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Tag 4 sur  8ph8Sujet: Event #4.3 - Omen : Hells Bells [SUJET - Premier volet]
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Rechercher dans: Chapitre IV   Tag 4 sur  EmptySujet: Event #4.3 - Omen : Hells Bells [SUJET - Premier volet]    Tag 4 sur  EmptySam 23 Mar - 11:18

Downfall under the rubble

EVENT {#}4{/#}.1
HELLS BELLS


Les éléments se déchaînent. Le tremblement de terre s'accompagne d'énormes bourrasques et il fait subitement froid bien que l'adrénaline et la peur fassent perler la sueur sur mon front. Je chute une deuxième fois sur les marches de la Mairie en m'écorchant mains et genoux, mais je peine à accélérer pour me mettre à l'abri : d'abord parce que ce n'est pas évident - figurez-vous que le sol tangue - ensuite parce que le spectacle qui se déroule sous mes yeux est incroyable.

J'entends plus ou moins les cris de panique et de douleur. Parce qu'il ne s'agit pas simplement d'être impressionné par le désastre urbain, véritable scène de catastrophe cinématographique. Je vois aussi des hommes et des femmes se faire ensevelir par des tonnes de gravats, au loin certains se font happer par la route quand d'autres sont piégés dans leur voiture. Dans la précipitation, les gens se bousculent et se blessent davantage. La course déviée d'un large type me gratifie d'ailleurs d'un joli coup d'épaule dans la mâchoire et ma lèvre pisse le sang ;

Puis je focalise mon attention sur la main qui m'attrape. D'abord j'ai envie de me dégager : qu'ils aillent se faire foutre, je veux surtout sauver ma peau ! Mais après réflexion la jeune femme n'a pas l'air malintentionnée, au contraire, et je reconnais surtout ce minois. Merde, Madame l'épouse du Maire.

- Je vous tiens ! [...] Oui, venez à l’intérieur ! Go ! Go ! Go !

" Ouais ... vous en sortez non ? "

Personne pour escorter la première Dame de Ville Misère ? A moins que les gorilles se soient déjà échappés. Ils protègent sans doute Cleveland. Qu'importe, ma question est impertinente à souhait et je remonte les dernières marches aux côtés d'une Rachel héroïque. Un peu plus et on pourrait la soupçonner d'avoir provoqué ce drame pour émouvoir dans une nouvelle campagne. Enfin, à condition qu'elle soit en fait une mutante et je laisse ces supputations aux journalistes rescapés.
Pour sûr, ces images toucheront le public ;
Si quelqu'un s'en sort. A commencer par elle.

Quand nous passons les portes - éclatées - du bâtiment, un craquement au-dessus de nos têtes me glace le sang. Sans arrêter mes mouvements je jette un œil sur la toiture et remarque la large faille en travers des jointures. L'entrée de l'établissement premier de notre chère Downfall s'affaisse dans un nuage de débris et de poussière. D'un geste vif je remonte à hauteur de la jeune femme, l'attrape par la hanche pour l'entraîner dans ma toute relative esquive - disons plutôt mon saut/ma chute maladroite et douloureuse. Heureusement, mon geste gauche n'est pas inutile car un bloc de pierre s'écrase derrière nous, sur les jambes d'une femme qui pensait avoir le temps de se joindre à notre accolade improvisée ;

" Ça ne devrait pas s'éterniser, je crois, mais c'est un massacre. "

Ça faisait longtemps que je n'avais pas vu les Hommes mourir autrement qu'en s'entretuant.

Mes connaissances en matière de séisme étant quasiment nulles, je m'arrange pour que Rachel soit sous couvert d'une voûte apparemment solide. En tout cas, la structure ne grince pas et les secousses paraissent diminuer.

" J'imagine que vous avez un plan à suivre et un protocole bien particulier à respecter dans ces cas là ? Non ? "

Dans un drôle de réflexe je chope alors mon portable et tente d'appeler Lily mais le réseau boude forcément. Tant pis. Je me détache un peu de l'épouse Cleveland et retire le sang de mon menton d'un revers de manche. Merde. Nous n'avions pas besoin de ça. Personne. Mais nous encore moins. Je redoute le nombre de victimes, les rares innocents ensevelis, et surtout, surtout, ces centaines de connards finis qui vont aller voler et vandaliser. Achever.

Finalement, si quelqu'un peut venir à bout de cette ville miteuse, c'est bien la Nature.
AVENGEDINCHAINS

{@=231}Rachel V. Cleveland{/@} ;)
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Rechercher dans: Chapitre IV   Tag 4 sur  EmptySujet: Event #4.3 - Omen : Hells Bells [SUJET - Premier volet]    Tag 4 sur  EmptyDim 17 Mar - 14:03

Downfall under the rubble

EVENT {#}4{/#}.1
HELLS BELLS


" Gratte-papiers de merde. "

Dis-je avant de porter à mes lèvres un café brûlant. Je m'éloigne de la Mairie en lui adressant un regard plein de rancune, de promesse de revanche, comme si l'établissement endossait la responsabilité de tout ce qui me contrarie. Downfall n'échappe pas à la fameuse règle selon laquelle vous mettez tellement de temps à remplir des formulaires qu'à la fin vous ne savez plus ce que vous réclamez.
Si l'agent d'accueil avait été une jolie demoiselle, à la limite, j'aurai mieux supporté ces heures d'attente pour rien. La journée a mal débuté de toute façon, je n'ai plus qu'à reprendre le planning de ma cible et la filer jusqu'à ce qu'elle retourne s'enfermer dans sa vieille maison. Maison qui, allez savoir, intéresse fortement Toni.

Je m'arrête au niveau du passage piéton, avale une nouvelle gorgée caféinée avant de froncer les sourcils. Un grondement lointain inhabituel met mes sens en alerte. Sans doute un avion, ça s'apparente aussi à un orage. Mais ça n'est ni l'un ni l'autre. En face de moi un jeune couple cherche son équilibre quand des cris parviennent de la fenêtre de l'immeuble dans mon dos. Puis je lâche le gobelet pour me tenir au poteau sur ma droite dans un réflexe nerveux. Le sol se met à trembler, les piétons comprennent avant les voitures et la course folle de quelques fuyards provoquent coups de freins et klaxonnes. Puis le grondement devient assourdissant, la route éclate cent mètres plus loin et la paroi entière d'un bâtiment s'écroule sur les passants.

Panique, chaos, impuissance.
Il me faut une poignée de secondes pour justifier ce carnage. Un tremblement de terre, sérieusement ?

Impossible de croiser le regarde de Dame Nature pour l'interroger, je mets donc ma sécurité en tête des priorités et fais demi-tour pour retourner dans la Mairie. S'ils sont incompétents ils ont l'avantage de disposer de murs solides sous lesquels s'abriter.
La nouvelle secousse est telle qu'elle me fait basculer sur les escaliers, percutant d'autres citoyens apeurés. Plus bienveillant que je ne l'aurai pensé, je m'entends hurler quelques conseils - sans doute inutiles :

" Éloignez-vous de ces immeubles ! Dans la mairie, allez ! "

Mais il est compliqué de se déplacer alors que le goudron sous mes pieds tangue, que des gravas semblent tomber du ciel et que les gens crient en se cramponnant à tout ce qui leur passe sous la main - moi compris.
Je me dégage de ces poids et veille à rester éloigné des façades, sauf l'entrée de l'Institution que j'essaye péniblement d'atteindre bien entendu.

AVENGEDINCHAINS
Tag 4 sur  8ph8Sujet: Event #4.1 - The Golden Age of Grotesque : a Fight Song [SUJET]
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Rechercher dans: Chapitre IV   Tag 4 sur  EmptySujet: Event #4.1 - The Golden Age of Grotesque : a Fight Song [SUJET]    Tag 4 sur  EmptyMer 13 Déc - 12:05


EVENT {#}4{/#}.1

A FIGHT SONG


« Axel. »

Oui ? J'ai le réflexe d'éloigner la petite des deux personnes qui s'arrêtent à ma hauteur mais mes craintes sont balayées quand je reconnais Ruth. Je ne m'attendais pas à la voir ici, on ne s'attend pas à croiser une connaissance dans un pareil chaos. Ça fait ralentir, la preuve.
Je perds encore deux secondes pour remettre le visage du type qui accompagne la jolie rouquine. Ah oui ! Le brave mec qui tient une association de je n'sais plus quelles bonnes actions. Il est venu me faire vérifier la légalité de ses documents. J'ai envie de sourire, toujours motivé pour aider ton prochain ? Je ne dis rien bien sûr et me laisse entraîner par la jeune femme, prenant soin de ne pas trop chahuter l'enfant blotti dans mes bras.

«  Entrez, dépêchez-vous. »

Je ne vois quasiment plus rien, mes yeux sont remplis de larmes et la douleur atteint un stade très gênant. Ne plus entendre la gamine me laisse présager le pire et je me faufile tant bien que mal à la suite de ce duo improbable.
Soyons réalistes, je ne les connais pas vraiment. Je connais mieux Ruth, certes, mais je n'ai pas oublié le flingue qu'elle a pointé sur mon torse avec un plaisir non feint.

La situation n'est pas à la réflexion. Si je suis méfiant, je n'ai pour l'instant pas le choix :

« S'il te plait. »

Dis-je en lui plaçant la petite dans les bras sans vraiment lui laisser l'occasion de refuser. Je me précipite sur les débris de taule laissés dans la cour de l'immeuble pour les apporter à Eriyl et bloquer avec lui l'entrée de notre planque. Pas sûr que ça retienne qui que ce soit. Pas sûr non plus que les militants aient envie de se coincer ici ;
Avec un peu de chance, on est tranquille.

«  Si quelqu'un a des compétences médicales, c'est l'heure de prendre la vedette : faut s'occuper de la petite. »

Pour ma part, je suis en galère. J'ai beau me frotter les yeux, j'ai l'impression qu'ils vont fondre. Une quinte de toux termine de me rendre inutile alors que je m'éloigne de quelques pas, à bout de souffle.
Saloperie.
Finalement je rejoins la petite fille heureusement encore consciente, mais clairement choquée. Ses grands yeux brillants et rouges nous fixent tour à tour. Trop épuisée pour continuer de pleurer, elle frémit et s'agrippe à ses propres vêtements.

«  ... J'vais sortir. Ses parents doivent la chercher. »

C'est du moins une hypothèse que j'estime cohérente. Je n'ai pas d'enfant et mes parents auraient adoré se débarrasser de moi au milieu de cette foule déjantée. Je sais néanmoins que la plupart des parents, en toute logique, aiment leur progéniture.
Et je refuse d'être responsable de cette môme plus longtemps.
Après une longue inspiration je retire ma veste et la pose sur les épaules de l'innocente. De toute façon elle est foutue. La veste. Je prends le temps d'expliquer à Lucy - dont le prénom est inscrit sur sa robe - comment couvrir son visage et lui conseille vivement de garder les yeux fermer quand nous serons là-bas.

«  On va chercher maman, ok ? »

Mais nous sommes à Downfall - Downfall en crise. La gosse n'a peut être plus de maman. Faire demi-tour c'est prendre des risques pour nous deux mais attendre que la tempête se calme c'est à coup sûr se retrouver avec une enfant de quatre dans les pattes jusqu'à ce qu'une institution moins dégueulasse que les autres accepte de s'en occuper ;
A moins que ...
Je me tourne vers Eriyl.

« Sauf si vous avez une meilleure idée ? »

Saint Morinstal.

Je regarde Ruth, persuadé que la belle a une proposition encore différente à proposer, tandis qu'à l'extérieur, la foule continue de s'embraser et notre barricade menace déjà de s'écrouler.




Tag 4 sur  8ph8Sujet: Event #4.1 - The Golden Age of Grotesque : a Fight Song [SUJET]
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Rechercher dans: Chapitre IV   Tag 4 sur  EmptySujet: Event #4.1 - The Golden Age of Grotesque : a Fight Song [SUJET]    Tag 4 sur  EmptyLun 11 Déc - 10:01


EVENT {#}4{/#}.1

A FIGHT SONG


Je replace mon téléphone dans la doublure de ma veste et vérifie que ma voiture se trouve toujours à sa place. Inutile de rester ici, les choses vont empirer, les différents camps qui s'affrontent ont sorti les grands moyens. Je vais forcer un demi-tour et suivre les dégâts de loin.

Le groupe de militants croisé plus tôt a choisi d'entrer dans le café voisin. Décidément, les limites du respectable ont été dépassée depuis longtemps dans la tête de ces excités. C'est sûr, je quitte ma place et me dirige vers le véhicule sans être certain de pouvoir le retirer facilement.

Au milieu des éclats de verre et des cris, un nuage de fumée se répand à l'intérieur de l'établissement. Vraiment ? Je cherche désespérément la présence des forces de l'ordre, faisant un pénible pas vers le lieu en crise avant que des coups de feu n'interrompent ma progression. Eh Malone, n'allons pas caner si bêtement ! Et puis les familles des victimes auront besoin d'un avocat...

Les victimes, à ce propos, hurlent aussi fort que les agresseurs déchainés, mais c'est une seule voix qui se détache du lot. Un gamin. Une gamine, plutôt. Trois ou quatre ans à peine, à terre devant le café, les traits déformés par l'angoisse et la douleur, elle s'égosille désespérément au milieu de l'épais et nocif gaz.
Fait chier.
Je peste et accélère le pas pour l'atteindre, n'ayant aucune idée de l'attitude à adopter. La conduire dans un poste de police, certes, mais clairement pas dans ce quartier.

Arrivé à sa hauteur, j'ai à peine le temps de la soulever que les clients vident le café et s'éparpillent en état de choc. Je protège l'enfant du mieux possible et cherche à distancer tant les terroristes que la foule.
Dans cette fuite maladroite et floue - alors que la gosse contre mon oreille a plus de coffre que La Callas - je percute un couple aveuglé.

{Ruth & Eriyl, si vous voulez ^^}



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EVENT {#}4{/#}.1

A FIGHT SONG



Je jette un dernier regard au dossier du client - pour me souvenir de son nom - avant de fermer le bureau. En voiture, direction la prison. Je n'aime pas bien me balader dans cet établissement. Gérer les affaires de manière si directe n'est jamais prudent, malheureusement, aucun intermédiaire cette fois. C'est une première depuis que je suis à Downfall ! D'habitude, c'est un proche du détenu qui me mandate... les taulards ne m'avaient jamais contacté eux-mêmes.
En voici un. D'autres suivront, si je ne suis pas mauvais.

Il s'agit de contrôler ses conditions de détention et - bien sûr - d'obtenir un allégement de peine. Je ne veux pas rouvrir son dossier, je veux persuader monsieur que la bonne conduite pourrait déjà aider à sortir plus tôt sans tout remettre sur le tapis. Et puis, personne n'est dupe, il a obligatoirement en main quelques cartes qu'il faudrait jouer. Des connaissances bien placées avec lesquelles je pourrai discuter, entre autres ;

Le regard sur le téléphone, je relève la tête juste à temps pour piler. F*ck. C'est quoi ce merdier ? J'avance encore sur quelques dizaines de mètres, mais bien vite j'opte pour le stationnement : ça n'avance plus. La fumée que j'aperçois émane en fait de ma destination. Je m'approche, me glisse comme je peux parmi une foule d'excités avant de ralentir.
Rendez-vous annulé, c'est sûr, la prison n'est plus accessible. La densité des manifestants m'oblige à progresser un peu plus et déjà ma voiture a quitté mon champ de vision.

Mal joué Malone.

Je parviens à atteindre une terrasse relativement calme et m'installe en retrait à une table, me connectant immédiatement à tous les médias accessibles/de confiance. Je lis mes mails, m'assure de n'avoir rien manqué dans les infos officielles avant de sonder un peu le réseau officieux. J'en profite aussi pour décommander Lara. Lise. Lisa ? La secrétaire de la banque. C'est stupide, ça m'aurait peut être changé les idées, mais plus j'essaye de leur échapper, plus elles se concentrent sur le problème.

Pas un serveur à l'horizon pour réclamer mon café. C'est décidément une mauvaise journée.

Les esprits échaudés dans la manifestation s'expriment de plus en plus fortement. J'entends les nombreux reproches faits au maire et ses associés, la haine est visible envers les forces de l'ordre - qui sont déjà débordées, et une bande de masqués passe devant moi en prônant l'indépendance de la ville.
Il faudrait du recul pour tirer de ce bordel des informations intéressantes. Quels groupements exactement, dans quels buts surtout ? Je décide de rester un peu. Si je dois le regretter plus tard, je trouverais bien un coupable sur qui rejeter la faute !




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Downfall

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Rechercher dans: Chapitre IV   Tag 4 sur  EmptySujet: Event #4.1 - The Golden Age of Grotesque : a Fight Song [SUJET]    Tag 4 sur  EmptyMar 22 Aoû - 16:28


EVENT #4.1

A FIGHT SONG

{Ouvert à tous }

En mai 2017, Downfall a fêté sa première année d’indépendance. Enfin, de prétendue indépendance... Car si la ville ne figure plus sur les cartes comme un quartier de Los Angeles, elle demeure cependant annexée. Une reconnaissance officielle qui demeure une méconnaissance officieuse, et qui rime avec dépendance. La réhabilitation d’Inglewood est le symbole de l’embargo qui tente d’étouffer l’ex-quartier expérimental. Downfall, a perdu sa liberté, et est devenue une sorte de prison pour ses habitants.
Cet état de fait, cautionné par le Maire de la ville, révolte les âmes qui ont perdu patience : trop de sacrifices ont été faits pour rien. Un vent de colère gronde dans les rues de Downfall, ses revendications portées par la voix des Unbroken, groupuscule militant pour l’indépendance totale de la ville. Ils sont convaincus que pour se faire entendre, il faut frapper fort.
Et pour cela, les Unbroken ont choisi le 9 septembre, date anniversaire de la création de la Californie comme 31ème État de l’Union en 1850, pour organiser une grande manifestation aux portes de la Mairie.

*

Tandis que la foule devient plus compacte, bouchant les artères principales du Civic Center, les stocks de masques à l’effigie de Jack Cleveland s’épuisent. Il n’est pas encore dix heures, mais l’atmosphère est déjà électrique, saturée de déception et de rancœur. Des éclats de voix fustigeant le Conseil municipal ponctuent un silence lourd et amer.

Au Nord de la ville, Inglewood est en effervescence. Les forces armées s’équipent afin d’être en capacité de canaliser et d’endiguer la tumeur qui s’étend dans le centre ville et pôle administratif de Downfall. L’armurerie est vidée, les esprits échauffés.
Il est 8h45 lorsqu’une explosion souffle l’aile droite de la prison judiciaire. Il est toujours 8h45 quand une seconde détonation fait trembler le bâtiment des agences fédérales.

Un épais nuage de poussière et de suie s’élève nonchalamment depuis Inglewood alors que les premiers débordements animent le centre-ville et transforme la manifestation en horde.

*

> Habitants de Downfall, vous faites peut-être partie des manifestants. Ou bien, vous avez été engloutis par la foule alors que vos pas vous contraignaient à emprunter le chemin du centre-ville. Vous avez le pressentiment que cette manifestation n’a pas que des intentions pacifistes. Et si chez certains l’angoisse monte, pour d’autres, il s’agit plutôt d’une grisante excitation.
> Unbroken, voilà votre première grande manifestation. Vous vous sentez rassurés par l’ampleur de la foule : vos revendications sont celles de la ville. Mais tandis que certains envisagent l’action comme une contestation pacifique, d’autres ont décidé de marquer cette date au fer rouge dans l’histoire de Downfall, et d’Inglewood...
> Forces de l’Ordre, vous êtes complètement dépassés. Pour les agents déjà en centre-ville, la manifestation a pris une ampleur insoupçonnée et risque de rapidement dégénérer. Quant à ceux encore à Inglewood, l’angoisse se mêle à la colère : il faut que Downfall comprenne qui fait la loi.



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