What are you doing here ?

Est-ce qu’il passe beaucoup trop de temps dans ce club ? La réponse est bien évidemment oui. Pour autant, il ne vient pas que pour boire. Là il aurait effectivement pu se poser des questions. Mais entre les rendez-vous fixés avec les Brawlings, les gens à soigner, les soirées à suivre du coin de l’œil pour être présent si ça dérape, il est souvent là. A se demander s’il ne commence pas à faire partie des meubles. En tout cas, il a souvent son tabouret attitré au comptoir et une table favorite.

… ouais, ouais, il envisage toujours de faire un point sur sa vie et sur ses choix. Mais il aime bien cet endroit, aussi bruyant soit-il. Le brouhaha ambiant l’aide paradoxalement à faire le point sur ses propres pensées parfois embrouillées et, surtout, ça lui permet d’avoir quand même un regard à ce qui peut se faire dans le coin.

Mais cet après-midi, autant dire que c’est calme. Le club vient à peine d’ouvrir et il installé là, un verre de coca à la main, listant le matos qu’il va aller réclamer à Maddy dès qu’il l’aura dans sa ligne de mire. Bon, il sait très bien que ça ne devrait pas poser de soucis, surtout qu’il ne réclame jamais rien pour le plaisir, mais il se dit, quand même, avec le recul, que leur consommation de médocs plus ou moins légaux augmente drastiquement ces derniers temps.

Un bref soupir alors qu’il porte le verre à ses lèvres, pensif, sans vraiment faire attention à ce qui se passe autour de lui. Il se dit qu’il devrait aller faire un tour au dispensaire, ça fait déjà plusieurs jours qu’il est aux abonnés absents. Mais ses journées sont loin d’être extensibles et, plus le temps passe, moins il a le sentiment d’avoir du temps pour tout ce qu’il voudrait faire. Pourtant, il y tient à ce dispensaire et à ce qu’il peut faire là-bas. Il a rencontré beaucoup de monde, il s’est même fortement attaché à certains d’eux. Et pourtant, il est là, à se farcir une liste qui pourrait attendre un peu et à se rendre compte, au final, qu’il a juste besoin de souffler un peu.

Il relève la tête plus par réflexe qu’autre chose quand il voit la porte du staff s’ouvrir. Et il arque un sourcil en voyant la silhouette de… Hailey. Se demandant vaguement ce qu’elle fait là, le médecin laisse filer quelques instants, lors qu’elle finit par saluer la personne avec qui elle discutait – un des barmans non ? Possible – pour s’éloigner. Une vague hésitation et finalement, il se rapproche, repliant soigneusement sa liste qu’il glisse dans la poche de son jeans. « Alors, je me suis quand même pas planté et on est pas chez Pop’s là. Qu’est-ce que tu fiches ici ? » Soufflé d’un ton amical, curieux même, alors qu’il observe la jeune femme, un sourire flottant sur les lèvres.

Il faut dire qu’il a l’habitude de croiser Hailey, vu qu’il s’incruste aussi souvent au restau où elle bosse. De la malbouffe comme il aime et il a pris ses marques là-bas aussi. Ouais, ouais, des fois, il devrait rentrer chez lui. Un peu plus souvent en tout cas. Mais à choisir entre discuter avec des quasi-inconnus et le silence de son appart, autant dire qu’il a rapidement choisi son camp. Et puis bon, il l’a trouvée mignonne Hailey la première fois qu’il l’a vue, ce qui ne gâche rien. Bien apprêtée, souriante et un truc qui se dégage d’elle qui lui a bien plu. Alors possible qu’il ait flirté un peu avec elle, juste pour voir. Et que ça rende aussi certains repas au Pop’s plus agréables que d’autres. En tout bien tout honneur, évidemment. Il n’a pas envie que ça se passe mal et qu’il perde une de ses cantines. Présenté comme ça, ce n’est pas terrible, il en est conscient. « Raconte, comment t’as atterri ici alors ? » Se recentrer, c’est important. Surtout qu’il se demande vraiment ce qu’elle fait de l’autre côté de la barrière.

What are youd oing here ?

Wesley & Hailey

Okai elle ne se sentait pas toujours spécialement en sécurité dans la rue quand elle était seule, depuis que ces trois type s’était amusés a la suivre. Surtout que maintenant elle pensait a une chose a laquelle elle n’avait jamais penser avant -parce que oui ca lui était déjà arrivée d’être suivit- ils connaissaient son adresse. Si ce n’était pas la première fois qu’on la suivait, c’était bien la première que ca lui faisait vraiment peur les jours d’après. Peut être que c’était parce que cette fois, ils étaient trois, ce n’était pas qu’un pauvre type seule. Et qu’Andy avait soulignée ce point auquel elle n’avait jamais penser avant, ou auquel elle avait préférée ne pas penser : Ils avaient son adresse. Alors maintenant elle psychoté un peu. Elle avait peur qu’ils l’attende, ou quelque chose dans ce gout-là, a chaque fois qu’elle sortait. Donc elle gardait son téléphone a porté de mains et ne trainait pas en route. Si bien qu’elle était vite arrivée au Fight Club, même peut être un peu en avance. Elle avait vite ranger ses affaires dans le cassier qu’elle partageait avec Andrea, elle avait monté ses cheveux brun en un chignon a l’air un peu coiffé-décoiffé et avait afficher un de ses plus beau sourire sur ses lèvres, elle avait ensuite prit le temps de bien vérifié qu’elle avait bien son élastique au poigné et avait ensuite pousser les porte pour entrer dans la salle, ainsi, elle commençait son service. Elle savait qu’a cette heure ci, ce serait plutôt calme et donc qu’elle n’aurait pas a se faire claquer son élastique sur le poignet, car elle ne serait pas tentée de flirter avec un client, du moins a priori. Elle salua et discuta rapidement avec une collègue, avant d’attraper un chiffon, elle allait commencer par essuyer quelques verres. Mais son attention fut attirée par Wesley. Elle n’était qu’a moitié surprise de la voir là. Son sourire s’élargie et elle rit même un peu a sa remarque. « Je ne sens pas la vieille frite pourris, j’ai pas un uniforme hideux et qui me donne l’impression de sortir d’un mauvais porno tant il est court, alors non mon cher, tu ne t’es pas trompé, tu n’est pas chez Pop’s. » dit elle après quoi, elle se lança dans le nettoyage d’une trace de verre sur le bar. Elle avait cela en horreur, les gens qui n’utilisait pas les sous verres et laissait des traces sur le bar.

Elle releva de nouveau les yeux sur le métis aux yeux clair quand il lui posa a nouveau une question. Question qui était des plus légitimes. Il avait l’habitude de la voir au Diner où elle travaillait aussi. C’était là bas qu’ils s’étaient rencontrer, et il fallait avouer qu’elle aimait bien quand il venait. Ils avaient très vite accrocher ces deux là. Et il fallait avouer qu’il était plutôt agréable a regarder. Mais il n’était pas au courant de la situation de la cubaine. Peu de personne l’était, donc il ne savait pas qu’elle avait plusieurs emploie, trois pour l’heure, et que ses journée était longue et épuisante. Que son emploi du temps était surbooké quasiment que par le travail, et que même là, elle s’en sortait tout juste niveau finance. Bien que c’était beaucoup mieux de ce coté depuis qu’elle vivait avec sa meilleure amie. Mais elle, elle le savait docteur, donc il avait des journées très certainement bien pire que les sienne, donc elle n’allait jamais se plaindre auprès de lui. « J’ai des connaissances dans le coin figure toi. » Qu’elle dit amusée en lui souriant. « Mais t’en fais pas, je te servirait toujours chez Pop’s. Je ne vais pas délaisser mon client préféré. » Dit elle après quoi elle lui lança un clin d’œil. Clin d’œil qui pourrait être interpréter de beaucoup de façon différente. Et bien comme il le voulait. Et là, elle aurait du se faire claquer son élastique sur la peau. Mais elle ne le fit pas. « Et toi alors, qu’es ce que tu fais là ? Tu te lance dans l’alcoolisme ? Où tu veux être mon client préféré ici aussi ? » Dit elle en riant la fin de sa phrase. « Tu veux que je te serve quelque chose et que tu me raconte tes malheur ? » Dit elle en prenant un verre prête a vraiment le servir. « Crois le ou non, la psychologie de comptoir je connais, j’ai des années d’expérience même. » Le pire était que c’était la vérité. Elle avait était derrière tellement de bar dans sa vie, elle avait entendu tellement d’alcoolique ou juste de personne ivre lui parler de leurs vie, leurs problèmes, leurs rêves, leurs désir inassouvie et inavouée, qu’elle aurait presque put écrire un livre rien qu’avec leurs paroles. Alors, elle pourrait très bien écouter Wesley s’il en avait besoin ou envie.

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@Wesley Dawkins

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Princesse

Il aurait probablement pu prendre son mal en patience et attendre d’en savoir plus avant de se ramener vers Hailey. Poser la question à quelqu’un du staff aussi. Mais non, il est trop curieux pour ça et il n’a pas envie d’être patient. Pas trop le genre de la maison en même temps. Et puis, ce n’est pas comme si elle était débordée là, de suite, surtout à cette heure. Alors oui, il n’hésite pas longtemps avant d’aller lui parler et, à sa répartie, il tousse un rire, non sans lancer une œillade amusée en direction de la jeune femme. « Hé ! Comment ça la frite pourrie ? T’as quelque chose à m’avouer sur la fraicheur des produits de ma cantine du mercredi ? Je suis pas sûr d’être prêt pour ce genre de révélations. » Du reste, il a un bref haussement d’épaule avant d’ajouter, avec un sourire mutin. « Je le trouve mignon ton uniforme. Il est si court que ça ? » Il ne s’était jamais vraiment posé la question jusque-là. A croire qu’il ne mate pas assez l’arrière-train des serveuses quand il est là-bas. Et possible qu’il songe vaguement à y remédier la prochaine fois qu’il y retournera donc.

Forcément, sa curiosité étant tout sauf assouvie, il continue d’observer Hailey, attendant la suite des évènements. Ou plutôt de son récit. Déjà, elle n’est clairement pas là pour faire du tourisme et il finit par s’assoir à un des tabourets du bar, alors qu’elle commence à nettoyer le comptoir. « Des connaissances hein… de quel genre ? » Là, forcément, il s’interroge. Pas comme s’il ne connaissait pas tout le monde ici à force d’y trainer et d’y bosser. « Mon cœur serait brisé si t’es plus chez Pop’s. Mais du coup, tu vas bosser ici à temps partiel ? » Un rire silencieux en réponse à son clin d’œil qui se mue en ricanement à sa question. « Je crois que je suis déjà le client du mois ici. J’aimerais bien avoir ma tête affichée quelque part d’ailleurs, faudra que j’en parle à Maddy. » Soufflé d’un ton vaguement songeur – et tout sauf sérieux – avant de reprendre, secouant la tête. « J’essaie d’éviter. Pour l’alcoolisme. En journée en tout cas. Accessoirement, je … j’ai des connaissances moi aussi. Et il se pourrait que je bosse régulièrement dans le coin. » A dire vrai, il ne lui a jamais vraiment détaillé ce qu’il faisait de sa vie. Mais se vanter d’être membre d’un gang n’est pas forcément la première chose qui peut venir à l’esprit quand on s’amuse à discuter avec une serveuse qu’on croise deux fois par semaine. Là, il ne va guère pouvoir faire autrement de toute façon.

« Mmmh je m’occupe de soigner les combattants le soir donc. » Et il a un hochement de tête à sa question. « Sans alcool par contre. J’ai encore du boulot. Un coca. » Il reprend, avec un sourire en coin. « Du coup, je suis ton premier client ici ? Ou j’ai même pas cet honneur ? » Un bref salut de la tête en direction d’un des membres du groupe qui se contente de rentrer et de passer directement derrière et Wes’ continue, toujours sur le même ton léger. « Donc. Tu es serveuse, barmaid… psy aussi visiblement. T’as encore d’autres talents cachés ? » La coïncidence est quand même amusante et, vu qu’il l’aime bien, il ne va pas s’en plaindre.

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