violence du geste : « Tu veux lancer l’assaut, alors prends un flingue et monte en première ligne avec le SWAT, fais évacuer les civils et préoccupe toi un peu de la santé de tes flics ! Foutu sac à merde lâche et incompétent !» Au même moment, deux montagnes du SWAT virent le chopper par les épaules pour le faire reculer. Jensen se laissa emporter, ne résistant que quand l’un tenta de lui passer les menottes. La radio toujours allumée, tout le monde pouvait entendre ce qu’il racontait.
Résumé:
Jensen répond de manière acide à Luke. Il passe le cordon de sécurité et allume le procureur, lui rappelant que le SWAT est une unité d'intervention et pas une armée.
Dernière édition par Jensen Pendragon le Jeu 19 Nov - 21:31, édité 1 fois
Georgia O. Noumair
INFILTRE
◭ CREDITS : Prettygirl & Syndrome
◭ COMPTES : Angela & Tom
◭ MESSAGES : 9988
Sujet: Re: [TERMINE / RP COMMUN 6.1] Cowboys From Hell Ven 6 Nov - 23:05
Cowboys From Hell
Civic Center, 5 octobre 2020
Non, ça ne sentait pas bon du tout, mais alors pas bon du tout pour ceux qui se trouvaient dans la blanchisserie clairement. Tu ne savais pas d'où ce sniper sortait ce n'était pas toi qui l'avait engagé, comment aurais-tu pu prévoir ce qui allait se passer ? Mais il ne faisait pas partie de ceux de la police, alors par élimination, il faisait partie de votre côté. Pourquoi vouloir tuer Harrington ? Tu n'en avais pas la moindre idée. Bon d'accord, c'était un bien piètre négociateur, mais il ne méritait pas la mort pour ça quand même, le pauvre, tu en aurais presque pitié. Est ce qu'il allait survivre ? De là où tu étais il était clairement touché, mais impossible de dire à quel endroit exactement. Pourtant, les consignes de Symea étaient bien arrivées jusqu'à toi, et tu comptais les hommes qui étaient avec toi, personne n'avait pris la poudre d'escampette, alors cela signifiait qu'il y avait un électron un peu trop libre du côté des Prayers qui se la jouait en solo, et ça ne te plaisait pas le moins du monde. Il faudrait régler ce souci avant qu'il ne prenne trop d'ampleur, mais peut être que le tireur était déjà loin d'ici, difficile à dire. Harrington était donc hors jeu, et ce n'est pas Woodrow qui allait le calmer malheureusement, mais le mal était déjà fait, si vous ne vouliez pas que ce soit la guerre civil, il allait fallait se faire discret pour sortir d'ici sans faire trop de victimes. Surtout que le procureur semblait vouloir faire des exemples, et donc des martyrs pour prouver à tous que les Prayers étaient toxiques pour Downfall. De là où tu te trouves, le spectacle est toujours somptueux, avec un Harrington au sol, pas encore mort mais bien amoché, et un Pendragon en mode vénère. Tu écoutes ce qu'il peut bien dire, c'est le Jensen que tu apprécies, celui qui ne mâche pas ses mots parce qu'il sait qu'il a raison. Mais son coup de gueule ne changera rien, ça ne lui apportera que des ennuis en plus. Est ce que tout cela avait réellement du sens cependant ? Tu commençais à te le demander, mais il ne fallait pas toucher Woodrow, alors les équipes du SWAT allaient être canardées bien entendu, mais le but serait avant tous de les retarder pour que tout le monde puisse revenir le plus paisiblement du monde chez lui ce soir.
" Allez, le spectacle est fini les enfants, on remballe, on essaye de faire ça bien, histoire que ça soit pas la guerre civile dehors, pour que nous puissions garder les choses sous contrôle. "
Certains n'étaient pas très contents, mais peu importe, tu n'allais pas risquer la vie de civils, de qui que ce soit malgré les envies de Woodrow, histoire de lui prouver que vous n'étiez pas des personnes sans âmes et sans cervelles, contrairement à lui donc.
Spoiler:
- Georgia remballe. On va tous rentrer à la maison et se faire une petite bière pépouze.
___________
We must play our lives like soldiers in the field. The life is short. I'm running faster all the time. Strength and beauty destined to decay. So cut the rose in full bloom, 'Til the fearless come and the act is done.
A love like blood
(c)syndrome
Invité
Invité
Sujet: Re: [TERMINE / RP COMMUN 6.1] Cowboys From Hell Mar 10 Nov - 12:34
Calm went to hellListenRP commun Cowboys from hell« It began. » Symea jeta un coup d’œil au mur qui la séparait des fourgons blindés, avant de renifler. Ç’aurait été plus facile si cette blanchisserie comportait des fenêtres débouchant sur la ruelle, son équipe serait déjà évacuée. Mais toutes les vitres se situaient sur la façade de Carson Street, le reste du bâtiment, aveugle, ne leur offrait pas d’issue. Joachim hésita, puis répondit.
« Je peux le faire sauter. Mais il va me falloir des explosifs, un mec qui pourra les manier, ainsi qu’un peu de temps pour les chercher et tout mettre en place. -Faites vite. Faut qu’on dégage avant que le SWAT ne se pointe. On vous rejoint au rez-de-chaussée. »
La Capo fourra son téléphone, en haut-parleur, dans l’une des ses poches, puis se tourna vers ses gars.
« Aller mes amours. On a deux étages à descendre, shoop shoop. Des nouvelles du côté de la fenêtre ? -Ils s’agitent. J’ai l’impression que ça s’engueule. Je pense qu’ils vont pas tarder à nous tomber dessus. -Raison de plus pour ne pas trainer et renforcer les barricades du rez-de-chaussée. Faut absolument qu’on soit en bas pour se faire la malle. S’ils réussissent à nous repousser dans les étages, nous serons fait plus sûrement que des Silent Rats. -Les otages, cheffe ? On en fait quoi ? On peut les descendre ? -Pour se faire tirer dessus dès que leur unité d’intervention posera les pieds dans le bâtiment ? C’est foutrement malin ça. On les garde en bouclier humain pour l’instant, vous aurez assez de flics à affronter avec le SWAT. »
Alors qu’ils s’engageaient dans les escaliers, les deux policiers blessés avec eux, la voix de Joachim retentit à nouveau.
« Oakstone, j’ai mobilisé les compétences et les matériels. Il vous faudra tenir seuls cinq à dix minutes, le temps qu’on fasse sauter le mur. Une fois l’accès libéré, mes équipes et celle de Noumair pourront rentrer et participer à la fête. Nous sommes déjà sur place ; Noumair va nous rejoindre. -Parfait. Rappelez-vous : on les repousse. Pas de carnage immodéré. Le but du SWAT est de neutraliser, pas de nous descendre à tout prix, mais ils n’hésiteront pas à nous rendre la pareil s’ils se sentent en danger. Cette instruction vaut particulièrement pour vous, les quatre de la blanchisserie. Nous sommes limités en munitions et bien moins équipés qu’eux, alors soyez prudents, économes et précis. Déconnez pas. »
Les quelques minutes qui suivirent furent consacrées aux déplacements de quelques meubles, au rez-de-chaussée, dans une configuration à l’avantage des Prayers. Les flics se pointeraient en terrain hostile. Joachim, qui avait laissé quelques observateurs dans les hauteurs, les prévint quelques secondes avant que le premier coup de bélier ne retentisse sur la porte de la blanchisserie. « Oakstone ! Oakstone, ils sont à la porte, ils arrivent. » Barricadé, mais fragile, le battant ne tiendrait pas longtemps. Trois coups seraient nécessaires – estimation haute, puis le SWAT pénétrerait dans le bâtiment. « Merde ! En position, en position ! » Chacun se jeta derrière une caisse ; Symea traîna Grinwood, soigneusement ligoté, avec elle. Elle vérifia une dernière fois la pose de son gilet pare-balle, assouplit sa main bandée, puis ôta la sécurité de son arme à feu. La porte céda ; les agents du SWAT, abrités derrière leurs boucliers, furent accueillis par une salve de tirs. Il fallait tenir moins de cinq minutes, puis tout le monde pourrait rentrer chez soi, baiser sa femme ou sa régulière.
Les Prayers étaient une machine finement huilée ; pour l’instant, on ne comptait ni perte, ni blessé, dans un aucun camp. Mais plus l’équilibre finirait par rompre. Au milieu du vacarme des tirs, Symea entendit le cri d’avertissement d’un de ses gars : « Grenade ! » Elle eut tout juste le temps de placer les mains sur ses oreilles et fermer les yeux. Un éclair blanc éclata derrière ses paupières, une déflagration déchira l’air. Les Prayers recommencèrent à tirer dès que le choc passa, mais ils avaient perdu du terrain à cause de la grenade assourdissante, et nul doute que les policiers en avaient d’autres en réserve.
Spoiler:
Symea & co se préparent à recevoir les policiers. Ils sont au rez-de-chaussée, barricadés, quand le SWAT débarque. Quelques échanges de tirs. Pour l’instant, pas de blessé à déplorer. Mais l’équilibre risque d’être rompu, car les Prayers perdent du terrain. Symea et son équipe attendent que le mur, derrière eux, saute et que Georgia et le reste des coupains arrivent, comme le Messie
Sujet: Re: [TERMINE / RP COMMUN 6.1] Cowboys From Hell Mer 11 Nov - 14:31
Cowboys From Hell
Civic Center, 5 octobre 2020
Marshall Woodrow vociférait, invectivant ses hommes. Il ne supportait pas la mollesse et la lâcheté des autorités sur place dans cette confrontation aux narcotrafiquants. « Bon Dieu, vous êtes les forces de l’ordre. FORCE de L’ORDRE » insista-t-il lourdement, pas sûr que ces abrutis se sentent concernés.
Parallèlement, le S.W.A.T. s’organisait, aidée d’une unité de l’anti-gang. L’assaut allait être donné dans les prochaines secondes. Les hommes vérifiaient une dernière fois leur équipement et la qualité de leur communication. Tandis qu’ils achevaient d’élaborer leur stratégie, un homme força son passage jusqu’au Procureur, bravant le cordon de sécurité et le corps de deux agents. Woodrow loucha sur l’énergumène qui voulait s’imposer à lui. Il hésita à reculer d’un pas mais demeura fixe et immobile. « Ducon »… Une légère impression d’irréalité troubla ses pensées un instant. L’autre agité le tutoya, dans un mépris total du protocole. Woodrow renifla sèchement, non sans un dédain affiché. Devait-il répondre à cet homme et à ses remarques ? Il en doutait mais l’attention était à présent rivée sur eux. Il ne pouvait pas se contenter d’un silence. Le Procureur lui laissa dégobiller tout ce qu’il avait à dire avant de lui répondre d’une voix maîtrisée et d’un calme qui jurait avec ses invectives passées : « Monsieur ? » Peu importait. « Les missions du S.W.A.T. sont, notamment, de libérer des otages. Ces agents sont formés aux opérations antiterroristes et ont l’habitude d’assister les services de police en cas de besoin. Leur utilisation dans le cadre d’opérations de lutte anti-stupéfiants est d’ailleurs fréquente. Bref, il me semble que leur intervention est ici nécessaire ». Le Procureur ne comprenait pas pourquoi l’autre excité s’inquiétait de voir des secrétaires partir au front. La D.P.D. ne se composaient pas que d’agents administratifs. Quant aux nouveaux, ils avaient réussi l’école de police et étaient reconnus comme compétents. A partir de là… Finalement, Woodrow dut faire un pas en arrière. L’agent de police révolté venait de lui remettre son arme, l’invitant à aller lui-même donner l’assaut. « Votre présence ici n’est plus nécessaire Agent. Vous allez quitter les lieux, dans l’intérêt de votre santé, bien entendu ». Il en avait entendu des conneries, mais celles-là mériteraient une petite inscription dans les annales. Woodrow accorda un regard dur aux deux agents qui maîtrisaient l’autre agité : il ne voulait plus voir sa tête de con. « Et débarrassez-le de sa radio ! »
Retardée par l’intervention de l’agent Pendragon, l’unité de S.W.A.T. dut se réorganiser rapidement avant de commencer l’assaut. Ils avaient pour ordre de reprendre le contrôle de la rue en neutralisant le plus de narcotrafiquants possibles. Cependant, le chef de l’unité gardait en tête le contexte particulièrement délicat de cette mission : ils étaient en plein centre-ville, et des civils continuaient à grouiller autour du futur champ de bataille. Heureusement, les Prayers of Insanity souhaitaient la jouer fine. Il espérait qu’ils continueraient, afin qu’aucune balle ne se perde. A peine l’unité fit sauter la porte de la blanchisserie qu’un premier échange fourni de tirs éclata, interrompu rapidement par une grenade assourdissante qui permit aux agents des forces de l’ordre d’avancer dans la petite boutique.
**
Jensen, tu es éloigné des lignes et conduit vers un fourgon, direction le Commissariat. Georgia, tu rejoins donc le groupe de Symea pour lui porter renfort et préparer votre sortie à tous. Symea, tu es au cœur des échanges de tirs avec le S.W.A.T.
Aucune proposition de lancers de dés, mais vous pouvez vous créer vos propres alternatives et les frapper du hasard des dés si vous le souhaitez. C’est à vous d’entamer la seconde partie de ce RP avec vos envies. Veillez juste à en parler, en privé ou non, au MJ en amont, pour validation de la cohérence de vos propositions avec le déroulé du RP. Merci.
Le chaos ambiant commençait à sérieusement jouer sur ses nerfs. Il y avait beaucoup trop de cons au mètre carré, Jensen y comprit. Pendragon communiquait avec son ex-femme qui était également infiltrée chez les Prayers of Insanity et s'était fait connaître sous le nom de Teresa Young. Les supérieurs étaient-ils au courant ? Était-ce encore un plan foireux de Jensen ? Celui-ci venait d'ailleurs de l'enjoindre à se taire s'il n'arrivait pas à se satisfaire de cette information. « Parce que c'est une bonne nouvelle peut-être ? » siffla l'inspecteur de la Criminelle, toujours aussi caustique. Un silence s'imposa entre eux, comblé par les paroles de Teresa Young. La narcotrafiquante appelait au calme, dans l'intérêt des otages. Elle méprisait ouvertement l'attitude agressive du Procureur Woodrow, et tenait à leur faire une autre proposition que celle d'un charmant et joyeux bain de sang. Teresa se voulait de bonne foi, mais... Un coup de feu retentit, et la silhouette efflanquée d'Harrington s'écrasa lourdement sur le bitume. Luke accusa un sursaut, avant de se rapprocher au sol en s'accroupissant. Il porta machinalement la main à son arme de service. Jensen s'était jeté là terre. Le souffle court, les deux agents entendirent alors la colère qui pinçait les mots de la Prayer of Insanity. Elle n'était pas à l'origine de l'ordre, et promit alors sur tous les canaux de péter les jambes à ce sniper avant de l'aider à faire le saut de l'ange et de bouffer le bitume lui-aussi. Holloway chercha le regard de Pendragon. L'homme s'était tendu en entendant la réponse du Procureur. Il se leva brutalement et fonça vers l'unité du S.W.A.T qui encadrait le politicien. Luke, bien que pris de court, hésita à rattraper son collègue pour lui demander de garder son calme. Mais il dut se raviser, alors qu'un agent plus haut gradé vint à sa hauteur lui donner l'ordre d'évacuer les civils, car les négociations étaient terminées et Carson Street allait devenir le théâtre d'une énième guérilla urbaine.
Alors que Holloway s'approchait des cordons de sécurité étirés pour baliser la zone, il entendit, depuis a radio, Pendragon expliquer très calmement son point de vue au Procureur. Un rictus amusé fendit ses lèvres. Ce type était un malade. Un putain de loup solitaire et fou sur une putain d'autoroute. « Rentrez chez vous. C'est dangereux », commença par prévenir tranquillement l'inspecteur avant de hausser le ton face à l'inertie des civils. « Ce n'est pas une putain de pièce de théâtre, ni une scène de tournage. Dégagez de la zone. Tout de suite. Ou je vous fais arrêter pour entrave à une opération de police » Des râlements s'élevèrent, quelques excuses également. « Bande de cons » souffla le flic, profondément agacé.
Luke ne prêtait plus attention aux échanges qui saturaient le canal principal de communication. Il bascula d'ailleurs sur un autre, afin de connaître les mouvements du S.W.A.T. Mais rien. Les gars devaient déjà être sur une communication privée et brouillée. L'inspecteur s'était éloigné du futur champ de bataille, élargissant la zone autour de celui-ci en en évacuant les civils. Les portes arrières de plusieurs immeubles dégueulaient une flopée de personnes, encadrées par d'autres agents de police qui leur expliquaient qu'elles retrouveraient leur logement une fois la situation sous contrôle. Entre deux groupes, Luke aperçut alors un adolescent d'une bonne douzaine d'années se glisser entre les corps puis remonter vers Carson Street. « Eh gamin, tu ne peux pas aller par là... » Le môme l'ignora. En pleine course, il braqua soudainement à gauche, dans une impasse remplie de poubelles. « Sans déconner... » Holloway le prit alors en chasse. D'après les cartes du quartier, ce cul-de-sac donnait sur une rue parallèle à Carson Street. Le flic escalada les poubelles avec une certaine agilité, sauta le mur qui en faisait une impasse et passa de l'autre coté. Ce gamin était complètement inconscient : il risquait de se retrouver entre des tirs croisés si jamais l'assaut débordait dans les rues. Luke remonta la ruelle et arriva face à l'arrière d'un immeuble et une intersection. Il tendit l'oreille et crut entendre du bruit sur sa droite. Il reprit alors sa course et déboucha sur une rue plus grande, et très calme. Aucune trace du gamin. Holloway tenta alors de se remémorer la cartographie des lieux lorsque des voix s'élevèrent non loin, dans l'angle mort d'une rue perpendiculaire. Il s'agissait d'un groupe de personnes... « Un putain de guetteur ». L'évidence le frappa non sans une bouffé d'anxiété. La blanchisserie n'était pas très loin, et les Prayers possédaient d'autres planques. Ce groupe devait certainement en rejoindre un autre. Et le gamin allait leur faire un petit compte-rendu de comment s'organisaient les flics. Arme au poing, Luke recula dans la ruelle d'où il venait et tenta de se cacher derrière une benne.
**
Lancer de dés : 1, 2 ou 3 – Luke heurte une poubelle qui tombe. Il peut se faire griller par le groupe Prayers qui arrive, d'autant que la guetteur indique aux hommes qu'il croise qu'il pense avoir été suivi, au moins sur une partie du chemin, par un flic. Le gamin leur raconte aussi ce qu'il se passe côté police. 4, 5 ou 6 – Luke réussit à sa cacher discrètement. Sa présence n'est pas repérée, d'autant que le guetteur n’estime pas nécessaire de préciser aux Prayers qu'il croise qu'il s'est peut-être fait suivre. Le gamin leur raconte ce qu'il se passe côté police.
(c)syndrome
Spoiler:
Luke s'occupe d'évacuer les civils. Il poursuit alors un gamin qui entre dans la zone, et comprend trop tard que c'est un guetteur des Prayers. Il arrive donc dans une rue contrôlée par le cartel, et tente (mais mal ) de se cacher à l'arrivée d'un groupe, potentiellement celui de Georgia (si tu en as envie).
___________
+ + +
Invité
Invité
Sujet: Re: [TERMINE / RP COMMUN 6.1] Cowboys From Hell Mer 11 Nov - 19:58
Jensen faillit s’étouffer devant la réaction de Woodrow, par son aplomb et sa stupidité. Il regrettait de ne pas lui avoir embouti la gueule à coups de crosse. Il se laissa entrainer par les deux débiles du SWAT avant de commencer à les insulter : « Lâche-moi gros trouduc, bande de gros sacs à merde, c’est ça le SWAT ? Même pas foutus d’arrêter un mec seul. Vous allez vous faire tailler en pièce. » C’est vrai quoi, il en avait mis deux sur le carreau pour s’approcher du procureur et deux autres avaient été nécessaires pour le sortir. Heureusement pour lui, alors qu’ils approchaient du fourgon, le capitaine Castle les arrêta tous les trois.
« Lâchez, c’est encore moi qui suis responsable de la discipline de mes hommes. L’ordre du procureur était illégal. » Il les toisa pendant une seconde avant que les deux troufions ne relâchent Jensen pour s’éloigner et rejoindre le reste de l’équipe. Puis, il se retourna sur Jensen pour lui coller un pain, avant de finalement le chopper par les épaules : « Bordel de merde, Pendragon, vu l’état de votre dossier disciplinaire, vous pourriez faire au moins faire semblant de ne pas être un fils de pute. Vous avez de la chance qu’il soit rempli d’enquêtes résolues et de médailles. Restez tranquille pendant que le SWAT fait son job. »
Jensen se frotta la mâchoire et protesta énergiquement, Castle n’y était pas allé de main morte. Il avait une sacrée droite pour un type approchant les 60 ans : « Cap’, cette histoire, c’est du foutage de gueule dirigé par un amateur de merde ! Des civils dans le périmètre alors que c’est la PUTAIN de première chose à faire. Le cordon est trop lâche, la moitié des agents sont mal équipés. » Son supérieur tenta de le faire taire en levant un autre poing, Jensen réagit immédiatement en prenant une garde prudente, mais sans reculer : « Laissez-moi finir ! Les agents sont mal placés, la moitié est à découvert. MERDE, puis ces connards ils ont… Putain Cap' ? Dites-moi que ces trouducs ont pensé à encercler le bâtiment ? MAIS MÊME UN CONNARD DES MŒURS LE SAIT ! »
Jensen se prit la tête entre les mains avant de soupirer. Puis, sans ordre, il récupéra son fusil d’assaut avant de courir jusqu’au coin de la rue. Cette affaire avait été menée par un amateur, visiblement. Jensen arriva dans la ruelle, puis s’arrêta devant le spectacle. Luke qui était caché derrière une benne, un gamin et un groupe de gens visiblement en alerte. Jensen devait certainement faire tâche avec son fusil. Ils le regardèrent pendant plusieurs secondes avant de lever leurs armes et de lui crier dessus.
Immédiatement, Jensen se mit à couvert, à 2-3 mètres de Luke, et lui lança : « T’es pas un peu con d’aller faire le bouclage tout seul ? T’as d’la merde dans les idées ? QUOI ! Me regarde pas comme ça, c’est pas comme si j’avais eu la même idée ! T’en fais pas, on est trop nombreux pour eux, maintenant. Juste, LUKE. » Il baissa la voix afin qu’aucun des Prayers ne puisse l’entendre : « Ne flingue pas la grande Brune, sinon je te fais la peau. » Voilà qui était clair, en espérant, pour lui, qu’il saurait faire attention.
Spoiler:
Le capitaine de Jensen lui sauve la mise et évite qu’il soit ramené au poste. Pour le remercier, Jensen décide de prendre les Prayers à revers et retrouve Luke en mauvaise posture.
Dernière édition par Jensen Pendragon le Jeu 19 Nov - 21:35, édité 1 fois
Contenu sponsorisé
Sujet: Re: [TERMINE / RP COMMUN 6.1] Cowboys From Hell