(EVENT 7.3 - RPCs) Desolation - Van Nyus

Les dés:

Résumé:

Résumé et dé :

Puisque Bates semble être sur le coup avec la petite mamie, je me contente d’un hochement de tête à son attention et m’éloigne sans attendre. Je suis certaine que la Blackened Beauty a la situation en main, et j’espère que j’aurai retrouvé la gamine avant que la cheffe de la sécurité ne nous rejoigne. Non pas que je tienne à tout prix à prouver que je peux y arriver sans elle, ce n’est absolument pas ça, mais les grincements plus qu’inquiétants du bâtiment me poussent à espérer que tout le monde sera sorti quand il finira, immanquablement, par s’effondrer.

Une chance, je retrouve facilement l’adolescente au premier étage, en train de tambouriner sur ce qui doit être la porte de l’appart dans lequel elle vit. Elle m’explique qu’elle n’a pas vu sa mère dehors, que selon elle, elle devait se trouver là quand le tremblement de terre à eu lieu, et qu’elle n’arrive pas à la joindre. Je pourrais me lancer dans une longue explication concernant le fait que les réseaux téléphoniques peuvent être soit saturés soit tout simplement en rade à cause du tremblement de terre qui a pu endommager les lignes, mais je devine que rien de ce que je dirai ne la fera bouger de là.

Après une seconde d’hésitation, je finis par lui demander le nom de sa mère, et hoche la tête. “-Je vais essayer d’ouvrir la porte, mais toi, tu dois sortir.” Et sans attendre une seconde, je me retrouve à tenter de forcer l’ouverture de l’appartement d’un coup d’épaule, tout en appelant ladite Madame Rivers. Sauf que sa fille, Tasha comme elle m’en a informée, ne daigne pas bouger de là. “-Je m’occupe de forcer la porte, mais tu dois sortir. Le bâtiment risque de s’effondrer Tasha, et ta mère ne voudrait certainement pas que tu te mettes en danger pour essayer de l’aider.” J’ai l’impression que l’argument fait mouche, et après quelques secondes d’hésitation, je la vois finalement rebrousser chemin, et redescendre l’escalier.

Je peux maintenant me concentrer sur la porte, que je tente une nouvelle fois de défoncer d’un coup d’épaule. “-Madame Rivers ? Vous m’entendez ? Madame Rivers ?” L’idée que je puisse risquer la stabilité de l’immeuble -ou ce qu’il en reste- et ma propre vie au passage pour une personne qui n’est peut-être même pas derrière la porte m’effleure bien l’esprit, et pourtant, je donne un nouveau coup pour essayer de forcer l’ouverture. La porte semble peu à peu céder du terrain face à mes tentatives, et bien que la situation ne s’y prête pas vraiment, je prends deux secondes pour souffler un coup. Et c’est là, que je l’entends. Faiblement, certes, mais pourtant bien réel. Un appel à l’aide qui provient de l’appartement. Madame Rivers semble bien être encore chez elle, Tasha a raison. Il ne m’en faut pas plus pour reprendre mes coups acharnés contre la porte et espérer, qu’enfin, elle s’ouvrira.

Spoiler:

Je voudrais pouvoir dire que je fais preuve d’un professionnalisme à tout épreuve, et poursuis mes soins dans la seconde, sans la moindre hésitation, mais la réalité est tout autre. Je m’entends lâcher un “-Putain, je t’ai pas tuée !” qui doit être tout sauf rassurant quand c’est son médecin qui le dit, mais qui est on peut plus spontané. Bien sûr que je m’adresse pas comme ça à nos patients à l’hôpital, Sydney est bien placée pour le savoir puisqu’il nous arrive d’avoir les mêmes. Mais là, là tout est…trop. Trop intense. Trop effrayant. Trop irréel. Je viens de pratiquer une décompression thoracique au beau milieu de la rue, dans le quartier rouge, sans personne pour me superviser. Cette situation a strictement rien de normal, alors j’imagine qu’on peut passer sur mes excès de langage.

Enfin, je m’attarderai sur ça plus tard, et m’occupe pour l’heure de finir de stabiliser ma professeure, de lui apporter les soins sommaires que je suis en mesure de faire vu la situation, et son état de santé. “-J’imagine que les secours devraient plus tarder.” que je dis, sans trop savoir pourquoi, avant de froncer le nez, quand je me rends compte que je suis pas vraiment sûre de moi sur ce coup. On sait grâce aux ambulanciers qui nous amènent des patients que les secours de Downfall sont peut-être pas aussi performants qu’ils devraient l’être vu le nombre d’habitants de la ville, sans pour autant que ce soit la faute des secouristes, ou des pompiers. C’est juste peut-être pas une priorité de la ville, un peu comme l’hôpital. Et j’imagine sans peine que face à un événement de cette ampleur, ils risquent d’être un poil débordés.

L’aiguille dans sa cage thoracique est solidement maintenue en place, et je prends enfin le temps de finir mon auscultation. “-Okay, je crois que ça va aller pour l’instant.” Son pouls est fort, sa respiration aussi, et je vois aucune autre blessure qui nécessiterait que je m’en occupe dans l’immédiat. Par contre, si ça saigne à l’intérieur…ouais, nan, je vais éviter de penser à ça. Au lieu de me projeter dans des tas de scénarios catastrophe, je récupère une couverture de survie que je déplie et étends sur ma collègue. “-Inutile de te dire de pas bouger en attendant les secours, hein ?” Et je lui fais ce petit regard sérieux qui me colle à la peau quand j’ai ma blouse. Nan sérieux, ce serait franchement con qu’après avoir réussi à respirer de nouveau, elle se dise que jouer les héros serait une bonne idée. "-Tu penses que ça ira si je vais aider d’autres personnes ?” que je finis par ajouter en avisant le chaos qui règne autour de nous. Dans la mesure où je suis arrivée au bout de ce que je peux faire ici, autant aller aider ailleurs.

Spoiler:

Les dés:

Résumé:

Résumé et dé :

Madame Rivers est là, juste derrière la porte. Si proche, et pourtant, inatteignable. J’ai beau m’escrimer contre la porte, me jeter dessus de tout mon poids, y mettre toute ma hargne, ma force, ma rage, mon désespoir, n’ayons pas peur des mots, elle ne s’ouvre que de quelques millimètres à chaque fois, pas assez pour me permettre d’entrer, ou à la femme coincée dans l’appartement d’en sortir. Le bâtiment émet une énième plainte, longue, lugubre, et je me sens me figer malgré moi. La voix de Bates qui me hurle de dégager ne fait que me conforter dans mes doutes, alors que je serre les dents. Mon épaule s’abat une nouvelle fois contre la porte qui, si elle s’ouvre de plusieurs centimètres d’un coup, ne donne toujours pas accès à Madame Rivers, désormais juste derrière le panneau de bois.

La quarantenaire, à vue de nez, se décale pour me faire face dans ce petit espace dégagé, et si son regard est paniqué, il y brille aussi une certaine lueur résignée quand elle m’intime de partir, de sauver ma peau, de pas rester là, à essayer de sauver quelqu’un qui ne peut pas l’être. Quelque chose s’effondre, pas loin de nous, alors qu’on rentre la tête dans nos épaules d’un même mouvement. Elle a raison, bordel. Bien évidemment, qu’elle a raison, mais accepter cette décision n’est pas chose aisée. “-Je suis vraiment désolée…” M’arracher à son visage couvert de poussière, dans laquelle a coulé une strie de sang séché, m’est presque physiquement douloureux, et je m’élance dans le couloir en direction de la sortie quand le bâtiment craque une nouvelle fois, laissant la femme prisonnière de son appartement, un goût amer dans la bouche.

Lorsque l’immeuble vacille une nouvelle fois sur ses fondations, je perds l’équilibre dans l’escalier, et dévale plusieurs marches, roulant dans les gravats, tentant de protéger ma tête comme je le peux. Il me faut quelques secondes pour chasser l’étourdissement qui rapproche soudainement les murs flous qui tombent désormais par morceaux, et l’engourdissement qui s’est emparé de mon corps, couvert de plâtre et de poussière. Je me relève d’une démarche incertaine, m’exhortant à regagner la sortie. Je n’ai pas abandonné Madame Rivers malgré moi pour faire une petite pause au beau milieu d’un couloir en train de s’écrouler.

J’ai du mal à me repérer au milieu des gravats, dans cette semi-obscurité, avec toute cette poussière autour de moi qui retombe trop doucement. Je me dis qu’à tout moment, le reste du bâtiment pourrait s’effondrer, et m’emporter avec lui. Alors que je tâtonne la main posée sur le mur pour me guider, je m’imagine ces tonnes de plâtre, de ciment, de charpente qui s’affalent sur moi, m'ensevelissent, me réduisent à rien. On n’est pas grand chose, face à tous ces matériaux près à vous écraser. Rien d’autre qu’un peu de chair, et quelques os dangereusement fragiles. A la terrible réalité de cette situation pour le moins merdique et précaire se superpose celle moins tangible des regrets, des remords, de tout ce qui n’a pu être accompli au cours d’une vie. De la mienne, en l'occurrence. Ben merde alors…je n’ai jamais pensé être éternelle, pourtant, quand un nouveau bout de plafond s’effondre devant moi, m’envoyant quelques éclats au visage, je n’imaginais pas ma fin comme ça non plus.

Des éclats de voix m’aident à me diriger à travers ce brouillard, parfois couvertes par les plaintes du bâtiment. Je distingue difficilement ce qui me semble être la sortie et y vais aussi vite que possible, attrapant la main tendue qui m’aide à m’extirper des gravats de ce qui a été autrefois l’entrée du bâtiment. Dehors, je titube pour m’éloigner de plusieurs mètres, avant de m’effondrer à genoux sur le bitume fissuré, et prendre une grande inspiration qui m’arrache aussitôt une longue quinte de toux. Je suis en vie. Je suis en vie, putain.

Je n’ai pourtant pas le temps de célébrer cette victoire que la gamine est là, à côté de moi, et que je dois expliquer à Tasha que sa maman ne s’en est pas sortie. J’accepte sans broncher les coups qu’elle fait pleuvoir sur ma poitrine avant de l’enserrer dans mes bras quand elle s’effondre en pleurs, et je ne la repousse pas, bien au contraire. On reste longuement comme ça, avant qu’une connaissance à elle la remarque, et vienne l’arracher à mes bras, alors que je m’excuse une nouvelle fois, et lui renouvelle mes condoléances. Je n’ose même pas imaginer le nombre d’habitants qui, à l’instar de Tasha, vont entendre ces terribles mots dans les heures et les jours qui vont suivre, ceux qui détruisent des vies, bousillent des familles, anéantissent des avenirs. Pour m’éviter de penser à toutes ces personnes, à celles que je pourrais perdre aussi, je préfère m'abîmer dans le travail, qui ne manque pas ce soir.

Après avoir fait un rapide tour de mon état de santé et relevé que des blessures que j’estime mineures, je me remets au travail, et entreprends d’aider à déblayer les gravats, pour faciliter le passage des ambulances, qui n’ont pas fini d’être sollicitées ce soir. Les blessés sont nombreux, malheureusement le nombre de victimes qui ne s’en sont pas sorties doit l’être aussi, et les heures s’enchaînent sans qu’on ne les voit passer. Je distingue Bates, un peu plus loin, qui semble sacrément amochée, et je me contente d’un bref signe de tête à son encontre. Pas le temps pour les blablas. Pas l’envie non plus. J’accepte la bouteille d’eau qu’on me tend, la vide presque de moitié, avant de m’y remettre. Tant que la fatigue ne m’aura pas assommée, je ne compte pas me reposer. Pas alors qu’il y a tant à faire.

Spoiler:

Si mes mains s’activent par habitude sur mes affaires pour les ranger, mon regard, lui, est déjà en train d’inspecter les lieux aussi loin qu’il le peut. Partout où je pose les yeux, des gens ont besoin d’aide. Je vois des visages ensanglantés, des membres tordus, des corps inertes. Pour échapper à ce chaos, je me tourne de nouveau vers Sydney, qui m’explique comment gérer la situation, comme si c’était le truc le plus normal qui soit. Putain, est-ce qu’un jour, je parviendrais aussi à appréhender ce genre d’événements avec cet espèce de détachement qui est le sien ?! Parce que pour l’heure, je me sens plutôt dépassée. Et c’est pas comme si moi, petite interne de rien du tout, j’allais dire aux ambulanciers comment faire leur travail. Ce genre de situation de stress, d’urgence dans l’urgence, d’incertitude, c’est presque plus leur domaine que le mien.

Pourtant, je me sens hocher de la tête à plusieurs reprises, et finis par me redresser, sac sur l’épaule, en pinçant les lèvres. Sydney a pas tort. J’ai été bien formée. Par elle. Et Riley est un putain de bon médecin, et j’ai appris énormément à son contact. J’ai que deux mains. Je vais faire au mieux. Je me répète ça plusieurs fois, comme une rengaine à laquelle m’accrocher, avant d’hocher une énième fois la tête, comme si, inconsciemment, je venais de prendre une décision. “-Je me fais confiance. Tente rien de stupide. Je te dis à tout à l’heure.” que j’ajoute après une brève hésitation, sans trop savoir pourquoi. Comme une façon implicite de lui dire qu’elle a pas intérêt à mourir maintenant que j’ai enfoncé une aiguille dans sa cage thoracique, et que je compte bien repasser tout à l’heure pour vérifier qu’elle m’a pas fait faux bond.

Me souvenant de la trousse évoquée par Sydney tout à l’heure, je fouille son coffre, et emporte avec moi le précieux sésame, douloureusement consciente qu’on risque de manquer de matériel vu le nombre de blessés qui se sont déjà manifestés. Je rejoins les secours, reconnaissant la plupart des ambulanciers, et après quelques brefs échanges, on se retrouve avec un semblant d’organisation. Deux tentes sont montées, sous lesquelles sont pris en charge les blessés, et si je m’approche pas des plus légers pour les laisser à d’autres, je réponds comme je peux aux sollicitations des uns, aux demandes des autres, me retenant de rétorquer parfois que je suis rien d’autre qu’une étudiante, tout aussi dépassée qu’eux. Comme l’a si bien dit ma collègue, j’ai que deux mains, et jamais ça m’a semblé aussi frustrant que cette nuit quand, sans prendre le temps de souffler, je soigne mes sœurs, des inconnus, des visages de passage dans le quartier rouge.

Je passe le reste de la nuit à soigner chaque blessé qui se présente à moi, ou vers lequel je vais, lorsqu’ils sont incapables de bouger. Il faut faire vite, évidemment, et en usant le moins de ressources possibles vu leur nombre limité, ce qui ajoute encore une difficulté au milieu de ce beau merdier. On réussit pas à sauver tout le monde, et malgré l’horreur de la situation, il est impossible de faire la moindre pause pour pleurer ou s’autoriser une once de tristesse. Les sentiments ont pas leur place, parce que si on les laisse s’inviter, c’est là que les conneries vont commencer, et qu’on peut pas se permettre d’en faire. Déjà que la fatigue commence à se faire sentir, engourdit nos gestes, les rend parfois moins précis, plus lents. Nos yeux brûlent, se strient de rouge, rétrécissent, et le même épuisement gagne tous les visages.

Quand les secouristes encore sur les lieux me certifient que la situation est sous contrôle, je monte non sans une longue hésitation dans l’une des ambulances en direction de l’hôpital, où je doute pas que les patients doivent affluer, et que mes collègues doivent être débordés. Je profite du cours trajet pour me reposer un peu, faire jouer mes épaules, rouler ma nuque, étirer mon dos. Je me sers aussi de cette brève pause pour envoyer un message à Sam, et lui expliquer la situation, prendre de ses nouvelles, demander comment va Ester. C’est auprès d’eux que je voudrais être, mais je sais que c’est impossible pour l’instant. Et quand, à l’instant où les portes de l’ambulance s’ouvrent, je découvre l’effervescence des urgences, je sais d’avance que je suis pas prête de retrouver les miens.

Spoiler:

Résumé :

Comme j’ai pu le craindre, la situation à l'hôpital est on ne peut plus tendue, et les urgences dégueulent de patients. Une chance, les fondations du bâtiment semblent solides, assez en tout cas pour qu’il soit encore debout. Où que se pose mon regard, y’a des gens blessés, en pleurs, en état de choc. J’ai à peine le temps de balancer mes affaires dans un coin des vestiaires avant de me jeter dans la mêlée, malgré la fatigue, malgré l’angoisse de l’incertitude du sort de mes proches.

Les heures qui suivent ressemblent à un fouillis que je serai bien incapable de démêler. Toutes les urgences vitales ont été gérées, parfois avec une triste conclusion, même si on a fait de notre mieux. Les blessures par écrasement sont nombreuses, et les chirurgiens traumatiques et orthopédiques plus que sollicités. A vrai dire, tout le monde l’est, et on lit sur le visage des soignants le même épuisement. On manque tellement de bras que quand je tombe sur Sydney dans les couloirs, je songe même pas à l’engueuler comme elle le mériterait. Chaque paire de mains valide est importante, je crois qu’on en a tous conscience.

Quand les soins commencent à ressembler davantage à la pose de plâtres et à des points de suture, je m’autorise une pause le temps d’avaler un café brûlant avant de voir Walker, notre infirmière en cheffe, préparer des sacs remplis de compresses, bandages, et autres produits de premières nécessités. “-Vous retournez à Van Nyus ?” L’ambulancier me confirme sa destination d’un hochement de tête. “-Attends-moi, je repars avec vous.” Je me fais confirmer par Riley que je peux me sauver, et rejoindre le quartier, retrouver mes sœurs, et poursuivre les soins sur le terrain.

Et c’est comme ça que je me retrouve de nouveau chez moi. Tandis que les ambulanciers s’occupent d’aller déposer les ressources médicales, je résiste pas au besoin d’aller vérifier que ma famille va bien. Il règne dans l’appartement un certain bordel, plusieurs voisines étant rassemblées dans notre salon, et je repère Ester, endormie dans les bras de l’une d’elles. Sam et notre adorable petite mamie de voisine cuisinent des repas simples avec ce que les filles rapportent de leurs propres frigos, alors qu’une autre voisine va distribuer les quelques rations aux gens dans la rue. Rassurée par le fait que tout le monde va bien, je me décide à rejoindre les rues éventrées, les bâtiments effondrés, les visages défaits.

Mon sac sur l’épaule, je me greffe à un groupe en train de se former, prêt à aller fouiller les décombres à la recherche d’éventuelles victimes qui auront besoin de soins urgents. Je doute pas qu’on risque aussi de tomber sur quelques cadavres, ce qui sera inévitable vu la situation, mais malgré cette triste réalité, je vois la même détermination sur la tronche de chacun d’entre nous. On nous donne quelques conseils pour éviter de se blesser nous-mêmes, et le groupe se met en route.

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