-39%
Le deal à ne pas rater :
Ordinateur portable ASUS Chromebook Vibe CX34 Flip
399 € 649 €
Voir le deal

Partagez
 

 Life begins at night... or not.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 

Wesley Dawkins
Wesley Dawkins
BRAWLING PROFITS
◭ CREDITS : Moi !
◭ MESSAGES : 40

MessageSujet: Life begins at night... or not.   Life begins at night... or not. EmptyDim 7 Jan - 14:34

Il arque un sourcil, louchant alors qu’il essaie – avec un succès très relatif – de mettre dans le mille. La cible n’est pas si loin pourtant, mais les fléchettes fichées dans le mur prouvent ses nombreux échecs durant ces dernières minutes. Pour quelqu’un qui se vante de savoir bien viser, autant dire que là, c’est tout sauf glorieux. Un soupir et il récupère sa pinte, buvant quelques gorgées avant d’entendre qu’on toussote derrière le bar. « Nan mais, je vais y arriver. Laisse-moi deux… minutes. »

Ou pas donc.

Il est tard. Ou tôt, tout dépend du point de vue. Le club est même fermé, les employés sont en train de faire le ménage et Wes’ est planté au milieu de la pièce, sans la moindre envie de rentrer chez lui. Peut-être un coup de mou, de nostalgie. D’apprendre que sa demi-sœur s’est fiancée sans qu’il sache qui est l’heureux élu. Il a fait des choix, il les assume. Mais ce soir, il se demande s’il a choisi la bonne voie. Un coup d’œil en direction du ring, maintenant désert, alors qu’il a sa fléchette en main. Difficile de détourner son regard des quelques traces de sang qu’un type – qu’il trouve bien trop jeune – galère à faire disparaitre.

« … j’ai l’impression d’être un vieux con. » Soufflé pour lui-même, alors qu’il est secoué par un rire silencieux et qu’en réalité, il regrette surtout de ne pas avoir suivi la jolie blonde qui l’a dragué la moitié de la soirée. Au moins, il serait en train de s’amuser au lieu de broyer du noir. Possible donc, qu'il soit vraiment en train de virer vieux con. Ou que ce soit même déjà trop tard pour faire demi-tour. Un truc du genre. Finalement, tout a l’air de se calmer autour de lui et il se rend bien qu’il va être temps de rentrer cette fois. Il commence à être à court d’excuses, d’autant que ce soir, personne n’a vraiment été amoché. Quelques combats assez spectaculaires, mais rien qui ne nécessite vraiment son intervention.

Une nouvelle tentative, alors que, cette fois, il arrive à planter la fléchette tout près du milieu de la cible. « Ah, quand même. » Se demandant vaguement à quel point ça la fout mal pour un médecin de viser aussi mal, il finit par vider la fin de sa pinte et par chercher sa veste, sans succès. Décidément, c’est de pire en pire cette soirée. « A ce train-là, je vais découvrir qu’on m’a piqué mon portefeuille, je le vois gros comme une maison. » Est-ce qu’il commence à s’agacer ? Possible oui. Un tour derrière le comptoir, une tape sur les doigts parce qu’il n’a rien à faire. Il cherche sous le billard et tourne autour du ring rutilant comme un sous neuf. « ... bien. Bien, bien, bien. »

Et, avant qu’il n’ait réellement le temps de s’énerver, il y a du remue-ménage à l’entrée du club. Il n’est pas fermé ? Bien sûr que si, surtout vu l’heure. Mais, quand il reconnait la silhouette de Maddy, il a une ombre de sourire. Rien de surprenant à sa présence ici, même au beau milieu de la nuit. « T’es venue me tirer de mes pensées lugubres ou… » Un froncement de sourcils, alors qu’il remarque que les deux types qui la suivent portent… quelque chose. Ou plutôt quelqu’un. « Ah. C’est quoi ça ? » Un brin plus alerte, il commence à se dire que, finalement, la nuit est loin d’être terminée.
Revenir en haut Aller en bas

Maddy O'Connor
Maddy O'Connor
BRAWLING PROFITS
◭ CREDITS : *
◭ COMPTES : Kenny & Skye & Malcolm
◭ MESSAGES : 179

MessageSujet: Re: Life begins at night... or not.   Life begins at night... or not. EmptyMar 9 Jan - 14:32

Life begins at night... or not.


Être à la tête d'un groupe, se fixer pour mission de protéger tout un quartier, faire résonner le pseudonyme de "The Man" comme le patron du lieu, prendre le temps de monter dans ma tour d'ivoire pour réfléchir convenablement à l'avenir, mais surtout, rester sur le terrain pour ne pas perdre cette proximité avec les membres du groupe. Tout cela, en plus de mon implication au fight club, des entraînements et autres... mes journées et mes nuits sont bien remplies, et c'est peu dire.
Je fais beaucoup, mais au final, c'est une question de gestion du temps et de confiance envers les bonnes personnes pour déléguer une fois que quelque chose est en place. Je ne fais pas autant de choses parce que j'ai peur que les autres ne le fassent pas correctement, non. Je le fais parce que j'aime ça, j'aime être en première ligne. C'est une place qui n'est pas vraiment réservée à un chef, mais je n'arrive pas à me résoudre à rester au chaud dans mon bureau pendant que les autres prennent des coups.
Athena me dit parfois que c'est ça qui fait la différence entre un patron et un leader.
Être telle que je suis, j'ai l'impression que cela ne fait qu'augmenter ma popularité auprès des personnes qui m'entourent. Elles savent que je suis là pour les protéger, pour me battre avec elles, et c'est pour cela qu'elles me suivent et se battent pour les idéaux de The Man.

Cette proximité a également pour objectif de faire en sorte que les gens n'aient pas peur de me dire quand ça ne va pas. Ils savent qu'en venant chercher du réconfort à mes côtés, je pourrais bien leur asséner un coup de genou, mais ils sont conscients que je serai là pour trouver une solution lorsque les choses deviennent trop difficiles.
C'est un peu ce qui nous amène à ce soir, ou cette nuit ? J'avoue que la notion du temps m'échappe parfois lorsque le soleil a déjà décliné depuis quelques heures.

Voilà, je me retrouve avec trois glandus paumés et un gars au sol dans un état compliqué à déterminer. Je suis là, agenouillée à côté de ce gars, mes doigts appuyés contre sa gorge pour sentir son pouls, tandis que mon autre main se trouve entre son nez et sa bouche, espérant percevoir le moindre souffle.

- Cop on, nous claque pas dans les pattes, fockin Eejit.

Il y a une respiration, un pouls. Ce gars est vivant, même s'il ne répond plus de rien.

"On devrait peut-être le laisser là et partir. Le jeter dans les escaliers pour faire penser à un accident."

- On est p-pas là pour laisser des cadavres derrière nous et il nous sert à rien mort. Donne-moi ta veste au lieu de dire d'la merde.

"Mais… j'vais avoir froid après"

Il est sérieux, il a peur d'avoir froid alors qu'un gars est en train de peut-être mourir à nos pieds ? Je ne dis rien, mais je me relève et le fixe droit dans les yeux avec l'air de dire que je vais lui casser la gueule s'il ne me donne pas sa veste.
Si vraiment on en venait aux mains, ce gars aurait toutes les chances de m'atomiser. Il est plus grand, plus costaud et a certainement une technique de combat plus propre que la mienne. Mais c'est moi qui commande ici, et j'ai ce truc dans le regard qui rappel qu'à tout moment, sur un coup de sang, je peux planter quelqu'un ou lui balancer une table dans la gueule.
Je suis un leader abordable, c'est vrai, mais je suis loin d'être adorable, et la plupart le savent. Et je n'aime pas les pleurnicheurs.
Le gars se ravise donc et enlève sa veste que je prends d'un coup sec, grognant presque. En la prenant, je remarque que j'ai du sang partout sur les mains, qu'elle merde.
J'en regarde un autre.

- Trouve-moi une bouteille d'eau, faut lui débarbouiller un peu la tête.

Il est vrai que ce gars n'est pas beau à voir, la tête toute ensanglantée. Il a pris un peu trop de coups, certainement le crâne ouvert ici et là, difficile à dire tellement il saigne de partout. Avec un peu d'eau, on pourra y voir plus clair et peut-être comprimer une plaie ou deux pour éviter qu'il continue de se vider de son sang.

- Ensuite on le fout dans la voiture et on espère qu'il tiendra jusqu'au QG. Wes' devrait encore y être, il sera quoi faire.

En le disant, j'espère vraiment qu'il y sera encore et qu'il saura quoi faire. Ce gars n'a, espérons-le, rien de très grave. Une commotion cérébrale peut-être et un peu trop de sang en moins, mais je sais que ce genre de choses ne sont pas mortelles. Enfin… quand on les traite un minimum à temps. Et je le sais parce que j'ai terminé des combats avec une tête pire que ça. Mais bon… le corps de ce gars n'est pas autant habitué que celui d'un combattant à encaisser les chocs.
Avec un peu d'eau et la veste, j'arrive à enlever la plus grosse partie du sang, puis je mets la veste sur ses épaules et son crâne dans l'espoir qu'il ne mette pas trop de sang partout.

Un tour en voiture plus tard, à m'assurer que le gars reste parmi nous, on arrive enfin devant le Pub qui est heureusement fermé à cette heure-ci. S'il était ouvert, on serait passé par le hangar derrière, mais c'est plus simple ainsi.

Je rentre en première, suivie à quelques secondes d'intervalle des deux gorilles qui portent le blessé.
Je suis déjà en partie soulagée quand je remarque Wesley qui est toujours là. Rien n'est encore fait, mais rien que de le voir, ça m'enlève un poids.

- J'aurais préféré, mais non… J'ai merdé, j'ai un gars là qui s'est peut-être pris le coup en trop qu'il fallait pas.

J'ai ? Oui, la plupart du temps, je préfère m'incriminer moi que les autres. Est-ce vraiment ma faute ? Parfois, ça l'est, d'autres fois non, ou juste en partie, mais ce n'est pas le plus important, n'est-ce pas ?
Je fais signe aux deux d'aller vers l'une des salles à l'arrière qui sert d'infirmerie et j'invite Wes à nous suivre, même si je me doute bien qu'il l'aurait fait de lui-même.

- Ça fait un moment qu'il est KO et il revient pas. Il a perdu pas mal de sang en vrai, ça doit pas aider. Il a reçu des coups à la tête et… et il a peut-être un-un couteau planté dans l'épaule aussi.

Quoi? J'ai pas mentionné ce détail avant? Oui bon, c'est un gros détails vu son état il est vrai… Mais je sais pas… une grosse part de déni m'a envahi quelques minutes je pense.
En tout cas personne n'a enlevé cette lame de son emplacement et c'est peut-être ce qui a sauvé cet homme, il aurait pu perdre bien plus de sang que ça sans la compression naturelle du métal dans sa chair.

:copyright: 2981 12289 0 & The1RoyalJester

___________
Be The Man
"Nothing makes you feel more alive than a healthy balance of confidence and fear of death."
Revenir en haut Aller en bas

Wesley Dawkins
Wesley Dawkins
BRAWLING PROFITS
◭ CREDITS : Moi !
◭ MESSAGES : 40

MessageSujet: Re: Life begins at night... or not.   Life begins at night... or not. EmptyMar 23 Jan - 16:50

Parfois, Wesley se demande s’il a pris la bonne décision. De venir dans cette ville. D’y rester. D’intégrer ce gang. Et, n’ayant pas vraiment de réponses à toutes ces interrogations, il préfère – la plupart du temps – ignorer tout ça et se concentrer sur ce qui est concret, sur ce qu’il maitrise. Aider les autres, les soigner. Leur permettre de survivre et, qui sait, de trouver leur place dans tout ce merdier.

La sienne ? Il l’a déjà trouvée en vérité, quelles que soient les questions qu’il peut se poser. Il ne peut pas se dire amoureux de cette ville, il faudrait être totalement maso pour ça et il sait qu’il y en a un paquet dans le coin. Mais au moins, ici, il a une réelle utilité. Enfin, sauf ce soir, alors qu’il continue de fixer sa cible d’un œil dubitatif, songeant vaguement à abandonner pour la nuit.

Mais on ne lui en laisse pas le choix. Et s’il est intrigué – mais pas mécontent de la voir, loin de là même – il comprend vite qu’elle n’est pas là pour le plaisir. « On dirait que vous avez eu une soirée agitée. » Une petite inspiration alors qu’il lui emboite le pas sans même qu’elle n’ait besoin de dire quoi que ce soit. Il n’est pas du genre à se précipiter, force tranquille face au bordel ambiant qui règne parfois – souvent – au bar et dans les arrière-salles. C’est le meilleur moyen de se faire entendre et de se faire comprendre quand tout le monde commence à partir dans tous les sens.

Il fait signe aux deux types de poser le blessé sur la table d’auscultation qu’il vient de débarrasser et il arque un sourcil aux paroles de Maddy. « Ah ouais, tu fais pas semblant quand tu me ramènes un blessé. J’avais presque oublié. » Un vague sourire alors que le médic se lave rapidement les mains. « Vous avez bien fait de pas enlever le couteau. C’est probablement ce qui fait qu’il est encore en vie. » Gants en latex enfilés, il commence déjà à examiner l’état de l’épaule, grimaçant légèrement avant de se concentrer sur la blessure à la tête. « Tu me racontes ce qui s’est passé ? » Soufflé d’une voix plus douce, avant de faire signe aux deux autres. « Vous pouvez dégager, on vous appelle si besoin. »

Et il récupère son matériel, avec une aisance qui ne fait que confirmer les longues heures qu’il a déjà été amené à passer ici. Que ce soit pour soigner les combattants, pour d’autres blessures autrement plus graves et moins racontables, ou même juste pour parler avec ceux qui en avaient besoin. Et ils sont plus nombreux qu’on peut l’imaginer. Venus pour des médocs, une blessure qu’il n’est pas vraiment nécessaire d’ausculter. Pour souffler un peu, rien d’autre. Parce que la vie à Downfall offre rarement l’occasion de le faire. « Tu vas m’aider un peu. » Soufflé en direction de la jeune femme, alors qu’il finit par enlever totalement la veste qu’elle a utilisée pour comprimer la blessure. « Mmmh… » Il n’ajoute rien, s’occupant de nettoyer la plaie, d’aviser la meilleure option, alors qu’il attend de voir ce qu’elle pourra raconter dessus. Ils ne sauront s’il y a des séquelles que lorsqu’il ouvrira les yeux de toute façon. S’il les rouvre donc. Mais inutile d’évoquer ça pour le moment. Dans l’immédiat, il a des gestes sûrs, posés et il s’inquiète tout autant de l’état de son patient que de celui de Maddy. Probablement une question d’habitude ça aussi. Et parce que, surtout, il s’est attaché à elle avec les années. Ce n’est pas tous les jours qu’on rencontre quelqu’un comme Maddy après tout. « File-moi cette pince. Et des compresses. » Là encore, c’est d’une voix tranquille qu’il s’exprime, bien loin de celle qu’il peut avoir quand il est au milieu du bar, à pester contre ses lancers de fléchettes.
Revenir en haut Aller en bas

Maddy O'Connor
Maddy O'Connor
BRAWLING PROFITS
◭ CREDITS : *
◭ COMPTES : Kenny & Skye & Malcolm
◭ MESSAGES : 179

MessageSujet: Re: Life begins at night... or not.   Life begins at night... or not. EmptySam 3 Fév - 17:48

Life begins at night... or not.


Une soirée agitée, c'est peu de le dire. Même si, une soirée violente, c'est un peu la soirée type pour la plupart des membres de ce groupe. Pas tous, il y en a des plus calmes, comme Wesley, qui soutiennent et font grandir le groupe autrement. Même si les grosses brutes sont celles qu'on voit le plus, il y a tout un tas d'autres personnes, aussi, voire même plus importantes, qui travaillent dans ce bâtiment.

Je soupire. La plupart du temps, les blessés n'ont pas besoin de soins aussi rapidement. Ou alors, ils peuvent se rendre à l'hôpital sous la surveillance d'un "ami". Mais parfois, oui, il y a besoin de soins urgents et discrets. Ça ne m'enchante pas vraiment lorsque le pronostic vital est engagé.
Nous sommes des brutes, mais nous ne sommes pas des tueurs dans ce groupe. C'est pourquoi nous payons quelqu'un pour faire ce genre de sale boulot pour nous au besoin. Cependant, j'essaie de faire en sorte que ce genre de besoin soit le plus rare possible. C'est étonnant, comme faire souffrir quelqu'un ne me gêne pas vraiment, mais lui ôter la vie intentionnellement… ça non.

Raconter ce qu'il s'est passé, cette question trotte un peu dans ma tête. Parfois, tout le monde n'a pas besoin de connaître les raisons pour lesquelles une cible devient une cible. Mais j'imagine que pour son métier, il a surtout besoin de quelques détails supplémentaires sur les faits pour savoir comment soigner au mieux cet homme.
Je regarde les hommes qui sont invités à partir et leur adresse quelques mots avant qu'ils ne tournent vraiment les talons.

- Vous savez qui appeler pour s'assurer qu'il n'y ai plus rien sur la zone.

Le genre de personne que je n'imaginais pas non plus avoir dans mes rangs au départ. Mais c'est vrai, quand on trempe dans des affaires qui peuvent déraper, il vaut mieux avoir quelqu'un pour effacer nos traces ou faire disparaître des preuves compromettantes. Un des hommes hoche la tête, puis les deux s'en vont.

- Les coups à la tête, c'est les deux là qui lui on mit, avec quelques autres dans le ventre. J-je suis arrivée un peu après et-et… c'est ma faute, j'aurais dû leur d-demander s'ils l'avaient fouillé avant de…
Je soupire, l'air quand même agacé de cette situation. Surtout que toute cette merde, ca me fait parler vite et quand je parle trop vite j'ai mon bégaiement qui s'invite joyeusement sur certains mots.
- Ce con a profité d'un moment de calme pour reprendre ses esprits et-et-et il a sorti une arme. Après, je sais pas, je crois que j'lui ai mis un grand coup d'pied dans le bras, avant de-de l'planter. C'est assez flou, je crois que mon cerveau s'est mis en mode dégradé pour réagir au mieux face à la menace. Y'a un moment de latence et puis, l'un des gars lui a mis une droite en plein dans la tête, je crois que la douleur de la lame l'avait bien réveillé.

Je pourrais très bien dire cela pour protéger quelqu'un d'autre qui l'aurait poignardé pour une toute autre raison, mais ce genre d'action me ressemble beaucoup. Je ne suis pas en tort ; ce couteau n'est que le résultat de la légitime défense. Mais son arme à lui aussi pourrait être vue comme un acte de légitime défense, vu la différence de gabarit entre lui et les deux hommes qu'il avait en face.

- Je déteste les armes.

J'apprécie les objets que l'on peut utiliser comme des armes, mais les armes à feu et les lames... j'aimerais pouvoir m'en passer. Cependant, pour lutter contre des gens armés, il faut l'être autant qu'eux.
Parfois, je peux comprendre que l'on puisse douter de ce genre d'histoire venant de moi. Certains m'ont vue m'énerver violemment pour moins que ça. Mes sautes d'humeur ne sont un secret pour personne ici, même si je me limite à distribuer des coups lorsque personne ne sort d'arme destinée à tuer.
Bien que je sois habituée à la violence, quand ça dépasse un certain stade, il est vrai que mon cerveau passe en mode que je ne contrôle pas toujours. Quand une vie est en danger, un élan de protection s'enclenche, éclipsant tout le reste. De plus, je ne sais pas si c'est une excuse ou une réalité, mais les nombreuses commotions cérébrales que j'ai eues ne doivent pas aider à ce que toutes les parties de mon cerveau parviennent à communiquer entre elles en cas d'émotion trop forte ou lorsqu'il y a trop d'informations d'un coup. Cela laisse simplement place à mon instinct le plus primaire.

J'attrape la pince et les compresses demandées. Voyant ma main un peu tremblante et encore ensanglantée en prenant les objets, je préfère les poser sur un rebord de table à côté de lui.

- Je-j'aurais dû leur dire d'me rapporter une bière.

Encore et toujours, même si je sais que ça n'aidera en rien cette situation, mais psychologiquement ç'est toujours réconfortant.

- Il faut que j'me lave les mains avant de jouer l'infirmière sexy qui ne-n'sert à rien à part... passer des trucs au medic.

Un peu d'humour pour détendre l'atmosphère, surtout quand on sait que je suis très loin de me considérer comme une femme sexy ou quoi que ce soit qui s'en approche.
Je me dirige vers un point d'eau non loin de là pour me laver correctement les mains. J'en profite pour tendre mon bras et le tourner légèrement jusqu'à entendre un craquement venant de mon épaule. Bon, c'est le coude que j'aurais aimé faire craquer, mais ça fonctionne aussi pour soulager un peu les douleurs persistantes dans ce bras. Je suis vraiment en kit...

- Tu veux que je découpe son t-shirt pour q-que t'es plus d'espace pour voir sa plaie après?

Je sais que c'est le genre de truc qui se fait, et découper un truc ça fait partie des choses que je pense pouvoir faire sans empirer les choses.
Je ne peux pas rester quelque part avec quelqu'un qui fait quelque chose et moi ne rien faire. Ce côté un peu trop énergique qui me pousse à toujours être en action. Et puis, c'est un peu ma façon de me dire que je peux faire quelque chose pour réparer mon erreur, même si c'est peut-être le genre d'erreur qui a sauvé une vie dans nos rangs.

:copyright: 2981 12289 0 & The1RoyalJester

___________
Be The Man
"Nothing makes you feel more alive than a healthy balance of confidence and fear of death."
Revenir en haut Aller en bas

Wesley Dawkins
Wesley Dawkins
BRAWLING PROFITS
◭ CREDITS : Moi !
◭ MESSAGES : 40

MessageSujet: Re: Life begins at night... or not.   Life begins at night... or not. EmptySam 24 Fév - 21:43

S’il y a quelque chose qu’il ne peut pas ignorer, c’est la façon dont Maddy en impose. Par sa présence, par sa façon de parler. Les gens la suivent sans hésiter et lui-même n’a aucun problème à lui obéir lorsque c’est nécessaire. Il se sait un peu plus en roue libre que le reste des membres du groupe, de par son statut un peu particulier, mais il sait aussi à quel point avoir des personnes comme Maddy, qui prennent les choses en main en cas d’urgence, est précieux.

Il arque tout de même un sourcil quand elle leur parle de s’assurer qu’il n’y a plus rien sur la zone. Définitivement, leur soirée a été bien plus agitée que la sienne. Mais il ne va pas s’en plaindre, clairement pas. Il n’ira pas jusqu’à dire qu’il regrette leur arrivée mais, clairement, il aurait préféré la voir dans d’autres circonstances. Enfin, pas le temps de tergiverser plus que ça, il inspire avant de se glisser dans la peau du médecin qu’il est et qu’il n’avait en réalité pas vraiment quittée. A croire que certaines habitudes ont la vie dure.

Et Wes’ attend sagement que les deux autres sortent, se contentant de lever un sourcil comme seule réaction quand Maddy se met à bégayer sous le coup de l’agacement. Il se retient de lui dire de souffler un coup et que tout va bien, qu’ils sont entre eux, mais il juge qu’ils se connaissent assez bien pour qu’il n’ait pas à pointer du doigt l’évidence. Alors il se contente de serrer brièvement son épaule, son regard rivé dans le sien alors qu’il continue de l’écouter avec une attention non feinte, notant mentalement tout ce qui est arrivé à celui qui est, dans le fond, juste un pauvre type à deux doigts d’y passer. Est-ce qu’il a envie de savoir pourquoi ? Pas vraiment. Son nom ? Encore moins. Il se contente juste de plisser les yeux un instant avant de souffler, d’un ton tranquille, qui tranche un brin avec celui de Maddy. « Toi. T’as rien. On est d’accord ? »

A sa remarque sur les armes, il hésite entre hausser une épaule et grimacer. Alors, à défaut, il reste stoïque, avant de lâcher, en direction de la jeune femme. « Je sais. Mais on sait tous les deux que c’est parfois la seule chose qu’ils comprennent. Sans ce couteau, ce serait peut-être toi qui serais allongée là. Et autant te dire que ça m’aurait moyennement plu. » Et puis, si elle porte une lame du genre, c’est qu’elle est parfaitement consciente de la nécessité de la chose. Lui-même n’est jamais armé, si on omet le scalpel dans sa sacoche. Mais étonnamment, il n’a encore jamais eu de problèmes du genre. Outre le fait qu’il ne les cherche pas, il a quand même réussi à se faire sa petite réputation pour être plutôt tranquille.

Un bref regard à ses mains quand elle lui tend ce qu’il demande et, quand il les voit trembler, il a un bref hochement de tête. « Tu sais qu’ils peuvent rappliquer en un battement de cils. Alors tu peux toujours leur réclamer. Sinon, tu m’aides et quand on en a fini avec Bobby, je veux même bien jouer au barman pour toi. T’auras la bière la mieux servie de ta vie. » Elle va avoir besoin de souffler un peu après tout ça de toute façon. Et lui aussi après ce qui l’attend. « J’adore l’idée que tu joues à l’infirmière sexy mais ouais, en effet. Si on peut éviter qu’il claque d’une infection à la con après l’avoir sorti de là. » Le type se met à gémir, comme s’il l’entendait et, rapidement, Wes’ attrape une seringue de morphine qu’il injecte à l’intéressé. « Ce serait pas le moment qu’il s’agite. Au moins, il a pas pris le coup en trop visiblement. »

Et, quand elle l’interroge, il a un bref sourire. « Exactement. Tu découpes et tu me prépares des compresses de bétadine. » Bon, la probabilité qu’il soit allergique est toujours là, mais s’il se met à chipoter sur des trucs pareils, il n’est pas rendu. Et, alors qu’elle pendant qu’elle s’occupe de découper le tissu, il avise des coups à la tête maintenant qu’il a tout nettoyé et que – fort heureusement – leur petit camarade ne saigne plus, fronçant les sourcils. « Vous l’avez pas raté. » Là encore, il pourrait demander ce qui s’est passé, mais outre le fait qu’il sait pousser la politesse particulièrement loin quand il considère que ça ne le regarde pas, il n’a pas envie de braquer Maddy. Si elle veut lui raconter, elle le fera. Les pansements sont posés et il avise alors le couteau, appuyant ça et là pour s’assurer de la position exacte de la lame dans l’épaule. La force de l’habitude, les attaques au couteau étant bien trop fréquentes pour qu’il ne sache pas exactement quoi faire depuis le temps. Et ses gestes sont assurés, alors qu’il finit par souffler, à mi-voix. « Le coup est propre. Il a du bol. » Bon, tout est relatif au vu de son état, c’est certain. « Je vais suturer mais ça va être du sale boulot. Enfin, je suppose qu’il va pas râler d’avoir une cicatrice. » Peu lui importe. Couteau retiré, Wes’ est tout de même soulagé de voir que le saignement est bien moins abondant qu’escompté. Et il donne des directives à Maddy, plus pour occuper la jeune femme qu’autre chose. Ils savent tous les deux qu’il aurait pu gérer tout seul, il l’a déjà fait.

Finalement, les minutes s’égrènent, longues, alors qu’il en termine avec son patient. Un dernier morceau de sparadrap pour en finir avec le pansement et il a une vague grimace. « Bon, c’est toi qui vas me servir ma bière hein. T’es plutôt douée comme assistante. » Il a un temps, avant de désigner la paire de menottes attachée au lit. « On doit lui mettre ou pas ? Il en a pour quelques heures à être dans le coltard, mais à toi de me dire si tu veux mettre un type à son chevet pour son réveil. » Autant être prudent.
Revenir en haut Aller en bas

Maddy O'Connor
Maddy O'Connor
BRAWLING PROFITS
◭ CREDITS : *
◭ COMPTES : Kenny & Skye & Malcolm
◭ MESSAGES : 179

MessageSujet: Re: Life begins at night... or not.   Life begins at night... or not. EmptyMar 12 Mar - 17:14

Life begins at night... or not.

Moi ne rien avoir? C'est compliqué de dire non à cette réponse, avec toute les casseroles que je me taise depuis des années. Mais je sais que ce n'est pas la question.

- Rien de plus que d'habitude.

Rien de plus que les douleurs que je traine et qui se réveil de temps en temps, parfois à cause d'un effort ou d'un choc qui les réveils et parfois sans aucune raison si ce n'est celle de me rappeler que je n'ai plus 20 ans.

Je n'aime pas les armes, surtout les armes à feu, mais c'est vrai qu'on a pas d'autres choix que de s'en servir. Que ce soit pour se défendre ou s'imposer. J'ai beau m'entourer d'une armée de gorille, ils ne sont pas plus fort qu'une balle de 9mm et c'est bien à cause de ça qu'on en est là ce soir.

Je soupire, la bière peut bien attendre quelques minutes de plus et ça ne me fera pas de mal d'essayer de résister un peu à l'appel de ma dose d'alcool. Enfin d'un côté si, ça va me faire un peu de mal, mais c'est pour mon bien.

- On va se concentrer sur ce pauvre type.

Pauvre type dans tout les sens du terme. Le pauvre il est allongé en mauvaise état, mais le pauvre aussi car c'est un blaireau et s'il avais pas jouer au blaireau il n'en serait pas là.
Sur ce, je me lave les mains et aprés ça j'écoute les indications de Wesley. Ici, c'est lui qui dirige les opérations. Je suis peut-être The Man, mais je n'ai aucun mal à écouter les consignes des autres quand on est dans leur domaine.
Et ça c'est sur qu'on la pas raté, contrairement à lui. Je lâche un simple petit "hm", car il l'a mériter quand même ce con.

- Qu'il s'amuse à râler et j'vais lui suturer autre chose moi.

Qu'il soit bien content d'être en vie déjà, alors qu'il ne s'amuse pas à dénigrer mon travaille ou celui de mes gars.
Je m'active toujours pour aider Wesley, même si oui, je sais qu'il accepte mon aide plus pour me faire plaisir que par réel besoin. Mais en dehors du fait que j'ai du mal à rester sans rien faire, je troue ça important de voir comment les autres travail. Ça me permet de me rendre compte du boulot que je leur demande, de la pénibilité ou non qu'ils ont à faire les tâches qu'ils doivent faire. S'ils on tous pour le faire au mieux ou si je dois revoir le matériel à leur disposition ou les choses que je demande. Pour moi, c'est comme ça qu'un leader doit fonctionner. Oui ça me prend du temps, de l'énergie et de la compréhension, mais au moins avec cette façon de faire je sais que les gars me le rendent 10 fois plus derrière.

- Et j'suis encore meilleure comme serveuse de bière. 30 ans d'expérience.

Oui bon vu mon âge, peut-être pas autant. Quoi que… dans une famille d'Irlandais, ça ne serait pas étonnant qu'un jeu ludique pour apprendre à coordonner ses mouvements quand on est bébé c'est de servir des bières.
Je hoche la tête positivement pour les menottes. On est jamais trop prudent.

- Ouai, et assure-toi qu'il puisse rien choper autour de lui, la prochaine fois, c'est pas l'épaule que je viserais s'il joue encore au con et j'ai pas envie d'en arriver là.
Et ouais, j'vais demander à Nate de rester là pour le surveiller, au cas où.


J'ai pas toujours l'air comme ça, avec mon côté parfois impulsif, mais j'essaie d'être le plus prudente possible, surtout quand les gens autour de moi risque d'être mis en danger à cause d'un intrus dans nos locaux.
Je récupère mon couteau pour aller le laver. Il va retourner à sa place, prés de moi jusqu'à la prochaine fois où il devra de nouveau gouter de la chaire, le plus tard possible j'espère.

- Merci de l'avoir peut-être sauvé. J'suis pas sûr qu'il le mérite, mais le contraire m'aurait fait chier.
Et désolé d'avoir changé les plans de ta soirée... même si c'est pour ça que j'te paie.


Un petit clin d'œil pour souligner cette dernière phrase qui se veut plus ou moins humoristique, même si elle est vraie.
Toujours honnête et ne pas oublier de remercier les gens, même s'ils ne font que leur boulot, c'est important de le souligner aussi quand ils le font bien.

- On mérite bien une petite bière.

Les autres gars ne sont pas bien loin, donc l'un d'eux va pouvoir prendre un premier tour de garde auprès de l'homme, le temps que l'autre aille chercher Nate.
Je vais attendre un peu avant de leur faire la morale sur quelques petits détails qui nous auraient évité d'en arriver là. Au moins le temps que ça redescende dans mon esprit, pour leur parler calmement et ne pas m'énerver comme souvent. Ils ont l'habitude à force, mais au moins j'aurai un discours plus travaillé.

- T'y crois toi? Que j'me suis quand même fais mal au coude avec ces conneries.

Pourtant le geste n'est pas surhumain, la force n'est pas extrême. Mais des fois, tendre le bras avec un petit impact à la fin, ça me suffit.
Et quelle question! Bien sûr qu'il ne peut qu'y croire, il est bien placé pour savoir que je me traine ce genre de douleurs pourries depuis un moment. C'est bien pour ça que je le dis. Mes douleurs, je les cache tout le temps, sauf avec lui. De toute façon, même si je ne le dis pas, je suis certaine qu'il a un sixième sens pour les deviner.
:copyright: 2981 12289 0 & The1RoyalJester

___________
Be The Man
"Nothing makes you feel more alive than a healthy balance of confidence and fear of death."
Revenir en haut Aller en bas

Wesley Dawkins
Wesley Dawkins
BRAWLING PROFITS
◭ CREDITS : Moi !
◭ MESSAGES : 40

MessageSujet: Re: Life begins at night... or not.   Life begins at night... or not. EmptySam 6 Avr - 19:36

Une fois de plus, le regard qu’il lui jette parle pour lui. Il la connait bien, assez pour savoir que sa réponse veut tout et surtout, ne rien dire. Mais il sait aussi qu’en parler est particulièrement délicat pour elle. Au moins, elle a pris le temps de se confier avec lui, même s’il ne lui avait guère laissé le choix. « Mmmh… je vais pas insister. Pour cette fois. Mais crois pas que t’es sortie d’affaire pour autant. » Au pire, ça attendra demain, parce qu’elle n’a vraiment pas l’air d’avoir été blessée ou quoi que ce soit du genre.

Mais en effet, dans l’immédiat, il doit se concentrer sur le type KO juste sous son nez. Comme toujours, Maddy sait être réactive et faire ce qu’il lui demande. S’il est concentré et bien plus sérieux qu’à l’ordinaire, il se fend tout de même d’une ombre de sourire à sa remarque. « Je dirais presque que je suis curieux. Mais j’aimerais autant que tu salopes pas mon boulot. » Si tant est que son avis ait réellement de l’importance. A dire vrai, il se garde bien de le donner. La plupart du temps en tout cas. Il est bien conscient que faire partie des Brawling implique de faire des choix moralement discutables, mais il s’en accommode bien mieux qu’il l’aurait cru au début. Surtout qu’il s’est rendu compte, avec les années, que les options à Downfall étaient limitées. Et là, au moins, il se rend utile. A sa façon en tout cas.

Même si, en regardant le type qui gémit, on pourrait légitimement se poser la question. Une œillade en direction de Maddy alors qu’il se fend d’un rire à sa répartie. « Je te vois bien, haute comme trois pommes, à te concentrer pour verser une bière. Ca valait son pesant de cacahuètes. » Une de ces expressions surannées qu’il aime bien utiliser, le faisant encore plus moralisateur qu’il peut l’être en temps normal. « Je vais ranger tout le matos de toute façon. Et de toute façon, il est trop HS pour pouvoir se déplacer sans s’étaler par terre. » Enfin, dans le doute, il récupère tout ce qu’il a utilisé dans une bassine pour tout désinfecter et nettoyer plus tard. « Au pire, si Nate voit qu’il s’agite de trop, je peux le sédater. » Laissant Maddy laver son arme, il va en faire de même pour ses mains avant d’attraper une serviette propre. « Tu l’as dit, c’est mon boulot. » Un sourire et une œillade amusée, avant de hausser une épaule. « J’étais super occupé, tu crois quoi. J’étais en train de battre mon record au lancer de fléchettes. Ou de faire un bide, je sais plus trop. » Et il hoche la tête quand elle parle d’une bière, la suivant sagement vers le bar avant de soupirer quand elle reprend la parole. « C’est pas le moment de te faire un sermon j’imagine. Fais voir ton bras. » Son ton ne souffre pas vraiment la réplique et, s’il la laisse parler à ses hommes comme elle l’entend, il y a bien un domaine sur lequel il ne négocie pas. Et elle le connait assez bien pour le savoir.

Du reste, il désigne un tabouret, attendant qu’elle s’y installe pour l’ausculter rapidement. « Alors. Tu vas faire quoi de lui quand il va émerger ? » Autant poser la question qui fâche directement non ?  
Revenir en haut Aller en bas

Maddy O'Connor
Maddy O'Connor
BRAWLING PROFITS
◭ CREDITS : *
◭ COMPTES : Kenny & Skye & Malcolm
◭ MESSAGES : 179

MessageSujet: Re: Life begins at night... or not.   Life begins at night... or not. EmptyMer 1 Mai - 10:52

Life begins at night... or not.

En vrai, je serais peut-être capable de suturer quelque chose de manière pas trop sale. J'entends presque d'ici la voix de mon père qui dirait que ça ne serait pas étonnant. Après tout, c'est presque comme de la couture et c'est un truc de femme. Blah… en fait, rien qu'en repensant à ça, j'aurais envie de faire un truc moche. Ou pas… J'avais pas le meilleur père qui soit pour apprendre à avoir confiance en soi, mais j'ai toujours eu cette envie stupide de le rendre fier et d'être la jolie petite princesse qu'il voulait que je sois. Ce qu'il faut pas faire dans sa jeunesse pour ses parents… Bref, là n'est pas le débat. De toute façon, Wesley ne me laissera pas tenter mes talents de couturière sur ce gars.

En tout cas, même si ce n'est pas digne d'une princesse, servir des bières, je sais le faire depuis longtemps. Haute comme trois pommes ? Je bouge la tête de gauche à droite.

- Haute comme trois pintes!

Que je glisse entre deux phrases de Wesley, comme si le terme était important. Et oui, je viens d'une famille d'amoureux de la bière, alors chez nous, on n'était pas "haut comme trois pommes", mais bien comme trois pintes. Disons que c'est la version irlandaise de la phrase.

Sédation ou pas, Nate restera là pour le surveiller. Il vaut mieux que l'homme reprenne ses esprits à un moment donné, afin que nous puissions achever ce que nous avons commencé. La plupart du temps, je n'aime pas faire de pause, préférant rester dans l'action, mais là, je ne crache pas sur cette interlude.

- Battre un record de fléchette… ou de bide, quand je suis pas là pour arbitrer? Tsss.

Je prends un air attristé quelques secondes avant de reprendre ma route vers le bar. Bien sûr que non, je n'ai pas besoin d'être là à chaque fois que quelqu'un essaie de faire quelque chose, même si j'adore ces moments sympas où l'on se contente de faire des bêtises ou des défis avec les potes. Avec la montée en puissance des Brawling, je prends un peu moins le temps de vivre ce genre de moments, et quand j'y pense, ça me manque un peu.

- C'est jamais le moment pour les sermons, surtout pour ce coude en carton.

Autant pour d'autres blessures, je sais que je pourrais faire plus attention. Mais pour lui... c'est vrai que parfois j'y vais fort, mais il y a des moments où j'ai mal en effectuant des gestes de la vie quotidienne. Je ne vais pas m'arrêter de vivre pour un coude capricieux.

- Il va quand même mieux qu'avant. J'me fais encore mal pour de la merde des fois, mais c'est moins pire.

En même temps, je me suis gavée d'anti-inflammatoires au début de ma blessure, j'ai modifié mes entraînements pour ne pas trop forcer dessus et le renforcer, et quand j'ai mal, j'ose prévenir Wesley. J'aime pas dire quand ça va pas, mais j'ai plus 20 ans, je ne peux plus fermer les yeux sur mes blessures. J'ai déjà bien assez de séquelles de jeunesse.

- J'arrive…

Ok, j'accepte qu'il regarde mon bras, même si je sais qu'il n'y a pas grand-chose à part ce ligament qui a tendance à mal vivre les chocs par moment, mais ça ne m'empêchera pas de nous servir une pinte. J'en attrape deux que je place sous les robinets du bar. J'actionne une poignée, hop une première bière que je pose sur le comptoir. Et j'enchaîne avec la deuxième. Une fois les deux bières posées devant nos places, je m'assois enfin et pose mon bras sur le rebord du comptoir, vers Wesley.

Ce que je vais faire du gars… Toute cette histoire change un peu mes plans de départ, il faut l'avouer.

- Ce que je vais faire de lui… Ça va dépendre en partie de lui. Ce qu'il dit, ce qu'il fait en se réveillant. Je vais lui donner une chance, j'espère qu'il ne la prendra pas pour tenter de nous faire du tort.

Je ne suis pas adepte des disparitions ou des accidents, mais si je sens qu'il peut mettre le groupe en danger, je n'hésiterai pas une seconde avant que le verdict ne tombe pour lui.

- Si jamais ça t'inquiète… tant fait pas, rien ne sera fait ici. C'était déjà con de l'emmener pour le soigner. Dés qu'on peut le faire bouger, il dégage de là. On réglera nos problèmes avec lui ailleurs.

C'est un établissement qui se veut respectable ici, malgré le sang versé chaque soir de combat. Mais il y a des gens qui travaillent ici et qui sont étrangers à ce genre de boulot, je n'ai pas envie de les impliquer par accident.

:copyright: 2981 12289 0 & The1RoyalJester

___________
Be The Man
"Nothing makes you feel more alive than a healthy balance of confidence and fear of death."
Revenir en haut Aller en bas

Contenu sponsorisé

MessageSujet: Re: Life begins at night... or not.   Life begins at night... or not. Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
Life begins at night... or not.
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Life is Strange ❖ City dérivé life is strange
» Friday Night
» (EVENT 7.1.) Dark was the night
» [TERMINE] Dancing the night away x Lennox
»  Late night sex, smokin' cigarettes I try real hard but I can't forget - Kalista

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
 :: 【 We're livin' in a Dirty World 】 :: Skid Row :: Fight Club-