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Downfall
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MessageSujet: (EVENT 7.3.) Playing Chess    (EVENT 7.3.) Playing Chess EmptyVen 24 Nov - 18:37



INTRIGUE 7.3

PLAYING CHESS

Depuis le 1er novembre 2022, Downfall est libérée des puissances qui l’avaient jusque-là aliénée (Los Angeles, l’Etat de Californie). Étant non incorporée, la ville-territoire reste néanmoins sous la souveraineté américaine. La Gouverneure provisoire, Rachel Cleveland, - ancienne Conseillère de la ville -, œuvre à l’écriture de la loi organique qui permettra au Congrès de reconnaître Downfall et ses lois, ainsi que les droits et devoirs qu’elles accordent à ses citoyens. Cette loi doit également prévoir le pacte liant les deux parties, la puissance tutélaire – les États-Unis - et la zone d'adjonction – Downfall. Le système politique a du être réorganisé, des fonctions officialisées. Il a d’ailleurs été accordé à Rachel Cleveland – maintenue à un poste de dirigeant pour plus de stabilité – d’agir en qualité de Gouverneure provisoire pendant une année de fonction avant de devoir organiser des élections.

Les nouvelles clauses de citoyenneté marquent une évolution certaine dans la reconnaissance des droits des natifs de l’ex-quartier expérimental. Or, bien qu’ils soient considérés comme de nationalité américaine, les natifs downfalliens n’ont pas une pleine citoyenneté et n’ont de fait aucun droit en dehors Downfall, du moins, tant que le Congrès n’aura pas validé la loi organique que l’administration Cleveland lui soumettra. De fait, il reste très difficile pour un Downfallien de quitter le territoire.
Parallèlement, pour les non-natifs, bien conserver ses papiers régularisés est crucial pour pouvoir bénéficier de la pleine citoyenneté américaine, ainsi que le maintien de leurs droits s’ils décidaient de quitter Downfall et de revenir dans un État (incorporé) des États-Unis.

L’effondrement annoncé à la suite du délaissement économique de l’ex-quartier expérimental - au titre de son indépendance – et de l’exode des non-natifs et de leurs savoir-faire et diplômes, est finalement moindre, et ce, grâce à la politique socialiste de la gouvernance en place et des actions humanitaires et solidaires ayant aidé la ville à conserver un système de soin (avec l'association « Pour la santé ») et scolaire d'éducation (avec « Lire et écrire ») minimal.
Après six mois de crise, l’hôpital s’est réorganisé avec le concours des soutiens humanitaires, et peut répondre aux urgences tout en recommençant à délivrer des soins de qualité. Cependant, de nombreux services de spécialité sont encore fermés.
D’autre part, si les établissements scolaires ont dû fermer durant plusieurs semaines, recrachant dans les rues des centaines d’enfants et d’adolescents, certains ont pu rapidement rouvrir, grâce à des équipes enseignantes mobilisées et soutenue par l’association « Lire et écrire ». Néanmoins, faute de moyens suffisants, la priorité a été donnée aux écoles élémentaires, au détriment des collèges et lycées. Des éducateurs dits « de rue » tentent depuis de mener des actions d’éducation et de prévention auprès de ces jeunes privés de système scolaire.

La justice a, quant à elle, bénéficié de l’implication salvatrice des juges et procureurs, dont le mot d’ordre est d’imposer à la population downfallienne, en lieu et place des lois du plus fort et du talion, le contrat social. Actuellement, l’un des objectifs majeurs du tribunal est de rendre une justice « réparatrice » en punissant et réinsérant les personnes engagées dans une délinquance dite de survie, c’est-à-dire dans une délinquance contextuelle à des difficultés sociétales et économiques données. Et à l’inverse, c’est une justice « dissuasive » qui est appliqué par les profils les plus criminogènes. Le narcobanditisme et les atteintes graves à l’intégrité d’autrui (assassinats et meurtres et leurs tentatives, violences aggravées, viols) font l’objet, depuis quelques mois, de lourdes sanctions.
Ainsi, depuis deux mois, la criminalité a légèrement baissé, laissant deviner pour la première fois une forme d’apaisement social.

Les Blackened Beauty œuvrent aussi à leur niveau à l’évolution de la ville, en menant un combat pour les droits des femmes. Elles ont d’ailleurs demandé à Rachel Cleveland d’inscrire la légalisation de la prostitution dans les textes législatifs qu’elle devra présenter au Congrès. De plus, les Amazones de Van Nyus savent que pour que leurs idées féministes parviennent enfin à profiter à toutes les femmes de Downfall, la nouvelle génération doit être éduquée. Ainsi, une partie de leur capital est injecté dans différentes structures et associations à vocation préventive et éducative.
A la suite de la prise d’otages et de la fusillade ayant eu lieu le 20 décembre 2022 au Carnival of Sins par Gallagher et ses complices, le cabaret est resté fermé plus d’un mois, pour rénovation. Un pan de mur a néanmoins été gardé en l’état, les impacts de balle visibles étant un rappel de l’oppression vécue par le clan, une sorte de mémorial. Plusieurs allocutions officielles du DPD mais aussi de l’Administration Cleveland ont mentionné les noms de toutes les défuntes, et insisté sur leur droit à la justice. Des mesures ont également été prises afin d’améliorer le traitement judiciaire des violences faites aux femmes. Cette sombre affaire a permis de faire porter le combat des Blackened Beauty contre les violences faites aux femmes à travers toute la ville, et même au-delà.

Visées par plusieurs enquêtes pour corruption, le Downfall Police Department (DPD) a dû nettoyer ses effectifs et retravailler sur son image, d’autant que salie par l’affaire des meurtres des Blackened Beauty dans laquelle plusieurs agents de police encore en poste ont été mis en cause.
La prise d’otages et fusillade du 20 décembre 2022, au Carnival of Sins ont fait la une des journaux pendant plusieurs jours. L’enquête menée par les Crimes Majeurs, avec le soutien de l’assistante du Procureur Alder, a permis la poursuite des hommes arrêtés pour violences aggravées, meurtres et assassinats, en plus de la prise d’otages. Tous ont été incarcérés et jugés, à l’exception du leader, Annibal Gallagher répondra de ses actes dans un procès prochain. Seuls deux suspects font encore l’objet de mandat d’arrêt et sont recherchés, comme le Sergent Caleb Firth. La légitime défense a été retenue pour tous les otages ayant pu être amenés à se défendre par la violence. Seule la cheffe de la sécurité de la consœurie a été arrêtée en marge de la prise d’otage, car suspectée d’avoir organisé l’enlèvement et la séquestration d’un des sous-fifres de Gallagher.
Depuis, l’équipe de la Brigade des Mœurs a été intégralement changée. Cependant, au regard des violences passées, et malgré les rencontres avec certains procureurs et la nouvelle Commissaire du DPD, Van Nyus s’affirme toujours comme une zone de non-droit pour le DPD.
Par ailleurs, il a été demandé à la nouvelle Commissaire du DPD d’axer les missions de ses services sur la protection des civils plutôt que le maintien de l’ordre. Le démantèlement du cartel des Prayers of Insanity a fait taire des coups de feu des guérillas urbaines et a permis le redéploiement des effectifs sur les enquêtes des crimes majeurs, des mœurs et des affaires courantes. De plus, le retrait de nombreux agents du LAPD relance la possibilité pour le DPD de fonder sa propre identité. Reste à savoir s’il se fera à nouveau corrompre…

Malgré cet apaisement, Downfall continue de subir l’étranglement militaire. Des négociations ont été ouvertes, à la suite d’alertes adressées au Congrès ainsi qu’à des associations internationales de défense des droits de l’homme. L’embargo a légèrement desserré sa prise sur l’acheminement terrestre des marchandises. Or, les pénuries continuent, surtout celles concernant les aliments frais.
Le flux humain est, quant à lui, toujours aussi durement surveillé et contrôlé. Tant que les natifs de la ville n’auront pas de papiers d’identité reconnus par les Etats-Unis, le passage du mur leur restera interdit.

Le cartel des Prayers of Insanity démantelé par la DPD, et leur territoire réduit en cendre par les Rats, la criminalité downfallienne s’est réorganisée. Né des braises du colosse déchu, les Sinners’ Hand, héritiers des Prayers of Insanity, tentent de garder le contrôle du trafic de stupéfiants. Florence étant perdue, ils se sont repliés à El Segundo, quartier délabré de Downfall. Et au vu des récents incidents survenus au nord-ouest du Watts, il semblerait que le gang cherche déjà à s’étendre.
Or, les Sinners’Hand doivent faire face à un nouvel adversaire, vantard et provocateur, dont les assises sont solides et bien enracinées sur la côte Est, à New York : le French Syndicate. Ce concurrent venu de l'extérieur est clairement là s'implanter sur la côte Ouest en profitant du chaos ambiant downfallien. L’organisation a posé ses premiers pions dans le Civic Center et à Fallenwalk, et lorgnerait sur Florence.
Par ailleurs, une bande locale – discrète jusque-là, car muselée par le cartel des Prayers of Insanity - s’est développée à Skid Row. Les Brawling Profits ont pour fonds de commerce la délinquance et de la violence. Ils pratiquent, entre-autres choses, le racket, le recel, la protection, les paris illégaux, la contrebande et le mercenariat (braquage, extorsion, meurtre). Leurs objectifs sont clairement l’influence et l’argent. Pour l’instant, le clan se contente des limites du Skid Row, où chaque jour, leur emprise se raffermit.
Pour l’instant, chacune de ses organisations établissent leur influence sur un territoire et se jaugent, encore de loin. Mais les premières tensions risquent de prochainement faire frictions.

Bientôt un an après la déclaration de son indépendance, Downfall reste un territoire aux institutions épuisées, abîmées et bancales. L’effort de solidarité et de justice sociale porté par certains permet néanmoins à la ville de s’engager vers un avenir meilleur. Un avenir qui va être remis aux mains des citoyens de la ville, lesquels vont devoir faire parler les urnes.

En effet, comme promis, la Gouverneure provisoire Rachel Cleveland a œuvré à l’organisation d’élections au statut de Gouverneur du territoire de Downfall. Ces élections se tiendront fin septembre 2023. En lice, elle n’a qu’un seul opposant : William Evans.
Natif de l’ex-quartier expérimental, l’homme de 55 ans est une personnalité connue à Downfall. Son parcours de vie le rapproche de son électorat : enfant de la misère, il a su se construire un empire immobilier et financier, le propulsant à l’orée de ses trente ans dans les plus grandes fortunes de la ville. Célèbre pour s’être défendu d’un scandale - l’accusant de blanchiment d’argent et d’avoir noué des liens avec l’organisation criminelle Baneshadows - en opposant que « la fin justifie les moyens », William s’est engagé depuis plusieurs années dans une politique sociale soutenue par le libéralisme. Evans veut « faire prospérer Downfall en en faisant un territoire attractif pour les entreprises et industries ». Ce qui, conséquemment, « créera de l’emploi et permettra à de nombreux citoyens d’accéder à un pouvoir d’achat plus élevé et une meilleure qualité de vie ». « L’argent produit devra alors soutenir la réhabilitation des institutions en ruines ». Pour cela, en sous-texte, il propose de faire de Downfall une niche fiscale. Parallèlement, Evans défend « l’octroi de moyens supplémentaires dédiés à la sécurité, pour que les honnêtes travailleurs et entrepreneurs et industriels puissent vivre paisiblement ».
Evans reproche à Cleveland « une politique socialiste qui endette la ville et qui profite aux criminels, en manquant de poigne et de fermeté dans la lutte contre la criminalité ». Il l’accuse « de ne pas avoir su faire jusque-là de Downfall une terre d’espoir et de prospérité, en organisant une survie grâce au soutien d’associations, sans pour autant rebâtir la ville et lui donner un réel avenir, un vrai projet ». Enfin, il lui reproche également d’être « issue elle-même de cette criminalité qui a gangréné Downfall » et d’avoir eu « une place en politique uniquement parce qu’elle était mariée à l’un des plus grands bandits politiques de l’ex-quartier expérimental ». Pour lui, « Madame Cleveland n’est pas une démocrate, et n’a rien à offrir de plus à Downfall que la situation actuelle, que nous connaissons tous : celle de la précarité ». A ce titre, William Evans engage ses concitoyens à voter pour lui le dimanche 24 septembre 2023.


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