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 Event #4.3 - Omen : Hells Bells [SUJET - Premier volet]

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Downfall
Downfall
MAITRE DU JEU
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MessageSujet: Event #4.3 - Omen : Hells Bells [SUJET - Premier volet]   Event  #4.3 - Omen : Hells Bells [SUJET - Premier volet] EmptyDim 17 Mar - 9:31



EVENT #4.1

HELLS BELLS

{Ouvert à tous}

"Extrait du Los Angeles Times :

Un terrible séisme de magnitude 5.7 sur l'échelle de Richter a ébranlé toute la Californie en ce jour du 15 mars 2019. Parmi les villes les plus touchées, on compte San Francisco et Los Angeles, et notamment l'ancien quartier expérimental de Downfall. Dans le centre ville, plusieurs bâtiments se sont effondrés, ainsi que dans divers quartiers. Mais les zones les plus touchées sont certainement celles du Big Nowhere et d'Inglewood, au Nord-Ouest de la ville. La situation s'explique du fait des immeubles déjà branlants avant la catastrophe à cause des bombardements de 2015. A Inglewood, une partie des immeubles les plus récents à subi de lourds dommages, et les victimes sont nombreuses. Une association locale, l'Oasis, a rapidement mis en place un accueil des victimes et propose son aide aux personnes dans le besoin sur place."

*

Tout commence par un léger tremblement, à peine perceptible. Le chien de la voisine, dans l'appartement d'à côté, se met à aboyer. Puis, en vous penchant vers le mug de café posé devant vous, vous constatez que le liquide noir à l'intérieur commence à trembler, la cuillère tintant contre le rebord. Et finalement, dans un grondement qui rappelle les cris des monstres titanesques de ces films que vous adorez regarder, le monde se déchire. Les étagères tombent, ce qui était dessus se brisant au sol dans un fracas couvert par le bruit du tremblement de terre. Les murs de votre appartement se fissurent, et dans la chambre une vitre se brise. Votre premier réflexe, c'est celui qu'on vous a appris : vous filez vous abriter dans un coin de la pièce, sous une table, ou encore dans le chambranle d'une porte. Et là, vous priez pour que ça finisse vite. Mais ça n'arrête pas, les secousses durent au moins une à deux minutes, même si vous avez l'impression que c'est une éternité.

Enfin, les secousses cessent. Vous restez quelques instants sans bouger, craignant une réplique, qui n'arrive pas. Vous parvenez à sortir dans la rue, et devant vos yeux s'étend l'horreur : le bitume a été éventré par endroits, réduisant la route à un champ de trous béants plus ou moins profonds, des pans entiers de murs ont été réduits en morceaux, vous remarquez même un peu plus loin des voitures renversées, des corps inertes...

Downfall, qui sortait à peine la tête hors de l'eau, se retrouve de nouveau à terre, cette fois mise à mal par Mère Nature. Mais les habitants sont coriaces, ils se relèveront de cette catastrophe encore plus forts. N'est-ce pas ?

*

> Habitants de Downfall, vous subissez de plein fouet ce séisme. Comment le vivez-vous ? Avez-vous perdu quelque chose / quelqu'un pendant l'événement ? Peut-être êtes-vous resté coincé sous les décombres, attendant du secours pendant des heures, des jours ? Ou bien au contraire faites-vous partie des volontaires qui ont commencé à chercher les survivants au milieu des bâtiments effondrés ? Peut-être allez-vous plutôt aider les survivants en leur apportant des vivres et des couvertures ?
> Forces de l’Ordre, il va falloir vous organiser. Le bâtiment de la police de Downfall a subi des dégâts importants, mais moindres par rapport à d'autres, comme la prison, qui elle a vu tout une aile s'effondrer sur ses occupants, tuant sans distinction prisonniers et personnel. Les locaux du FBI ont à peu près résisté aussi, le building ayant été récemment reconstruit aux normes anti-sismiques. Mais partout en ville, et plus spécialement dans le Big Nowhere, les victimes sont nombreuses, et les autorités de la ville n'ont pas assez de main d'oeuvre pour aider tout le monde. Les pompiers sont débordés, la police doit gérer les familles des personnes qui n'ont pas encore été retrouvées, et l'aide du gouvernement ne vient pas. A vous de gérer tout ça en évitant les violences qui grondent toujours en secret...
> Tous, le rp commence au moment du début du séisme. A vous de faire vivre ce tremblement de terre, du point de vue de votre personnage.




Dernière édition par Downfall le Dim 17 Mai - 16:23, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Event #4.3 - Omen : Hells Bells [SUJET - Premier volet]   Event  #4.3 - Omen : Hells Bells [SUJET - Premier volet] EmptyDim 17 Mar - 14:03


Downfall under the rubble

EVENT #4.1
HELLS BELLS


" Gratte-papiers de merde. "

Dis-je avant de porter à mes lèvres un café brûlant. Je m'éloigne de la Mairie en lui adressant un regard plein de rancune, de promesse de revanche, comme si l'établissement endossait la responsabilité de tout ce qui me contrarie. Downfall n'échappe pas à la fameuse règle selon laquelle vous mettez tellement de temps à remplir des formulaires qu'à la fin vous ne savez plus ce que vous réclamez.
Si l'agent d'accueil avait été une jolie demoiselle, à la limite, j'aurai mieux supporté ces heures d'attente pour rien. La journée a mal débuté de toute façon, je n'ai plus qu'à reprendre le planning de ma cible et la filer jusqu'à ce qu'elle retourne s'enfermer dans sa vieille maison. Maison qui, allez savoir, intéresse fortement Toni.

Je m'arrête au niveau du passage piéton, avale une nouvelle gorgée caféinée avant de froncer les sourcils. Un grondement lointain inhabituel met mes sens en alerte. Sans doute un avion, ça s'apparente aussi à un orage. Mais ça n'est ni l'un ni l'autre. En face de moi un jeune couple cherche son équilibre quand des cris parviennent de la fenêtre de l'immeuble dans mon dos. Puis je lâche le gobelet pour me tenir au poteau sur ma droite dans un réflexe nerveux. Le sol se met à trembler, les piétons comprennent avant les voitures et la course folle de quelques fuyards provoquent coups de freins et klaxonnes. Puis le grondement devient assourdissant, la route éclate cent mètres plus loin et la paroi entière d'un bâtiment s'écroule sur les passants.

Panique, chaos, impuissance.
Il me faut une poignée de secondes pour justifier ce carnage. Un tremblement de terre, sérieusement ?

Impossible de croiser le regarde de Dame Nature pour l'interroger, je mets donc ma sécurité en tête des priorités et fais demi-tour pour retourner dans la Mairie. S'ils sont incompétents ils ont l'avantage de disposer de murs solides sous lesquels s'abriter.
La nouvelle secousse est telle qu'elle me fait basculer sur les escaliers, percutant d'autres citoyens apeurés. Plus bienveillant que je ne l'aurai pensé, je m'entends hurler quelques conseils - sans doute inutiles :

" Éloignez-vous de ces immeubles ! Dans la mairie, allez ! "

Mais il est compliqué de se déplacer alors que le goudron sous mes pieds tangue, que des gravas semblent tomber du ciel et que les gens crient en se cramponnant à tout ce qui leur passe sous la main - moi compris.
Je me dégage de ces poids et veille à rester éloigné des façades, sauf l'entrée de l'Institution que j'essaye péniblement d'atteindre bien entendu.

AVENGEDINCHAINS
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MessageSujet: Re: Event #4.3 - Omen : Hells Bells [SUJET - Premier volet]   Event  #4.3 - Omen : Hells Bells [SUJET - Premier volet] EmptyLun 18 Mar - 14:02

Head
Hells Bells

Event


Vendredi 15 mars 2019 - 10h29
Inglewood, proche Big Nowhere
Ciel dégagé, 14°C

Quelques heurts matinaux ont opposé les rebelles du Big Nowhere aux forces de l’Ordre. J’ai été appelé en renfort un peu avant cinq heures du matin, par ce crétin d’Owens, qui commençait sérieusement à pisser dans son froc. Comme son niveau de compréhension dépasse difficilement celui de “Tchoupi va sur le pot”, impossible de lui demander de prendre en mains les négociations, avant que la situation ne dégénère complètement. Parlementer avec cette vermine m’écoeure, et je reste d’avis de liquider purement et simplement tous ces fils de pute. Sauf qu’il faut suivre des procédures à la con... Je me suis habillé en deux temps trois mouvements, puis j’ai appelé Jodie, pour qu’elle gère le môme en mon absence, et l’emmène à l’école. A sa voix haletante, j’ai deviné que je la dérangeais en pleine séance de masturbation, ou de saillie vigoureuse par un étalon inconnu. Ca m’a excité. Malheureusement, j’étais trop pressé par le temps pour approfondir le sujet. (Et il n’y a pas que le sujet que j’aurais voulu approfondir…)

Tout ça pour dire que j’ai passé un début de matinée bien merdique, à négocier avec des raclures gluantes de vices, et autres primates décérébrés. Quelques échanges de tirs, et beaucoup de bla-bla inutile. Verdict : trois blessés léger dans leur camp minable, faute d’un bon équipement. Toutefois,  pour apaiser les tensions, j’ai dû leur céder la remise en liberté de l’adolescent qui avait essayé quelques heures plus tôt d’exploser la tronche de deux de mes hommes. Ca me fout en rage. Heureusement que le gamin a morflé pendant l'arrestation. Sur l’heure, j’ai besoin de prendre un peu l’air, et de me vider la tête. Trop de violence encombre mes neurones.

Je remonte une rue morne et sale, tristement passante, surmontée par quelques bâtisses branlantes. La pauvreté suinte des vieilles bicoques décrépies. Quelques commerçants essaient de refourguer leurs fruits douteux. L’oeil vif, j’observe l’environnement, et les possibles menaces. Un balcon, un regard fuyant, ou trop appuyé.... Mon blouson, où s’affiche “Police” en lettres capitales blanches ne m’assure pas la sécurité. Bien au contraire. On n’est jamais tranquille, pas même à Inglewood. Une légère brise, fraîche et revigorante, caresse mes joues et un soleil tiède offre un avant-goût de printemps. Plusieurs oiseaux s’envolent, comme pour fuir une menace invisible. Qu’ils sont cons, ces piafs! Une délicate odeur de pâtisserie m’enveloppe les narines… Et un grondement prolongé, étrange, venu de nulle part attire mon attention. Un craquement sec retentit, puis une vibration, venue du sol. Je ne comprends pas immédiatement. Les gens s’agitent frénétiquement. Un tremblement de terre? Sérieusement?

Tout va trop vite. Je pousse quelques groupes à se réfugier dans les maisons et organise tant bien que mal la mise en sécurité des personnes. La panique en tétanise certains. Et puis, sous mes yeux stupéfaits, une énorme crevasse éventre le bitume, juste à une dizaine de mètres devant moi. Le piège se referme. Dans un fracas terrifiant, deux maisons s’effondrent comme des châteaux de cartes. Des masses énormes et terrifiantes de briques et de poussières s’écroulent. Dans un réflexe primitif, je me jette en arrière. Un souffle puissant me projette violemment à plusieurs mètres de là. Des d’énormes blocs continuent de s’affaisser, au milieu de fortes vibrations. Un bruit de tonnerre. Et… tout se mélange. Pas le temps de me demander si j’ai mal. J’ouvre grand la bouche pour trouver de l’air. J’ai du mal à respirer. J’étouffe...



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MessageSujet: Re: Event #4.3 - Omen : Hells Bells [SUJET - Premier volet]   Event  #4.3 - Omen : Hells Bells [SUJET - Premier volet] EmptyLun 18 Mar - 23:45


The end of the fucking world

Do not go gentle into that good night. Old age should burn and rave at close of day. Rage, rage against the dying of the light.

- Oooooooh ta gueule...

C'était comme ça que ça avait commencé.

Un truc qui crie, une gueule de bois, un juron et une journée normale dans la vie de Lucifer Clarke. Elle n'avait rien à faire ce jour-là. Enfin presque rien. Tous les contrats qu'elle avait reçu, elle les avait exécuté et ce sans demander son reste. Ils se faisaient de plus en plus rares d'ailleurs, à croire qu'il n'y avait même plus de Prayers à buter. Plus ça allait, plus elle se demandait si tous les Baneshadow n'avaient pas fini par jeter l'éponge. S'il ne restait plus qu'elle qui y croyait vraiment. Et même elle, elle commençait à ne plus y croire. Tout ce qu'elle aimait avait la furieuse habitude de tomber en morceaux, elle allait finir par penser que c'était lié. En tout cas, cette journée elle comptait la passer à traîner sur les quais, peut-être qu'elle allait s'acheter de quoi planer un peu. Ou alors elle ferait du coloriage, c'était sympa le coloriage. Elle aimait bien les princesses quand elle était petite, peut-être qu'elle aurait pu en colorier une ? Encore fallait-il trouver un putain de coloriage de princesse à Downfalls et des putains de crayons de couleurs.

Quelle vie de merde.

Mais bon après tout, ça l'occuperait. Alors elle s'était levée dans cette optique là, avec la furieuse envie de rendre ses couleurs à Blanche-Neige. C'était un peu fou comme projet, et surtout ça venait de nulle part. C'était Lucy quoi. Mais elle devait faire honneur à sa réputation de chieuse bornée et timbrée. Alors elle allait vraiment chercher de quoi faire des coloriages. Quitte à voler un gosse ou deux. Peu importe, ils s'en remettraient. Ils devaient bien avoir mieux à faire non ? Pas elle. Elle, elle avait plus que ses délires et ses idées folles pour survivre. Sinon c'était la drogue, et elle était pas sûre que c'était plus sain. Elle essayait de ralentir sa consommation, un peu au moins. C'était chiant mais il fallait le faire. Un peu.

Et voilà, c'est comme ça qu'elle s'était retrouvée au milieu de ce merdier.

Elle avait rien compris. Mais alors rien. Elle voulait encore trouver son coloriage de Blanche-Neige quand la Terre s'était mise à trembler. Et puis les gens, comme c'est des moutons apeurés, ils s'étaient tous mis à gueuler. Comme si ça servait à quelque chose. Comme si les débris ils allaient se dire : "Oh bah non ! Oh bah merde alors ! Cette demoiselle hurle ! Je ne peux donc pas m'échouer sur elle et la réduire en hachis Parmentier ! Merde !" non. Non, ils allaient juste tomber sur elle et elle ben... ben elle allait crever. C'est triste mais c'est la vie.

En tout cas, Lucy elle trouvait ça plutôt cool.

- WHOOOOOOOOOO !

Ça tremblait. C'était cool. Vraiment cool. Du sang, de la désolation, du chaos. Juste un soupçon de chaos. Tout ce dont elle avait besoin. Et c'était bien mieux qu'un coloriage de Blanche-Neige à la con.

- C'EST LA PUTAIN DE FIN DU MOOOONDE !

Alors elle s'était mis à sauter partout, sans se soucier de ce qu'il lui tombait dessus. De toute façon, les pires saloperies meurent toujours en dernier. Elle était à l'abris pour un bon bout de temps.

- Ooooooh ! Y a un flic !

Et puis boum le flic. Plus personne. Elle l'avait vu se faire engloutir par une maison. C'était super drôle comme image. Alors elle éclata de rire.

- Eh ! On vient enfin de recevoir la punition divine ou je sais pas quoi ! Ah et y a un flic là dessous. Au cas où ça vous intéresse.


Non parce que elle, elle comptait pas le sauver. Elle ne savait même pas à quoi elle s'adressait d'ailleurs, et n'en avait pas grand chose à foutre. Elle avait autre chose à faire en fait. Profiter du chaos ambiant par exemple, de la douce odeur de terreur et d'imperfection. C'était si... c'était si galvanisant. Et puis on vit pas un tremblement de terre tous les jours non ? Autant en profiter.   
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India Phillmore
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MessageSujet: Re: Event #4.3 - Omen : Hells Bells [SUJET - Premier volet]   Event  #4.3 - Omen : Hells Bells [SUJET - Premier volet] EmptyMar 19 Mar - 11:22



EVENT #4.1HELLS BELLS


C’est un lupus ? Lança-t-elle après un long bâillement par certaine du diagnostic qu’elle posait.

Faux. C’est une dermatite séborrhéique. Tu es rentrée à quelle heure hier ?

Le ton qu’employait la chirurgienne était moralisateur mais pourtant teinté d'une inquiétude. Elle avait travaillé toute la soirée au Reynold’s House et était rentrée à deux heures du matin chez elle. India s’était effondrée dans son lit mais le réveil avait été dur. Son téléphone sonna à cinq heures du matin, la sortant d’un cauchemar en sursaut. Ce coup de fil lui permit de s’extraire de la terreur qui s’était emparé de son corps, tremblante comme une feuille, haletante comme si elle avait parcouru plusieurs kilomètres poursuivis par des chiens de l’enfer. Un coup d’œil à l’heure et au nom qui s’affichait et elle se redressait pour pouvoir y répondre, en cherchant à masquer cet essoufflement. Peine perdue. Caleb voulait qu’elle s’occupe d’emmener Nolan à l’époque, son travail l’obligeant à décoller maintenant. L’envie de refuser était grande mais elle accepta malgré tout. Elle s’endormit une petite heure sur le canapé de son employeur, le temps que l’enfant se réveille mais dormir aussi peu l’épuisa encore plus.

La surprise dans le regard du gosse fut grande et une pluie de questions tomba sur elle alors qu’elle s’occupait de lui servir son petit-déjeuner. La bombe désamorcée, elle le prépara pour l’école, regardant sa montre régulièrement, ne voulant pas être en retard pour aller au dispensaire, bien qu’elle soit fatiguée. Une fois le petit garçon à l’école, elle prit la direction de Skid Row. En plein centre-ville, elle manqua de peu d’écraser une personne. Les insultes fusèrent mais India lui fit un simple signe de la main pour s’excuser avant de reprendre la route à bord de sa 2CV.

Au dispensaire, quelques personnes attendaient dans la salle d’attente, tandis que Luka Gilmore posait quelques questions sur les connaissances de son apprenti qui bâilla aux corneilles, une tasse de thé à la main. Les patients s’enchaînent dans les salles de visites, les prescriptions sont faites par le médecin qui demanda à la jeune Unbroken de s’occuper des stocks par peur que sa fatigue lui fasse faire des erreurs. Le chien d’un des patients ne cesse de japper, couiner et aux ordres que son maître tentent de donner, l’animal veut fuir les lieux.

Luka finit par lui demander de mener des prélèvements aux laboratoires à quelques rues de là et la jeune femme partit sans demander son reste. Et c’est là que tout commença. Elle était sur le retour, après avoir déposé les tubes et salué les laborantins que le sol se mit à trembler. Le chien avait fini par fuir son maître, sa laisse traînant derrière lui. Les secousses la firent regarder autour d’elle, voyant des fissures se former dans le goudron. Elle sursauta lorsque plusieurs lampadaires tombèrent et quelques morceaux du mur de l’immeuble s’écrasèrent à côté d’elle. Ses jambes l’empêchèrent de bouger, prise d’une soudaine tétanie et lorsqu’elle regarda en l’air, elle le vit tomber. Le reste du mur.

Ne sachant pas d’où cela vint, elle se sentit soudainement plaquée par quelqu’un et ils furent projetés au sol plusieurs mètres plus loin, tombant douloureusement sur son dos, écrasée par le poids de cette personne qui venait certainement de lui sauver la vie. Un souffle s’abattit sur eux et la jeune femme se mit à tousser à cause de la poussière. Le sol continuait de trembler et la ville continuait de hurler son désespoir.




En résumé:

___________
HERMES


Dernière édition par India Phillmore le Mer 27 Mar - 14:30, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Event #4.3 - Omen : Hells Bells [SUJET - Premier volet]   Event  #4.3 - Omen : Hells Bells [SUJET - Premier volet] EmptyMer 20 Mar - 11:04


OMEN : Hells Bells
Feat @"le peuple"

Le quotidien est une routine rassurante quoique fuie par la majorité des gens. Souvent on cherche à s’en évader par n’importe quel moyen, de la surprise à l’adrénaline contrôle, mais pas Eriyl. En ce dernier jour de la semaine scolaire, il est bien face à ses élèves de dernière année, au lycée, et leur présente quelques auteurs contemporain afin d’étayer leurs connaissances à ce sujet. Et comme chaque vendredi, il distribue une lecture et donne les devoirs. Généralement, 25% de la classe s’exécute, mais il n’en démord jamais. A la sonnerie, il les remercie. “Et n’oubliez pas, La Princesse de Clèves, partie 3 pour mardi.” Quelques élèves opinent du chef mais à quoi bon ? Qu’en ont-ils à faire de la noblesse française durant la seconde moitié du XVIe siècle ? Seul dans sa salle, le professeur entreprend de ranger ses affaires, goûtant un reste de café froid malgré tout buvable. Dans le couloir il croise quelques collègues, ayant toujours une pensée pour Matt.

C’est en passant devant la petite bibliothèque à trophées qu’Eriyl prend conscience qu’une chose ne va pas. La coupe du concours interne de mathématiques, gagnée une seule fois lors de l’unique édition des olympiades du lycée, vacille et se coince contre la vitre. Le professeur, hypnotisé, assiste à la dégringolade successive de cadre et de médailles. Lorsque le sol sous ses pieds lui fait effet de malaise, c’est trop tard. Un grondement sourd surgit des entrailles de la terre, la bibliothèque tremble à son tour et tombe juste à côté du professeur, projeté à un mètre de là sur son séant. Les collègues crient dans les couloirs, un tremblement de terre à commencé.

Avançant à quatre patte tant que la situation le permet encore, Eriyl tente de se protéger dans un angle de la vétuste salle des profs. Une enseignante est là aussi, les joue baignée de larme. Le brouhaha du séisme dissimule ses sanglots. Par la fenêtre dorénavant brisée, Eriyl aperçoit le chantier extérieur, le centre ville encore une fois aux prises avec une catastrophe, cette fois-ci naturelle. Elle va tout dévaster, encore une fois. L’incendie, les bombes, l’attentat, rien n’a jamais eu une telle ampleur qu’un bon vieux tremblement de terre. Sous les secousses, Eriyl tente de respirer pour garder son calme, autour de lui, les murs restent debout mais le mobilier part en branle. Table, chaises, ordinateurs flambant neufs, tableau au murs, tout dégringole. Coincé dans son angle de salle, il ne peut finalement pas esquiver le tableau noir de lui tomber dessus, et la maigre protection de son bras devant le visage, ne suffit pas.

Le bruit assourdissant s’arrête finalement mais dans salle des profs, personne ne dit mot. Seule la prof de science brise le silence avec ses sanglots longs. Le Morinstal gémit à son tour, repousse le tableau et parvient à sortir de son trous avec l’aide de Greg. Un filet de sang lui dénature la vision mais ils sont entier, du moins à première vue. Sortant dans la rue sans idées aucunes, il découvre un paysage complètement dévasté. Au bout de la rue se dresse la mairie, toujours debout, mais autour des quelques bâtiments solides s’étendent une montagne de gravat. Au milieu de la route, une personne rampe vers le trottoir, Eriyl, bien heureux de n’avoir qu’un trou dans le crâne, s’élance et l’aide à se relever… “Ca va aller … ça va aller …” répète-t-il l’inconnu sous le bras, le regard perdu et terrifé sur le résultat de la colère de Dame Nature.

©️ FRIMELDA



EN GROS :je laisse qui veut se faire aider, mais entre la mairie et le lycée dans le Civic Center.
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MessageSujet: Re: Event #4.3 - Omen : Hells Bells [SUJET - Premier volet]   Event  #4.3 - Omen : Hells Bells [SUJET - Premier volet] EmptyJeu 21 Mar - 1:30

Omen : Hells Bells
Event
••••

Il passa la matinée à observer les différents bâtiments d’Inglewood sans y entrer préférant, par prudence, mesurer les entrées et sorties des employés pour mieux comprendre les moments plus effervescents que d’autres. Bientôt, il allait devoir demander à Cassie d’y entrer pour permettre les préparatifs pour le piratage du siècle; soit celui du bâtiment des militaires.

15 minutes plus tard, ses pensées bouillonnant d’idées en tout genre, Tom Jagger marchait continuellement la tête baissée tel s’il ne connaissait pas sa destination. Bien au contraire, le jeune homme sut être à la limite du Big Nowhere y passant pour une raison aussi stupide que de marcher, de penser.

Quelques personnes marchaient aussi près de lui, mais il ne leurs faisait pas attention trop obnubilé par son obsession des dernières semaines : Inglewood.

Tout à coup, Tom ressentit une secousse allant jusqu’à se tenir au premier réverbère pour s’empêcher de se péter la gueule. Un tremblement de terre songeait-il C’était évidemment courant en Californie ces petites secousses. Mais les secousses devenaient tellement plus fortes et vives que Tom resserrait l’emprise sur le poteau tellement ses jambes devenaient, elles, lâches. Il vit des gens épouvantés courir en sa direction sans le voir. Ce n’est probablement pas une bonne idée que de courir dans toutes les directions comme ça songeait-il levant des yeux au ciel.

- Eh me …

Aussitôt les yeux levés réellement vers le ciel, son sang ne fit qu’un tour et il se tira vivement de dessous le réverbère, car une seconde plus tard, la lampe venait s’écrabouiller au sol dans un tas de verre sans plus aucune prétention. Oui, en abîmant légèrement son blouson de cuir, mais c'était bien le cadet de ses soucis. Il se força de regarder vers l’avant et cette fois c’était Kenneth Sheldon qu’il apercevait non loin de sa position et surtout les éboulis qui tanguaient dangereusement vers l’homme au-dessous.

- Hé ! Attention ! Des … Les pierres ! Fiche-le camp !

S’égosillait-il davantage tout en faisant de grands signes en la direction du chef des Unbrocken et des pierres au haut des maisons. En même temps, Tom s’avançait vers ce dernier tâchant de lui venir en aide si les pierres venaient à le toucher.

- Pousse-toi vers le centre, vite !!!

Continuait-il à crier la peur au ventre au cas où il arriverait malheur à Sheldon. Non que ce dernier fût son ami, mais Tom se ferait certainement tuer s’il lui arrivait malheur. Puis bon, le jeune homme n’avait pas trop envie de le voir finir en crêpe aujourd’hui. Pas trop envie disons-le-nous pour vrai.

••••

by Wiise
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MessageSujet: Re: Event #4.3 - Omen : Hells Bells [SUJET - Premier volet]   Event  #4.3 - Omen : Hells Bells [SUJET - Premier volet] EmptyJeu 21 Mar - 20:44


Omen : Hell's bells
Event 4.3


Une larme coulait de ùmes yeux endoloris par le manque de sommeil, il faut dire que je ne dormais plus trop depuis mon entrevue avec Moira survenue deux mois plus tôt.

Moira savait ! Grâce à qui ? Aucune idée, mais elle connaissait mon secret et elle m'avait bien fait comprendre que je n'étais plus rien aux yeux des Blackened Beauty's, le jugement de Moira qui était l'une des BB que j'appréciais le plus, lmais plus important encore: une question me déchirait le coeur: devais-hje rester avec les Blackened ? Ou partir et trouver un autre endroit ou allez ? Peut être pourrais-je redevenir officiellement un flic ? Cela voudrait dire tourner le dos à toutes celles qui ignorent encore qui je suis: Charlie, Dolly, Alenka et les autres... Mais il fallait être objective: Moira pouvait péter un câble à n'importe quel moment et balancer mon petit secret à toutes les Blackened du coin et même si je résiste assez bien à la douleur, je savais que les BB étaient spécialistes de la torture: je mettrais des heures à mourir et je ne le savais que trop bien, je suis peut être résistante à la douleur, mais personne n'a envie de mourir ainsi, c'est ça les Blackened Beauty's: si vous les traitez bien, elles traiteront votre corps de manière à vous emmener au 7ème ciel, traitez les mal et elle traiteront votre corps pour que vous ayez un aperçu de l'enfer...

2 ans que j'étais dans cette ville et j'avais perdu Leia et maintenant je risquais de perdre cette famille que 'javais nouvellement trouvée, j'ai beau être une vraie bourrine, j'ai un cœur d'artichaut et la il saigne de toutes les coupures infligées par Moira et la connasse qui lui a vendu la mèche, comment l'avait t'elle su d'ailleurs ? Et qui était-ce au final qui me connaisse assez pour connaître mon secret ?

Je jetais ma bouteille de Jack vers la poubelle, celle ci esquivant superbement le lancer de bouteille, à moins que l'alcool ne me permette plus de viser assez droit ? Je déambulais dans les rues de Skid Row sans même trop me demander comment j'en étais arrivée la.

Tout à coup le sol se dérobe sous mes pieds, je titube et aie l'impression que c'est le sol qui a bougé.

Je suis bourrée à ce point avec une bouteille de Jack ? Sérieux ? Allez Paige tu tiens mieux que ça d'habitude...

Et ça recommence, cette fois je titube jusqu'à m'accrocher à une voiture stationnée sur le coté.

Ok, je ferais bien de trouver un endroit ou me poser et attendre que ça passe...

Sauf qu'en me redressant je réalisais un point important: ma tète ne tournait pas et surtout, d'autres gens avaient du mal à tenir debout. M'aidant de la bagnole, je me redressais pour sentir une nouvelle secousse, plus violente cette fois. Une fissure légère s'ouvrait dans le trottoir et l'immeuble contre lequel je venais de me cogner semblait en train de bouger, des morceaux se détachèrent petit à petit et je comprenais qu'il fallait que je file le plus vite possible.

Je courais, contournant l'immeuble, titubant une fois d plus évitant du même coup quelques briques manquant de me tomber dessus, un bruit résonnait en hauteur et, levant les yeux j'aperçu un pan de mur qui menaçait de tomber, mon regard se posa en dessous de ce dernier: une jeune fille, elle ne l'avait pas vu et il y avait de fortes chances qu'elle risque de...

*BROOM*

Le mur s'effondrait, je titubais comme une alcoolique fonçant sur la demoiselle et la plaquait au sol sans réfléchir. Le mur s'écroulait quelques centimètres prêt de mes pieds, un débris vint heurter mon poignet qui s'irradiait d'une douleur aiguë, je pris une seconde pour le remuer, il 'navait pas l'air cassé, mais je serais quitte pour une bonne entorse à mon avis.

J'aidais la jeune fille à se relever, jetant des coup d’œils furtif autour de moi. Que faire ? Voler une voiture ? Trop risqué ! S'abriter ? trop risqué, il fallait fuir les lieux le plus vite possible.

LEVE TOI ET COURS !!!

Et je me relevais, m'aidant de ma main valide pour me tenir au restant de mur.


©️ By A-Lice sur Never-Utopia




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Dernière édition par Paige Gillbert le Dim 24 Mar - 23:10, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Event #4.3 - Omen : Hells Bells [SUJET - Premier volet]   Event  #4.3 - Omen : Hells Bells [SUJET - Premier volet] EmptyVen 22 Mar - 2:28

Omen : Hells Bells
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••••

Rachel vérifiait le document d’un de ses collègues à son bureau lorsqu’une légère secousse fit trembler le plancher, les murs et faisant même vaciller l’électricité. Elle porta alors son regard vers le haut, intriguée. Les mains sur la feuille qu’elle lisait Rachel Virginia Cleveland osa donc porter son regard vers la fenêtre donnant sur la façade de la mairie. Là, elle vit avec horreur une partie de l’asphalte de la rue se tordre telle si elle avait été un serpent endormi qui se réveillait subitement.

CLING !

Le vase dans lequel reposait une rose rouge cadeau de son cher et tendre venait de tomber au sol. Ne pouvant pas s’empêcher d’être attristée par la pauvre fleur, elle se leva. Ses mouvements furent pénibles pour cause de la secousse qui n’en finissait plus. Rachel n’aimait pas les tremblements de terre. Enfant, lorsqu’une petite secousse surgissait elle se réfugiait sous son lit. Elle prit, néanmoins, soin de prendre la rose dans ses mains.

- Rachel ! Ça va ?

Prise de panique à ces mots largement effrayés, Rachel se tourna vers l’encadrement de la porte pour voir Jack. Elle hocha la tête et haussa les épaules.

- Oui. C’est un tremblement de terre, je crois l’anxiété tordant ses entrailles.

Elle se rendit alors compte que des livres dans la bibliothèque derrière son bureau tombaient aussi au sol. Elle avait peur. Et la ville ? Oh, qu’il n’y ait pas trop de casse ? Serait-ce un échec de plus pour eux ? Jack hocha de la tête, affirmatif sur le fait du tremblement de terre ayant lui-même ressentit ses effets. Il semblait nerveux, car évidemment c’était une autre tuile qui allait tomber sur la tête du maire en premier lieu malgré les efforts poursuivis en éducation et en santé.

Rapidement, la jeune femme se vit être projeté vers l’avant, mais réussit quand même àa mettre la rose rouge dans le verre d’eau sur son bureau. Ils sortaient tous les deux du bureau en courant.

- Il faut aller constater les dégâts. Trop de parties de la ville ne sont pas aux normes sismiques que l’état demande.

- Oui et moi je vais m’assurer qu’Inglewood fasse son boulot.

- Il serait bien de faire un communiqué aussi … Enfin, pas maintenant, mais … Tu comprends ? Il faut s’assurer que la population ait confiance en nous sinon …

Ils parlaient vite et clair et on ressentait à sa voix que Rachel avait peur que la colère de la population reprenne de plus belle et les tue, cette fois, tous si on ne communiquait pas cela en bien. Elle n’a pas oublié ni la balle en son corps ni sa conversation avec Eriyl peu de temps les précédents.

Un clin d’œil d’encouragement et Jack alla dans une direction et elle dans l’autre. Du plus rapidement que ses talons hauts le lui permettaient, Rachel atteignait finalement la porte d’entrée du hall. Elle passa les portes aussitôt pour sortir dans ce nouvel enfer.

Son regard tombait sur les rues et les bâtiments environnants, mais surtout les gens qui courraient partout apeurés. C’était horrible et cela remontait en elle des souvenirs de son enfance.

Tremblante sur ses jambes pour cause de la secousse, elle vit un homme dans les escaliers tentant de les monter. Sans y penser une seule seconde, Rachel rejeta ses talons hauts de deux coups de pieds rapides puis, descendit de quelques marches avant d’agripper la main d’Axel Malone dans la sienne.

- Je vous tiens !

Elle tenta de l’aider à reprendre son équilibre malgré que la sienne soit, tout de même, précaire. À deux, ils iraient mieux de toute manière.

- Oui, venez à l’intérieur ! Go ! Go ! Go !

Affirmait-elle fortement et avec autorité. Certains tentaient déjà de monter les escaliers, d’autres venaient de voir Rachel et d’autres encore courraient dans la mauvaise direction ne l’ayant pas vu ni entendu dans ce brouhaha.

••••

by Wiise


Dernière édition par Rachel V. Cleveland le Sam 23 Mar - 1:33, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Event #4.3 - Omen : Hells Bells [SUJET - Premier volet]   Event  #4.3 - Omen : Hells Bells [SUJET - Premier volet] EmptyVen 22 Mar - 8:59

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Vendredi 15 mars 2019 - 10h29
Quelque part entre le Big Nowhere et Inglewood

D'habitude à cette heure-ci, je suis encore en train de pioncer, bien au chaud dans mon lit. Ou alors je traîne dans les souterrains à la recherche d'un café bien noir, ou d'une bière. Mais là, ce matin il y a eu quelques affrontement à la bordure du Big N entre les nôtres et les forces de l'ordre. Rien de bien méchant, les conneries habituelles, quoi. Et comme j'avais rien de mieux à foutre que d'aller tabasser du flic, j'étais sur place, en première ligne. Je me souviens encore avoir esquivé de justesse une flashball, d'ailleurs. Si je me l'étais prise, je serais potentiellement devenu borgne vu qu'elle est passée à cinq centimètres de mon oeil gauche.

J'ai reçu vers 10h15 un coup de fil de Cassie, qui me demandait où j'étais. On avait une réunion avec les nouvelles recrues, et j'avais totalement zappé le truc. Du coup j'ai quitté la manif en vitesse pour me diriger vers notre QG. Mais en chemin, d'un coup sans prévenir, le sol s'est mis à trembler.

"Bordel, mais qu'est-ce que..."

Un putain de tremblement de terre ? Sérieusement ? Non mais elle nous fait quoi, la putain de faille de San Andreas, là ? Les secousses se font de plus en plus forte, je m'abrite contre le mur déjà à moitié effondré d'un bâtiment, sans me rendre compte qu'il est plus bancal que ce que je pensais. Et forcément, ce qui devait arriver arrive... Alors que les réverbères se cassent la gueule autour de moi, que le sol s'ouvre carrément un peu plus loin, voilà que le mur contre lequel je suis appuyé s'écroule, en tout cas la partie haute.

"Et mer..."

La fin de mon juron est étouffée par les gravats qui s'effondrent autour de moi. Un morceau de mur me tombe sur la tête, m'assommant sur le coup. Je tombe au sol, inconscient. Quand je me réveille, le séisme est fini. Ma tête me lance, et en touchant mon crâne je sens une bosse, et un filet de sang. Mais ce qui m'inquiète surtout, c'est ma jambe droite, coincée sous un amas de briques et de parpaings. J'entends une voix étouffée au loin qui m'appelle. Quelqu'un qui connaît mon nom. Une voix que je reconnais.

"Tom ? Jagger, c'est toi ? J'suis coincé sous des gravats, tu peux me sortir de là ?"

Je sais pas s'il arrivera à grand chose, il est taillé comme une crevette. Mais au moins, il sait où je suis et pourra aller chercher les secours. Mes pensées vont vers Cassandra. Elle était dans les souterrains au moment du séisme ? Comment va-t-elle ? J'essaye d'attraper mon portable pour l'appeler, mais il est en miettes à quelques centimètres de moi. Putain de journée...






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MessageSujet: Re: Event #4.3 - Omen : Hells Bells [SUJET - Premier volet]   Event  #4.3 - Omen : Hells Bells [SUJET - Premier volet] EmptyVen 22 Mar - 18:24

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Vendredi 15 mars 2019 - 10h29
Entre le lycée et la Mairie

Le lycée a encore appelé. C'est la troisième fois de la semaine que Mackenzie sèche les cours. J'ai été convoqué par le principal cet après-midi pour en discuter, et ma fille ne daigne pas répondre à mes appels. J'ai donc décidé de faire un tour en voiture dans le centre ville, à sa recherche. Je me dis qu'elle est probablement en train de boire un café avec des copines, ou alors qu'elle fait les boutiques. Même si les jolies fringues à la mode c'est pas vraiment son genre... Me voilà donc vers dix heures et demie environ à écumer les rues du Civic Center, le téléphone vissé à mon oreille. J'ai dû lui passer environ trois cent cinquante coups de fil, et lui laisser autant de messages, mais nada. Aucune réponse. Ma fille n'est pas bête, elle a bien dû comprendre que je savais qu'elle n'est pas en cours.

Soudain, alors que je suis arrêté à un feu rouge, voilà que le feu tricolore en face de moi s'effondre au sol. Dans la voiture, je ne le sens pas tout de suite, mais j'ai vécu assez longtemps à LA pour savoir reconnaître les signes d'un tremblement de terre. Alors aussitôt je sors de ma voiture, et regarde autour de moi, le coeur battant. D'un côté de la route, un bâtiment se fissure. Alors je décide de traverser pour m'abriter sous un porche qui me semble solide. Hélas, alors que je fais à peine quelques pas sur la route, j'entends un coup de klaxon, et des pneus qui crissent sur l'asphalte... Juste avant de me faire heurter par une voiture qui arrivait vite. Trop vite pour s'arrêter. Le temps ralentit alors que je passe par-dessus le capot, comme un de ces figurants dans les films que je tournais avant. Sauf que là, c'est bel et bien moi. Et même si la voiture a eu le temps de freiner suffisamment pour que le choc ne me soit pas fatal, ben ça fait foutrement mal. En moins de temps qu'il ne le faut pour le dire, je suis au sol, conscient mais groggy. J'ai du mal à respirer, je dois avoir une côte pétée. ou deux. Ou dix, vu la douleur. Je grogne et tente de me relever, pour retomber lourdement, une petite voix dans ma tête en train de chanter la Cuccaracha. Alors, incapable de marcher sans avoir la tête qui tourne, je commence à ramper vers le troittoir, en espérant que parmi les gens qui courent dans tous les sens autour de moi, une âme charitable voudra bien s'arrêter pour m'aider.

Finalement, quelqu'un vient. "Ca va aller... Ca va aller." qu'il me dit en m'aidant à me tenir debout. Vu le ton de sa voix, je me demande s'il ne dit pas ça pour se rassurer lui-même. Je tente un sourire, tant bien que mal. les secousses continuent, j'ai l'impression que ça fait une éternité. Mais finalement, ça s'arrête. Enfin. Je me tourne vers mon sauveur pour le remercier.

"Merci de votre aide."

Son visage me dit quelque chose. Je crois qu'il est prof au lycée, mais je ne sais plus si ma fille l'a en cours ou non. Putain, Mack ! Je fouille fébrilement dans mes poches à la recherche de mon portable, sans le trouver.

"Mack !" Je m'écrie avant de me tourner vers le prof. "Ma fille, elle... Elle a séché les cours, je sais pas où elle est." Je suis tellement inquiet pour elle, les larmes me montent aux yeux. Pitié, Seigneur, faites qu'elle aille bien...






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MessageSujet: Re: Event #4.3 - Omen : Hells Bells [SUJET - Premier volet]   Event  #4.3 - Omen : Hells Bells [SUJET - Premier volet] EmptySam 23 Mar - 0:15

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Vendredi 15 mars 2019 - 10h29
Inglewood, Prison

"Encore une journée de merde dans une ville de merde."

Ce matin, mon réveil a sonné en retard. Première couille d'une longue série. Ensuite, je me suis brûlée en faisant le café. Voilà un moment que j'ai pas de nouvelles de Paige, et ça m'inquiète, je dois bien l'admettre. Alors forcément, je suis à cran, et ça se voit. A sept heure trente, je suis au commissariat. On reçoit un appel vers huit heures pour signaler un début d'émeute à la frontière avec le Big Nowhere. Ben voyons, ils auront jamais fini de nous les briser, ceux-là. J'y ai envoyé une équipe, conjointement avec l'armée. En espérant que ça suffise. Un des agents sur place a dit avoir repéré Kenneth Sheldon parmi les émeutiers. Ce petit con se croit assez malin pour se montrer en public, maintenant. Il est sur ma liste noire, un jour je le ferai tomber.

Un jour, mais pas aujourd'hui.

Ce matin, j'ai rendez-vous à la prison de Downfall. Je dois discuter avec Faith Hennessy. La taulière de Van Nyus a demandé à me voir, je ne sais pas pour quelle raison. Alors ni une ni deux, à dix heures quinze je suis devant sa cellule. Je ne suis pas surprise de voir que la dame a son petit confort. Maquillage, quelques livres, de la décoration pour éclairer un peu ces murs gris... Je me dis qu'elle n'a pas dû avoir trop de mal à séduire les gardiens pour les soudoyer.

"Commissaire Prentiss..."

Elle me salue de sa voix suave. J'avoue qu'elle est une belle femme, même si elle est clairement pas mon genre. Trop surfaite à mon goût.

"C'est Commissaire-Adjointe." Je la reprends sans ciller. Je pourrais me montrer sympathique avec elle, agréable, même. Charmeuse, aussi. Mais pas pendant le service.

"Je suis touchée de voir que vous avez accepté mon invitation. Une fraise ?" Assise sur son lit, elle me tend le bol de fraises qu'elle déguste devant moi. Je secoue négativement la tête, exaspérée par son attitude et par ce que les gardes lui passent. Il va falloir revoir un peu ça, j'en parlerai au Gouverneur. "Mmmh, tant pis. Je voulais vous voir pour vous remercier de ce que vous faites pour mes filles."

Je hausse un sourcil. "Comment est-ce que..."

"Voyons, tout se sait à Downfall." Me répond-elle sans me laisser le temps de terminer ma question. "Vous prenez soin d'elles, c'est bien."

Je lâche un rire sardonique. "Dites ça à Moïra, votre petite protégée me prend pour la pire des incapables. Peut-être qu'elle n'a pas tout à fait tort, compte-tenu du temps qu'on a mis à arrêter les coupables des agressions contre vos "filles". Sans compter que tous n'ont pas encore été attrapés."

"Vous avez fait votre part du travail. Maintenant c'est à elles de faire le reste." Elle glousse. "Moïra a un caractère bien trempé, et très différent du mien. Je pense que les filles ont besoin de ça en ce moment."

Un coup d'oeil à ma montre. Voilà déjà cinq minutes que je parle avec elle. J'ai des informations à lui soutirer, je ne suis pas venue ici pour des prunes. Je m'approche de sa cellule, et elle me regarde, amusée, un sourcil parfaitement épilé relevé en signe d'interrogation.

"Est-ce que vous savez quelque chose sur ce groupe de filles qui agresse les hommes ?" Un petit groupe qui sévit depuis peu, une affaire dont j'ai officiellement chargé Caleb Firth mais que je suis également de mon côté. Leur mode opératoire ressemble trop à celui des agresseurs des amazones pour que ce soit une coïncidence. Hennessy me regarde, amusée, et garde le silence le temps de manger une fraise. Enfin, elle me répond.

"Comment pourrais-je savoir quoi que ce soit ? Je suis enfermée ici, je vous rappelle..."

"Vous foutez pas de moi, Faith. Vous l'avez dit, ici à Downfall tout se sait. Alors ?"

Elle se lève, féline, et s'approche de moi de l'autre côté des barreaux. Son visage est à quelques centimètres du mien.

"Recule !" Lance un gardien en tapant de sa matraque sur les barreaux. Mais d'un geste de la main je lui fais signe que je maîtrise la situation.

"Je ne sais pas tout, Commissaire-Adjointe." Je sens qu'elle insiste sur le dernier mot. Et puis, d'un coup, elle passe ses mains à travers les barreaux et vient attraper mon visage pour m'embrasser en guise de provocation. Instinctivement, je recule. Elle, elle sourit. "Je ne vous plais pas ? Vous aimez bien les femmes, pourtant."

Sans un mot, je m'éloigne, faisant signe au gardien de m'ouvrir la porte. Celle-là, je ne m'y attendais pas. J'ai horreur des surprises. Alors je ressors de la pièce, drapée dans ma dignité, ou ce qu'il en reste. Je l'entends rire de l'autre côté de la porte qui se referme. Elle est aussi timbrée que les autres habitants de cette foutue ville !

Alors que je passe l'une des lourdes portes blindées qui m'emmènent vers une autre aile de la prison, où se situe la sortie, le sol se met brusquement à trembler sous mes pieds.

"Wow !" Je m'appuie contre le mur, attendant que ca passe. Mais ça ne s'arrête pas. Putain, la côte Est me manque ! J'entends les cris des gardiens, paniqués, et ceux des prisonniers, aussi effrayés. Dans un grondement, un pan tout entier de mur s'écroule devant moi. Pas de bol, c'était le mur arrière de cellules. Des prisonniers sortent en courant. L'un d'eux me repère alors que je suis recroquevillée dans l'angle d'un mur, et fait signe à son codétenu. "Regarde !" Malgré la cohue et le séisme qui ne s'arrête pas, les deux hommes s'approchent de moi, menaçants. L'un d'eux sort une lame de cutter de je ne sais où, et la pointe dans ma direction. "Capitaine, bonjour... Et adieu." Certainement un gars que j'ai envoyé derrière les barreaux. Il se jette sur moi, je parviens à l'esquiver de justesse. Mais son pote est là pour me cueillir alors que je me relève, le sol tremblant encore et toute la prison avec. Il me colle une droite en pleine tempe, avec une force telle qu'il m'envoie valser contre son pote. Je m'écroule contre celui-ci en poussant un cri de douleur. Au moment où je l'ai heurté, il a simplement levé son arme et je me suis empalée dessus. Je recule de quelques pas en titubant alors que les deux reviennent à la charge. Le sang coule à flot de mon bide percé. Et voilà que mon dos se heurte à un mur. Putain, je vais vraiment mourir comme ça ? Ils sont où les gardiens ??? Alors que j'ouvre la bouche pour appeler à l'aide, le toit s'écroule littéralement sur les deux hommes, juste devant moi. Mon cri s'étouffe dans ma gorge, je commence à voir trouble. Vaut peut-être mieux que je m'asseye. Les tremblements ont cessé. Autour de moi, tout n'est plus qu'un champ de ruines. J'entends de pas au loin, des cris, des appels. Merde, j'ai mal. La tache de sang sur mon chemisier s'étend de plus en plus. J'ai sommeil. Et si je faisais un petit somme ? J'ai bien mérité de me reposer, non ?






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MessageSujet: Re: Event #4.3 - Omen : Hells Bells [SUJET - Premier volet]   Event  #4.3 - Omen : Hells Bells [SUJET - Premier volet] EmptySam 23 Mar - 11:18


Downfall under the rubble

EVENT #4.1
HELLS BELLS


Les éléments se déchaînent. Le tremblement de terre s'accompagne d'énormes bourrasques et il fait subitement froid bien que l'adrénaline et la peur fassent perler la sueur sur mon front. Je chute une deuxième fois sur les marches de la Mairie en m'écorchant mains et genoux, mais je peine à accélérer pour me mettre à l'abri : d'abord parce que ce n'est pas évident - figurez-vous que le sol tangue - ensuite parce que le spectacle qui se déroule sous mes yeux est incroyable.

J'entends plus ou moins les cris de panique et de douleur. Parce qu'il ne s'agit pas simplement d'être impressionné par le désastre urbain, véritable scène de catastrophe cinématographique. Je vois aussi des hommes et des femmes se faire ensevelir par des tonnes de gravats, au loin certains se font happer par la route quand d'autres sont piégés dans leur voiture. Dans la précipitation, les gens se bousculent et se blessent davantage. La course déviée d'un large type me gratifie d'ailleurs d'un joli coup d'épaule dans la mâchoire et ma lèvre pisse le sang ;

Puis je focalise mon attention sur la main qui m'attrape. D'abord j'ai envie de me dégager : qu'ils aillent se faire foutre, je veux surtout sauver ma peau ! Mais après réflexion la jeune femme n'a pas l'air malintentionnée, au contraire, et je reconnais surtout ce minois. Merde, Madame l'épouse du Maire.

- Je vous tiens ! [...] Oui, venez à l’intérieur ! Go ! Go ! Go !

" Ouais ... vous en sortez non ? "

Personne pour escorter la première Dame de Ville Misère ? A moins que les gorilles se soient déjà échappés. Ils protègent sans doute Cleveland. Qu'importe, ma question est impertinente à souhait et je remonte les dernières marches aux côtés d'une Rachel héroïque. Un peu plus et on pourrait la soupçonner d'avoir provoqué ce drame pour émouvoir dans une nouvelle campagne. Enfin, à condition qu'elle soit en fait une mutante et je laisse ces supputations aux journalistes rescapés.
Pour sûr, ces images toucheront le public ;
Si quelqu'un s'en sort. A commencer par elle.

Quand nous passons les portes - éclatées - du bâtiment, un craquement au-dessus de nos têtes me glace le sang. Sans arrêter mes mouvements je jette un œil sur la toiture et remarque la large faille en travers des jointures. L'entrée de l'établissement premier de notre chère Downfall s'affaisse dans un nuage de débris et de poussière. D'un geste vif je remonte à hauteur de la jeune femme, l'attrape par la hanche pour l'entraîner dans ma toute relative esquive - disons plutôt mon saut/ma chute maladroite et douloureuse. Heureusement, mon geste gauche n'est pas inutile car un bloc de pierre s'écrase derrière nous, sur les jambes d'une femme qui pensait avoir le temps de se joindre à notre accolade improvisée ;

" Ça ne devrait pas s'éterniser, je crois, mais c'est un massacre. "

Ça faisait longtemps que je n'avais pas vu les Hommes mourir autrement qu'en s'entretuant.

Mes connaissances en matière de séisme étant quasiment nulles, je m'arrange pour que Rachel soit sous couvert d'une voûte apparemment solide. En tout cas, la structure ne grince pas et les secousses paraissent diminuer.

" J'imagine que vous avez un plan à suivre et un protocole bien particulier à respecter dans ces cas là ? Non ? "

Dans un drôle de réflexe je chope alors mon portable et tente d'appeler Lily mais le réseau boude forcément. Tant pis. Je me détache un peu de l'épouse Cleveland et retire le sang de mon menton d'un revers de manche. Merde. Nous n'avions pas besoin de ça. Personne. Mais nous encore moins. Je redoute le nombre de victimes, les rares innocents ensevelis, et surtout, surtout, ces centaines de connards finis qui vont aller voler et vandaliser. Achever.

Finalement, si quelqu'un peut venir à bout de cette ville miteuse, c'est bien la Nature.
AVENGEDINCHAINS

@Rachel V. Cleveland ;)
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MessageSujet: Re: Event #4.3 - Omen : Hells Bells [SUJET - Premier volet]   Event  #4.3 - Omen : Hells Bells [SUJET - Premier volet] EmptyDim 24 Mar - 1:47

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Inglewood, proche Big Nowhere

Je suffoque, agonisant, angoissé. L’oxygène manque cruellement. La poussière me cimente la bouche. Mon sort est-il de mourir enterré vivant? Mon corps perclu de douleur se débat, dans une lutte incertaine pour survivre, libérant des forces primitives insoupçonnées. Mon coeur terrifié s’emballe, rendant ma respiration plus difficile encore. Mes mains s’épuisent contre les lourdes poutres, mes ongles grattent le bois jusqu’au sang. Au bord de l’asphyxie, l’une des poutres bascule enfin, m’ensevelissant sous plus de cailloux encore. Par je ne sais quel miracle, avec toute l’énergie du désespoir et quelques contorsions improbables, je parviens à m’extirper de cette tombe cauchemardesque. Enfin libre, j’avale une large goulée d’air, avec un mélange d’avidité et de soulagement, bénissant Dieu de m’en laisser encore l’opportunité.

Je tousse sans discontinuer, à m’en arracher les bronches. Entre deux violentes quintes de toux, ma respiration est courte, saccadée, légèrement sifflante, et je crache une sorte de bile noirâtre. J’ai l’impression d’avoir avalé des kilos de poussière, et probablement tout un tas d’autres saloperies, genre amiante ou résidus de plomb. Je serais à peine étonné si la nuit je deviens phosphorescent, comme les lucioles, ou les magnets à la con qu’on colle sur le frigo. Ce sera mon super-pouvoir qui sert à rien, sauf à attirer les bestioles. Que d’idées lumineuses! Un rire quitte ma gorge irritée, alors que quelques larmes s’écoulent sur mes joues crayeuses. Je suis recouvert d’une poussière grisâtre, collante sur ma peau en sueur. Mais je suis en vie…

Le nuage de poussière est retombé, laissant place à une vision apocalyptique, digne des grands blockbusters hollywoodiens. Le quartier est méconnaissable. En plus de la tranchée dans le bitume, plusieurs candélabres rouillés se sont affalés en travers de la rue, au milieu d’un amas grisâtre de briques, de ferrailles, de poutres, de tuiles explosées, de taule et de poussière. De l’autre côté, une antenne de télécommunications d’une dizaine de mètres a suivi le même itinéraire. L’accès est impraticable. Inutile d’espérer l’arrivée imminente des secours sans un déblayage en règle. Ma vision se trouble, et je bascule en arrière, me rattrapant de justesse à un pans de mur qui tient encore debout. Je m’assois à nouveau, clignant des yeux. Mon regard s’arrête sur un corps, dont le crâne a été défoncé par un parpaing. Du sang, partout, avec vue sur une cervelle luisante…

Une grimace de dégoût déforme mes traits. Je me relève lentement, en me tenant les côtes et en serrant fort les dents, sous la douleur aigüe qui me transperce. Pas le temps de pinailler, ou de pleurer sur mon sort. Aucune envie d’endosser un rôle de victime qui ne me correspond pas. Au final, toute notion de souffrance est une invention de l’esprit, qu’il faut dépasser. Je tousse bruyamment, puis intercepte un homme hagard, éberlué par cette faille infernale. Je lui désigne un endroit du bout du doigt. «- Il y a… du monde… là… là dessous...».. Chaque mot semble se bloquer dans ma gorge, et restreint ma respiration déjà limitée. Parler est un effort, et une souffrance. «- Une femme… avec… un bébé...».. Je tousse longuement, douloureusement, puis attrape mon téléphone portable, pour appeler les secours, et demander des renforts à Prentiss. Malgré l’écran brisé, l’engin fonctionne. Mais pas de réseau… Putain de merde…

Alors que je m’apprêtais à aller rejoindre les hommes qui déblaient les gravats à mains nues, mon regard se laisse happer par une femme blonde. Une femme blonde qui rit, gorge déployée. Qui danse sous la pluie à la manière de Gene Kelly, sans la pluie, et sans parapluie. Présence improbable. Incongrue. Comme si elle avait été placée là par erreur par un dieu païen sous cocaïne. Le contraste avec l’horreur de cette catastrophe sismique est saisissant. Est-elle une image de mon esprit malmené? C’est quelque chose de profondément malsain, qui fait froid dans le dos. Nous nous jaugeons. Et elle rit. Pourquoi elle rit, cette grognasse? Je m’approche en titubant légèrement, encore sonné par mon retour parmis les vivants. Sentir mon Beretta contre ma poitrine me donne contenance. Une nouvelle quinte de toux m’arrête en chemin. Une fois devant ce petit brin de femme, presque une gamine, je me racle la gorge puis ajoute en la dévisageant sévèrement : «- Le… spectacle te… plaît?».. Si je parlais correctement, elle aurait pû en saisir l’ironie. Alors j’en rajoute. «- Dommage qu’ils aient… décommandé… le défilé de licornes borgnes...».. Je laisse un bref silence, puis enchaîne, plus sérieusement.«- Et si tu… te rendais… utile?». Ou sinon, qu’elle se barre… Quelque chose me déplaît profondément en elle...





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MessageSujet: Re: Event #4.3 - Omen : Hells Bells [SUJET - Premier volet]   Event  #4.3 - Omen : Hells Bells [SUJET - Premier volet] EmptyDim 24 Mar - 19:10


The end of the fucking world

Do not go gentle into that good night. Old age should burn and rave at close of day. Rage, rage against the dying of the light.

Oh, le flic s'en était finalement sorti.

Assez incroyable, compte tenu tout ce qui lui était tombé dessus. En tout cas, Lucy s'amusait follement. C'était vraiment drôle de voir tous ces petits insectes se hurler dessus pour savoir ce qu'il fallait faire. Ou alors, ils hurlaient simplement parce qu'ils ne savaient pas quoi faire d'autre. Pas mal d'autres insectes essayaient d'agir pour sortir les autres de leur trou, ce qu'elle comprenait. Ce devait être les insectes les moins cons ceux là. Au moins ils tentaient de faire quelque chose.

Et puis oui, il y en avait d'autres qui attendaient pas qu'on les aide. Comme le flic. Enfin elle supposait que c'était un flic, en vérité il y avait pas tant d'indices que ça. Mais bon il avait l'allure et l'équipement et la tête de constipé. Donc ça devait être ça, ou un truc du genre. Et puis elle, elle bougeait pas. Elle l'observait, la tête un peu penché sur le côté, en se demandant s'il allait finalement crever après s'être extirpé de cette montagne de débris. Ça aurait été marrant ça, mais non. Évidemment. Il fallait toujours qu'on lui gâche son plaisir de toute façon. D'ailleurs, un énorme truc s'échoua près d'elle, ça ressemblait à une télévision mais salement amoché. C'était pas passé loin. Ça aussi ça la faisait marrer, décidément, cette journée était incroyable.

Et puis après avoir failli se faire écrasée par une télévision, voilà que le flic asthmatique s'avançait vers elle. Manquait plus que ça. Un flic à moitié mourant qui venait lui parler. Déjà qu'elle parlait pas aux flics quand ils allaient bien, alors quand ils étaient mourants... non en plus pour une fois elle avait rien fait. C'était pas sa faute tout ça. Enfin, du moins elle l'espérait.

Alors... pourquoi il venait vers elle ?

Elle eut bientôt la réponse. Apparemment il se demandait pourquoi elle paraissait aussi heureuse de voir tous ces gens mourir. Une question plutôt légitime en soit. Une question qui n'avait pas réellement de réponse, en fait. Mais ça tombait bien puisqu'elle eu pas besoin d'y répondre, il avait déjà enchaîné sur quelque chose de plus marrant. Des licornes. Ah ça, elle pouvait en parler des licornes.

- Mais carrément. Carrément. Ça aurait été carrément cool. Bon après, je vois pas trop où elles auraient pu poser leurs sabots avec tout ce bordel, mais c'est dommage.

Bon, elle était pas débile, elle savait bien qu'il se foutait de sa gueule. Mais elle était bien décidée à jouer la folle jusqu'au bout alors...

Hein ?

Quoi ?

Se rendre uquoi ?

Oh chier. On venait encore de l'embarquer dans une merde de plus où elle devrait faire des trucs nuls. Et dire qu'elle voulait simplement trouver des coloriages à l'origine.

- Bah c'est à dire que...

Quelque chose dans le regard du flic lui disait qu'il ne valait peut-être mieux pas trop déconner quand même. Surtout qu'elle avait pas d'arme, et lui si. Pourquoi elle était sortie sans arme déjà ? C'est une bonne question ça hein.

- Bon ok...

De toute façon ça aurait bien fini par la lasser devoir des gens se faire écraser. Non ? Non. Mais ça l'occuperait. Avec un peu chance, elle finirait par les trouver ses foutus coloriages de princesses.
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India Phillmore
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MessageSujet: Re: Event #4.3 - Omen : Hells Bells [SUJET - Premier volet]   Event  #4.3 - Omen : Hells Bells [SUJET - Premier volet] EmptyDim 24 Mar - 19:39



EVENT #4.1HELLS BELLS


Sa tête cogna durement sur le sol lors de sa chute, projetée plus loin par ce qu’elle découvrit être une femme qui dégageait une forte odeur d’alcool. India tremblait comme une feuille, sa vision se floutant, ne sachant si c’était des larmes ou à cause du choc à l’arrière de son crâne. Elle ne put voir le visage de sa sauveuse mais elle entendit sa voix qui lui ordonnait de se lever et de courir. La jeune femme essuya ses yeux sentant bel et bien les larmes qui troublaient sa vue.

Je … Je ne sais pas si je vais y arriver, gémit-elle parvenant à se redresser en titubant.

Elle se redressa sentant encore le sol trembler sous ses pieds, gémissant de plus belle en sentant sa tête tourner un peu plus. Les premiers pas furent difficiles et l’envie de vomir la prit à la gorge, courant à la suite de sa sauveuse, ignorant où aller, que faire, quoi penser. Ses paroles se dirigèrent immédiatement vers ses proches, son père et Luka furent les premières personnes qui lui sautèrent à l’esprit mais pourtant, elle courait, ne s’arrêtant pas, sa démarche devenant de plus en plus claudiquante à mesure qu’elles avançaient dans les rues. L’Unbroken ne savait pas pourquoi elle continuait de suivre cette femme, comme si elle savait où aller, où se réfugier pour être en sécurité. Mais où était la sécurité dans un moment pareil ? Elle attrapa son téléphone et tenta d’appeler son père mais elle n’avait pas de réseau.

Je dois aller au dispensaire, parvint-elle à dire n’arrivant plus à faire un pas à cause de son souffle court alors qu’elles se retrouvaient dans un espace où les murs n’étaient pas encore tombés, où la terre n’avait pas encore ouvert sa bouche béante pour enfoncer les immeubles et la vie dans les profondeurs de la Terre.




En résumé:

___________
HERMES


Dernière édition par India Phillmore le Mer 27 Mar - 14:30, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Event #4.3 - Omen : Hells Bells [SUJET - Premier volet]   Event  #4.3 - Omen : Hells Bells [SUJET - Premier volet] EmptyDim 24 Mar - 19:57

Head
Hells Bells

Event



J’ai pas besoin d’ouvrir les yeux pour savoir que cette journée sera passablement merdique. Parce que j’ai une sale gueule de bois qui se profile à l’horizon déjà et que je vais encore perdre des heures à errer dans les rues sans savoir où je vais, tout ça pour essayer de retrouver des gens qui, pour ce que j’en sais, sont peut-être morts depuis 10 ans ou un truc du genre.

Alors pourquoi me lever ? Ouais, c’est la question à 1000 dollars. Après tout, je suis de repos, je peux passer la journée à me laisser mourir dans ce lit tellement pourri que j’en viens presque à regretter le matelas bosselé que j’avais quand j’étais môme. Je pourrais aussi me bouger le cul, prendre une douche et essayer de me motiver à faire quelque chose. Même si ça sert à rien.

Je suis pas du genre à picoler autant pourtant, mauvais souvenirs d’enfance, ce genre de conneries qu’un psy serait ravi de décortiquer. Mais forcément, premier soir de repos après mon anniversaire, les collègues ont voulu fêter ça. Au moins, j’ai ramassé un paquet de fric au poker, même si certains ont tiré la tronche. C’est toujours ça de pris. Je finis par ouvrir un œil, puis un autre, grimaçant au trop plein de lumière et grommelant des insultes que je suis le seul à entendre. Je me traîne tant bien que mal, passant trop de temps sous la douche, bien décidé à sortir pour aller chercher la bouffe la plus grasse que je pourrais trouver ici. Autant dire que c’est pas le challenge du siècle hein, qu’on soit bien d’accord, quelle que soit l’heure de la journée. Et après ? Bah j’irais toquer aux portes des voisins. Des anciens voisins. Sans succès comme toujours. Mais on sait jamais, sur un malentendu.

Je soupire alors que j’enfile un jeans et un t-shirt. En civil, c’est mieux. J’hésite un instant à garder mes plaques mais, dans le doute… Et, alors que je prends ma veste, je glisse quand même un flingue au niveau de la ceinture, dans mon dos. Pareil, ça peut pas faire de mal. Je m’arrête devant un snack où je commence à avoir mes habitudes, chopant un burger tellement gras que je me demande s’il va pas se barrer pour vivre sa vie tout seul. Mais j’ai à peine le temps de croquer dedans que je sens la terre qui tremble. Je réprime un juron, me demandant à quel point je suis encore trop bourré pour imaginer des trucs. Sauf que, quand je lève les yeux, je vois les gens dans la rue qui sont figés sur place.

Et une autre secousse. Celle-là, c’est déjà un autre niveau. Ca fait longtemps que j’avais pas vécu de tremblement de terre. Très longtemps même. Autant dire que ça me manquait pas. J’hésite un instant, essayant de réunir les trois neurones qui se courent encore après dans ma tête pour savoir où aller. Quand je me fais bousculer par un type en panique. Je regarde mon burger par terre et je soupire, la mine dépitée. Fait chier. Ouais, j’ai le sens des priorités, je sais. Et ça continue de plus belle. J’ai un haut-le-coeur alors que je m’accroche à une caisse juste à coté. Pour voir un immeuble miteux s’effondrer pas loin. « Et merde... » Je sais, j’ai toujours été réputé pour le brio de mes répliques.

Je réfléchis même pas quand j’entends des hurlements dans une maison pas loin, me précipitant pour aider les gens à sortir, laissant mes réflexes et mon instinct prendre le pas sur le reste. Je regarde autour de moi, balayant leurs remerciements d’un geste de la main, guettant la prochaine secousse en me demandant à quel point on va se faire démonter la gueule et je souffle, d’une voix autoritaire. « La mairie. Suivez le mouvement de groupe. Vous pourrez pas la rater. Et elle devrait être assez solide pour tenir le choc si ça recommence... » Ou pas, mais je préfère éviter d'être le mec qui annonce les mauvaises nouvelles. Je sais pas bien si je dois m’y rendre aussi ou retourner à la caserne, enfin ce qui nous sert de caserne. Mais d’un côté, je me dis que je pourrais peut-être retrouver des gens là-bas. Et c’est pour ça que je suis là non ?

Alors je suis le mouvement, m’arrêtant pour sortir deux types d’une voiture qui s’est pris un poteau, manquant de peu de me faire écraser par un bout de mur. Ouais, je confirme, c’est bien la merde. Cette ville tient déjà à peine debout, suffit juste que quelqu’un souffle dessus pour qu’elle s’écroule pour de bon là. Mais on va essayer de pas l’enterrer directement hein. Ce serait mieux.






Résumé:
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MessageSujet: Re: Event #4.3 - Omen : Hells Bells [SUJET - Premier volet]   Event  #4.3 - Omen : Hells Bells [SUJET - Premier volet] EmptyDim 24 Mar - 21:41


Skid Row_

Ah cette petite Primerose... Aussi envoûtante qu'une sorcière. Si on m'avait dit hier matin que je finirais par me réveiller en plein milieu de Skid Row a moitié à poil. Enfin va pas croire n'importe quoi, je me suis quand même réveille dans un lit, à côté d'une petite brune au teint pâle hein. L'Hataera était un endroit magique et j'avoue que passer la soirée là bas avait été plus que sympathique. Surtout de la manière dont j'ai fini ! Si demander le numéro des filles étaient interdit, se faire inviter chez l'une à la fin de son service n'était pas contre les règles. En y réfléchissant bien, les bijoux de Van Nyus feraient des alliées de poids, elles avaient accès à des infos et des gens intéressants. Enfin bref, on avait passé une bonne fin de nuit et une bonne matinée ensemble, avec la petite Prime. Mais il était temps de rentrer à Norwalk et j'avais un sacré détour à faire pour éviter le territoire des drogués.

Le problème, c'est que rentrer chez toi quand la terre tremble, c'est la merde... Les putains de taxis sont pas cons, ils roulent pas pendant un séisme. Alors que bon, vu le temps qu'ils mettraient à te ramener chez toi, ils se feraient des couilles en or ! Mais sa grande sœur que les immeubles qui se cassent la gueule à côté de moi, ça rassure pas. Tout le monde braillaient, les gamins comme les bonnes femmes. Tout le monde se ruaient n'importe où, de préférence. Je finis par manger le goudron quand un morceau de building se fracassa sur la bagnole d’à côté. Crachant sur la caisse en question, je vérifiais que mon gun était toujours dans mon dos et me barrais du trottoire. Idée de merde que de rester sous un bâtiment, valait mieux être en plein milieu de la route. Mais j'étais pas un Yamakasi moi, j'allais pas sauter par dessus les voitures, les gravats et les crevasses pendant deux heures ! Alors nique, je repassais sur le trottoir et m'abritais un moment pour prendre mon souffle.

Mais l'angle du bâtiment me mit une feinte. Cachant une brune qui puait la liche bon marché, on se percutait de plein fouet et je reculais de quelques pas en jurant.

Putain d'merde, barre toi de là toi aussi là.

Non mais ! Déjà tu galères à esquiver les trucs qui se pètent la gueule, mais maintenant faut aussi esquiver les alcoolos quoi. Secouant la tête, je regardais quand même si la meuf était en état. Elle avait quand même l'air éveillé, toujours plus que le petit microbe qui reprenait son souffle contre le mur.

Y'a un séisme de l'espace, et l'autre elle va crever d'un arrêt cardiaque t'sais.

Je levais mon nez vers la petite brune pour indiquer à l'alcoolique que je parlais d'elle, qui était limite à l'agonie contre le mur. Merde hein.

Spoiler:
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MessageSujet: Re: Event #4.3 - Omen : Hells Bells [SUJET - Premier volet]   Event  #4.3 - Omen : Hells Bells [SUJET - Premier volet] EmptyDim 24 Mar - 23:34


Omen : Hell's bells
Event 4.3


Il fallait partir au plus vite, mais la gamine semblait avoir du mal. De vue, elle avait quelques soucis, sa cheville semblait lui faire mal et elle avait du mal à relever la tète, comme si un choc l'avait sonnée, la chute sans doute.

Tu y arrivera...c'est ça ou la mort, allez debout !

Je me dirigeais vers elle et l'aidais à se lever comme je pouvais, la belle ajoutait qu'elle voulait allez au dispensaire. Un dispensaire ? Surement un endroit ou l'on soigne les gens ça non ? Encore qu'a Downfall ça pouvait être beaucoup de choses...

Bonne idée, tu vas en avoir besoin...

Je l'aidais à se lever et l'emmenais vers le bout de la rue ou un type me rentrait dedans, un mec, style rappeur qui parlait comme une vieille racaille de cité, curieux que je n'en n'ai pas croisé avant en 2ans à habiter à Downfall. Je me contentais de lui répondre par un majeur levé, me promettant que s'il commençait à me prendre la tète, mon kick trouverait rapidement sa tronche, après tout j'ai gagné 2,3 combats au fight club, je peux me défendre, mais l'autre...

Justement le nouveau venu semblait s'interesser au sort de la jeune fille, dont je ne connaissais toujours pas le nom...

Merde...

Je m'approchais d'elle et tentas de l'aider en l'asseyant contre un mur, jetant des coups d’œil furtif un peu partout. On pouvait s’arrêter, mais il ne fallait pas traîner. Je pris son visage entre les mains et la regardais dans les yeux.

Hey...Comment tu t'appelle ?

Il me paraissait évident que la jeune file ne saurait pas marcher seule, elle aurait besoin d'aide, je me tournais vers le gars qui, à ma grande surprise était encore la.

Mec...Aide moi !

Je passais un bars de la fille autour de mon épaule et l'aidais à se relever comme je pouvais, il fallait bouger, le mur commençait à trembler et des petits morceaux commençaient à s’effriter et tomber sur le sol. C'était peut être dangereux de la déplacer, j'ignorais si c'était le cas, mais sans être médecin, il était plus dangereux de rester sur place que de tenter de bouger, je m'adressais alors à "Mr Westcoast".

Le dispensaire, tu sais ou il se trouve ?

Cait pouvait peut être nous aider, je décidais de prendre mon téléphone pour appeler...Pas de réseau, il faudrait atteindre le dispensaire avant et prier pour que le réseau passe.

Va falloir que tu nous guide...

Comment aurais-je pu savoir qu'au moment ou je tentais de sauver une inconnue, la femme que j'aimais était un état critique ?



En bref:
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MessageSujet: Re: Event #4.3 - Omen : Hells Bells [SUJET - Premier volet]   Event  #4.3 - Omen : Hells Bells [SUJET - Premier volet] EmptyLun 25 Mar - 19:39

Entre le lycée et la mairie


« Comment ça plus tard ? »

A la seconde ou je termine ma question, je m’aperçois qu’en fait, je n’ai aucunement envie d’entendre sa réponse. Je sais ce qu’il va me servir. Un ramassis de conneries et de justifications qui en aucun cas ne réglera mon problème. Je la retiens cette moue agacée, alors que dans un interminable monologue il m’explique, l’inexplicable : Sa présence, dénuée de celle des produits qu’il devait me ramener.

« Le bordel à Inglewood depuis ce matin … »

Lasse, je répète ses mots, n’y voyant toujours pas la raison de son incapacité à exécuter une tache qui pourtant me semble insignifiante. Il ne cesse  de parler,  alors au lieu de m’épuiser à essayer de l’interrompre, je quitte ma chaise pour aller saisir ma veste, lui indiquant silencieusement que je compte bien remédier à son incompétence. Il ponctue mon départ d’un « attendez … » paniqué, qui n’aura pour réponse que le claquement de la porte du labo. Je monte rapidement les marches, avant de traverser d’un pas pressé la bâtisse grisonnante qui abrite le laboratoire, si je ne prends pas le luxe de de procrastiné c’est parce que le contenu du colis qu’il n’a pas été foutu de me ramener ne contient pas de quoi fabriquer de la meth ou de la coke, non. Mais bien de quoi fabriquer une petite dizaine d’explosifs artisanaux, au cas où …

Je n’ai pas de crainte particulière quant à mon contact, seulement, je préfère être certaine que ce sac arrive à bon port, immédiatement. Et pourtant, en mettant mes clés sur le contact, j’ai une seconde d’hésitation, comme si mon cœur ratait un battement. Je ne la sens pas cette journée et je ferais mieux de me dépêcher d’aller récupérer ce qui m’appartient.
Comme pour ponctuer mon Karma de merde, la circulation en centre-ville se fait lente et le tapotement nerveux de mes doigts sur le guidon est interrompu par un grondement, suivi de cris paniqués. Les quelques secondes confuses que j’ai pour analyser la situation, me font réagir d’instinct, c’est un putain de tremblement de terre et il est hors de question que je reste coincée en centre-ville, pas maintenant.  J’appuie sur l’accélérateur et bifurque rapidement sur la gauche, empruntant la voie opposée, je me fraye un passage entre les voitures abandonnées jusqu’à ce que je heurte un passant.
Je m’arrête net, muette, incertaine de l’identité de la silhouette que je viens de percuter jusqu’à ce qu’un bon samaritain intervienne, la relevant rapidement. Je fronce les sourcils et laisse échapper un « tu te fous de ma gueule » au bord du désespoir, avant d’ouvrir la portière de ma voiture afin d’interpeller ma victime.

«Echolls ?!  »

Je le scrute rapidement, je ne semble pas l’avoir tué et de toutes les façons, ce n’est pas le séisme qui aura sa peau mais bien son niveau d’anxiété dangereusement haut. Son cœur est sur le point d’exploser et son cerveau avec s’il ne tente pas de reprendre ses moyens. Je m’avance vers lui et enserre ses épaules, alors que ma voix se fait autoritaire

« Çà va pas le faire si t’es dans cet état là Echolls, respire ».


Je ne le quitte pas des yeux, attends que son esprit beaucoup trop agité redescende un peu pour reprendre « Elle est habillée comment ta gamine ? Ou elle traine habituellement ?».

Je lui demande calmement avant de jeter un coup d’œil au type qui l'accompagne, son visage m'est familier et à vrai dire, aussi bizarre que peut être cette journée, elle a un étrange gout de déjà vu.

"Évidemment que tu es là ... " que je glisse à Eiryl pour finir par ajouter sur un petit ton amusé "monsieur parfait est toujours au bon endroit"

Son visage un peu trop gentil et toujours un peu trop doux m'arrache un sourire à peine perceptible, avant que mon regard ne quitte le sien pour jauger l'état de mon collègue et ensuite dévier sur la route partiellement encombrée.

Merde …


En gros:


Dernière édition par Ruth O'Connaugh le Jeu 28 Mar - 3:53, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Event #4.3 - Omen : Hells Bells [SUJET - Premier volet]   Event  #4.3 - Omen : Hells Bells [SUJET - Premier volet] Empty

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