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Hailey Riva
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MessageSujet: Talk Dirty   Talk Dirty EmptyDim 22 Oct - 11:58

Talk Dirty
Andrea & Hailey


Assise sur le plan de travail, les jambes croiser, son café dans les mains, elle riait avec Oleg. Parce que ouais parfois il était super lourd,mais il arrivait souvent a la faire rire. Et quand il n’y avait pas Andy en service avec elle, il était certainement la  seule personne avec qui elle ne faisait pas la garce.  Il fallait dire que les autres serveuse de chez Pop’s n’était pas super tendre avec elle depuis qu’elle avait débarquer comme une fleure et qu’elle avait était embauchée.  Elles la faisaient passer pour une garce ? Parfait, Hailey cultiverait cette image.  Elle avait eu quelques maux avec certaines, surtout depuis qu’elle avait oser sortir un « Los siento, no entiendo inglès* » a une serveuse qui était venue lui reprocher de garder les gros pourboires.  Et elle lui avait dit avec le sourire en plus, évidement elle avait entendu Andy éclaté de rire plus loin, et naturellement elle avait garder le pourboire.  Voila pourquoi elle passait ses rares pause avec le cuisto dans les cuisines.  Mais ca lui allait bien, elle n’avait pas envie de se mélanger avec ces filles, elle valait bien mieux qu’elles.   Elle termina son café et se laissa glisser a nouveau sur le sol. « C’est bien de vivre avec Andy ? » Qu’il lui demanda alors qu’elle allait se servir un nouveau café. Parce qu’en journée, la brune se nourrissait surtout de café, pas le temps de manger.  Naturellement, il était inutile de s’interroger sur les raisons du manque de sommeil d’Hailey, avec toute la caféine qu’elle avait dans le corps elle peiner a trouver le sommeil a chaque fois. « On le faisait déjà presque avant j’te signal. » Qu’elle répondit au cuisinier avant de boire une nouvelle gorgée. « Et vous dormez ensemble ? » La brune haussa les épaules « Ca nous arrive. Mais te fais pas des films, on dort ! » Qu’elle dit en le voyant déjà venir.  « Dit moi, t’as pas du poulet en rabe ? Pas un truc dégueu périmé hein. »  Oui, elle faisait parfois ses courses auprès d’Oleg qui parfois leurs filer en douce un peu de nourriture, ou des épices. « Non, pas cette fois désolée beauté. La dernière fois j’ai faillit me faire prendre en plus. Et c’pas pour tes belles fesses que j’vais perdre mon travail. » Elle soupira. « Les cuisto c’est plus ce que c’était ! » Dit elle en riant avant de sortir de la cuisine. Tant pis, elle passerait a la superette en sortant de son service. Ce soir c’était son tour de faire a manger et elle savait qu’elles n’avaient plus grand-chose a l’appartement et la flemme de faire les courses.  Elle en ferait des rapides pour survivre quelques jours encore avant de rentrer.  Encore quelques heures, ce n’était pas la mer a boire.


Elle ferma la porte de son placard dans les vestiaires du Diner et enfila sa veste en faux cuir style perfecto bien contente de finir enfin son service. Maintenant elle n’avait qu’une hâte, rentrer a l’appartement et être tranquille. Enfin aussi tranquille que sa vie lui permettait de l’être.  Elle eu quand même la politesse de souhaiter une bonne soirée aux autres filles qui finissait en même qu’elle et celles qui prenait leurs services. Toutes ne répondirent pas. La politesse se perd dans ce bouge , qu’elle se dit en sortant. Evidement, elle était a pied, alors elle mit un peu de temps a rejoindre la superette. Elle n’aimait pas vraiment la seule qui était ouverte ce soir,  déjà ce n’était pas celle où elle travailler deux jours par semaine, mais aussi et surtout parce que c’était plus loin de l’appartement et pas très bien fréquenter -si tant est qu’on puisse dire que Downfall soit bien fréquenter- alors elle avait tendance a fuir ce magasin. Mais elle n’avait pas le choix si elle voulait remplir l’estomac d’Andy ce soir.  Quand elle poussa la porte de la boutique, elle  fut presque soulager de voir qu’il n’y avait que trois personnes en train de flâner dans les rayons. Elle le fut un peu moins en voyant que c’était trois hommes a l’allure pas vraiment rassurante. Mais elle ne leurs accorda pas vraiment d’attention, leurs lançant juste un « salut » quand elle les croisa, mais rien de plus.  Elle ne traina pas vraiment, attrapant ce dont elle avait besoin pour faire son plat de ce soir et alla vite payer. Elle voulait déguerpir d’ici le plus vite possible.  Quand elle poussa a nouveau la porte du magasin, mais pour en sortir cette fois, elle prit une grande inspiration et fut soulager. Elle aurait aimer avoir une cigarette là, mais elle avait préféré acheter a manger qu’un paquet. Et  elle savait qu’il y en avait un, encore a moitié plein qui devait être tranquillement poser sur la table base du salon.  


Elle marchait direction l’appartement, mais elle n’était pas vraiment sereine. Elle avait entendu la porte du magasin s’ouvrir aussi peut après qu’elle en soit sortie. Et elle se doutait que les trois hommes en était donc sortie. Et depuis, elle avait la très désagréable sensation d’être épiée. Elle marchait dans les rues du quartier qui l’avait vue naitre et grandir, le quartier qu’elle connaissait par cœur, mais elle ne s’y sentait pour l’instant pas franchement en sécurité.   Ce ne serait pas la première fois qu’elle croisait la route de personnes peu fréquentable, et peut être pas la dernière. Mais ca n’avait jamais rien de rassurant. Alors elle avait un peu accéléré le pas, se disant qu’elle aurait du emprunté la voiture de Raoul a Andy, au moins elle n’aurait pas eu de soucis. Elle y penserait pour la prochaine fois, vous pouvez compter sur elle.  Si jusqu’à là, elle n’était pas certaine qu’ils la suivaient vraiment, qu’elle s’était dit qu’elle était peut être un peu parano, en prenant une nouvelle rue, elle en entendit clairement un parler a un autre. Maintenant elle en était certaine, ils la suivaient. Son cœur avait accéléré, finalement elle aurait préféré ne pas être certaine.   Être suivit par une personne, ca n’avait déjà rien de très amusant, mais par trois hommes tous bien plus grand et costaud qu’elle, ca avait de quoi faire flipper. Elle se fit la réflexion qu’elle devrait avoir un couteau sur elle, au cas où.  Car oui, elle imaginait déjà le pire. Et dans sa tête ca n’était clairement pas beau a voir. Et elle n’avait absolument pas envie que ca se réalise. Elle fut donc soulager quand elle poussa la porte de l’immeuble dans lequel elle vivait maintenant avec Andy.  Elle monta les escaliers plus vite que jamais.  Elle entra en trombe dans l’appartement et resta un instant coller a la porte, son sac plastique plein de provision a la main, les yeux fermer. Elle essayait de reprendre son souffle et calmer l’angoisse qui l’avait envahi. Ne pas montrer cela a Andy, ne pas lui dire.  Si elle ne lui cachait pas grand-chose, ce genre de chose là, elle ne lui rapporter pas souvent, elle préférait évité.  Elle soupira doucement et lança un « Hola » Sonore avant d’aller dans la cuisine ranger ses achats.  


Elle profita d’être dans la cuisine seule pour jeter un coup d’œil a la fenêtre. Effectivement ils étaient bien là, tout les trois devant la porte de l’immeuble.  Elle s’éloigna rapidement de la fenêtre, sait on jamais. Elle rangea la nourriture et colla son sourire habituel sur son visage avant de rejoindre sa meilleure amie dans le salon. Elle s’approcha du canapé, s’arrêta a coté, tourna le dos et se laissa tomber par-dessus l’accoudoir, pour atterrir dos sur le canapé et la tête sur les cuisses d’Andy qui regardait la télé. « Hola Quérida ! » Dit elle en souriant. « Como esta ? » Dit elle ensuite tout naturellement.  L’épisode de la rue était vite envoler finalement.  Elle tourna la tête ensuite pour poser les yeux sur la télé « Tu regarde encore cette série ? Tu la connait pas par cœur a force ? » Qu’elle dit en riant un peu.  Puis elle tourna a nouveau la tête pour regarder son amie. Elle avait absolument pas bouger, prenant toujours Andy comme coussin. « Ce soir j’te fais un Arroz con Pollo. Ca t’va ? » Demanda t elle plus pour la forme qu’autre chose. Hailey avait envie de ce plat cubain au poulet, alors elle ferait ça.

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*Désolée je ne comprend pas l'anglais

@Andrea Espinoza

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Andrea Espinoza
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MessageSujet: Re: Talk Dirty   Talk Dirty EmptyVen 27 Oct - 20:02

Balai en main, je finis mon joli tas de cheveux par terre, me faufilant entre les jambes des filles en pleine coupe, coloration, et autre brushing. Si mes compétences au salon de beauté de la tia se sont pas mal développées ces dernières années -ce qui n’était pas bien compliqué puisque je partais de zéro- je suis loin de maîtriser la coiffure. Je sais couper les pointes, parce que je coupe les miennes depuis près de dix ans, mais de là à me lancer sur la tête d’une cliente, qui risquerait d’en vouloir à Elena et de ternir la réputation du salon…nan, on va éviter. Et puis, on va pas se mentir, c’est souvent dans ces moments-là que les filles du salon et les clientes discutent, échangent des petits potins, des mondanités, et…beurk, non merci. Enfin…je dois discuter aussi quand je fais des poses de vernis, ou des épilations, mais bon…je dois bien admettre que moins j’en fais, du blabla, et mieux je me porte. Et comme la tia le sait, elle s’arrange toujours pour que les tâches qu’elle me confie aillent dans ce sens. Un peu comme aujourd’hui. Et oui, je l’aime vraiment très fort, de m’accorder cette faveur.

En attendant l’arrivée de ma prochaine cliente, j’en profite donc pour passer un petit coup sur le sol, une tâche qu’on fait à tour de rôle, dès que l’une de nous se retrouve sans rien à faire. Maintenant que les cheveux coupés sont ramassés, j’ai le temps de me faire couler un café, d’en boire une gorgée, et…et c’est à peu près tout, parce que Mme Lancey vient d’arriver. Elle est toujours ultra chic, avec des vêtements de marques que je connais même pas, des chaussures à talons avec lesquelles je réussirai à me tordre la cheville en faisant juste un pas…et elle donne toujours de sacrés pourboires. Mme Lancey et moi disparaissons dans l’une des cabines de soin, et après lui avoir laissé le temps de se dévêtir, et de s’allonger sur la table, j’arrive pour le massage, le moment que je préfère dans ma journée, parce que c’est celui où j’ai tout le temps de me perdre dans mes pensées.

J’ai un léger mal de pieds quand le massage se termine, même si la musique de vagues m’a autant relaxée qu’en temps normal, et après le départ de ma cliente, je prends le temps de remettre la cabine en ordre, prête pour le prochain massage demain, récupérant au passage ce joli billet de dix dollars qu’elle m’a laissé sur la table. Je retrouve les autres filles, et on joint nos efforts le temps d’une bonne demi-heure pendant laquelle on range, nettoie, et fait briller chez Preciosas, avant de fermer le salon pour la nuit. Comme souvent, je raccompagne Elena chez elle, et je finis par rentrer dans cet appart dans lequel je vis depuis quelques semaines.

Hailey et moi, on est restées dans le Skid. C’est presque drôle de présenter les choses comme ça, alors qu’en vrai, on a juste pas les moyens d’aller ailleurs. Mis à part le fait qu’on ai pas quitté notre quartier craignos, que l’appart soit en rez-de-chaussée, et que les canalisations aiment nous jouer des tours, on y est plutôt pas mal. L’appart fait plus du double de mon ancien appartement, on a chacune notre chambre, et une petite cour dans laquelle il est plutôt agréable de boire une bière ou deux. J’ai juste un peu de mal à l’idée que la fenêtre de ma chambre donne sur ladite cour, et même si elle est entourée d’un mur assez haut, et que les anciens locataires ont fait poser du barbelé désormais rouillé, ça m’empêche pas de dormir avec la vieille batte de baseball de Raoul au pied de mon lit. Sait-on jamais…

Je suis vautrée dans le canapé quand j’entends les clés dans la serrure de l’appart, et concentrée sur le vernis que je suis en train d’étaler consciencieusement sur mes ongles, je relève pas la tête vers Hailey, à qui je réponds dans un marmonnement, appliquée sur ma tâche. J’ai tout juste le temps de lever les mains de mes cuisses au moment où la brune se laisse tomber sur le canapé : “-Héééé !” que je proteste, plus pour la forme qu’autre chose. Je prends le temps de faire mon dernier ongle, un peu en lévitation, et rebouche le petit pot de vernis, avant de lever une épaule : “-Hm…comme après une journée à tripoter des corps !” que je commence à expliquer, avant d’avoir un petit froncement de sourcils, tandis que je secoue légèrement la tête : “-C’était pas censé sonner comme ça.” que j’ajoute, battant mes doigts comme si ça pouvait les faire sécher plus vite. Spoiler alert : ça marche pas.

Mon regard se pose sur l’écran à la remarque d’Hailey, qui subit assez régulièrement mon besoin de regarder, en boucle, Brooklyn 99, dont je connais effectivement, comme elle le souligne si bien, presque tous les épisodes par cœur. “-J’avais besoin d’un fond sonore agréable !” que j’explique dans un sourire, sans m’étendre davantage sur le pourquoi je lui inflige ça aussi souvent. Et puis au moins, je peux suivre les épisodes sans avoir besoin de fixer l’écran, puisqu’il me suffit de me fier aux dialogues pour savoir ce qui se passe pour ces braves héros de New York. “-Bien sûr que ça me va ! Tant que tu nous fais pas des aubergines, tu sais que je mange tout !” que je réponds aussitôt, sans retenir une grimace à l’évocation de ces trucs violets dégueu.

On reste silencieuses quelques instants, alors que je regarde l’écran, puis je chope l’une des mains d’Hailey, la portant à mes yeux. “-Vernis ?” que je demande en attrapant aussi l’autre, pour y jeter un coup d'œil. “-Tu me raconteras ta journée pendant que je t’en mets.” Je sais que c’est le genre de trucs que la brune a pas l’occasion de s’offrir aussi souvent qu’elle le voudrait. Et pour elle, dont l’apparence physique est presque plus importante que tout le reste, je sais que ça relève presque du sacrifice. “-Allez, pose ton cul sur le canap’ sinon tu vas te prendre la poussière d’ongles dans les yeux.” que je dis en attrapant ma lime, récupérant sa main dès qu’elle est en position. “-Choisis ta couleur en attendant.” que j’ajoute en montrant la boîte où se trouvent les différents pots, la plupart hérités du salon de la tia, qui me file souvent ses fins de série. Hé ouais, ça a quelques avantages de bosser dans un salon de beauté finalement !

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Hailey Riva
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MessageSujet: Re: Talk Dirty   Talk Dirty EmptyLun 30 Oct - 21:46

Talk Dirty
Andrea & Hailey


L’appartement n’avait rien d’un palace, bien au contraire, même s’il avait le mérite d’être plus grand que tous les appartements où elle avait put vivre jusqu’à présent. Y compris celui où elle avait grandie auprès de ses parents, ou celui où elle avait était heureuse quand ses grand parent l’avait récupéré elle et son frère pour s’occuper d’eux mieux que leurs parents.  Quand elle avait vécue seule, elle avait toujours vécue dans ce qu’on pourrait comparé a une cage a lapin. Là, c’était presque le grand luxe pour elle, mais sans doute aussi pour Andrea.  Une chambre chacune, un salon assez spacieux pour s’y déplacer sans se cogner dans tout les meubles, une cuisine plutôt bien équiper. La salle de bain était assez petite et avait un peu fait râler la cubaine, mais c’était convenable et avec une baignoire. Et il y avait une terrasse, ce qui était bien pour prendre l’air, boire un verre avec les potes et même bronzer les rares jours de repos ensoleillé, mais aussi pas forcement très rassurant. Heureusement que les murs étaient haut et surmonté de barbelé très rouillé. Ca rassurait un petit peu.  Sans parler que peu de gens semblait connaitre l’existence de cette petite court, personne ne devait avoir très envie de faire le tour de ce bâtiments et passer par des ruelles pas très rassurante.  Et quand Hailey passer la porte de cet appartement, elle se sentait tout de suite mieux. Parce qu’elle savait qu’elle allait y retrouver Andrea, qu’elle ne serait pas seule.  La cohabitation qui leurs avaient fait un peu peur au début se passait plutôt bien. Très bien même.  Elles avaient en réalité déjà l’habitude l’une de l’autre, elles se connaissaient presque par cœur depuis le temps qu’elles se connaissaient et passait du temps ensemble. Nick les qualifiés même régulièrement de vieux couple.  Et dans le fond, ca plaisait a Hailey de vivre avec quelqu’un. Ce n’était pas quelqu’un de fait pour être seule. La solitude lui faisait peur, sans doute autant que les chiens.   Elle avait donc très vite rejoint sa meilleure amie sur le canapé, souriant amusée de la voir râler parce qu’elle la dérangeait en pleine manucure.  Es ce qu’elle en était fière ? Oh que oui, elles adoraient se faire râler, sans doute que c’était leurs façons de s’aimer. Elle explosa de rire a la phrase très étrange d’Andy et encore plus quand elle se rattrapa comme elle put pour dire que ce n’était pas ce qu’elle avait voulut dire. Enfin, ce n’était pas comme cela qu’elle aurait voulut que ca sonne. « Oh ca va, j’sais que t’adooooore tripoter des vieilles peaux ! » Qu’elle dit en riant toujours.  Elle savait qu’Andy n’aimait pas tout les aspects de son travail au salon de beauté d’Elena. Une différence avec Hailey, en y regardant elles avaient beaucoup de différence. Mais sans doute était-ce cela qui les rapprochait, elles se complétaient. « Elena va bien ? » Qu’elle demanda tranquillement. Parfois Hailey avait envie de passer voir la tia, qui n’était pas vraiment la sienne mais tout comme. Comme toute la famille d’Andréa en réalité. Hailey avait était plutôt rapidement « adopter » par les Espinoza et ce n’était clairement pas pour lui déplaire. Mais la brune aux yeux clair savait que si elle passait au salon, elle se payerait une manucure, ou une coupe de cheveux et même si cela lui faisait mal de l’admettre, elle n’avait pas vraiment les moyens de le faire aussi souvent qu’elle le voulait.  Un sacrifice qu’elle faisait pour sortir la tête de l’eau.

Elle sourit quand son amie lui prit la main pour la regarder. « Tu compte enfin me faire ta demande en mariage ? » Dit elle en riant « J’te préviens avant que je t’accorde ma main, faut que je dise que ma meilleure amie est genre super protectrice, un vrai pitbull ! » Elle rit a nouveau. « Evidement ! » Qu’elle répondit a la question mono-mot de son amie.  Elle se redressa et s’installa confortablement sur le canapé a côté d’Andy qui avait aussi regarder sa deuxième mains. Elle savait qu’elles étaient en piteux état, elles n’avaient pas vue de manucure depuis tellement de temps que la brune en avait presque honte. Elle qui attachait tellement d’importance a son apparence, elle se sentait souvent comme un souillons. Même si ce n’était certainement pas l’impression qu’elle donnait quand on la voyait. « Ma journée ? Bah elle est pas super intéressante. » Qu’elle dit en posant les yeux sur la boite de vernis d’Andréa. Une mine au trésor.  Elle resta un instant a hésité. Rouge femme fatal ? Non peut être trop provocateur. Trop cliché sans doute aussi. Blanc passe partout ? Non trop salissant. Rose girly ? Trop voyant et fillette. Elle sourit et alla sortir le flacon de vernis noir. Celui qui recouvrait finalement le plus souvent les ongles de la serveuse.  Noir, classique mais élégant. « On change pas une équipe qui gagne » Qu’elle dit en souriant a sa meilleure amie. La tia lui posait souvent du noir aussi, les fois où Hailey s’accorder une manucure fait par quelqu’un d’autre qu’Andy. A la différence était qu’Elena lui posait souvent un petit strass ou une déco sur les ongles en plus. Enfin, là elle se contenterait d’une pose de vernis classique et ce serait très bien. « Oleg a tenté sa chance avec la nouvelle serveuse, t’sais la petite blonde là.. Il s’est fait rembarré bien sur. » Elle rit un peu en revoyant la scène. « Elle lui a dit « J’aime pas trop les ours » c’était tellement drôle j’te jure ! » Elle s’arrêta de rire en réfléchissant. Mince alors, sa vie était tellement si peu intéressante, ca lui donnait presque envie de pleurer.  Oui voila, c’était ca, elle avait une vie plus chiante que la pluie. D’une monotonie a pleurer.  Elle soupira doucement en constatant cela. Loin des rêves qu’elle avait en tête et qu’elle apprenait a petit a petit oublier un par un.  « Oleg veut plus me filer de bouffe parce que la dernière fois il s’est fait gauler et a faillit se faire viré… Et putain j’ai passer ma journée avec lui… C’est tellement triste ! » Dit elle en soupirant a nouveau. Et il se pourrait que si on avaient habiter quelques rue plus loin j’me sois fait chopper par trois gars super flippant et j’veux pas trop imaginer ce qu’ils me voulaient… Qu’elle pensa. Elle ne le dirait pas a Andy évidement. « Et voila… J’ai fini mon service, j’ai fait des courses et me voila avec toi. Pour illuminer ta vie ! » Dit elle en souriant la fin de sa phrase. « Ah oui, et j’ai servie la  table de geek. Tu sais ceux qui viennent souvent et semble pas doués pour parler aux filles ?Ils parlaient d’un nouveau jeu de plateau. La prochaine fois j’peux leurs demander. Comme ca on peu l’offrir a Ruben pour Noël ? » Enfin, elle pourrait leurs demander et peut être qu’elle comprendrait ce qu’ils bégayer. Elle avait déjà du mal a comprendre leurs commande tant ils se mettaient a bafouiller quand elle arrivait. Elle avait tiré la conclusion qu’ils ne parlaient pas souvent aux filles.

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Andrea Espinoza
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MessageSujet: Re: Talk Dirty   Talk Dirty EmptyMer 8 Nov - 22:15

Je suis pas mécontente que la journée soit terminée, on va pas se mentir. L’un des avantages de bosser au salon d’Elena, outre le fait que je travaille avec ma tante qui me chouchoute largement, c’est qu’à dix-neuf heures, tout est rangé, balayé, nettoyé, et la boutique fermée. Et on va pas se mentir, finir tôt, c’est plutôt agréable. Ça laisse le temps de faire quelques trucs avant d’aller se pieuter, ce qui est pas forcément possible quand je fais la fermeture de chez Pop’s, ou que je bosse au fight club. Pourtant, je dois bien admettre aussi que si je me dis toujours que je vais profiter de ces heures pour faire ce que je repousse souvent depuis un petit moment, la tentation de rien foutre, et de juste profiter, est quand même bien présente. Trop présente, même. Et c’est comme ça que je me retrouve à me faire les ongles, au lieu de lancer la lessive qui était prévue dans ma tête depuis deux jours. Je me dis que le linge va pas se sauver, et que ce serait pas si dramatique si j’attendais demain.

Équipée de lime, ciseaux, et vernis à portée de mains, j’occupe donc ma soirée à prendre un peu soin de moi, un luxe que j’ai pas souvent le temps de m’accorder. Ou l’envie, aussi. Ce serait pas mensonger de dire que j’ai toujours fait le strict minimum concernant mon physique, et que ça m’a toujours parfaitement convenu comme ça. Je suis pas spécialement adepte de maquillage, j’aime laisser mes cheveux au naturel, même si mes bouclettes me mènent parfois la vie dure, et j’accorde zéro importance au nom sur l’étiquette de mes fringues ou de mes pompes. Ce qui est plutôt une bonne chose, vu que de toutes façons, j’ai pas les moyens d’acheter de la marque. Pourtant, une fois de temps en temps, j’aime bien prendre le temps de faire un masque, de prendre un bain, ou de me faire les ongles.

Et j’ai presque eu l’occasion d’aller au bout de ma manucure, avant l’entrée fracassante d’Hailey, qui s’étale de tout son long sur ce qui reste de canapé. Je sais qu’elle fait ça pour me faire râler, et, bonne joueuse, je rentre dans le truc, ronchonnant parce qu’elle me dérange en plein étalage de vernis. Même nous, on échappe pas à ces questions presque bâteau qui font les débuts de conversations, alors qu’elle me demande comment ça va…et qu’une réponse passablement étrange sort de ma bouche. Faudrait peut-être que je prenne la peine de réfléchir avant de parler la prochaine fois. Enfin…en même temps, si on peut pas se contenter d’être juste soi-même devant sa meilleure amie, je vois pas trop devant qui on pourrait le faire. Sa réponse à ma maladresse m’arrache un sourire, et je continue dans le jeu, sans hésiter : “-Tu m’as percée à jour. J’ai une passion pour les culs fripés…” que je fais semblant de confesser, avant de me renfrogner un peu quand elle prend des nouvelles de la tia. “-Elle veut toujours pas lever le pied malgré sa hanche qui la fait boiter. Cette vieille bourrique est encore plus têtue que moi.” que je lâche dans un soupir, en repensant aux claudications d’Elena.

Maintenant que le matos est sorti, je tarde pas à proposer -imposer, certains diront même- à Hailey de se laisser chouchouter à son tour. Ça arrive pas si souvent, alors pour une fois qu’on a l’occasion d’être toutes les deux à l’appart en même temps, et d’avoir du temps devant nous, autant en profiter. J’esquisse un sourire en coin à sa remarque sur cette pseudo-demande en mariage, avant de lever les yeux au ciel quand elle me qualifie de pitbull : “- Faut bien que quelqu’un surveille ton cul, vu que ça semble pas être ta préoccupation principale.” Mais ouais, putain, heureusement que je suis un pitbull quand je vois le genre de chiens qui peuvent lui tourner autour.

Sans surprise, Hailey est partante pour la manucure, et tandis que j’attrape l’une de ses mains, elle résume sa journée en une courte phrase qui m’arrache un long hochement de tête. Ouais, je vois bien où elle veut en venir. Mes journées sont pas particulièrement intéressantes non plus. Elles se ressemblent énormément -trop à mon goût- et semblent se dérouler selon le même schéma pré-établi par je sais pas qui. Je me suis surprise ces derniers temps à réaliser que travailler pour Tattooman rend mes journées carrément moins moroses, et y apporte cette étincelle de folie qui y manquait clairement depuis bien trop longtemps. Faut bien admettre que parfois c’est quand même un peu trop fou pour moi, surtout quand ça implique des armes à feu, mais je peux pas nier que ça rend ma vie bien moins ennuyante, et que ça me fait ressentir des trucs dont j’avais oublié la saveur depuis le temps. Même si c’est un fait que j’admettrai jamais à voix haute, et encore moins devant le principal intéressé.

Comme souvent, la conversation s’oriente vers notre vie au Diner, où on passe quand même près de quarante heures par semaine, ce qui est pas rien. Une partie de notre existence gravite autour de ce petit resto qui paie pas de mine, bien malgré nous, alors ouais, ce qui s’y passe revient souvent sur le tapis. Et c’est presque naturellement qu’on prend le temps de raconter à l’autre ce qui s’est passé les jours où elle était pas là, surtout quand il s’est passé quelque chose qui sort un peu de l’ordinaire. “-La nouvelle ? Mandy ? Nan…Cindy ? Carla ? Merde, c’est quoi son nom déjà ?” que je demande à Hailey, incapable de me souvenir du prénom des petites nouvelles, vu la vitesse à laquelle elles défilent dans le Diner. Faut dire que ce job vend pas vraiment du rêve, et je comprends les petites nanas qui ont pas spécialement envie de passer du temps à servir des clients pas toujours très agréables. “-Oh, mais c’est un ours sympa pourtant, notre Oleg…” Un peu porté sur la chose, mais certains diront sans doute que c’est ce qui fait son charme…même si je suis pas certaine d’être d’accord sur ce point.

Je ronchonne un peu parce que cette position est vraiment pas confortable, et pendant qu’Hailey me raconte que notre cuistot à failli se faire renvoyer un peu par notre faute, je me lève pour reculer la table basse, et poser un coussin par terre, devant le canapé, sur lequel je m’installe à genoux. Ah ben voilà, on est mieux comme ça. “-Ouais, j’ai entendu Steeve lui gueuler dessus l’autre jour…j’avoue que j’ai pas trainé pour écouter ce qu’il lui disait, mais ça sentait pas bon pour Oleg. Faudrait peut-être éviter qu’il se fasse renvoyer à cause de nous…surtout que maintenant…ça va mieux pour nous.” que je lâche dans un regard entendu à destination d’Hailey. Même si on roule toujours pas sur l’or, nos finances se portent assez bien pour qu’on puisse réussir à remplir notre frigo nous même sans taper dans les réserves du Diner, et risquer le renvoi de qui que ce soit.

Tandis que je lime, raccourcit, donne une forme plus régulière à ses ongles, Hailey continue de me raconter sa journée, alors qu’en réponse à ses paroles, je lève mon bras pour exhiber le seul tatouage sur mon corps, celui d’un petit soleil, vestige d’une nuit de beuverie : “-Hé ! T’es le soleil de ma vie, c’est le rôle de ton existence, d’illuminer mes journées !” que je dis dans un sourire malin, en baissant le bras et continuant la manucure. Je sais pas comment on en est arrivées à trouver un sens à nos tatouages respectifs avec toute cette téquila qui coulait dans nos veines, mais j’aime bien le fait qu’on ai gravé sur nos peaux des symboles complémentaires…même si je sais toujours pas trop comment interpréter que je suis la lune de sa vie. C’est pas si mal que certaines choses appartiennent au domaine du mystère.

J’attaque la deuxième main avec la lime quand elle me parle de ces petits jeunes qui viennent parfois au Diner, avec des t-shirts au nom de groupes de musique, de jeux, ou de films que je connais pas du tout. “-J’aime bien ces gosses. Ils sont toujours sympas. On devrait avoir plus de clients comme ça…” Parce que c’est clairement pas eux qui nous manquent de respect, ou nous prennent pour des morceaux de viande. “-Mais ouais, carrément pour le jeu ! C’est une bonne idée. Et on pourra déjà commencer à regarder où on peut le trouver, parce que s’il est pas dispo de ce côté-ci du Mur, ça va prendre du temps pour le faire livrer.” Et ça risque de coûter une blinde aussi, mais ça…c’est presque un détail. Faire plaisir à ses amis, ça a pas de prix. “-T’as quand même conscience que ce jeu, on devra y jouer à un moment ou à un autre, hein ?” que je demande dans un sourire en coin, sans relever la tête de la main d’Hailey. On risque de pas y comprendre grand-chose -comme ça arrive parfois- ça va durer une éternité -comme toujours- et Ruben va finir par s’exaspérer d’avoir des amis qui aiment pas les mêmes trucs que lui -comme trop souvent. Mais peu importe. On en garde en général de sacrés fous rires, et des bons souvenirs, malgré ces campagnes qui me donnent mal au crâne, ces créatures de feu, sortilèges, mages et autres monstres.

Maintenant que les ongles sont limés, je m’occupe de couper les petites peaux avec le ciseaux à cuticules, des trucs que la tia Elena m’a appris à faire y’a une éternité et que je pourrais faire les yeux fermés maintenant. Même si on va éviter parce que ça risquerait de foutre du sang partout si je me loupe. Je sais pas pourquoi l’évocation de Ruben me fait penser aux garçons, et me donne la certitude que je devais lui parler d’un truc qui m’échappe. Bon sang…mais c’était quoi ?! Je reste silencieuse un instant, fouillant dans mes pensées, avant qu’une ampoule s’y allume subitement. “-Ah d’ailleurs ! Les mecs m’ont demandé si on comptait faire une crémaillère…et j’avoue que j’ai pas su quoi répondre. On a prévu ça, nous ?” que je demande en m’arrêtant deux secondes pour lever le nez. En soit, je suis toujours partante pour faire la fête, Hailey le sait bien…mais est-ce qu’on a vraiment besoin d’une raison pour ça ?

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MessageSujet: Re: Talk Dirty   Talk Dirty EmptyLun 13 Nov - 16:53

Talk Dirty
Andrea & Hailey


D’aussi loin qu’elle se souvienne, ca avait toujours était comme cela entre Andy et Hailey.   Elles avaient leurs différences, évidement, et leurs différent aussi, aucune relation, même pas l’amitié la plus forte ne connait aucune discorde. Et pourtant, Andy était une des rares personne pour qui Hailey irait jusqu’en Enfer s’il le fallait. Elle était prête a traverser la ville entière a pied et de nuit pour aller au secourt d’Andy. Oui, elle ferait a peut prêt tout et n’importe quoi pour elle.  Andy c’était très vite devenue sa petite sœur. La famille Espinoza c’était vite devenue sa famille aussi, elle s’était fait « adopter » par cette famille avec une facilité et une rapidité presque déconcertante.  Et maintenant qu’elle habitait avec Andy, elle en était d’autant plus contente. Au moins elle avait la certitude de la voir tout les jours, même si souvent elles se croisaient en coup de vent.  Et le simple fait que ce soir, elles avaient enfin du temps ensemble, ca avait suffit a faire sourire Hailey toute la journée. Même si elle avait encore eu une journée monotone, la même que la précédente et la surprécedente.  La monotonie de sa vie avait au moins le mérite d’être brisé par sa colocataire.  Elle ne put qu’éclater de rire a la phrase étrange qui était sortie de la bouche d’Andy. Elle était belle de se moquer alors que ce genre de phrase c’était sa spécialité.  Enfin, elle ne manquait jamais la moindre occasion de taquiner Andy.  Et elle aimait encore plus quand la portoricaine rentrer dans son jeu.  Elle rit, mettant même ses mains devant sa bouche, comme pour étouffer les rires qui envahissait la pièce. « Je le savais ! Andy passion vieux cul fripé ! » Elle rit a nouveau avant de reprendre un peu son sérieux et demander des nouvelles de la tia d’Andy, la sienne d’adoption aussi.  Quand Hailey mettait les pieds dans le salon d’Elena, elle était chouchoutée comme un membre de la famille. Parce qu’elle l’était un peu, la famille de cœur.  « Tal tia tal sobrina ! » Qu’elle lança en souriant. « Les Espinoza vous êtes des sacrés têtes de mules tu sais ? Mais ca fait partie de votre charme ! » Dit elle en souriant a son amie. Elle le pensait, et en même temps elle s’inquiéter un peu pour la tia aussi maintenant.  Elle se dit que demain elle passerait la voir, cela faisait un moment qu’elle ne l’avait pas vue, juste pour lui faire un bisous et papoter un peu avec elle, l’invité a déjeuner peut être ? Normalement Hailey ne prenait pas le temps de manger en journée, mais si Elena accepter l’invitation, elle ferait l’effort.


La remarque sur une éventuelle demande en mariage d’Andy, fit sourire la principale intéresser. Hailey faisait juste référence au fait qu’elles étaient souvent qualifiées de vieux couple.  Et puis parce que ca avait était facile, une perche tendue.  Puis elle qualifia Andy de pitbull et celle-ci répliqua rapidement.  Hailey fronça un peu les sourcils. « Hé, j’le protège mon cul ! »  Oui, bon, peut être pas vraiment,  elle était facilement attirée par les connards, elle était d’un naturelle charmeur et puis elle allait facilement vers les gens. Elle se retrouvait souvent a parler a tout le monde, a n’importe qui. Elle avait toujours était comme cela. Et si pendant un temps elle avait enfermer cette partie d’elle, a cause de son ex qui ne supporter pas de la voir parler a tout le monde -surtout aux hommes- maintenant elle le faisait a nouveau. Sans se rendre toujours compte qu’elle se mettait parfois dans des galères a cause de cela.  Elle sourit a son amie « Mais j’suis ravis de savoir que mon cul est dans tes priorité comme les culs fripés. Enfin…Le miens est une œuvre d’art, pas fripé ! » Dit-elle en riant la fin de sa phrase.  


Elle avait accepté la manucure naturellement. Le jour où Hailey refusait de prendre soin d’elle, il faudrait s’inquiéter.  Et pendant qu’elle choisi sa couleur, elle commence aussi a raconter sa journée. Monotone, comme toutes celles d’avant, et triste a souhait si vous voulez son avis. La cubaine n’aimait pas trop constater que la vie de sa meilleure amie, ainsi que la sienne, tournait beaucoup autour de ce Diner minable où elles passaient le plus gros de leurs semaines de travail.  Et donc naturellement, quand il s’y passait quelque chose d’un peu « fou » et que l’autre n’était pas là, elle se le faisait raconter.   Elle posa ses yeux vert sur sa meilleure amie quand elle demanda le nom de la nouvelle serveuse.  « Comment j’suis censée le savoir ? Depuis quand on doit apprendre leurs noms ? » Dit elle d’un ton qui pourrait passer pour condescendant. Connasse, c’est sans doute le qualificatif que vous chercher là.  Hailey ne faisait aucun effort avec ses autres collègues serveuse,  elle préférait leurs donner des surnoms, moins de perte de temps pour apprendre des noms. De toute façon il y avait un sacrée roulement dans ce diner, beaucoup de fille qui partait et beaucoup de nouvelle.  «  C’était surtout rapport au fait qu’il est très poilue ! » Dit elle en souriant amusée. Oleg, un sacré numéro celui-ci. En arrivant ici, Hailey s’était dit qu’il n’y aurait aucun moyen qu’elle s’entende avec lui. Et pourtant, voila maintenant qu’elle passait ses pause avec lui et qu’elle rigolait souvent avec lui.  « Ouais il est sympa notre Oleg. » Elle se figea et regarda son amie. « Mais…Quand es ce qu’on en est venue a dire « notre Oleg » ?! Meuf… On passe trop de temps dans ce restaurant ! » Qu’elle dit en soupirant.  
Elle avait expliquer a son amie que maintenant, elles ne pourrait plus taper dans les réserves de nourriture du Diner, comme elles l’avaient souvent fait en douce, avec la complicité d’Oleg. Elle fronca les sourcils en entendant Andy expliquer qu’elle avait entendu Steeve le manager gronder Oleg.  « Oui on va arrêter… Toute façon il a dit, je cite « C’est pas pour tes belles fesses que je vais perdre mon travail » …Et maintenant que j’y pense, on dit pas « pour tes beau yeux » ? » Elle fronca les sourcils. « Quel gros pervers ! » Qu’elle soupira. Si sur le coup elle n’avait pas relever, si elle avait relever au bon moment, il se serait encore prit une tape sur l’épaule.  « Oh et j’ai racheter du café et des bonbons… » Qu’elle lança sur le ton de la conversation. Evidement que ca n’avait rien a voir, mais c’était aussi assez habituel chez Hailey de passer du coq a l’âne sans transition.


Elle posa les yeux sur le tatouage d’Andy, celui qu’elle avait plus ou moins en commun avec elle, vue qu’elles l’avaient fait ensemble. Sauf qu’Hailey n’avait pas un soleil de graver dans la peau, mais une lune. « Por Siempre Mi Luna »  Qu’elle répondit toujours en souriant.   La lune graver sur son poignet était bel et bien elle aussi a destination de la brune qui était en train de lui faire une manucure.  Parce que pour Hailey, Andy était comme la lune. Toujours présente même si on ne la voyait pas toujours, elle éclairer les moments sombre d’Hailey. Elle était l’astre qui ramener toujours la cubaine dans le droit chemin quand celle-ci déconnait.  Elle serait bien perdu sans Andy.  Et si Andy avait accepter son rôle de lune, Hailey avait accepter celui de soleil. Elle faisait d’Andy une priorité, surtout pour illuminer sa vie.  

Oui, le groupe de jeune geek qui venait souvent manger au diner était sympathique. Ils étaient respectueux, un peu timide, beaucoup même. Et ils étaient sympa avec les pourboires.  Pas le genre a manquer de respect aux serveuse et Hailey aimait bien les voir discuter ensemble. Leurs conversation semblait toujours assez animer, ils semblait vraiment passionner par ce qu’ils se disaient et ca faisait toujours sourire la cubaine, elle voyait beaucoup Ruben en eux.  Parfois elle se disait même qu’il faudrait peut être qu’elle présente Ruben a ces garçons.   « Ouais, enfin tu sais que y’en a un, j’ai toujours pas entendue le son de sa voix ? C’est toujours un de ses potes qui me donne sa commande. » Dit elle en souriant un peu amusée. C’était presque vexant aussi qu’il ne lui adresse pas la parole. « J’pue tant que ca la frite ou quoi qu’il me parle pas ? » Qu’elle avait soupirer.  « J’m’occupe de le faire venir au cas où, t’inquiète pas de ca Mi Amor. » Qu’elle dit en souriant. Elle avait pas mal de contacte a force de fréquenter des hommes riches.  L’argent n’était pas la priorité quand elles parlaient de cadeau pour leurs amis. Surtout pour ces hommes avec qui elles étaient amie depuis quelque chose comme toujours.  Elle rit un peu a la question de la brune bouclée. « Bah ouais, mais moi j’aime bien être l’elfe des bois ! » Qu’elle dit en souriant. Oui, elles n’y comprenaient pas toujours grands choses aux jeu de Ruben, mais leurs soirée jeux étaient toujours mémorable. Plein de fou rire, de connerie lancer et parfois même des bouderies de ce pauvre Ruben, qui selon lui était ami avec une bande de Moldu.  Evidement le jour où il avait lancer cela, Hailey n’avait put s’empêcher de lancer a Nick « j’était sur que t’était un moue du gland » et Nick aussi s’était mis a râler pendant que les filles se bidonner. Et pourtant, Ruben était toujours ami avec eux, et il leurs faisait toujours des campagnes de jeu de rôle. Sans doute convaincue qu’un jour, il convertirait ses amis a ces jeux.  « Tu pense pas qu’on devrait  lui présenter nos clients geek ? » Qu’elle demanda avec sérieux.  Parce que sans rire, elle y pensait souvent. « Suffit de leurs demander leurs numéro. J’le fais si tu veux la prochaine fois que j’les voient. » Evidement elle n’aurait pas d’hésitation a s’installer un moment avec eux et leurs parler, de Ruben, leurs demande pour le jeu. Timide ? Pour quoi faire ?

Elle observait son amie lui faire les ongles. Elle faisaient ça bien, évidement, sinon Hailey ne lui aurait jamais laisser ses mains.   Elle releva les yeux sur le visage de son amie quand elle lui rapporta la demande des garçons. Faire une crémaillère ? Pourquoi pas, c’était juste une raison pour faire quelque chose qu’elles faisaient sans forcement avoir besoin de raison. Elle haussa les épaules. « Pourquoi pas ? Si ca peut leurs faire plaisir. Mais on invite qu’eux ? Ou on invite aussi d’autre  gens ? Les voisins ? Oleg ? » Elle secoua la tête. « Non, pas Oleg, il va se faire des films après, il va croire qu’on est enfin d’accord pour faire un plan a trois avec lui !  Tu sais qu’il m’a demander si on dormait ensemble ? » Elle soupira et haussa les épaules « Enfin, on peu organiser ça ouais, pourquoi pas ? »  Elle allait encore parler quand un bruit énorme se fit entendre dans la court. Un bruit d’objet qui se renverse, accompagner d’aboiement enrager. Evidement Hailey se crispa et devint toute pâle.  Et beaucoup de chose se passèrent dans sa tête. Elle s’imaginait que les gars qui l’avaient suivit avait fini par trouver la cours, ils avaient réussi a rentrer ? Les chiens ? Elle ne savaient pas d’où ils venait mais tant qu’ils n’entraient pas eux aussi dans la cours. Et puis elle se demanda si elle avait bien claquer la porte de la cours ? Non elle ne l’avait pas fait. Donc ils pourraient rentrer. Respire respire respire qu’elle se répété dans sa tête.  Et puis plus de bruit.  Les chiens aboyer toujours et crispé toujours la cubaine, mais elle se détendit en voyant que personne n’était rentrer dans la maison. « C’était quoi ca ? »Chuchota t elle a Andy, comme si cela les rendrait discrète au cas où quelqu’un entrerait. « Tu crois qu’ils ont trouvé la cour ? » Qu’elle dit en se relevant un peu du canapé pour voir dans la cuisine. Oubliant qu’elle n’avait pas raconter a Andy sa petite mésaventure dans la rue en rentrant.
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MessageSujet: Re: Talk Dirty   Talk Dirty EmptySam 25 Nov - 18:14

C’est vraiment con qu’on ai pas l’occasion de passer plus de soirées en tête à tête comme celle-ci, sans avoir à se préoccuper du temps qui passe et de la possibilité d’arriver en retard au Diner ou au fightclub, ou de savoir que des bureaux vides de leurs occupants m’attendent pour un coup de chiffon et d’aspirateur. La journée est finie, et ça me va bien comme ça. Ca me va d’ailleurs encore mieux que celle d’Hailey le soit aussi, ça nous offre une soirée en tête à tête, à rien faire d’autre que passer du temps ensemble. C’est au cours de ces moments-là qu’on rattrape ce qui s’est passé dans la vie de l’autre. Les broutilles j’entends, parce que ce qui s’y passe de plus important, on trouve toujours un moyen de se le dire au moment où ça arrive. Même si pour ça, c’est déjà arrivé qu’on réveille l’autre en pleine nuit parce que l’info pouvait pas attendre. Autant dire que maintenant qu’on peut se confesser une fois le soleil couché sans avoir besoin de rien d’autre que de traverser le salon, c’est encore plus facile.

Quand elle a le culot de me dire qu’elle fait attention à son propre cul, je me passe de tout commentaire, et lui adresse plutôt l’un de ces regards blasés qu’elle connaît déjà par cœur, pour l’avoir vu sur ma tronche des tas de fois. Surtout quand un gars entre dans la conversation. Je sais pas c’est quoi son problème, avec les mecs. Je sais pas pourquoi elle se sent obligée de flirter avec chaque personne qu’elle rencontre ayant une paire de couilles, ou même si elle se rend compte qu’elle le fait. Je sais pas non plus pourquoi elle a le chic de toujours choisir des blaireaux. Et j’ai même pas envie d’évoquer ses relations tordues avec ces gars plus âgés et friqués qui la couvrent de cadeaux, un truc qui, j’espère, finira pas aussi mal que je me le suis toujours imaginé. Nan, elle fait pas attention à son cul. Et de mon côté, j’arrive pas à y faire autant attention que je le voudrais. En réponse à ses paroles, et cette allusion à la soit-disante œuvre d’art qu’est son cul, je pousse un soupir exagéré, levant les yeux au ciel. Voilà, ce sera suffisant, comme réponse. Pas besoin d’en dire davantage.

Comme souvent, le Diner arrive bien vite sur le tapis, et j’ai un léger froncement de sourcils quand elle évoque cette nouvelle serveuse, dont le nom m’échappe totalement. Merde, je pourrais quand même faire un effort ! Même si c’est vrai qu’à la vitesse à laquelle ça défile Chez Pop’s, c’est parfois presque inutile de se donner la peine de retenir le moindre prénom, quand on sait comme une nouvelle arrivée peu vite devenir une nouvelle partie. “-Je crois que c’est Mindy.” que je dis quand même en relâchant mes sourcils, après ce qui m’a semblé être une intense réflexion. Ou Mandy. Un truc qui finit en “i” en tout cas, c’est sûr. Heureusement que nos prénoms sont écrits sur nos badges, ça nous évitera d’avoir l’air con en lui demandant de nous redire son prénom alors que ça fait deux semaines qu’elle bosse au Diner.

En attendant, je suis pas sûre que je vais beaucoup l’aimer si elle critique les gens que j’apprécie. Je m’en fous qu’on me critique. Y’aura toujours quelqu’un pour pas aimer un truc que j’ai pu dire, faire, porter, ma façon d’être, ou simplement ma tronche. Je m’en fous. C’est la vie. Plaire à tout le monde, c’est plaire à n’importe qui. C’est pas de moi, je suis pas assez intelligente pour ça. Pourtant, je dois quand même bien admettre que je m’en tape, qu’on m’apprécie pas, et qu’on me critique. Ça révolutionnera pas ma vie, et ça m’empêchera pas de pioncer non plus. Pourtant…quand on critique quelqu’un que j’aime bien…ça fait ressortir le pire en moi. Du genre…pitbull ouais, la comparaison d’Hailey était plutôt bien trouvée.

Bon, j’apprécie Oleg, c’est une certitude. Mais peut-être pas au point de me prendre la tête avec la petite nouvelle qui le critique ouvertement. Même si ce serait peut-être pas trop mal de le lui glisser à l’occasion. Je relève le nez de ses ongles quand Hailey me demande depuis quand c’est devenu notre Oleg, et après une légère moue, je me contente de lever une épaule. Comme elle le dit, on passe un temps fou au Diner. Trop à mon goût, c’est une certitude. Pourtant, on en a besoin, de ce taff. C’est loin d’être un super travail, mais ma foi…pour l’instant, ça remplit le compte en banque, et c’est tout ce qui compte. Enfin…j’imagine. Même si lesdits comptes en banque sont pas si mal en ce moment. Merci à ces jobs que je cumule, aux pourboires, et aux petits à côté dont Hailey sait rien. “-Je sais pas ! C’est peut-être une expression de son pays qu’il a mal traduite !” que je dis en levant une épaule, même si ouais, la probabilité pencherait plutôt en faveur d’une de ces phrases de petit cochon qu’il aime bien lâcher de temps en temps.

Du café et des bonbons, ouais, ça fait toujours du bien par où ça passe, y’a pas à dire. Surtout le café…que je pourrais sniffer certains jours quand la fatigue se fait bien trop sentir. Et des bonbons…c’est clairement pas le genre de trucs que j’avais l’occasion de m’offrir avant que mes finances se portent mieux. Ca, du chocolat, de l’alcool, ce genre de petits plaisirs qu’on s’octroie après une journée compliquée. Me faire plaisir est encore un concept qui m’échappe, mais je finirai bien par avoir le déclic, à un moment ou à un autre. “-Cool ! On va pouvoir se mater un film !” Le relationnel avec le café ? Ouais, aucun, faut bien l’admettre. Mais quoi de mieux que de manger des bonbons devant un film ?

Je sais pas trop ce que j’aurai envie de regarder. Si on avait été tous là ce soir, avec les garçons je veux dire, on aurait sûrement eut droit à un truc de fantasy, de robot, ou du même acabit, vu que c’est au tour de Ruben de choisir. Ça me dérange pas tant que ça. Bon…la plupart du temps je pige pas tout, mais…ça, c’est un détail. Je me raccroche au fait de me dire que je passe du bon temps avec des amis, et ça gomme les zones d’ombres autour de tel personnage, qui fait ce qu’il fait pour des raisons qui m’échappent. Heureusement qu’on fait pas souvent de debrief à la fin de nos séances ciné. Hailey et moi ? On va plutôt regarder un thriller j’imagine. C’est un des trucs qu’on regarde le plus facilement quand on est ensemble, ce qui me convient mieux que regarder un truc gerbant dégoulinant de bons sentiments.

J’ai pas le temps de lui proposer un titre de film qu’elle me parle de ces petits nerds qui passent de temps en temps au Diner, et qui font partie de ces clients à pas s’arrêter à nos tabliers, et à nous parler correctement. Comme on devrait le faire avec chaque être humain, ouais ouais, tout à fait. Mais c’est vrai que d’un point de vue extérieur au moins, ils ressemblent vachement plus au genre de potes que Ruben pourrait avoir, par rapport à nous. Plus de points communs, et de sujets de conversations. Le pourquoi il nous a pas déjà reniés au moins cinquante fois ? Je le sais pas moi-même. Alors si ces gus sont en mesure de nous conseiller un jeu pour notre ami, je dis qu’on devrait tenter le coup. Même si le jeu coûte un peu plus cher que les cadeaux qu’on se fait habituellement, ou qu’on risque de galérer à le faire venir depuis l’autre côté du mur s’il est pas dispo ici.

A la remarque d’Hailey sur le fait qu’elle gère l’acheminement, je lâche un soupir tellement audible que même notre voisine nympho a dû l’entendre, alors que je rétorque du tac au tac : “-Oh cool. Tu me diras lequel de tes Daddy faudra remercier pour ça.” que je dis sans le moindre enthousiasme, sans cacher le fait que ça me blase. Mais une fois encore…elle connait mon point de vue, on va pas revenir dessus pour la énième fois. La simple évocation de ces mecs qu’elle fréquente pour leur portefeuille bien rempli me fait me renfrogner, suffisamment pour pas rebondir à cette histoire d’elfe des bois, et au sourire qui l’accompagne. Comme si je me souvenais encore de ce que fait l’elfe des bois. C’est celui qui parle aux plantes, ou celui qui soumet les animaux à sa volonté ? Aucun des deux ? Fais chier, quand je pense que Ruben va devoir tout réexpliquer une nouvelle fois quand on rejouera à son jeu…

Toujours occupée avec ses ongles, ce qui m’évite de lever le nez vers elle pour qu’elle puisse constater de ses propres yeux que je suis un poil irritée, je me sens hocher légèrement la tête quand elle parle de mettre en contact Ruben et ces geeks, assez d’accord sur le fait qu’ils devraient s’entendre plutôt bien. Pas assez pour qu’il lui vienne l’idée de changer radicalement d’amis malgré tout…enfin…j’espère. “-Ou on peut tout simplement dire à Ruben de passer au Diner quand les nerds seront là. Ca évite les intermédiaires, et comme il arrive à Rub de faire son timide, au moins les présentations seront faites officiellement.” Et s’il veut pas donner suite, ma foi, c’est lui qui verra. C’est un grand garçon.

Un grand garçon qui, avec Nick, m’a déjà interrogée au moins trois fois sur une éventuelle crémaillère. Je vois pas pourquoi il nous faudrait une raison particulière pour faire une fête dans l’appart, un fait dont ils sont d’ailleurs parfaitement au courant, mais bon…pourquoi pas, après tout. Ni Hailey ni moi ne dirons jamais non à une soirée avec nos amis. Et puis…Lucia m’a demandé à peu près vingt fois quand est-ce que je lui faisais visiter. Et j’inviterai bien Em aussi, histoire de lui changer les idées. Skye aussi sera la bienvenue, même si elle pourrait tout aussi bien finir par débarquer d’elle-même dont ne sait où. Oh, et j’ai pas vu Sohan depuis un moment déjà…Merde, faudrait pas que je prenne un stylo pour noter tous les prénoms qui me viennent en tête. Et en même temps…est-ce qu’il y a assez de place dans notre appart pour que tous ces gens y entrent ? Au fond…je sais bien que ouais. Entre l’appart en lui-même et la cour, y’a de la place pour caser pas mal de monde.

J’ai pas l’occasion de répondre à Hailey qu’un remue-ménage depuis la cour me fait arrêter net ma manucure et relever la tête un peu trop vivement pour fixer ce tout petit bout de fenêtre que je vois depuis ma position. Mais putain, bonne question ouais, c’était quoi ça ?! Mon corps se raidit de lui-même, alors que je me retrouve en position debout sans même avoir eu l’impression d’avoir bougé. Je me précipite vers ma chambre pour récupérer la batte de baseball de Raoul, cramponnée à deux mains dessus, alors que je me tourne vers Hailey à sa phrase : “-Ils ? Qui ça, ils ?!” Je me rapproche de la porte de la cuisine, celle qui donne sur la cour, me dévissant presque le cou pour essayer d’y voir quelque chose…en vain. Faut dire que y’a cette espèce de serre qu’avaient fait les anciens locataires qui offre une bonne cachette, et d’ici impossible de voir si on a un visiteur surprise.

Pendant quelques secondes, je reste figée devant la porte de la cuisine, batte brandie, à fixer la cour, comme si je pouvais voir à travers les matériaux. Un truc qui marche pas, à moins de s’être fait piquer par une araignée radioactive, d’avoir bu une potion de je sais pas quoi, ou un autre truc que Ruben aurait trouvé sans une hésitation. “-Reste ici.” que je lâche à l’adresse d’Hailey, avant d’ouvrir la porte, et d’entrer dans la cour, les mains si serrées autour de la batte que mes jointures ont blanchi. A vue d'œil, la cour est déserte…du moins pour ce que je peux en voir. Je remarque un des pots de fleur vide renversé, tout comme deux cadavres de bières, mais le reste à l’air plutôt en ordre. Il reste pourtant ce coin, là-bas, dans l’angle de la serre, suffisamment grand pour qu’un homme adulte puisse s’y cacher, s’il est recroquevillé. Une idée qui fait battre mon coeur carrément plus vite dans ma poitrine.

Je sens la peur se répandre dans chaque cellule de mon corps, alors que je m’avance tout doucement, pas après pas, aussi silencieuse que possible. Je crois pas être une trouillarde, pourtant, à cet instant, j’en mène pas large, et j’ai des tas de scénarios qui trouvent leur place dans ma tête. J’y suis presque, encore un peu, deux mètres, et…putain de merde. Okay…tout va bien. Je laisse la tension quitter mes épaules et mes mains verrouillées autour de la batte se relâcher, alors que je la laisse retomber au bout de mon bras. Tout ça pour ça, sérieusement ? Je pose la batte en appui contre la serre, et m’accroupit pour attirer à moi la petite boule de poils recroquevillée contre le mur, et qui semble passablement apeurée. Comme ça, on est deux. Avec ce que je pense être des gestes doux, j’attrape le chat, et le ramène contre moi. “-Ca va, c’est juste un chat !” que je crie à destination d’Hailey, me rapprochant de la porte ouverte de la cuisine où elle se trouve toujours.

Et maintenant ? Je suis censée rentrer dans l’appart avec le minou ? On a jamais discuté de la possibilité d’avoir une bestiole dans notre chez nous…peut-être que parce que y’a pas si longtemps, on avait déjà du mal à se nourrir nous même, sans rajouter une bouche en plus dans l’équation. Le chat dans les bras, je regarde Hailey, haussant les sourcils : “-Euh…je suis censée en faire quoi, de ce chat ? Je le laisse entrer ?” que je lui demande, alors que les aboiements s’éloignent et se tarissent enfin dans notre dos. Tout ce raffut pour une si petite bête, sérieusement ? “-J’espère qu’il est pas blessé…” que j’ajoute presque en aparté, me tordant presque le cou pour zieuter le chat entre mes bras, et chercher une blessure quelconque. Comment ça se soigne, un chat blessé ? Et comment on fait, pour savoir s’il est à quelqu’un ? Et s’il a un maître, comment on le retrouve ?

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Hailey Riva
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MessageSujet: Re: Talk Dirty   Talk Dirty EmptyLun 1 Jan - 23:10

Talk Dirty
Andrea & Hailey


Elle haussa les épaules. Es ce que cette fille s’appelait vraiment Mindy ? Ou es ce qu’elle avait un autre prénom ? Elle n’en avait aucune idée et n’en avait strictement rien a faire en réalité. Elle ne s’attachait pas aux autres serveuses, elle ne se liait pas avec elles. Ce groupe de personne était des rare avec qui Hailey ne sympathisait pas. Parce que de toute façon toutes finiraient par partir de ce Diner, changer de travail.  Et puis Hailey n’avait aucune envie de se faire des amies parmi ces filles, aucune envie de les fréquenter plus que cela. Oleg était une des rare exception qu’elle avait fait. Il était devenue son ami sans qu’elle ne s’en rende vraiment compte.  Il s’était révélé bien moins stupide qu’elle ne l’avait penser la première fois qu’elle l’avait vue. Et de ce fait, maintenant elle le défendrait si besoin était. Mais cette petite serveuse ne l’avait pas offenser, Oleg en avait vue et entendu bien d’autre. Et il avait vite arrêter de loucher sur cette serveuse pour passer a une autre.  Elle lui parla ensuite de la phrase qu’il lui avait dit. Elle rit a l’excuse que lui trouva rapidement la portoricaine. « Oui, c’est cela… » Qu’elle lança amusée. Non, elle était presque sur qu’il avait parfaitement conscience de ce qu’il avait dit. C’était du grand Oleg.  Mais bon, elle passa vite a autre chose. Elle aimait beaucoup Oleg, mais pas de là a en parler toute la soirée. Elle avait bien d’autre choses plus intéressante a dire a sa meilleure amie.  Elle lui fit part de ses achats autre que ceux pour cuisiner ce soir. Du café, parce qu’elles étaient accroc a cette boisson, et des bonbons.  Si pendant longtemps elles n’avaient jamais réellement put s’en payer, maintenant elles se faisaient plaisir aussi souvent que possible. Et puis celui avait tendance a suggérer un moment partageait toute les deux devant un bon film.  Si quand elles étaient avec les garçons, chacun leurs tours ils choisissait le film, là, elles n’étaient que toutes les deux. Et si Hailey adorait les soirée films avec sa bande d’amis de toujours, elle aimait aussi celle juste avec Andréa. Parce que leurs gout en matière de films étaient plus similaire, alors elles visionner toujours un films qu’elles aimaient et comprenait.  « Ouais carrément ! Je les ai pas pris pour qu’on les regarde ! » Dit elle en souriant.

Mais là encore, elle ne s’attarda pas trop sur ce sujet. Comme si elle avait besoin de parler a toute vitesse de tout ce qu’elle avait envie de dire a sa meilleure amie. Surement parce qu’elle avait encore, parfois, du mal a réaliser qu’elles vivaient bel et bien ensemble. Qu’elles passaient bien plus de temps ensemble. Et qu’il suffisait de traverser le salon pour aller s’installer dans le lit de l’autre, si l’envie leurs disait ou même qu’elles avaient une info a communiquer qui ne souffrait d’attendre le lever du soleil.  Elle finirait par perdre cette sale habitude de sauter d’un sujet a l’autre sans doute trop rapidement.  Et donc, elle parla de l’idée de cadeau qu’elle avait eu pour Ruben.  Elle annonça se charger de faire venir le jeu jusqu’à ce coté du mur, et n’aurait sans doute pas du, car elle affronta encore la réaction d’Andrea vis-à-vis des fréquentation d’Hailey.  Elle ne répondit rien cependant, se contentant de soutenir le regard de son amie. Oui, elle soutenait son regard. Elle avait souvent envie de lui dire de laisser couler, ce n’était pas si grave après tout. Elle profitait juste de la richesse de quelques hommes a qui elle plaisait. Dans le fond, elle n’en était pas réellement fière, mais pour elle ce n’était pas aussi grave que ce que pouvait en penser Andréa. Ses réaction étaient sans doute un peu disproportionner.  Hailey n’avait absolument aucune envie de voir qu’elle avait sans doute un problème. Que ses relations avec les hommes étaient toxiques, malsaine souvent et qu’elle ne lui apportait rien de bon. Elle n’avait pas non plus très envie d’écouter les mise en garde de sa meilleure amie, car ca lui renverrait qu’elle avait un problème.  Un problème d’estime d’elle-même. Un problème de respect d’elle-même. Oui, elle avait un problème avec elle-même malgré son égo et ce qu’elle voulait bien affirmer sur son physique et sa petite personne. Même si elle aimait se faire belle…  Es ce qu’elle avait ce problème depuis toujours ? Sans doute un peu. Es ce que son ex avait aggraver son cas ? Sans doute beaucoup. Es ce qu’elle avait envie d’y penser ? Envie de le comprendre, le voir et se l’avouer ? Absolument pas. Elle était si bien dans le déni a soutenir n’avait pas de soucis.  Et de toute façon, ni Andréa ni elle n’avait envie de soulever ce sujet ce soir. Aucune des deux n’avait envie que cette soirée qui devait être tranquille et agréable tourne a la dispute.  Car c’était un sujet très glissant qui finissait toujours par une porte qui claque.  Alors elle avait encore enchainer avec un autre sujet. « Ouais, tu as sans doute raison. On feras comme ça.» Qu’elle dit en réfléchissant un peu. Il était vrai qu’elle avait parfois du mal a prendre en compte que Ruben n’était pas aussi sociable que Nick, qu’il avait parfois du mal a aller vers les gens car il était très timide.  

Et puis c’est Andréa qui changea de sujet. Chacune son tours.  Elles étaient en train  de réfléchir a qui elles pourraient invités.  Hailey voudrait bien invité Jacinthe, cette vieille femme qui vivait en face de chez elles, et qui était absolument adorable. Les filles avaient très vite sympathiser avec cette femme et la traiter comme une grand-mère. Elles allaient lui faire ses courses, elles mangeait ou buvait le thé avec elle très régulièrement.  Mais la cubaine avait un peu peur que la voisine s’ennuie entourer des possibles autres invités. Et alors qu’elles étaient en train de réfléchir, chacune dans leurs têtes respective, un boucan de tout les diables se fit entendre, déchirant le calme qui s’était installer paisiblement dans l’appartement.  Elle posa les yeux sur son amie et secoua la tête doucement. « Je te raconterais tout a l’heure. » Dit elle simplement en avalant sa salive. Elle observa Andréa aller chercher sa batte de basseball et la suivi jusqu’à dans la cuisine. Elle hocha la tête quand son amie lui dit de rester ici. De toute manière elle n’y serait surement pas aller seule. Hailey n’était pas une grande courageuse, loin de là. Elle n’était pas lâche, elle ne se sauverait pas en laissant Andy dans les ennuie, bien au contraire, elle s’y jetterait pour aider son amie. Mais elle n’était pas celle qu’on envoie en premier pour une exploration. Elle avait peur  et ses jambes tremblait un peu. Surtout a cause de sa phobie des chiens et du fait qu’on entendait encore au loin les chiens qui hurlait, visiblement très énerver.  Elle ne quitter pas son amie des yeux, prête a aller l’aider au besoin. Elle s’était même un peu rapprocher du tiroir a couvert, prête a s’armer d’un couteau au besoin. Pas sur qu’elle sache réellement s’en servir pour blesser quelqu’un, mais elle en aurait au moins l’intention pour défendre la Lune de sa vie.  


Elle poussa un gros soupir soulager, quand Andy lui annonca que ce n’était qu’un chat. Elle avaient eu une de ses trouilles, un instant elle avait même cru que son cœur allait sortir de sa poitrine.  Elle put maintenant se détendre en sachant que c’était un chat qui avait fait tout ce raffut. Il avait surement du sauter en catastrophe dans la cour car il avait peur des chiens énerver qui le poursuivait. Elle posa ses grand yeux vert sur l’animal qu’Andy tenait dans ses bras et souri. Si elle avait une trouille monstre des chiens, elle adorait les chats.  Elle  sourit a son amie « Il est trop mignon ! » Dit elle simplement alors que son ami poser des questions et regardait s’il était blesser. « On va pas le laisser dehors alors qu’il a peur ! » Dit elle en tendant les bras pour prendre a son tour l’animal «  Oh ven conmigo corazoncito ! » Dit elle doucement a l’animal. « Que tu es joli. Tu nous a fait drôlement peur tu sais ? »Dit elle en reculant, l’animal dans les bras, pour que son amie revienne elle aussi dans l’appartement.  «Il a pas de collier » Dit elle a l’adresse de son amie, alors qu’elle retournait déjà dans le salon. Elle s’installa sur le canapé et gardait le chat effrayer contre elle. Elle releva les yeux sur son amie. « Faudrait qu’on voit demain si y’a pas un véto dans le coin. Il saura surement mieux que nous pour savoir s’il est blesser, malade ou a quelqu’un… Non ? » Qu’elle demanda en haussant les épaules. Ca lui semblait pas idiot comme idée. Elle reposa les yeux sur l’animal qu’elle se mit a caresser doucement. « Et du coup tout a l’heure… En faite… J’parlais des trois type flippant qui m’ont suivit jusqu’à l’appartement, tout a l’heure quand je rentrait du magasin.. »  Qu’elle avait lâcher sans quitter le pelage marron du chat. Elle aurait voulut ne pas en parler a Andy, mais c’était sortie tout seul tout a l’heure sur le coup de la peur. Et puis, ce n’était pas la première fois  que ca lui arrivait, elle en avait déjà souvent parler a Andy. Et Andy avait surement déjà vécu cela elle aussi. Elles vivaient dans le Skid, c’était loin d’être le quartier le plus sécuriser du coin.


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MessageSujet: Re: Talk Dirty   Talk Dirty EmptyMar 9 Jan - 21:55

C’est con à dire mais…quand Hailey a commencé à bosser au Diner avec moi, je flippais que toutes nos conversations finissent par tourner autour de ça. Qu’on se refasse le débrief de nos shifts au restaurant, à parler en boucle de nos collègues, des clients relou, du management à la con de Steeve qui a pas toujours l’air de savoir ce qu’il fout. Je sais pas pourquoi ça me foutait les miquettes, alors qu’on se connaît depuis la nuit des temps, et qu’on a toujours discuté de tout. Du coup, ouais, bien sûr que mes craintes étaient pas fondées du tout, et que si on parle nécessairement de chez Pop’s, parce qu’on y passe quand même pas mal de temps et qu’on y vit des trucs similaires, notre boulot là-bas a pas pris pour autant l’entièreté de nos conversations. On en parle comme ça, le temps d’échanger une anecdote, un commentaire, et on passe à autre chose. Un peu comme ce soir quoi.

Donc ouais, on parle de ces petites nouvelles qui défilent au Diner sans jamais y rester plus longtemps que quelques services, à tel point qu’on finit par s’embrouiller dans les prénoms. En même temps, je les comprends les nénettes, c’est pas vraiment le meilleur métier du monde. On a des horaires à chier, les clients sont pas toujours hyper aimables, c’est pas très bien payé, et je parle même pas de cette odeur de frites qui nous colle à la peau, aux fringues, aux cheveux. Alors ouais, je me dis que je peux même pas blâmer celles qui viennent deux, trois, quatre jours, et qui finissent par lâcher l’affaire, en se disant qu’elles trouveront mieux ailleurs. Du coup, par moment, y’a un sacré turn-over au niveau du personnel. Chez les clients, étonnement, c’est plus stable. On retrouve souvent les mêmes tronches, les mêmes jours. Enfin, y’a aussi des nouveaux clients bien sûr, des gens qui viennent une fois ou deux, mais on a nos petits habitués quoi. Comme ces geeks avec qui, j’en suis sûre aussi, Ruben s’entendrait à merveille.

Ca, ce qu’on fait en ce moment, discuter de nos vies, de nos amis, des gens qu’on croise, de tous ces petits trucs qu’on se disait avant essentiellement par sms, parce qu’on se croisait pas assez longtemps pour faire la causette comme ça, c’est ce que je préfère dans notre nouveau quotidien. Et ces moments ensemble, là, qu’on arrive à s’accorder bien plus souvent depuis qu’on habite ensemble sont ce qu’il y a de mieux dans notre toute récente colocation. Alors ouais, c’est top aussi de se dire que financièrement ça nous aide, que ça divise les charges par deux, et tous ces trucs là. Mais c’est rien à côté du fait d’avoir quelqu’un le soir avec qui partager quelques instants avant d’aller au lit, une personne avec qui échanger deux trois mots le matin au réveil. C’est clairement ce que je préfère dans le fait qu’on vive ensemble.

Peut-être que j’aurai pu en faire part à Hailey, qui est friande de ce genre de petites niaiseries, comme j’aime appeler ces déclarations sorties de nulle part qu’il nous arrive de nous faire, l’une à l’autre. Sauf que c’était sans compter sur ce boucan d’enfer qui retentit depuis la cour, et qui nous fait bondir sur nos pieds toutes les deux dans un même mouvement. Je voudrais pouvoir dire que je suis restée hyper calme et que j’ai pas eu peur une seule seconde, mais il suffit de se fier à ma tronche, à mes jointures qui ont blanchi alors que je serre fort la batte de baseball entre mes mains pour savoir que c’est du flan. Je suis pas rassurée quand je dis à la brune de rester à l’intérieur, mais pourtant, j’y vais quand même. Pas savoir, je trouve ça encore pire, alors je me lance dans la cour, me retenant de dire à Hailey que je lui avais bien dit qu’un appart en rez-de-chaussée avec un extérieur, dans le Skid, c’était pas l’idée du siècle.

Si je meurs tailladée en mille par ce qui se trouve dans notre cour, est-ce que je serai satisfaite de la vie que j’ai menée, du haut de mes vingt-neuf petites années d’existence, ou est ce que j’aurai surtout des regrets ? Est-ce que y’aura des choses positives à dire de la vie qui aura été la mienne, ou rien de quoi être fière ? Est-ce qu’on pourra dire que j’ai eu une vie bien remplie, que j’ai fait de mon mieux, que… Ah…nan, fausse alerte. C’est pas un psychopathe qui s’apprête à me massacrer et m’envoyer six pieds sous terre, juste un chat qui a l’air aussi peu à l’aise que moi. Je peux arrêter de tenter de faire le bilan de ma vie avant que ça me déprime. Je lâche la batte de baseball pour lui faire sentir mes doigts, et après avoir annoncé à Hailey que finalement tout va bien, je retourne à l’intérieur avec la bestiole poilue dans les bras. Tout ce raffut, pour un si petit machin, c’est quand même dingue.

Sauf que maintenant que l’animal est dans mes bras, ça soulève une foule de questions, dont la principale : et maintenant ?! Est-ce que je le laisse entrer ? Est-ce qu’on a seulement le droit d’avoir un chat dans l’appart ? J’arrive plus à me souvenir si le proprio a dit un truc sur le sujet ou pas. Je me sens hausser un sourcil quand Hailey gagatise déjà à moitié devant la boule de poils, avant qu’ils se lèvent tous les deux bien hauts quand elle dit que le chat peut pas rester dehors : “-Ah bon, il peut pas ?!” que je demande bêtement, alors que l’animal change de bras, quittant les miens pour trouver ceux de mon amie. Ce qui a pas vraiment l’air de le perturber plus que ça. “-Mais t’es au courant quand même qu’on a pas de croquettes, ni même de litière. Je te préviens, je nettoie pas s’il pisse par terre !” Faux, archi faux même. Bien sûr que je nettoierai, mais Hailey a pas besoin de le savoir.

On a jamais eu d’animal avant. Faut dire que quand tu grandis dans une famille qui a du mal à pas être en négatif tous les mois, c’est pas si déconnant de se dire qu’on a eu aucun chat ou chien. Ca fait une bouche de plus à nourrir, alors forcément, quand les parents eux-mêmes ont du mal à manger à leur faim, on va éviter de se rajouter une charge pour rien. Alors ouais, possible que je sois pas aussi à l’aise que ma colocataire à l’idée de partager notre espace de vie avec ce poilu. Je sais même pas si je saurai m’occuper d’un animal. Certains jours je sais à peine m’occuper de moi, alors bon…Je remarque pourtant bien vite qu’Hailey, elle, est déjà entièrement conquise, et rien qu’à cause de ça, je peux rien dire. Je pousse un léger soupir, et finis par hocher lentement la tête : “-Okay. Il peut passer la nuit ici, et demain, on ira voir un véto. Et s’il a pas de famille, bah…on verra bien.” que je dis sans pouvoir retenir une petite grimace. Faudrait que je prenne le temps d’ici demain de me plonger dans nos comptes, pour savoir si on pourra assumer cet animal que, je le devine, Hailey voudra pas laisser filer si facilement s’il a pas de maître.

En attendant, minou a un peu stoppé net notre manucure. Une chance, mon vernis était sec, mes ongles sont toujours nickel, et j’avais pas encore commencé la pose sur les mains de Hailey. Maintenant qu’on fait une pause, plus ou moins imposée par la bestiole à moustaches, autant en profiter jusqu’au bout. Je vais donc jusqu’au frigo pour me prendre une bière, amplement méritée, profitant pour demander à Hailey si elle en veut une également. Il faut au moins ça pour se remettre de cette mini vague d’émotions fortes. J’ai encore la tête dans le réfrigérateur quand la brune revient sur cette histoire de “ils” que j’avais déjà zappée, m’expliquant qu’elle s’est faite suivre par trois types tout à l’heure, et qu’elle pensait que c’était eux qui l’avait retrouvé. Je me redresse vite, la porte du frigo encore dans une main, les sourcils froncés : “-Pourquoi tu m’as pas appelé ? Et pourquoi t’as rien dit quand t’es arrivée ? On se fait des cachotteries maintenant ?!” Bien sûr que j’aurai tout lâché pour venir à sa rencontre si elle m’avait dit que des gars pas nets la suivaient. A vrai dire, même s’ils avaient l’air nets, je serai allée la rejoindre. Je laisse échapper un lourd soupir, qui en dit bien plus que tous les mots que je pourrais avoir.

Je récupère deux bières que je prends le temps de capsuler avant de revenir vers le canapé où Hailey est toujours occupée à caresser le chat, qui s’est mis à ronronner, les yeux clos. Je crois pas me tromper en disant que la peur est désormais loin derrière lui. Je tends sa bouteille à ma colocataire, buvant une longue gorgée, sans la quitter du regard, avant de demander : “-Ils savent où t’habitent ? Ils sont venus jusqu’ici je veux dire ?” Parce que ça pourrait potentiellement être un problème, ça. Enfin…se faire suivre est déjà un problème en soi, mais se faire suivre par des types qui savent où vous trouver, rien que d’y penser, ça me fait frémir. Et vu la façon dont il s’est blotti contre la jardinière de la cour, pas sûre qu’elle puisse compter sur le Poilu pour la défendre.

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MessageSujet: Re: Talk Dirty   Talk Dirty EmptyLun 11 Mar - 10:01

Talk Dirty
Andrea & Hailey


Un bruit qui semblait tout droit sortie des enfers avait interrompue la petite séance manucure-papotage des filles. Andrea, comme souvent, était celle qui  aller voir.  Parce que des deux, c’était de loin la portoricaine qui était la plus courageuse.  Sans vraiment être lâche, Hailey n’était pas du genre a avoir le courage de se lancer dans ce genre de situations quand elles se présenter.  Et ses rares moments de courages tenait plus de l’inconscience que tu réel courage. Et cette fois encore, elle avait laisser Andrea et sa batte de baseball y aller.  Et très vite, sa meilleure amie la rassura en lui disant qu’il n’y avait pas de danger, ce n’était qu’un chat.  D’ailleurs, la brune frisée était revenue avec le dit chat dans les bras.  Et il ne fallut pas longtemps pour qu’Hailey craque pour l’animal.  Elle n’avait jamais eu d’animal a elle. Elle n’avait de toute manière jamais eu de situation assez stable pour le permettre.  Enfant, elle aurait put en réclamer un, mais qui aurait accepté ?  Le couple de pseudo-humain qui aurait dû a la base remplir la fonction de « parents » pour Hailey ?   Impossible. Et puis, d’aussi  loin qu’elle se souvienne, elle n’avait jamais rien demandé a ses gens là.  Elle aurait put demander a ses grands parents, quand ceux-ci avait prit sa garde et celle de son grand frère a plein temps, mais ça n’aurait abouti a rien.  La réponse aurait était non. Ils n’avaient pas de quoi assumer un autre être vivant en plus des deux enfants.  
Alors Hailey avait rapidement prit l’animal dans ses bras en disant qu’elles ne pouvait pas le laisser dehors.  Si, en réalité elles auraient très bien put le laisser dehors, ne pas s’en préoccuper. Mais Hailey ne voulait pas le laisser dehors.  La cubaine sourit a son amie quand celle-ci fit la remarque qu’elles n’avaient ni croquettes ni litière pour l’animal. « On lui donnera un peu du poulet pour ce soir. Et s’il faut, je nettoierais. »   Dit elle en haussant un peu les épaules avec le chat toujours dans ses bras.  Elle n’avait jamais eu peur de nettoyer de l’urine, du vomis ou clairement de la merde malgré ses airs de précieuse.  Comme tout le monde, elle s’en passait bien, mais s’il le fallait elle le ferait. Son sourire s’élargie quand Andrea céda et accepta. « Oui, on fait comme ca ! » Qu’elle dit toute contente, assise sur le canapé avec l’animal contre elle.

C’est avec plaisir qu’elle accepta la proposition de bière faite par sa meilleure amie.  Et elle raconta son « aventure » du soir, celle où trois type qui n’inspirait rien de bon l’avait suivit jusqu’ici. Elle ne fut pas vraiment surprise de la réaction de sa colocataire.  Elle secoua la tête. « Non, on se fait pas de cachoteries.  Je voulais juste pas t’inquiéter pour rien. Et j’ai pas réfléchi sur le coup, j’ai pas pensée a t’appeler. J’veux pas te mettre potentiellement en danger pour rien. »  Qu’elle dit simplement, en caressant le chat qui s’était lové contre elle et ronronnait docilement. Même sur les animaux le charme d’Hailey semblait marcher.  Elle prit la bouteille  que lui tendit l’autre brune et la remercia.  Elle allait en boire une gorgée quand Andrea fit une remarque qui la stoppa net dans son action.  Elle avait d’un coup pâli et fixait sa meilleure amie avec une mine déconfite. Ce n’était pas la première fois qu’elle était suivit, mais bien la première fois qu’elle pensait a ce détail.  Un détail qui pourtant avait de l’importance et qui surtout, pouvait être potentiellement dangereux.  Donc c’était clairement inquiétant.  C’est sa salive qu’elle avala a la place d’un peu de bière qu’elle avait a la main.  « Oui…Ils m’ont suivit… Jusqu’ici… » Qu’elle avoua avec un mélange de honte, de culpabilité et d’appréhension dans la voix. Elle prit une grande inspiration en fermant les yeux, et elle resta un instant silencieuse les yeux clos.  Puis elle ouvrit de nouveau les yeux et but une grande gorgée de bière avant de poser la bouteille sur la table basse.  « Non aller, ils sont surement partie depuis un moment et passer a autre chose… Ils m’ont certainement oublié depuis un moment maintenant. » Bien la première fois qu’Hailey voulait être oubliable.  Elle reprit vite sa bière et en but une nouvelle longue gorgée avant de soupirer. « Non aller, viens on oublie cette histoire et on fini cette manucure. » Dit elle en affichant  un sourire sur son visage.  « Comme ca après je vais cuisiner, et on mange devant un film ? Je te laisse choisir le film en plus ! »  Elle allait essayer de ne pas penser a ce qu’avait soulignée Andy et rien de mieux pour cela que passer un bon moment avec sa meilleure amie.  Surtout qu’elle savait qu’elle allait avoir du mal a ne pas y penser cette nuit, quand elle serait seule dans son lit. Ou demain, quand elle devrait sortir. Alors autant prendre une petite pause dans ces pensées angoissante pendant qu’elle le pouvait un peu.

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MessageSujet: Re: Talk Dirty   Talk Dirty EmptyMar 19 Mar - 22:29

Je suis sûre que quand on repensera à cette soirée dans quelques semaines, ou mois, on pourra pas s’empêcher d’éclater de rire face aux tronches qu'on a dû faire quand on a eu les miquettes. Enfin, pour notre défense, on vit pas dans le quartier le plus safe de Downfall, et ça aurait pas été non plus si déconnant que ça que ce soit un camé qui débarque dans notre cour, et pas un chat aussi effrayé que nous au final. Et dire que j’ai carrément sorti la batte de baseball. Ouais, y’a pas de doute, y’a de quoi en rire, mais heureusement, tout est bien qui finit bien.

En attendant, le matou a l’air de se porter bien mieux, et d’avoir parfaitement trouvé sa place dans les bras de Hailey, qui semble pas décidée à le lâcher. Enfin, je crois que le Poilu en a pas spécialement envie non plus. Il a l’air vachement plus relax que tout à l’heure…et bon, on va pas se mentir, nous aussi. Même si les premières questions relatives à sa présence tardent pas à tomber : on en fait quoi, de ce minou ? Hailey a l’air de savoir vachement plus facilement que moi ce qu’il faut faire, et je comprends bien rapidement que le chat passera la nuit ici, avec nous. Qu’on ai ni litière ni croquettes, ni n’importe quoi qu’un matou puisse avoir besoin semble être anecdotique, comme si ça avait vraiment aucune importance dans ce cas de figure.

Je devine rapidement au sourire de ma meilleure amie qu’elle m’aurait pas lâchée si facilement si j’avais pas obtempéré pour que le Poilu passe la nuit nulle part ailleurs qu’ici, et m’étonne même un peu qu’elle soit prête à nettoyer tout ce qui sortira de ce minuscule petit corps s’il le faut. Et quand je vois ledit sourire s’agrandir encore davantage quand j’ajoute qu’on amènera le chat chez un vétérinaire demain, je devine qu’aucune autre réponse aurait pu lui faire autant plaisir. Je laisse échapper un bref soupir, et lève les yeux au ciel tandis que je me dirige vers le frigo. Tain, cette nana pourrait me demander d’aller décrocher une étoile que je ferai tout pour y arriver.

Jamais des bières m’ont fait autant d'œil que celles que je récupère dans le frigo, amplement méritée vu la frayeur qu’on s’est tapée. Sauf qu’apparemment, niveau flippe, le niveau était pas encore tout à fait atteint par l’arrivée du chat, et les propos d’Hailey sur ces gars qui l’ont suivi me poussent à me redresser un peu trop vivement et à me retourner vers elle, alors que je suis incapable de pas ressentir le coup sourd contre ma poitrine. Je me rends pas compte que ma réaction est peut-être un poil sèche, à vrai dire j’ai pas forcément l'habitude de tourner ma langue sept fois dans ma bouche avant de l’ouvrir, alors qu’il faudrait clairement que je le fasse vu la montagne de conneries que je peux débiter. Au final, c’est juste mon inquiétude qui choisit la pire des façons pour se manifester.

A sa réponse, à tous ces mots qui sortent de la bouche de la cubaine, je me sens secouer de nouveau la tête de droite à gauche, alors que mes yeux se lèvent de concert. Nan mais sérieux, c’est quoi cette excuse bidon ? “-Oh bah oui, c’est vachement plus malin de rester potentiellement en danger toute seule…” que je baragouine dans mon coin, me sentant un poil hypocrite parce qu’à sa place, je sais pas si je l’aurais appelée pour qu’elle vienne me rejoindre. Enfin, l’appeler si, ça sans doute. Pour avoir quelqu’un au bout du fil histoire de me donner du courage et de tenter de dissuader qui que ce soit de m’agresser par ce subterfuge. Elle aurait dû m'appeler, je me fous d’être en danger si ça me permet de savoir qu’elle, elle l’est pas.

Je récupère finalement les deux bières, les décapsule et reviens avec vers le canapé, en tendant une à Hailey aussitôt, tandis que je lui demande si ces types ont vu dans quel bâtiment elle est entrée. Je devine la réponse à sa réaction avant même que les mots de la brune quittent ses lèvres, et je sens ma mâchoire se contracter à l’idée de savoir que ces enfoirés savent où trouver ma meilleure amie. Je vois un truc dégueu qui ressemble à de la panique passer sur son visage, et je m’en veux d’être à l’origine de ce sentiment alors qu’elle semblait même pas y avoir pensé elle-même, mais il fallait que je sache.

Quand Hailey rouvre les yeux, puis reprend la parole, c’est pour souffler que ces gars l’ont probablement déjà oubliée, qu’elle était juste un intérêt comme ça, en passant, qu’ils sont déjà loin. Pendant un bref instant, je sais pas trop comment réagir. Je sais pas si je dois la féliciter de positiver, ou me dire que niveau autruche qui se planque la tête dans le sable pour pas affronter les emmerdes, elle se pose là. Et puis…je la vois de nouveau…cette étincelle inquiète dans son regard, et qui me pousse à soupirer doucement, balayant l’air devant moi d’un léger signe de la main : “-Ouais, tu dois avoir raison. Y’a pas de raisons qu’ils soient encore dans le coin…” que je dis à mon tour en haussant une épaule, m’autorisant enfin quelques gorgées de bière. Je m’entends pourtant rapidement ajouter, sans l’avoir quitté du regard : “-Je t’accompagnerai quand même sur tes trajets les prochains jours.” Juste au cas où. Je le dis pas, mais les mots ont failli m’échapper. Et Hailey me connait assez pour savoir qu’à l’expression sur ma tronche, à cet instant, ce sera absolument non négociable.

Je m’assois en tailleur dans notre canapé, bois de nouveau quelques gorgées, avant de tendre la bouteille au Poilu, qui hume avec intérêt dans ma direction, et celle de la bière. Sans véritable surprise, il a un mouvement de recul alors que ses yeux se plissent, et je ramène bien vite la bouteille vers moi. Mon regard fait plusieurs fois l’aller retour entre Hailey et l’animal, alors que je finis par le désigner de l’index : “-Je crois qu’il va falloir le poser, si tu veux que je te fasse les ongles.” Elle peut pas échapper à mon sourire malin, un brin forcé, mais indispensable si on veut effectivement laisser les suiveurs là où ils sont, et reprendre le cours de notre soirée.

La bestiole se retrouve donc par terre, et dans la seconde moi aussi, reprenant ma place initiale, pour attraper l’une des mains d’Hailey. J’essaie au mieux de faire abstraction de l’animal qui part à la découverte de notre appartement, une tâche pour laquelle je me révèle pas des plus douées, zieutant le Poilu des tas de fois alors qu’il sniffe à peu près tout ce qui lui tombe sous la truffe, moi incluse. Alors qu’on débat sur le film à regarder ce soir, j’envoie un rapide sms aux garçons, un SOS sur notre conversation à tous les trois, celle qu’on utilise rarement, sauf quand on parle des cadeaux d’anniv d’Hailey, et ce genre de trucs. Je leur propose de venir passer la soirée, puis la nuit à l’appart, de se ramener fissa s’ils veulent manger avec nous, et surtout de faire aucun commentaire sur leur présence. On aura peut-être des portions réduites, mais ça nous a jamais dérangé de partager, tant qu’on est tous les quatre.

Après un nouveau coup d'œil à la boule de poils en pleine exploration, je reprends la main d’Hailey, examine ses ongles pour vérifier où j’en étais, avant de boire de nouvelles gorgées. “-Tu restes loin du chat tant que c’est pas sec, hein…” que je lâche en lui lançant un regard d’avertissement, aussi sérieux que j’en suis capable, parce que je sais qu’elle serait tout à fait disposée à reprendre le Poilu dans ses bras à la seconde où j’en aurai fini avec elle. Je finis de limer, de couper les petites cuticules, de mettre la base, et c’est parti pour le vernis noir. C’est pas hyper joyeux, mais ça fait partie des must-have, on est bien d’accord sur le sujet. Avec application, celle que j’ai depuis que je bosse chez Elena, je peins les ongles avec concentration, sans déborder une seule fois. Une vingtaine de minutes plus tard, je viens à bout de son dernier petit doigt, et lui adresse un index de mise en garde : “-Tu touches à rien jusqu’à ce que ce soit parfaitement sec !” Ouais, faut croire que j’aime me répéter.

Et en attendant que ça arrive, j’en profite pour me relever souplement, ranger tout le matos dans sa boîte, puis dans le placard de la salle de bain, où c’est plus ou moins en libre service, au cas où elle veuille taper dedans. “-Lève les pieds !” que je balance depuis l’autre bout de l’appartement, récupérant l’aspirateur pour le passer devant le canapé, un boucan qui, s’il dure moins de deux minutes, plait pas du tout au chat, qui court dans tous les sens, avant d’aller se réfugier dans la chambre d’Hailey : “-Hostia ! Ma pauvre plante !” que je râle quand je dois aller la ramasser par terre, rallumant l’aspi pour nettoyer la terre qui en est tombée. Le pire ? Je sais même pas si je suis vraiment fâchée, parce que ce chat est quand même sacrément mignon.

L’aspi rangé, je vérifie les ongles d’Hailey, déclare qu’il faut attendre encore au moins cinq minutes, et finis par sortir du frigo tout ce qu’il faudra pour préparer le repas. C’est à cet instant qu’on entend la clé tourner dans la serrure, alors que nos deux amis entrent, un peu comme s’ils étaient chez eux. Ce qui, au fond, est pas tout à fait faux. “-Hé nan mais sérieux, vous auriez pu au moins toquer !” Inutile de préciser qu’entre nous, Hailey et moi ne prenons pas toujours le soin de porter un froc quand on traîne à l’appart. “-Ah ! Tu vois, je te l’avais bien dit qu’il fallait toquer.” rétorque presque aussitôt Ruben en nous adressant un sourire désolé, alors que Nick répond du tac au tac : “-Et risquer de les louper en flagrant délit de tripotage ? Jamais de la vie.” Mon poing s’abat sur le bras de Nick au moment où Ruby m’embrasse sur le front, alors que le Don Juan qui nous sert d’ami se met à ricaner. Ouais, y’a plus de doutes maintenant. Avec eux deux dans l’appart, et leur bonne humeur, ces sales types de suiveurs deviendront vite un mauvais souvenir.

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