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 (EVENT 7.1.) Dark was the night

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Downfall
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MessageSujet: (EVENT 7.1.) Dark was the night   (EVENT 7.1.) Dark was the night EmptyVen 20 Mai - 19:22



Intrigue 7.1

Dark was the night

Fin août 2021, le Los Angeles Daily News évoquait la perspective d’un changement de statut pour Downfall. Depuis 1959, l'enclave downfallienne lutte, avec plus ou moins de violence, pour sa reconnaissance et son indépendance. Une première promesse est faite au quartier expérimental en mai 2016. Or, sont également reconnues à ce moment toute la précarité, la fragilité et la dangerosité de ce territoire. Après trois ans de tentative d'auto-organisation grâce à la création d'une mairie, Downfall est qualifiée de « borough » et soumise à un état d'urgence. Finalement, en mars 2021, le dossier épineux du statut de la ville fait à nouveau débat. Indomptable, ce territoire échappe au contrôle de la ville de Los Angeles qui semble prête à offrir à ces 100 000 habitants l'autonomie qu'ils réclament depuis des décennies : Downfall pourrait devenir un territoire incorporé. Une législature territoriale administrerait cette population qui a depuis toujours revendiqué ses spécificités. L'enjeu pour la Conseillère Cleveland est depuis de pouvoir proposer au congrès une loi organique cohérente avec l'histoire de cette ville et de ses habitants ; loi qui doit également imposer des limites nécessaires, notamment afin d’organiser la lutte contre la criminalité, le narcobanditisme et l’insécurité.

Juste après la publication de l'article, une réunion entre civils et militants s'est organisée à l'ancien palais de justice de Compton. Bien que l'ambiance ait pu se crisper en raison des divergences d'opinion, un dialogue constructif est parvenu à s'instaurer. Ces citoyens ont pu définir ensemble les priorités dans la reconstruction et la transformation de Downfall, à savoir la réhabilitation des quartiers les plus abîmés, la relance de petites entreprises locales, et faire de sa jeunesse une force. Le manque de moyens internes nécessite des appels de fonds auprès d'entreprises externes. D’autre part, la présence du cartel est vue comme un obstacle au bon développement de la ville : les Prayers of Insanity sont une menace, une vulnérabilité plutôt qu’une opportunité dans la trajectoire de l’enclave downfallienne. Face à l'insécurité du quartier et la défiance vis-à-vis de la police, la création de milices a été considérée.
Ces idées ont été proposées à la mairie qui s'est montrée favorables à l'ensemble des mesures visant à réhabiliter la ville et créer des ressources internes en termes d'emploi et de formation. La Conseillère a néanmoins du rappeler aux habitants un principe de réalité économique, et la nécessité d'efforts à maintenir sur le moyen et long-termes ; efforts dont la solidarité devra être l'essence.

Tandis que les habitants de Downfall réfléchissaient à leur avenir, le Procureur Woodrow a été victime d'un attentat. Un guet-apens organisé par les Prayers of Insanity lui a été tendu au sein même du quartier d’Inglewood. S’en est suivi un affrontement avec des patrouilles militaires, faisant quatre morts chez les soldats, et quatre également chez les narcotrafiquants. Huit suspects ont été arrêtés puis écroués grâce au bouclage rapide du quartier. Même si l'assassinat contre l'homme de loi n'a pas été revendiqué par le cartel, celui-ci est accusé d'avoir organisé cette attaque. Une enquête a été ouverte, et les Prayers of Insanity ayant pu fuir sont activement recherchés. Leur visage est connu, car photographié par des drones militaires.
Si cette libération de la ville du joug du Procureur Woodrow a été accueillie par certains habitants comme une action en faveur de la non-négociable indépendance de Downfall, d’autres citoyens redoutaient les retombées de cet affront ; retombées qui risquaient d’entraîner des sanctions contre la ville. Ils s’inquiétaient aussi de la montée en puissance du cartel que rien ne semble pouvoir arrêter dans cet accès à la régence de Downfall par la suppression de tout contre-pouvoir.

D’autre part, cet attentat dans l’enclave downfallienne contre une personnalité et autorité publique a donné de nouveaux arguments à l’armée pour intensifier les missions de maintien de l’ordre public au nom de la sécurité.
La colère a envahi les rangs des soldats à la suite de la perte de quatre des leurs. Une envie de vengeance anime depuis certains militaires, dont le ton s’est durci. Les rapports avec les civils se sont à nouveau crispés.
Une forme de lassitude a gagné les autres militaires qui ne comprennent plus vraiment le sens de leur présence à Downfall. Ils ont l’impression d’alimenter une guerre civile pour satisfaire une autorité à la moralité dévoyée. Ils se disent que ces morts auraient pu être évitées, que ces hommes ne méritaient pas de mourir au nom du combat que mène l’État contre cette ville. Une vague de demande de mutation et de démission a réduit les rangs de l’armée. L’officier en charge du contrôle du mur et de la zone de contact entre Los Angeles et Downfall a d’ailleurs quitté son poste, et c’est le Lieutenant-Colonel David Andersen qui a pris la tête du bataillon. Dès son arrivée, il a clamé haut et fort son souhait « d’éradiquer le problème downfallien ». Il a aussitôt instauré une politique de restriction des passages (de marchandises et de personnes) entre Downfall et le reste du monde, dans l’objectif d’éviter toute contagion de cette ville malade au-delà du mur mais aussi de la confronter à une autarcie annihilante.

L'assassinat du Procureur général a ébranlé le tribunal de justice. Depuis 6 mois, le poste de Procureur général est vacant et les trois procureurs adjoints qui n'ont pas démissionné tentent tant bien que mal d'assurer les audiences et jugements prioritaires.
Des moyens ont été donnés pour lutter contre le narcobanditisme. Les interventions et arrestations, parfois arbitraires, se sont intensifiées. En réaction, le cartel a renforcé la défense et surveillance de ses quartiers. Certaines artères de Florence et du Watts ne peuvent plus être empruntées, même par les forces de l'ordre. Œil pour œil dent pour dent, aucun affront n’est laissé impuni, et les bilans s'alourdissent chaque semaine.

Au cœur de ce déferlement de violence, la population tente de survivre malgré les restrictions qui créé depuis plusieurs mois des pénuries. L'armée limitant l'import de marchandises à l'intérieur de la ville, ce sont les Prayers of Insanity qui ont la charge de faire entrer les denrées essentielles. Pour contrebalancer leur ingérence et gagner une meilleure image auprès des habitants, le cartel pratique des prix abordables, mais est en difficulté pour assurer la demande. De plus, la population n'est pas dupe : elle sait ce que cette dépendance au cartel implique. Des solutions alternatives tentent d'être trouvées, tandis que la colère gronde de plus en plus.

C'est dans ce contexte de crise que le congrès signifie en avril 2022 à la conseillère Cleveland son accord pour que Downfall deviennent un territoire non incorporé d’ici la fin de l’année. La ville deviendra donc prochainement autonome, indépendante des États-Unis et de leur soutien.
Cette annonce créera un vent de panique dans la population, notamment non-native du quartier expérimental, et un exode s'ensuivra, néanmoins endigué par l'embargo militaire. Plusieurs ONG prévoient d'intervenir dans l’enclave downfallienne afin de la soutenir dans ce délaissement brutal, faute de ne pas encore posséder tous les moyens nécessaires pour décemment survivre. Cette future autonomie nécessitera d'ailleurs la réorganisation des institutions de la ville. La crainte que le cartel puisse corrompre l'armée, la police ainsi que la Justice est vive et justifiée, l’argent et les menaces ayant souvent plus d’influence que les convictions.

Des heures sombres attendent encore Downfall qui, confrontée à une indépendance prochaine, réalisera toute la fragilité de son histoire.


** CONSÉQUENCES IRP **


- Les pénuries alimentaires créent des tensions dans la ville. Les prix augmentent dans les commerces et les épiceries. Si les Prayers of Insanity contrôlent le prix de vente des produits qu’ils importent, certaines personnes rachètent en gros les denrées pour les revendre plus chères. La mise en place d’une mesure de rationnement est envisagée mais semble difficile à appliquer.

- Suite à l’assassinat du Procureur Général Woodrow, l’act qu’il avait rédigé est mis en place. L’arrestation sans preuve de toute personne soupçonnée d’être impliquée dans un gang ou dans des activités criminelles est à présent autorisée, avec de la détention préventive possible pour les suspects, en attendant que des premières preuves les incriminent ou les disculpent. Le tribunal et la DPD sont rapidement débordés, si bien que les enquêtes traînent et les audiences de jugement ne parviennent pas à répondre aux critères d’une vraie Justice. L’armée est appelée en renfort pour aider les autorités à maintenir l’ordre dans la ville.

- Dans les rangs de la police tout comme ceux de l’armée, des dissensions apparaissent au regard d’intérêts divergents et dévoyés. Les politiques de ceux qui dirigent prônent une forme d’oppression de la population pour mieux la contrôler, la surveiller et la punir. Or, certains agents et soldats ne parviennent pas à accepter ces ordres, leur sens du devoir déviant de celui qu’on leur impose à présent. Les démissions et demandes de mutation augmentent, tandis que ceux qui restent tentent d’œuvrer aux noms de l’assistance et de la protection.

- Les Rats, la branche extrémiste des Unbroken, profitent de ce climat pour rappeler ses motivations et ses combats : la libération de Downfall du joug des « oppresseurs » que sont les politiques, les forces de l’ordre et le cartel. Des attaques, symboliques pour certaines, violentes pour d’autres, cibleront ces oppresseurs.

- Les Prayers of Insanity, conscients de leur image auprès de la population, utilisent une partie de leurs profits pour contribuer à la réhabilitation de l’enclave downfallienne. Des fonds sont donnés à l’hôpital et aux lieux d’éducation. Ils soutiennent également des actions solidaires (distributions de denrées, organisations de soupes populaires) et proposent des emprunts à faible taux aux habitants qui ne peuvent pas aller dans les banques.

- Les Blackened Beauty souhaitent également contribuer au développement de Downfall et injectent de l’argent dans différents domaines. Pour se protéger des dérives policières, elles continuent de contrôler les passages dans leur quartier et s’octroient l’autorité de refuser l’entrée à certaines personnes suspectées de vouloir nuire à la sécurité du quartier. D'autant que dans la nuit de la nouvelle année, l'une des leurs a péri : Candice Harlow, travailleuse du sexe et mère d'une petite fille. Van Nyus s’affirme toujours comme une zone de non-droit pour la DPD et l’armée.  



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