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 (EVENT 7.2.) Kickstart my heart

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Downfall
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MessageSujet: (EVENT 7.2.) Kickstart my heart   (EVENT 7.2.) Kickstart my heart EmptyLun 5 Déc - 19:58



Intrigue 7.2

Kickstart my heart


En avril 2022, le Congrès américain accordait à Downfall ce qu'elle avait toujours désiré : son indépendance. Enfin, une indépendance relative, puisqu'en devenant un territoire non incorporé, la ville restera sous la souveraineté américaine et se devra d’appliquer au moins partiellement la Constitution américaine. Sept mois ont été donnés à la conseillère Cleveland pour organiser sa nouvelle administration et le futur système politique de Downfall. Ces propositions composeront une loi organique que le Congrès étudiera. Car sans loi organique, pas de pacte entre les deux parties, entre la puissance tutélaire – les États-Unis - et la zone d'adjonction – Downfall -, ni de statut clair quant à ce que sera l'autonomie conférée à cette zone. L'enjeu pour la conseillère Cleveland est de proposer au Congrès une législature territoriale cohérente avec l'histoire de cette ville et de ses habitants ; législature qui devra également imposer des limites nécessaires, notamment afin d’organiser la lutte contre la criminalité, le narcobanditisme et l’insécurité.
Le 1er novembre 2022, Downfall aura donc autorité sur elle-même. Elle ne sera plus considérée comme un « borought » de Los Angeles et n'aura plus à souffrir de son administration, ni de celle de l'État de Californie. Seul le Congrès aura un droit de regard sur l'enclave downfallienne ; un regard facile à détourner...

Depuis cette annonce, la population non native du quartier expérimental doit rapidement prendre ses dispositions, la qualité de leurs droits étant menacée par une clause de citoyenneté plus qu’incertaine. Le faible - mais non négligeable - soutien de Los Angeles et de la Californie à Downfall va s’arrêter. Par conséquent, plusieurs institutions risquent de s'effondrer, comme la santé publique, l’éducation ou encore la justice. Car cette autonomie concédée sera au moins financière...
Le temps qu'une économie locale puisse émerger et se consolider, et que la problématique des financements publics et privés soit résolue, l’intervention de plusieurs ONG semble indispensable à la survie de l'enclave downfallienne. Afin de limiter les conséquences de l’effondrement économique du quartier induit par cette séparation, plusieurs missions humanitaires auront, dès novembre 2022, pour destination Downfall. La priorité sera donnée aux missions de santé (avec l'association « Pour la santé ») et d'éducation (avec « Lire et écrire »).

En revanche, il appartient à l'administration Cleveland de fonder sa propre justice et son propre service de protection des civils et de maintien de l’ordre. À la suite de l'assassinat de Marshall Woodrow, le Tribunal de justice est resté pendant plus d’une année sans procureur général. Ce sont donc cinq procureurs adjoints qui ont dispensé une justice jugée lente et trop souvent bâclée, faute d’enquêtes de police suffisamment poussées. Car malgré les moyens donnés pour lutter contre le narcobanditisme, la DPD est en difficulté pour assurer sa mission de protection des civils. L'insécurité demeure. D'autant que les tensions avec le cartel se sont intensifiées, menant à de affrontements à même les rues. Certains blocs de Florence et du Watts sont devenues des zones de non-droit où aucune force policière ne peut paraître sans risquer d’y être attaquée.
Quant à l’armée, son intervention se contente de plus en plus à simplement étouffer la ville par un embargo qui restreint l’acheminement terrestre des marchandises à Downfall. Le Lieutenant-Colonel David Andersen est depuis septembre 2021 à la tête du bataillon et maintient sa politique « d’éradication du problème downfallien », dans l’objectif d’éviter toute contagion de cette ville malade au-delà du mur mais aussi de la confronter à une autarcie annihilante.
La brèche dans le Mur – ouverte en septembre 2019 afin de symboliser l’appartenance du « borough » downfallien à la ville de Los Angeles – est partiellement reconstruite, dans une volonté d’étanchéité entre l’État de Californie et Downfall. Le Mur est restauré sur plusieurs mètres, et une grande porte en métal blindée est construite. Cette porte, gardée nuits et jours, est la seule à permettre l’entrée des marchandises par voie terrestre. Sous les ordres du Lieutenant-Colonel Andersen, de nombreux camions sont retenus, durant des jours voire des semaines. Certaines denrées sont pillées par l’armée, tandis que d’autres périment. Par conséquent, Downfall et sa population connaissent de nombreuses et longues pénuries.
Dans les rangs de la police tout comme ceux de l’armée, des dissensions apparaissent au regard d’intérêts divergents et dévoyés. Les politiques de ceux qui dirigent prônent une forme d’oppression de la population pour mieux la contrôler, la surveiller et la punir. Or, certains agents et soldats ne parviennent pas à accepter ces ordres, leur sens du devoir déviant de celui qu’on leur impose à présent. Les démissions et demandes de mutation augmentent, tandis que ceux qui restent tentent d’œuvrer aux noms de l’assistance et de la protection.

Ainsi, la population est une nouvelle fois l’otage de la guerre entre les forces de l’ordre et le cartel. Au cœur de ce déferlement de violence, elle tente de survivre depuis plusieurs mois malgré de nombreuses et régulières pénuries. L'armée limitant l'import de marchandises à l'intérieur de la ville, ce sont les Prayers of Insanity qui ont la charge de faire entrer les denrées essentielles. Pour contrebalancer leur ingérence et gagner une meilleure image auprès des habitants, le cartel pratique des prix abordables, mais est en difficulté pour assurer la demande. De plus, la population n'est pas dupe : elle sait ce que cette dépendance au cartel implique. La crainte que les Prayers of Insanity puissent corrompre l'armée, la police ainsi que la Justice est vive et justifiée, l’argent et les menaces ayant souvent plus d’influence que les convictions. Beaucoup redoutent et dénoncent cette ingérence des Prayers of Insanity qui agissent comme bon leur semble, étendant leur empire au mépris d'une population qui vit dans l'insécurité et la violence.
Ainsi, en mai 2022, une manifestation est organisée à Florence, au cœur même de territoire du cartel, par la branche radicale du mouvement dissous des Unbroken, les Rats. En avril, ils avaient tenté d’assassiner Aaron Phillmore, l’un des « grands oppresseurs » de Downfall, alors que le narcotrafiquant était à Little Tokyo, au sein-même de son empire. Malgré la survie du trafiquant, le message était passé : personne n’est inatteignable.
La manifestation a viré à l’émeute. La foule s’est séparé en deux cortèges : un premier est allé piller un entrepôt de marchandises du cartel, tandis que le second s’est rendu aux portes de la Zone 33. Un affrontement s’en est suivi, bien que rapidement interrompu par les forces de l’ordre. Celles-ci profitèrent de cette possible entrée dans le territoire du cartel pour effectuer une saisie dans une planque.

Discrètes, les Blackened Beauty tentent de soutenir le développement de Downfall et injectent de l’argent dans différentes structures et associations. Or, les Amazones continuent d’être la cible d’exactions policières d’une grande violence. Gallagher et ses hommes sévissent depuis quelques années dans le quartier, laissant de trop nombreux corps de Blackened Beauty derrière eux. Pour se protéger, Van Nyus s’affirme toujours comme une zone de non-droit pour la DPD et l’armée.
La possibilité pour Downfall de devenir un territoire non incorporé est vue comme une opportunité de refonte des lois territoriales et de dépénalisation de la prostitution. Un autre espoir est également exprimé, avec néanmoins des réserves et des doutes : l’arrestation, le procès et l’incarcération de Gallagher et de sa bande à la suite de l’enquête menée par les Crimes Majeurs de la DPD. La récente mise sur écoute d’Annibal Gallagher a pour ambition d’apporter les preuves manquantes pour inculper ces hommes, et corroborer les témoignages et identifications visuelles récoltés depuis la réouverture de l’enquête en juillet 2020.

Malgré la précarité de ses moyens, la DPD - et plus particulièrement la BSEI conjointement avec le soutien tactique du SWAT - a au fil des mois constitué un épais dossier sur le réseau de drogues des Prayers of Insanity. Plusieurs descentes ont été réalisées, et quelques centaines de milliers de dollars ont été saisies au cartel, en billets verts, armes et produits stupéfiants. Des documents ont également été trouvés, permettant de pousser les investigations. Enfin, des informations données par des indicateurs et d’autres recueillies après de longs interrogatoires ont permis à la BSEI et le SWAT de mener une grande action de démantèlement le 15 octobre 2022.
Ce jour-là, une perquisition est faite à la Zone 33, soutenue juridiquement par de nombreux mandats, et physiquement par le SWAT. Aaron Phillmore, le leader du cartel, soumis à un nouveau mandat d’arrêt, est interpellé et placé en garde à vue. Une centaine d’autres Prayers of Insanity sont arrêtés.
Dans la nuit du 24 au 25 octobre, un incendie ravage la Zone 33, les flammes étant nourries par l’usage d’explosifs et de combustibles. Les équipes de la DPD qui sécurisent la zone n’ont pas subis de dégâts, leur attention et présence ayant été attirées une cinquantaine de mètres plus loin par l’explosion d’une voiture. Le feu n’a pas pu être maitrisé par les pompiers avant de longues heures. La Zone 33 a donc été ravagée : il ne reste quasiment plus rien de son laboratoire, de ses entrepôts et de ses « bureaux ». Malgré des premières suspicions à l’encontre du cartel, ce sont les Rats qui revendiquent cette action, expliquant vouloir « réduire en cendres l’empire des Prayers of Insanity pour que ceux-ci ne puissent jamais renaître ». D’ailleurs, cette même nuit, trois autres départs d’incendie, un au Watts et deux à Norwalk, sont allumés. Tous sont maitrisés, et ont fait de moindres dégâts.
Durant les deux semaines qui suivent, de nombreuses autres interpellations ont lieu dans différents quartiers de Downfall. Les habitants osent parler et dénoncent ceux qu’ils savent impliqués dans le trafic de drogues. Certains Rats participent à cette traque des Prayers of Insanity, éliminant plusieurs d’entre eux. L’impunité n’est plus et l’espoir d’une justice anime les esprits.
Plusieurs fusillades entre narcotrafiquants et forces de l’ordre secouent Florence et le Watts. Chaque jour, entre les arrestations, les tirs mortels et les fuites, le cartel étêté voit son effectif réduire. De plus, Florence et ses quais à Fallenwalk sont mis sous surveillance policière.
L’option de jugements en comparution immédiate est adoptée pour de nombreux subalternes, et un procès à date rapprochée est organisé pour Aaron Phillmore et aura lieu en janvier 2023.
Dépossédé de sa force, le cartel est annoncé comme démantelé par les autorités. Un constat auquel se range le baron de la drogue, faisant diffuser l’ordre de ne pas conduire une contre-offensive. Il annonce également se retirer. Il conservera son patrimoine immobilier et la gérance d’entreprises, dont une majeure d’import/export à Norwalk. Phillmore fait enfin préciser qu’il se souviendra de ceux qui ont travaillé avec lui, et promet un soutien aux siens, que ce soit par des emplois aux docks de Norwalk ou par des futurs partenariats privilégiés voire exclusifs.
Les membres des Prayers of Insanity sont donc libérés de leur appartenance au cartel. Ceux qui n’ont pas été arrêtés décident soit de fuir avec l’argent accumulé, soit de se faire discret, le temps que leur traque se calme. Certains d’entre eux songent déjà à comment garder la main sur le trafic de drogues à Downfall. Car une chose est certaine, avec la chute de l’empire des Prayers of Insanity, l’ex-quartier expérimental deviendra la terre promise de nouvelles organisations.
Quant à Edward Flynn, l’Enfant de Downfall, fondateur des Prayers of Insanity, il semble avoir disparu. Des rumeurs courent, évoquant une mort en solitaire dans un vieil appartement de Florence, une arrestation suivie d’une incarcération dans une totale discrétion, ou encore un assassinat par les autorités, afin que le symbole qu’il incarnait disparaisse.

L’échiquier downfallien est totalement bouleversé, puisque seuls les pions de l’administration de Rachel Cleveland n’ont pas été retirés ou balayés. Seuls les Rats nourrissent encore des ambitions politiques, selon un idéal anarchiste radical. Ils veulent libérer Downfall de toute « oppression », de toute autorité politique et policière, et s’opposeront au « gouvernement Cleveland ».
Ainsi, à l’orée de son autonomie, Downfall est libérée du cartel de la drogue. Cette victoire laisse espérer que la justice puisse enfin se faire une place dans le paysage downfallien. Or, la fragilité de ce territoire aux institutions épuisées, abîmées, bancales - quand elles ne sont pas corrompues ou abandonnées – est gage d’un avenir trouble où s’il y a tout à gagner, il y a encore peut-être quelque chose à perdre…


** CONSÉQUENCES IRP **

LES PRAYERS OF INSANITY : Nous ne souhaitons pas partir du principe qu'il existe des charges contre vous, afin de vous éviter de jouer une cavale. Cependant, vous devrez tous vivre plus discrètement pendant quelques temps, voir changer d'identité (faux papiers), pour continuer votre petite vie. La DPD va être fortement impactée par le retrait du soutien du LAPD, et de fait, vous serez recherchés de moins en moins activement, sauf si vous voulez le contraire.

Le 23 octobre, Aaron Phillmore est arrêté et écroué, sans possibilité de caution cette fois-ci, avec un jugement à date rapprochée. Or, faute de preuves directes incriminantes, la condamnation aura un quantum faible et Aaron sortira rapidement (12 à 18 mois de prison, sur une peine de 5 ans maximum). Il sera libéré en conditionnelle pour bonne conduite. Puisqu’il s’est retiré des affaires officiellement, il gèrera une grosse entreprise d'import/export à Fallenwalk (dont il aura le contrôle). Il offrira un travail officiel dans les docks aux anciens Prayers qui le voudront. Évidemment, sa boîte servira aux affaires illégales : blanchiment d'argent, approvisionnement en drogues, armes, etc.

Avec le démantèlement et la fin des Prayers of Insanity, il y aura de la place pour de nouveaux réseaux. Un sera tenu par des ex-Prayers, sous le nom des « Sinner's Hand », et avec à sa tête Livia Aldana. Des accords avec Aaron et les quais qu'il possède seront faits. Les Sinner's étant constitués d’anciens Prayers en cavale, ils s’implanteront dans un premier temps à El Segundo, quartier délabré et peu peuplé de Downfall. Ils prendront rapidement le contrôle du nord-ouest du Watts.

Parallèlement, un concurrent venu de l'extérieur viendra profiter du chaos ambiant pour s'implanter : des Français, inspirés par la French Connection, se faisant appeler le « French Syndicate ». Ils tenteront de s’imposer dans le business de la drogue également, et seront soutenus par l'antenne américaine de l'organisation installée à New York.

Enfin, une bande locale va se développer, faisant de la délinquance et de la violence ses fonds de commerce, un peu à la façon « Peaky Blinders ». Leurs objectifs sont l’influence et l’argent. Ils pratiqueront le racket, le recel, la protection, la contrebande d'alcool et de tabac, les paris illégaux, le mercenariat (braquage, extorsion, meurtre). Les « Brawling Profits » naitront à Skid Row et chercheront à rapidement s’étendre.

Ainsi, le groupe des Prayers of Insanity disparait, et nait celui des « Outlaws ». Il concerne tous les personnages vivant de la délinquance/criminalité, qu’elle soit organisée en bande, réseau, clan ou non.

LES BLACKENED BEAUTY : l’association militera pour l’abrogation du délit de prostitution, et souhaite devenir une force féministe influente. Les Blackened Beauty interviendront en soutien aux ONG pour aider la ville à survivre à son effondrement. Elles seront une vraie ressource et gagneront ainsi en visibilité et crédibilité politique.

LES OUTSIDERS : Malgré le succès du démantèlement des Prayers of Insanity, la DPD est ébranlée par le décret faisant de Downfall un territoire non intégré non organisé. Le LAPD retire son soutien, et plein d'agents partent, ne désirant pas vivre dans l’ex-quartier expérimental dans ces nouvelles conditions. Clairement en sous-effectifs, et avec des agents aux intérêts douteux, la DPD sombrera dans la corruption.
Or, au vu de la criminalité importante de ce territoire où les criminels pourront bien trop aisément se planquer sur une annexe du sol américain, de nouvelles missions d’infiltrations du FBI et de la CIA seront organisées.

D’autre part, l'armée n'a plus à être sur ce territoire à présent autonome mais gardera la frontière avec l’État de Californie. Une présence militaire sera conservée sur le Mur. En revanche, il n’y aura plus de patrouilles à Downfall et l'armée n'interviendra plus pour maintenir l'ordre (officiellement du moins). S’offrent plusieurs alternatives aux militaires joués qui étaient positionnés à Downfall :
(1) devenir un citoyen lambda de Downfall et abandonner son ancienne vie (les anciens soldats pourront trouver du travail à la DPD, à l'hôpital, ou n'importe où d'autre) ;
(2) faire partie d'une équipe d'infiltrés pour le compte de l'armée, et jouer les citoyens dans la perspective de récolter des informations sensibles ;
(3) faire partie d'une équipe dite de liaison et de coordination. Ces six agents seront en lien avec les autorités locales (DPD et l'administration de Rachel Cleveland) afin d'échanger autour des questions de sécurité. Leurs actions seront limitées à une forme de diplomatie. Ils seront mal vus des deux côtés (armée comme Downfall) malgré leurs bonnes intentions.

Le groupe va également changer de nom, puisque la dimension d’ « extérieur » sera moins présente (à l’exception des infiltrés). Les policiers de la DPD, et les militaires deviendront les « Law & Order ». Seront également intégrés à ce groupe tous les acteurs de la justice (juge, procureur, avocat, etc.).

LES HOPELESS : La galère continue. Les pénuries sont de plus en plus fréquentes et longues, entraînant de fait une forte inflation. Downfall ne pouvant produire sa propre énergie (électricité, gaz, carburants), tout sera acheté à la Californie ou à d’autres Etats, d’où l’explosion des prix et des pannes régulières. La population vivra dans une grande précarité.
Les institutions vont s’effondrer, en raison du retrait du maigre soutien financier de Los Angeles et de l’État de Californie, mais aussi en raison de l’exode de milliers de non-natifs et de leurs savoir-faire et diplômes. Des écoles, collèges et lycées vont fermer, faute d’enseignants, recrachant dans les rues des centaines d’enfants et d’adolescents qui seront alors livrés à eux-mêmes. L’université fermera également, au moins un temps, ses portes. Ainsi, les apprentissages se feront au sein même des structures, avec des « élèves » qui seront plutôt des « apprentis » auprès de tuteurs professionnels, ou du moins en poste. Aucun diplôme ne pourra être délivré, et il appartiendra aux apprenants de se former eux-mêmes en lisant des ouvrages et avec le soutien des tuteurs qui leur transmettront leurs connaissances et compétences.
L’hôpital va également perdre le peu de moyens qu’il possédait. Des services seront fermés, et les efforts seront concentrés sur la prise en charge des urgences.
Le soutien des ONGs aidera ces différentes institutions à pouvoir s’occuper de la population, mais ne sera pas suffisant.

D’autre part, bien qu’ils soient reconnus comme de nationalité américaine, les natifs downfalliens n’auront pas une pleine citoyenneté et n’auront aucun droit hors Downfall, du moins, tant que le Congrès n’aura pas validé la loi organique que l’administration Cleveland lui soumettra. De fait, il sera très difficile pour un Downfallien de quitter Downfall.
Pour les non-natifs, il est crucial de bien conserver ses papiers pour pouvoir bénéficier de la pleine citoyenneté américaine. Ces papiers leur assurent le maintien de leurs droits s’ils décident de quitter Downfall et de revenir dans un État (incorporé) des États-Unis.


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