Putain de bordel de merde. Ton cœur se précipite contre ta cage thoracique, comme s’il essayait de se barrer de là, de s'extraire de ce fourreau dans lequel il est sans cesse enfermé depuis des années. Tu l’ignores, comme chaque fois, et tu jettes contre le mur ce putain de téléphone portable que tu n’as absolument plus envie de regarder. Il s’explose avec fracas, retombant contre le sol en une multitude des morceaux et tu ne peux t’empêcher de soupirer. Un SMS. Un foutu SMS et il te fout hors de toi. Putain Kate, comment tu peux te laisser avoir comme une putain d’adolescente à chaque fois ? Comme s’il avait encore les moyens de t’atteindre, de te torturer, de ne serait-ce que te toucher. Il n’a plus aucun pouvoir sur toi depuis des années, tout le mal qu’il aurait pu faire est déjà fait.
Sans demander ton reste, tu passes ton manteau et enfile tes chaussures, faisant claquer la porte de l’appartement derrière toi avec fracas. Tu sais de quoi tu as besoin là, tout de suite et maintenant, et tu doutes de trouver qui que ce soit ayant quelque chose à redire sur ça. L’air frais à l’extérieur te permet de remettre tes idées en ordre, quelques instants, mais tu sens que ta colère essaie de prendre le dessus. Putain de bordel de merde, si tu pouvais te vider de ton sang jusqu’à la moindre goutte pour ne plus avoir aucun lien avec lui, tu n’aurais pas besoin d’y réfléchir beaucoup. Si ça pouvait effacer ce qu’il a fait à ta mère et à toi, tu le ferais sans une putain d’hésitation.
Tu montes dans ta voiture, mets le contact et tu tapes machinalement l’adresse dans le GPS. C’est pas comme si tu savais pas où tu allais, mais savoir que la machine te permet de te concentrer sur quelque chose d’autre que ta colère te fait du bien. Tu rejoins rapidement l’adresse voulue et tu passes la porte de l’établissement en cherchant déjà des yeux ton amie, sachant très bien qu’elle se trouverait ici. Elle te l’as dit, alors que vous échangiez par SMS il ya quelques heures, t’ayant proposé de la rejoindre ici (tu avais plus ou moins refusée, tu avais quelques documents à gérer pour l’association). Tu prends place à ses côtés, sans même dire quoi que ce soit, et tu t’affales contre le bar. Tu n’as pas vraiment pour habitude de venir au Naughty, mais l’ambiance plus discrète et charnelle de ce bar te donne envie d’aller jusqu’au bout de ta peine en avalant tous les whiskies disponibles derrière la serveuse.
Passe-moi la bouteille, Love.
Même pas la peine de lui dire de ne pas poser de questions, elle te connaît suffisamment bien pour savoir ce que tu attends d’elle. Tu manques d’écrabouiller le verre entre tes doigts quand tu te sers, mais tu t’en contrefous un peu. La première gorgée te brûle la gorge et tu continues avidement jusqu’à descendre entièrement le liquide. Tu t’en ressers un autre, comme si de rien n’était, que tu fais cette fois danser devant tes yeux un long moment avant de le porter à tes lèvres.
Putain de bordel de merde Love. Il a recommencé. A m’envoyer des petits messages mielleux comme si j’étais sa chienne, et que j’allais accourir pour lui tendre les bras avec un tee-shirt meilleur tonton de l’année. S’il savait ce que j’ai envie de lui faire, putain.
Tu parles rarement de manière aussi crue. Mais c’est la seule personne qui arrive à te mettre à ce point hors de toi. Tu n’as pas vraiment besoin de donner plus de détails, ton amie sait parfaitement de quoi il en retournes, mais tu ne peux t’empêcher de penser qu’elle doit te juger sévèrement pour la façon dont tu gères ça. Après tout, tu aurais eu tellement d’occasions de rendre la pareille à ce connard, de lui coller une putain de balle dans la tête, et tu n’en as jamais rien fait. Tu vides d’une traite le second verre, et tu t’en ressers encore un, ne sachant pas vraiment si c’est une bonne idée ou non.
tic. tac. ton esprit est une machine. tu es réglée, réglée comme une horloge. mécanique, droite, fière. tu as juste l’impression d’être un peu à l’écart. pas différente, pas décalée, mais simplement portée par une vision des choses qui elle est complètement différente et te fait voir le monde à une vitesse différente de celle des autres. ☽ katherina
Lovelyn Bishop
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Sujet: Re: Alcohol dreams Ven 30 Déc - 9:01
Alcohol Dreams
feat Kate & Love
« J’danse au Naughty ce soir ca va être calme vien boire avec moi s’tu veux » « J’peux pas, j’ai des papiers a faire pour les BB » « Okai chérie tu sais ou me trouver au k ou » Après ce court échange de message avec sa meilleure amie, Love avait laisser son téléphone dans le vestiaire avec le reste de ses affaires. Elle n’en aurait pas besoin ce soir. On lui avait demander de remplacer une danseuse du Naughty ce soir, un peu au pied lever. Ca arrivait de temps en temps que Love se donne en spectacle pour une foule d’homme en rut. Au final ca ne la changeait pas de ses clients habituel, la différence c’était que ce soir elle rentrerait plus tot et aucun ne lui passerait dessus. Presque une soirée de repos en somme pour la prostituer de Van Nyus. Sans parler qu’elle serait payer pour la soirée et allait récolter des billets aussi. De l’argent facile aux yeux de Love, alors évidement qu’elle accepter a chaque fois qu’on faisait appel a elle. Son show avait commencer et elle avait fait comme souvent, elle avait « éteint l’interrupteur » qu’elle avait dans la tête, elle s’était concentrer sur sa danse et avait fait fit des mains baladeuse qui s’était promener sur son corps. Elle faisait cela pour l’argent évidement, mais aussi car cela lui permettait de danser, et danser elle aimait cela. Ca lui donnait parfois l’impression de faire quelque chose qu’elle aimait, ne serait ce qu’un peu. Le plus dans cette histoire aurait était de pouvoir voir Kate un peu ce soir, mais ce n’était pas grave, ce ne serait que partie remise. Et au pire demain elle irait s’incruster chez Kate, comme elle le faisait souvent. Mais chez Kate c’était un peu chez Love aussi, et chez Love c’était aussi un peu chez Kate. Ca avait toujours était comme cela, et ca le serait surement toujours. Elles avaient grandit ensemble, elles avaient tout affronter ensemble. Il n’y avait rien que Love ne ferait pas pour Kate.
Après son show et un rapide lapdanse, Love avait besoin d’une pause, alors elle s’était installer au bar, profitant qu’une autre fille bien plus belle qu’elle, se donne en spectacle sur scène autour de sa barre pour occuper l’attention de ces messieurs. Elle avait quand même par curiosité jeter un œil a la performance de la fille et avait soupirer. J’sais pas où t’as appris a danser ou faire d’la pole danse toi, mais t’es pas trop douée. Qu’elle n’avait put s’empêcher de juger en commandant une bouteille de whisky et un verre a la barmaid du Naughty présente ce soir. Elle était en train de boire son verre tranquillement quand elle entendit quelqu’un s’installe a coté d’elle. Pas besoin de tourner les yeux pour voir qui s’était invité, la voix qui lui demander de lui passer la bouteille, elle la connaissait très bien. Alors, tandis qu’elle était toujours en train de boire, elle tendit son autre main et fit glisser sa bouteille vers la brune a ses coté. Elle reposa ensuite son verre et passa une main dans ses cheveux doucement avant de tourner la tête vers son amie pour l’écouter. « Deux putain et un bordel de merde ? Dont un putain associer au bordel de merde ? Bah putain, tu peux nous mettre une autre bouteille de la même chose. L’heure est grave là » Qu’elle dit a la serveuse en enlevant un billet du petit tas qu’elle avait poser devant elle pour le donner a la serveuse. Ici elle pouvait se permettre de mettre ses pourboire en tas comme ca devant elle sans que personne ne se risque a lui voler quoique ce soit, ont la connaissait dans le coin, on savait a quel point elle était vénale et qu’elle était prête a mordre fort si on essayait de la voler. Une fois la bouteille devant elles, elle se servit un autre verre. Elle resta un instant silencieuse. Elle savait que pour l’heure, Kate avait plus besoin de parler, de déverser ce qu’elle avait sur le cœur que d’entendre quoi que ce soit.
Quand son amie eu fini de parler et de s’enfiler quelque verres, la fille de joie se tourna vers elle pour lui faire face. Elle se fichait d’être en tenue très légère devant sa meilleure amie, aucune pudeur avec les autres et encore moins avec Kate. C’était Kate après tout. Elle posa les yeux sur son amie l’air sérieux. « J’sais qu’il t’fou la haine ce batard. Et j’sais que tu essaye, mais le laisse pas t’atteindre. » Elle lui caressa doucement la joue en lui souriant. « Du coup il m’fou la haine aussi. » Parce que Love le détestait ce type, elle savait tout de l’histoire, elle savait tout ce qu’il avait fait a Kate et sa mère. Donc elle ne pouvait que le détester. Si ça ne tenait qu’a elle, il aurait déjà crever dans un fossé. Mais Kate n’était pas comme Love, elle était plus raisonné, plus raisonnable, plus intelligente aussi sans doute. Love se servit un nouveau verre, qu’elle but d’une traite. « S’tu veux… J’le bute moi. » Dit elle après s’être servie un deuxième verre qu’elle but tranquillement. « J’pense que ce sera facile. Me suffira de lui faire croire que c’te fois contrairement a chaque fois, j’accepte ses avances et sa thune et… PAN. Une balle dans la tête, un coup de couteau bien placer, ou juste un p’tit médoc dans son verre et on en parle plus. Tu choisi la méthode, tu me dis quand et j’exécute. » Elle reposa tranquillement son verre, elle était étrangement calme… Ou plutôt elle faisait comme si elle était calme alors qu’elle était en train de bouillonner de rage. Elle avait horreur qu’on mette Kate dans cet état. Mais elle faisait comme si de rien était et elle parlait d’un meurtre comme si elle parlait de la météo du jour. Kate savait parfaitement que Love le ferait. Elle le ferait, même s’il fallait avouer -bien qu’elle ne l’avouerait pas- elle avait un peu peur de cet homme. Lovelyn n’avait peur de pas grand-chose, surtout pas des hommes, mais celui-ci, elle le craignait parce qu’elle savait ce dont il était capable et elle le craignait d’autant plus depuis qu’elle avait eu l’âge pour que l’homme s’intéresse a elle de temps en temps. Et si elle refusait a chaque fois, car sa loyauté envers Kate valait plus que tout l’or du monde, elle craignait qu’un jour le refus ne soit pas toléré. Heureusement elle n’avait jamais rien dit a Kate… Jusqu’à aujourd’hui, mais l’info était noyer dans sa phrase donc avec un peu de chance Kate ne relèverait pas.
La liqueur n’évapore pas les tensions. Tu fixes le fond de ton verre, l’âme en peine. En peine, mais en colère, surtout. Tu n’as pas l’habitude d’être angoissée, ou hors de toi, trop mécanique, trop perfectionniste. Mais lui, lui, lui putain. Lui te met hors de toi. Même l’alcool ne peut rien y changer, et les dieux savent que cet enfoiré a essayé de s’y noyer dans son putain d’alcool. Que c’était la première excuse de ta mère, pour laisser passer ses caprices, que c’était la raison des c’est pas grave, kate chérie, il est malade. Ivre. Ivre de ses conneries. Voilà ce que tu en penses aujourd’hui (loin du discours que tu pouvais tenir avant (cette période sombre où tu pardonnais facilement (toi aussi))).
Love se moque légèrement de tes mots et commande une nouvelle bouteille alors que tu descends déjà ton troisième verre. Oh, avec elle, ce n’est pas grave. Tu peux boire, danser, jurer sans la moindre crainte d’être jugée. Elle te connaît, dans les moindres détails, elle te connaît tellement par coeur que les mots pour exprimer tes émotions sont complètement inutiles, futiles. Tu n’as pas besoin de faire semblant avec elle.
Tu ne réponds pas vraiment à Love, et tu lances ta haine contre ce connard sans lui adresser un regard. Elle comprend et te laisse évacuer tes émotions sans broncher. Ton venin déversé, un long silence s’installe entre vous. Tu en profites pour t’affaler sur le bar. Tu sais que l’alcool ne fera pas vraiment effet avant quelques minutes, et tu doutes même d’avoir bu suffisamment pour n’être ne serait-ce qu’un peu pompette. Putain Kate, t’es plus une gamine, et c’est pas une demie bouteille qui va te foutre au tapis. Il te faut plus que ça. Il t’en faut encore. Mais les premières gorgées ont pris un goût amer dans ta gorge, âpre entre tes lèvres et tu as l’impression qu’une goutte de plus te ferait vomir. Alors tu reposes le verre, les bras contre le bar, lorsqu’elle se tourne vers toi pour reprendre la parole.
Tu n’avais même pas remarqué sa tenue. Pourtant, tu savais qu’elle venait danser ce soir, bien que tu n’aies pas été surprise de la trouver au bar. Ses doigts caressent ta joue avec douceur, à travers le rideau de tes cheveux, et tu relèves légèrement la tête pour croiser son regard. Le laisse pas t’atteindre, c’est tellement vrai et tellement dur à la fois. C’est à l’intérieur de toi qu’il creuse, que chacun de tes messages attise la flamme qui maintient ta haine. Love t’arrache un sourire sarcastique, alors qu’elle te propose de l’éliminer. C’est tellement simple, ce serait tellement plus simple. Poison. Balle. Couteau. Tout ce qui pourrait mettre fin à ce calvaire, tu le ferais. Tu la laisserais faire, si tu en étais capable. Mais c’est trop peu, trop facile, trop court.
J’ai pas envie de t’impliquer là-dedans que tu marmonnes. C’est pas comme si je devais lui accorder le moindre intérêt. J’aurais dû effacer son putain de numéro depuis longtemps.
Tu sors ton téléphone de ta poche, et comme s’il était possible de le défier, tu l’écrases un grand coup contre le bar. L’écran se fissure instantanément, et tu grognes. Voilà où passes ta frustration. Voilà comment tu vides ta putain d’énergie. A détruire des choses futiles, inutiles.
Il me fout la haine, Love tu ajoutes en reprenant ses mots. C’est un putain de connard. Un putain de connard à que je devrais obliger à bouffer ses couilles pour avoir pensé que j’allais l’accueillir à bras ouverts. Tu sais, Love, depuis combien de temps je n’ai pas vu sa tête de raclure ? Cent-soixante-dix-sept jours.
Tu ne comptes pas réellement les jours. Pas vraiment. C’est ton esprit, qui les compte tout seul. Incapable de faire abstraction de la donnée mathématiques liée à ta haine. Impossible de laisser de côté cette petite alarme dans ta tête qui s'affole au moindre dépassement de la ligne. Comme cette fois où il s’est pointé chez toi, la bouche en cœur, pour te parler de leurs tombes, à ta mère et à ton père, voulait investir dans tu-ne-sais quel hommage, pour ces tombes familiales, celles-là même qu’il souille en voulant déposer des fleurs. Lui. Si papa avait sû, il lui aurait traversé la tête avec une balle.
Et il revient. Me hante avec ses petits mots doux. Ses ma chérie, ma princesse. Et tu sais ce qu’il se passe quand je reçois ça, Love ? Je sens ses putains de mains sur moi, et je vois les coups sur ma mère.
Un gémissement enragé s’échappe entre tes lèvres.
Je n’ai même pas la moitié de la force qu’elle pouvait avoir. Sans les BB, tu peux être sûre qu’il m’aurait déjà butée.
tic. tac. ton esprit est une machine. tu es réglée, réglée comme une horloge. mécanique, droite, fière. tu as juste l’impression d’être un peu à l’écart. pas différente, pas décalée, mais simplement portée par une vision des choses qui elle est complètement différente et te fait voir le monde à une vitesse différente de celle des autres. ☽ katherina
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Sujet: Re: Alcohol dreams Dim 22 Jan - 22:45
Alcohol Dreams
feat Kate & Love
C’était étrange, mais parfois cela arrivait, pour le coup c’était Love la « calme » du duo et Kate qui avait la haine. Enfin, Love temporisait sa haine, si ca ne tenait qu’a elle, elle se serait lever de ce tabouret où elle était installer et elle serait partie massacré ce type pour la haine qui mettait a Kate. Mais elle avait tuer l’idée -plus ou moins- des quelle était née dans sa tête. Parce que pour l’instant elle devait être là pour Kate, l’écouter, la réconforter et boire avec elle. Pour l’instant elle devait être son amie, sa sœur et pas son arme. Alors elle l’écouter et se servait de temps en temps un petit verre qu’elle engloutissait aussitôt la bouteille poser sur le comptoir. Enfin, Love était le genre d’amie a proposer de buter le mec en question, comme cela tout simplement, comme si elle lui proposer d’aller faire un tour. Elle sourit un peu a la réponse de son amie. « Bébé, j’suis impliquée dans cette histoire, que tu le veuille ou non. Parce qu’Il sait très bien que s’il te trouve pas, il n’a cas me trouver moi. Et puis aussi parce que j’veux que tu sois heureuse alors j’ai envie de buter tous ceux qui te rendent malheureux. » Qu’elle avait dit en penchant un peu la tête sur le coté gauche et en souriant a son amie. Elle savait parfaitement que l’oncle de Kate avait bien compris que si Kate avait un problème elle viendrait voir Love, et vise versa. Il avait bien compris qu’elles étaient proche et que ce qui en atteignait une, atteindrait aussi l’autre. En y pensant, peut être que c’était pour cela qu’il s’interessait de prés ou de loin a Love, pour atteindre Kate. Cela aurait mis encore plus Love en colère contre cet homme, si elle ne devait pas rester calme et posé (autant qu’elle le pouvait évidement) pour soutenir son amie. « C’est vrai qu’effacer son numéro se serait un bon début. Comme ca s’il t’envoie un message tu le démolie en répondant un « C’est qui ? » ca pourrait être drole » Dit elle en riant un peu a cette idée. Ca lui donnait envie de voir sa tronche a ce moment là. Enfin en fait non, moins elle le voyait cet homme, mieux elle se portait.
« Cent-soixante-dix-sept jours ? C’est très précis ma parole, tu compte vraiment ? »Dit elle en souriant, pour la taquiner un peu, dans l’espoir de la faire sourire. Surtout que c’était pas comme si elle avait de quoi juger son amie, elle, elle compter les jours passer sans que sa mère n’essaye de la tuer, et Kate le savait, elle connaissait la petite ardoise sur son frigo avec des trait fait tout les jours passer sans attaque d’Ada. « Aller mon cœur… » Dit elle en passant une main délicate et amicale dans le dos de sa meilleure amie « C’est qu’un connard. Dis toi que là, si t’as pas répondu il doit avoir la haine. T’imagine sa tronche toute rouge avec ses sourcils froncer et ses joues toutes gonflées ? » Qu’elle dit encore pour essayer de la faire rire. « Comme les mecs dans les dessins animés là ! » Elle en voyait peut être un peu trop des dessins animé avec Ada qui les passait en boucle a la télé. Facile pour elle, vue qu’elle oubliait toujours qu’elle les avaient déjà vue mille et une fois. Doucement elle ferma les yeux en entendant le ressenti de Kate a chaque fois qu’elle recevait un message de son oncle. Elle comprenait cette sensation de sentir encore et encore des mains sur son corps, des mains pas agréable dont on ne désirait pas le toucher. Elle connaissait ces sensations, alors elle se tut, respectant cela. Pour le coup elle n’avait rien a dire. Elle aurait put lui dire qu’elle connaissait cela, mais elle préférait respecter la parole de son amie et ne rien ajouter. Sauf qu’elle rouvrit les yeux d’un coup en entendant la suite et posa un regard sérieux et emprunt d’un peu de colère sur son amie. « Moi vivante, jamais, tu m’entend ? Jamais il posera a nouveau la main sur toi. S’il venait a le faire, j’te jure que j’lui enfonce sa propre bite dans son propre cul, j’lui fais bouffer ses couilles et j’le pend par ses tripes ! » Elle était sérieuse, elle était capable de le faire…Enfin du moins de devenir sanglante et violente s’il venait encore a poser une main sur Kate. Evidement elle savait qu’ elle était pas capable de faire ce qu’elle venait de dire, elle avait conscience qu’elle n’était pas assez forte pour cela. Mais elle était capable de lui mettre des coups de couteaux. Elle avait but rapidement un verre pour calmer l’excès de rage qui venait d’affluer dans son sang. Puis elle posa le verre, un peu brusquement sans doute, avant de poser a nouveau les yeux sur son amie. « On bois encore un peu et après on va faire un truc pour te défouler ? » Des idées pour cela, elle en avait des tas. Mais c’était avant tout a Kate de choisir, c’était elle ce soir qui décidée car c’était elle ce soir qui n’allait pas bien et qui donc avait besoin de Love.
Effacer son numéro. Comme s’il était possible de régler tous tes problèmes d’un seul clic. D’une seule pression, ou deux, sur l’écran tactile. De faire disparaître en un claquement de doigts cet enfer qui saccage hasardement ton corps et ton esprit. Une flamme vive, indomptable ; cachée derrière ton indifférence, que tu t’efforces de maintenir en cage, bien gardée, bien en sûreté. Et putain que ça fait du bien, de savoir que Love t’aide à garder ce truc à distance. Elle rit, elle rit de tes pitreries (qui en sont bien malgré toi) ; elle rit de toi, de tes incartades, de tes façons maladroites de vouloir gérer ça, de tes propositions, toujours aussi futiles les unes que les autres. Love rentre dans ton jeu, et tu sais qu’elle le détruirai pour toi s’il le fallait.
L’écran brisé de ton cellulaire clignote. Bien. Soit. Si c’est encore un putain de message de sa part, tu fais sauter le bar tout entier pour ne pas avoir à le lire. Rien à faire de devoir gérer la paperasse. Quoique. C’est complètement stupide. Tes pensées produisent un tel vacarme dans ton crâne, que même l’alcool n’arrive pas à apaiser ; c’est la main de Love contre ton dos, qui te ramène à la réalité de manière brutale. Tu retournes l’écran, le glisse dans ta poche en activant du bout du doigt le silencieux, et tu prends une nouvelle gorgée pour te remettre les idées en place ; alors que tu lâches avec rage ce qui te tourne dans l’esprit. Qu’en penserait Maman ? Tu n’es même pas une once de ce qu’elle était, et ça te met en rogne ; en rogne contre toi et contre lui. Contre tout ce qu’il représente et contre tes propres faiblesses. Même Love ne peut rien faire avec ça.
Sa hargne étouffe tes mauvaises ondes, et putain tu t’en veux de te sentir si faible à la moindre occasion.
Ce serait si simple, Love que tu murmures, en écho à ses menaces.
Lovelyn repose son verre, et tu constates que tu as terminé le tien également. Elle propose de boire, et tu réfutes de la tête.
On se casse.
C’est net. C’est ce dont tu as besoin. Pas la peine de vider la réserve du bar, tu as suffisamment bu pour garder l’esprit embrouillé un bon moment et la nausée te guette.
Ce que tu veux, Love. Mais j’ai besoin de prendre l’air.
tic. tac. ton esprit est une machine. tu es réglée, réglée comme une horloge. mécanique, droite, fière. tu as juste l’impression d’être un peu à l’écart. pas différente, pas décalée, mais simplement portée par une vision des choses qui elle est complètement différente et te fait voir le monde à une vitesse différente de celle des autres. ☽ katherina
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Sujet: Re: Alcohol dreams Ven 19 Mai - 21:18
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Elle faisait de son mieux, elle faisait toujours de son mieux pour sa meilleure amie, sa sœur plus que n’importe quelle autre BB. Alors elle restait calme et elle essayait de faire sourire son amie, car elle en avait grandement besoin. Elle fut ravis de voir que cela marchait. Elle l’avait laisser parler, évacuer avec les mots, maintenant elles allaient pouvoir évacuer la haine avec des gestes. Lovelyn avait déjà une petite idée, aller casser des trucs c’était pas mal, ca défoulait bien. A cette heure ci de toute manière la salle de gym n’était surement pas ouverte donc elles ne pourraient pas aller frapper dans un sac de sable. Pas qu’elles faisaient cela souvent, mais pour le coup ca aurait put faire du bien a Kate. La brune se leva de son tabouret après avoir laisser un billet sur le comptoir et prit lis autres. Elle les mit dans le sac de Kate en souriant « J’ai pas de sac » Qu’elle dit en se justifiant, même si en soit elle n’aurait pas eu besoin de le faire. Une preuve ultime de confiance venant de Love, elle confier son argent a Kate les yeux fermer en sachant qu’elle en verra la couleur tout a l’heure. Kate ne la volerait jamais, elle le savait. Après tout sa sœur savait a quel point Love était en galère financièrement et comme elle travaillait dur et au mépris de son amour propre pour gagner de quoi survivre, alors jamais elle ne la volerait. Elle sourit ensuite a son amie « J’vais me rhabiller et on y va ? » Oui, après tout Love n’avait pas besoin de travailler ce soir. Elle laissa donc son amie quand celle-ci lui dit qu’elle devait passer au toilette et commença a se diriger vers les vestiaires.
Elle allait donc vers les vestiaires en pensant déjà a où elles pourraient aller pour peter des truc. Elle pensa directement a aller peter la bagnole de l’autre connard de la semaine dernière qui lui avait fait un bleu qui avait mit beaucoup trop de temps a disparaitre. Elle était en plein dans ses pensées, quand la manager l’intercepta. « Tu vas où toi ? » Qu’elle lui souffla. Love soupira en se disant qu’elle avait l’air super stresser ce soir c’était pas très beau a voir. « Euh… Bah j’m’en vais, c’est bon t’as assez de filles ce soir non ? » Qu’elle dit en souriant. Elle était prête a se battre un peu avec elle s’il fallait. Mais elle allait se casser. Fini pour elle ce soir. La manager se crispa un peu. « Ah non, certainement pas. Tu reste. Un client te demande. » Love soupira a nouveau « Bah propose lui une autre fille, c’est bon t’en a plein des brunes aux yeux vert. » Faux, mais bon c’était un détail. « Non, il t’as demander toi et uniquement toi. Alors tu y va et tu va faire ton travail. » Qu’elle lui dit d’un ton presque méchant en la poussant en direction de la salle. Love allait demander où était le client, mais elle n’eu pas besoin. Ses yeux tombèrent directement sur le client. Elle savait que c’était lui, parce que c’était forcement cet homme. Elijah. Elle avala sa salive. Non, elle ne voulait pas le voir. Pas ce soir alors qu’elle avait trop la haine contre lui… Aucun soir en fait, car elle avait toujours la haine contre lui. Elijah, ou l’homme qu’elle detestait le plus sur cette terre, et qui lui faisait aussi un peu, non, très peur. Love ne craignait pas les hommes en règle général, sauf lui. Car elle savait parfaitement de quoi il était capable. Elle s’avança vers lui, elle ne laissait rien paraitre. Il lui faisait certes peur, mais elle ne s’était jamais laisser démonter face a lui, elle ne lui avait jamais montrer qu’il lui faisait peur. Elle se planta face a lui, l’air digne et froid et croisa les bras sur sa poitrine. « Tu rêve. J’danserais pas pour toi, va trouver une autre fille. » L’homme but une gorgée dans son verre de whisky et le posa tranquillement sur la table a coté du fauteuil sur lequel il était installer et se releva tranquillement en souriant satisfait. « Bonsoir Love. Toujours aussi sexy a ce que je vois. » La brune recula d’un pas. «Ta gueule et dégage. J’danserais pas pour toi. Dégage ou j’appel la sécu et j’dis que tu m’as fait du mal. » L’homme rit un peu et se pencha vers la brune pour effleurer un peu une mèche de ses cheveux brun. « Tu vas danser ma belle. Et tu sais pourquoi ? Parce que c’pas a toi que j’ferais du mal sinon. Alors danse, a moins que tu préfère que j’aille demander ca a Katherina ? » La fille de joie grinca des dent et réprima son envie de lui mettre un coup de poing. Il savait où taper pour faire mal cet enfoiré. Il savait qu’en menaçant Kate, Love allait forcement accepter. Il sourit un peu plus en voyant la haine dans les yeux de Love et il se remit sur son siége d’un geste lent. « Alors danse. Sinon Kate le fera. Imagine comme elle serait devaster de faire ca ? » Il sourit et lui fait un signe en écartant vulgairement les jambes, invitant la brune a prendre place. Elle ferma les yeux, prit une grande inspiration et expira doucement en faisant tomber son peignoir noir qui couvrait sa tenue très légère de strip-teaseuse. Elle s’approcha doucement et se mit a faire son travail. Danser pour lui, danser sur lui. Elle avait utiliser son interupteur magique dans sa tête pour faire sortir son esprit de son corps, pour ne pas faire attention aux mains sale et dégoutante qui se promener sur son corps qui devenait sale et dégoutant lui aussi. Ne pas penser au fait qu’il se permit de renifler ses cheveux a un moment, ou même de passer au dessus de ses paroles quand il lui souffla a l’oreille « Un jour ma belle, je te ferais voir ce que c’est un mec, un vrai. Quand j’t’aurais montrer tu pourra plus t’en passer. » Il rit « T’y reviendra j’te le promet. » Il rit a nouveau, un rire gras, dégoutant. Mais elle passait au dessus. Elle ferma les yeux, quand face a lui, elle senti le visage de l’homme se frotter contre sa poitrine, et même y déposer un baiser, les mains de l’homme remontant sur ses fesses alors qu’elle continuait a faire onduler son corps au rythme de la musique, sur le corps plein de désir d’Elijah. Elle se tourna a nouveau pour lui faire dos en pensant que c’était bientôt fini. Et quand elle ouvrit a nouveau les yeux, son regard tomba tout de suite sur Kate.
L’alcool ne distrait finalement pas tes sens aussi bien que tu l’aurais voulu. Qu’espérer d’un peu de liqueur, de toute façon, tu sais pertinemment que l’alcool n’est pas une solution pour toi, aussi souvent soit-elle employée. Quand Love acquiesces, tu es rassurée ; et en même temps, tu savais, tu sais qu’elle irait au bout du monde pour te suivre s’il le fallait ; parce que tu ferais exactement la même chose pour elle.
Pour le meilleur, et pour le pire. C’est comme ça que ça fonctionne entre-vous.
C’est toujours comme ça que ça a fonctionné.
Elle glisse les quelques billets dans ton sac, et tu hausses à peine un sourcil interrogateur. Quoiqu’elle fasse, tu n’es pas intéressée par son argent ; d’autant plus que c’est le sien. Tu es bien plus attentive à être sûre qu’il soit en sécurité, quitte à te porter garant, qu’à espérer lui voler quoi que ce soit. Elle t’informes qu’elle va s’habiller, tu réponds en hochant la tête patiemment.
Je fais un tour aux toi - lettes.
Wow, la terre tourne légèrement ; et tu as sacrément besoin de te passer un peu d’eau sur le visage. Tu sais que, après ça, tu seras redevenue comme neuve. Comme la Kate d’avant, celle qui n’a pas reçu ce putain de SMS à la con. Un dernier baiser envoyé à Love avec bonne humeur, alors que vous prenez chacune un chemin différent.
Dieux merci ; les toilettes sont vides. Tu t’attardes quelques instants sur le miroir, te demandant si réellement tu pourrais faire quelque chose à cette apparence minable que te donnes l’alcool ; et tu plonges les mains dans l’eau glacée pour te l’apporter au visage. Bordel, qu’est-ce que ça peut faire du bien. Du bout des doigts, tu tentes de remettre quelques mèches en place ; l’eau gelée venant perler sur ton front. Tes idées s’éclaircissent, et tu prends le temps pour respirer ; sachant très bien que ton amie en a pour plus longtemps que toi. Pour peu qu’elle réussisse à s’extirper de là… Cet endroit te fait frissonner ; pas seulement parce que c’est pas la bonne soirée, mais parce que comparé au Carnival, tu ne t’y sens pas chez toi. D’ailleurs, aucun autre endroit n’est vraiment chez toi. Pas autant qu’avec tes sœurs, dans ton élément, dans ton petit confort surfait tellement parfait qu’il en est parfait risible aux yeux des autres.
Tu essuies une dernière fois ton visage, consulte ta montre - seule rescapée de ta folie de tout à l’heure, tu n’envisages même plus d’utiliser ton téléphone avant d’avoir pu l’envoyer en réparation. Mais au moins, ça en valait la peine.
La porte grince, quand une femme entre et t’ignore en se dirigeant tout droit vers l’une des cabines. Tout compte fait, tu n’as pas spécialement besoin d’y aller ; l’eau t’a suffit pour reprendre le contrôle de ton corps. Glissant dans ton sac à main la mascara que tu viens de réajuster sur tes yeux, tu soupires et passes la porte ; cherchant des yeux Love sans réellement prêter attention au reste.
Jusqu’à [ lui ].
Et [ elle ] qui danse devant lui, les yeux infiniment meurtriers.
Et ton cœur, qui s’arrête de battre ; l‘air qui quitte tes poumons. Tes lèvres, qui esquissent un cri d’alerte ; une supplique envers ceux qui dirigent là-haut.
Et cet éclair de lucidité, dans ta tête, quand tu comprends ; quand les pièces du puzzle s’imbriquent ; alors que tu savais que derrière les intentions mauvaises ; il restait la chute aux enfers. Que ce n’était qu’un prétexte, qu’il savait où elle se précipiterait quand il aurait commencé son spectacle ; et qu’il la trouverait là, juste face à lui alors que Love est contrainte. Et que ce putain de connard serait là, pour apprécier le spectacle, du début jusqu’à la fin.
Ton dos cogne violemment le mur adjacent à la sortie des vestiaires femmes, alors que tu t’écroules ; les mains sur tes yeux pour chasser le spectacle qui s’y déroule. Les cris dans ta tête, les insultes et les caresses ; les coups et les bosses.
Vulnérable, tu l’es. Quand tes pensées te crient de prendre ton arme ; dissimulée dans la doublure de ton sac à main ; tu restes là, muette, décrochée de la réalité pour ne pas avoir à lui faire face. Ta colère envolée parce que tu es seule, terriblement seule face à lui ; sans Love, sans Em… Putain, même Emily. Pourtant ta putain de tête revient toujours à Emily même dans ces putains de moments-là ; alors qu’elle ne sait même pas un tiers de cette putain d’histoire et que ce putain de connard pose innocemment ses mains sur Love, sachant très bien à quel spectacle il t’exposerait.
Et le temps, qui te paraît infiniment long, avant que l’odeur de Love revienne remplir ton espace vital à nouveau ; que sa voix te chuchote des mots que tu ne peux même pas entendre.
Peut-être que si quelqu’un te touche, maintenant, tu exploseras ; et tu disparaîtras pour de bon. Au moins, c’est l’effet que les larmes sur tes joues te font ; sans doute désinhibées par l’alcool. Toutes tes émotions décuplées par ce que tu as descendu, et qui coule encore dans tes veines.
tic. tac. ton esprit est une machine. tu es réglée, réglée comme une horloge. mécanique, droite, fière. tu as juste l’impression d’être un peu à l’écart. pas différente, pas décalée, mais simplement portée par une vision des choses qui elle est complètement différente et te fait voir le monde à une vitesse différente de celle des autres. ☽ katherina
Lovelyn Bishop
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Sujet: Re: Alcohol dreams Sam 24 Juin - 0:35
Alcohol Dreams
feat Kate & Love
Les épaisses et puissantes mains de l’homme remontait doucement sur la peau de Love, peau qui n’avait jamais rien eu de douce et délicate, et la putain faisait tout pour ne ignorer les haut le cœur que cela pouvait lui causer. Elle ne devait pas y penser. Elle ne devait pas penser. Elle devait ignorer le dégout que cela lui provoquer, ignorer son envie de vomir sur cet homme. Ignorer combien il était abjecte a ses yeux, comme il pouvait l’écœurée au plus haut point. Elle devait ignorer tout cela, éteindre son cerveau et juste faire son travail. Parce que Love, non Lyn était une professionnelle, elle avait une réputation a tenir. Elle était dans les meilleures du coin et elle tenait a le rester. Parce que sinon elle ne serait plus rien, sinon, elle n’aurait plus aucun revenue et elle avait tellement besoin d’argent. Elle rêvait d’autre chose que de la pauvreter dans laquelle elle vivait. Elle aspirait a vivre convenablement, alors elle devait tenir sa réputation. Être professionnelle. Alors pourquoi elle n’y arrivait pas ? Pourquoi cette fois l’interrupteur dans sa tête ne marchait pas. Pourquoi son esprit était toujours dans son corps. Surement car cela la touchait beaucoup trop personnellement. Cet homme qui la touchait, qui la forcer a danser contre un peu d’argent et grâce a des menaces, l’avait vue grandir. Il l’avait vue bébé, puis enfant, il l’avait vue adolescente puis femme. Cet homme aurait put être une figure paternelle pour elle, s’il avait était autre chose qu’un salaud. S’il n’avait pas était le pire des monstres aux yeux de Love. Cela la touchait tellement personnellement qu’elle n’arrivait pas a faire la part des choses. Mais elle se retenait, elle passait outre l’envie de vomir, de pleurer et surtout de le cogner. Elle cherchait a faire bonne figure, ne pas lui montrer qu’il pouvait l’atteindre. Hors de question qu’il est ce plaisir. Et quand ses yeux tombèrent sur Kate qui sortait des toilettes. Quand leurs regard se croisèrent…
Elle eu envie de crever.
Elle eu l’impression que son cœur venait de s’arrêter en voyant la réaction brutal de Kate. Elle avait vue la douleur dans ses yeux, elle connaissait sa sœur par cœur, elle savait l’horreur qu’elle vivait en voyant ce spectacle. Elle sentie ses yeux se remplir de larmes, elle avait tellement envie de lui hurler a quel point elle pouvait être désolée. Elle avait l’impression que les mains sur son corps maintenant ne faisait plus que la dégouter, maintenant elle avait l’impression que cela lui brulait la peau. Elle expédia rapidement la fin de sa danse, tant pis pour le professionnalisme. Kate comptait bien plus que sa fichue réputation. Kate comptait bien plus que tout le reste sur cette putain de terre. Elle se jeta presque en avant pour s’éloigner le plus rapidement possible d’Elijah. Elijah qui lui intimait l’ordre de revenir, de danser a nouveau. Ordre qu’elle n’écouta pas, elle avait attraper son peignoir qu’elle avait laisser tomber au sol, dans sa course, et l’avait enfiler toujours en marchant a grande fouler en direction de son amie. De sa sœur.
Une fois vers Kate, elle s’accroupie doucement face a elle qui avait la tête dans les bras alors qui ne l’avait pas vue arriver. Mais elle l’avait très certainement entendue arriver, avec les talons qu’elle portait elle ne pouvait pas marcher très discrètement, surtout pas avec la vitesse a laquelle elle était arriver ici. Elle tendit la main pour la toucher, mais elle s’arrêta en chemin. Non, elle n’avait pas le droit de la toucher, pas même le droit de ne serait-ce que l’effleurer. Pas sans avoir prit une douche, chaude, brulante même. Pas sans s’être tellement frotter la peau qu’elle aurait put s’en faire saigner. Oui, elle voulait en cet instant se frotter la peau si fort qu’elle aurait put la décoller de sa chair. Mais ce n’était pas la priorité. Là, la priorité était de calmer la crise d’angoisse de Kate. « Calme toi Kate » Qu’elle lui souffla tout bas, mais assez fort pour qu’elle l’entendent, qu’elle reconnaisse sa voix. « C’est fini Kate… C’est fini. Calme toi. » Qu’elle continuer a lui souffler. Elle était tout proche d’elle, elle avait tellement envie de la prendre dans ses bras, de la serrer fort, de la bercer doucement, de lui caresser un peu les cheveux pour la consoler. Elle voulait tellement être physiquement présente pour elle. Mais elle ne pouvait pas. Pas après avoir fait ça. Pas après qu’Il ai poser ses mains répugnante sur elle. Il l’avait souillée et avait apposer des barrière entre Kate et Love. Une barrière physique. Elle serra un peu les dents, plus que jamais elle avait envie de se lever et aller frapper Elijah avec n’importe quel objet qui lui passerait sous la main. Mais elle ne pouvait pas. Pas en public. Pas ici. Elle se contenta de tourner la tête pour regarder l’homme, qui toujours assis a la même place, siroter son verre en souriant et se délectant du spectacle de sa propre nièce au plus mal. Un jour je te tuerais sale enfoiré. J’te crèverait comme le gros porc que tu es. J’te ferais la peau fils de porc. J’te tuerais pour Elle. Et tu souffrira aussi fort que tu l’as fait souffrir. J’te tuerais pour Elle. Pour La libérer. Elle ravala sa haine et reporta son attention sur Kate. Lui ne méritait pas qu’elle lui en porte autant. « Kate, je suis là. Calme toi… Je suis désolée. » Qu’elle lui souffla doucement. Toujours impossible de la toucher, mais elle essayait quand même de la consolée. Elle avait tellement mal de la voir dans cet état. Surtout que c’était en partie a cause d’elle. Elle se sentait si coupable et si mal. « Calme toi s’il te plait… Petite sœur » Qu’elle souffla encore plus doucement, la voix légèrement tremblante. Elle avait envie de tout péter, mais aussi de pleurer. Et le pire dans l’histoire c’était que c’était a elle-même qu’elle en voulait le plus. J’essayait juste de te protéger…Parce que je t’aime. Pardonne moi s’il te plait… Je voulais juste te protéger de Lui.
C'est comme le bruit incessant de l'horloge. [ Tic, tac. ]
C'est comme le frottement de tes bras contre le plancher du dessous de lit. [ Scartch, scratch. ]
C'est comme le bourdonnement de ton coeur dans tes oreilles. [ Boum, boum. ]
C'est comme ses cris que tu essaies de faire taire d'un la la la à peine chuchoté.
Différence entre l'esprit et la réalité qui se fait difficile ; impossible de ne pas revivre les souvenirs du passé lorsqu'ils reviennent à la surface. Une télévision sur le passé, mal réglée ; à la fréquence instable qui pourtant t'empoignes le coeur comme un étau broyant tes côtes au passage. Et toi, qui voudrais disparaître, exploser ; devenir un de ces autres grains de poussière sous le lit pour cesser d'entendre les coups et les cris ; les insultes et les pleurs.
( Si tu n'as pas pu la protéger, et qu'elle n'est plus là ; qui te protègeras toi ? )
Les murmures de Love bravent le brouillard ; des excuses, du réconfort, de la patience et de la tristesse. Oh, n'es-tu pas puérile ainsi prostrée comme une gamine insécure ? N'importe laquelle des autres filles t'aurais envoyée à l'asile sans détour ( trop faible psychologiquement, trop fragile pour continuer à défendre l'honneur des Blackened ) ; mais pas Love ; parce qu'elle sait et qu'elle ne te blâmera jamais pour ce que tu es.
Les larmes se tarissent, et tu t'aperçois que tu ne les avais pas réellement senties couler jusqu'ici, à peine conscience de ce qui te raccroche à la réalité. Impossible de lever les yeux pour autant, ton souffle coupé et meurtri par la rage de l'impuissance. Et Love, qui patiente ; se refuse à poser les mains sur toi pour te rassurer, alors que tu restes prostrée dos au mur, les genoux repliés sous ton menton.
( Combien de temps restes-tu ainsi, Kate ? Pathétique, impuissante. )
Voilà bien trop de situations ces dernières semaines dans lesquelles tu t'es trouvée aussi dramatique.
Chaque seconde de sa putain de vie est dédiée à foutre en l'air la mienne. que ta voix rauque murmure.
Les je suis désolée de Love qui te heurtent. Comment pourrais-tu lui en vouloir ; comment pourrais-tu oser lui reprocher la moindre faiblesse quand toi-même tu es incapable de tenir sur tes jambes sans chanceller. Ce n'est pas toi que tu murmures, en prière à celle qui tu considères comme une soeur ; l'enfer est rempli de gens incroyablement pathétiques comme moi, et les anges comme toi n'ont pas d'excuses à chercher. Ce n'est pas toi qui devrait t'excuser ; mots à peine audibles, murmurés, arrachés à ta gorge tandis que tu te débats avec le vide. Et ta main, qui cherche la sienne à tâtons, pour la rassurer ; essasyant de calmer vos coeurs à l'unisson, alors que tu travailles à retrouver ta respiration.
Après un temps infiniment long, tu arrives à relever la tête.
tic. tac. ton esprit est une machine. tu es réglée, réglée comme une horloge. mécanique, droite, fière. tu as juste l’impression d’être un peu à l’écart. pas différente, pas décalée, mais simplement portée par une vision des choses qui elle est complètement différente et te fait voir le monde à une vitesse différente de celle des autres. ☽ katherina
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Sujet: Re: Alcohol dreams Mar 9 Avr - 12:30
Alcohol Dreams
feat Kate & Love
Quand la brune prostrée contre le mur avait parler, la prostituée avait fermer un instant les yeux. Elle détestée cette situation. C’était minable de la part de cet homme de faire cela. Abjecte de torturer avec autant d’acharnement sa nièce, une femme de son sang. Il aurait dut être la pour elle, il aurait du veiller sur elle, être sa figure paternel, être l’homme sur lequel elle était put compter. Mais non, il était tout l’inverse. Il était son bourreau. Son cauchemar personnifier. Le monstre qui gratte sous son lit sans cesse, menaçant, tapis dans les ombres prêt a bondir pour ravager son cœur. Et ca, Lovelyn ne le supportait pas. Elle avait tellement envie de la prendre dans ses bras. Elle se détesté elle-même d’être aussi impuissante a ce moment là. « Tu es plus forte que lui. » Qu’elle souffla en encouragement pour cette femme qui se dévalorisait tellement. Love était convaincue qu’elle pourrait lutter, qu’elle pourrait passer au dessus de Lui. Evidement, ce ne serait pas facile, cela remuerait beaucoup de chose chez la jeune femme, mais la putain était convaincue que son amie avait la force de surmonter cela, si elle s’en donnait les moyens.
Evidement, Love s’était excuser. Comment aurait elle put regarde sa meilleure amie en face, si elle ne lui avait pas présenter ses excuses pour cela. Pour sa faiblesse, pour avoir cédée au menace de cet homme. Elle avait juste voulut la protéger, la préserver. Si elle le pouvait, Love aurait volontiers prit la souffrance de Kate pour l’en soulager. Elle aurait volontiers prit tout les tourments et les horreurs que lui faisait vivre cet homme. Si elle le pouvait…Si seulement… Elle aurait put endurer elle. Love savait encaisser, elle, parce qu’elle avait l’habitude des coups physique, des coups psychologique. Elle avait l’habitude d’être maltraiter. Elle l’avait était toute sa vie, par sa mère, par la vie, par son travail. Elle avait prit tellement de coup dans la gueule que s’en était étonnant qu’elle sente encore la douleur. Alors si seulement elle avait put prendre toute la souffrance de sa petite sœur, elle l’aurait fait sans réfléchir un instant. Elle fut surprise de la réponse de son amie. Elle, un ange ? Elle était bien bonne celle là. Kate confondait les places. Love irais aux enfers, quand Kate trouverait une place chez les anges quand le moment serait venue. Elle secoua doucement la tête. « Entre nous c’est toi l’ange, Kate. Moi je suis destinée aux enfer depuis que j’ai était conçu. » Elle avait souffler cela toujours aussi doucement. Love était parfaitement lucide sur elle-même, sur sa vie, sur ce qu’elle deviendrait. Elle n’avait plus peur de tout cela depuis bien longtemps. Elle s’y était fait. Elle l’avait accepter tout simplement. Elle tourna a nouveau la tête pour regarder dans la direction de l’homme qui avait mis Kate dans cet état et constata qu’en effet, il était partie. Elle soupira doucement de soulagement. Et se tourna vers son amie. « Va te payer un verre avec mon argent qui est dans ton sac. Je vais me changer rapidement. Après on pourra passer chez moi ? J’ai besoin d’une douche. » Dit elle en essayant de faire un sourire a la brune en se relevant.
Elle s’était changer rapidement dans les vestiaires et avait prétexter une urgence familial pour qu’on la laisse partir. Elle retourna au bar pour aller chercher Kate. Quand elle fut vers elle, elle voulut mettre une main réconfortante dans le dos de son amie, mais encore une fois, elle stoppa net son geste a mit chemin. Elle n’avait encore pas prit de douche, elle n’avait toujours pas le droit de ne serait ce qu’effleurer Kate. Elle n’avait pas le droit de la souiller. « On y va ? » Dit elle alors simplement en laissant retomber son bras le long de son corps. Le trajet vers l’appartement des Bishop mère et fille fut assez rapide. La baby sitteur d’Ada fut surprise du retour de Love, qui dut lui dire qu’elle passait juste prendre une douche et rentrerait réellement plus tard et qui bien sur demanda comment avait était Ada ce soir. « Ca a l’air d’être un jour avec, elle était gentille comme tout et a bien manger. Elle m’a raconter plein de chose, elle se crois revenue a la vingtaine je pense. » Love soupira. « Ah c’pour ca alors, elle m’avez pas encore, alors sa vie était encore bien. » Dit elle dans tout son cynisme. Elle regarda ensuite sa meilleure amie. « Comme d’hab’ fait comme chez toi. Je vais faire vite. » Qu’elle lui dit avant de disparaitre dans sa chambre pour attraper des vêtements et filer sous la douche. Kate connaissait l’appartement, elle avait même les clés, elle pouvait y aller et venir quand bon lui semblait. Ici, c’était aussi un peu chez Kate. Surement même que s’il n’y avait pas Ada, Love aurait proposer a Kate de s’y installer avec elle. Une fois sa douche prise, c’est la peau rougit et habiller moins vulgairement qu’elle retourna vers son amie. « Viens, on va trouver des truc a casser. » Qu’elle lui dit en partant déjà vers la sortie. Il y avait bien un endroit où les gens abandonner des truc, elles trouveraient peut être une vieille carcasse de voiture sur laquelle cogner. Ou même des assiettes a éclater par terre. Elles avaient toutes les deux bien besoin d’évacuer leurs frustrations.
Manque le coche, quand Love te rend tes mots. Incapable de sourire, incapable de mettre un rictus sur tes lèvres qui témoignerait de l’efficacité de ses dires. Peut-être que, avec d’autres choix, tu aurais été l’ange ; ou bien auriez-vous toutes les deux été destinées aux enfers. Après tout, à Downfall, vous y êtes probablement tous pré-destinés, peu importe ce que vous en ferez.
Tu ne t’es jamais pensée plus forte que lui, Kate. Tu n’as jamais relevé la tête, tu n’as jamais su faire face, tu n’as jamais su y mettre fin comme Emily avait pu le faire, elle, par exemple ; bien que vos situations soient aussi différentes que le jour et la nuit. Tu es lâche, comme toujours. C’est ta façon d’exister, ta façon d’être ; et quelque part, c’est tant pis.
Pathétique et impuissante, tu l’as déjà dis. Tu te mues de rage pour toi-même, comme à chaque fois que tu es incapable de reprendre le contrôle. S’il y a bien une chose que tu ne supportes pas chez toi, c’est d’être si imparfaite. Tu ne te supportes pas toi-même, tu ne supportes pas tes échecs et tes faiblesses, tu ne supportes pas d’être comme tu es quand le miroir n’est pas parfaitement lustré. & Love le sait, elle le sait mieux que personne, elle sait que tu ne te supportes pas alors que tu aurais tout pour t’assurer à toi-même ta tranquillité d’esprit. Ton attention qu’elle tente de détourner, alors qu’elle t’annonce se changer, vouloir continuer coûte que coûte cette soirée chaotique que tu n’auras de cesse de ressasser.
Un bain d’acide serait plus approprié mais tu manques l’ironie dans ta voix que tu aurais souhaité y mettre. Jettes à l’eau ta blague malvenue, que Love ne relèvera sûrement pas, alors qu’elle t’aide à te tirer debout, qu’elle te pousse gentiment vers le bar en te permettant de prendre l’argent dans son sac. N’as pas l’intention de le faire, de toute façon, te contentes de t’asseoir en soufflant au bar, de repousser d’un geste de la main les sollicitations de la barman, te demandant s’il ne serait pas plus prudent de rentrer chez toi ; de fuir, aussi lâche que tu es, et d’aller revivre sous ta couette tes putains de souvenirs malheureux pour l’éternité.
Voudrais glisser une main dans celles de Love, quand elle te rejoint de nouveau ; mais tu n’y arrives pas, préfères laisser ça de côté et garder pour toi la moindre marque de remerciement qui pourrait te venir à l’idée. J’ai sûrement pas bu assez pour te suivre à l’aveuglette, t’es sûre que tu veux que je vienne ? J'peux toujours attendre ici… à la fois pas envie de déranger parce que tu sais qu’il y a déjà sufisamment de grabuge comme ça chez Love en temps normal pour en rajouter et à la fois pas envie de rester accrochée à sa semelle comme un putain de boulet qu’elle va se traîner ce soir parce que t'es incapable de gérer tes émotions.
Hausses pourtant les épaules quand elle te tire jusqu’à chez elle, te mets dans un coin en saluant à la fois Ada et la baby-sitteur, fais signe à Love que tout va bien et qu’elle peut aller à la douche l’esprit tranquille. T’as toujours bien aimé cet endroit, parce que c’est toujours vivant, contrairement à la peau de chagrin bien rangée que tu habites vers le Carnival. Tu fais un peu la conversation à la fille du baby-sitting et sautilles d’un pied sur l’autre, te sers un verre d’eau alors que tu attends que Love reviennes de sa douche, comprenant parfaitement que cela pourrait prendre des heures pour retirer la moindre trace de venin sur sa peau.
( Pourquoi faut-il que vos fardeaux soient aussi difficiles à abandonner ? que tu te demandes, en jettant un regard en coin à Ada. L’impression que, l’une comme l’autre, vous portez de ces secrets qui détruisent votre stabilité ; qui vous désillusionnent chaque jour un peu plus sur l’utilité de se battre pour que tout soit enfin mieux. )
& Love qui revient de la douche, habillée de manière plus confortable ; Son sourire meurtrier au coin des lèvres, alors qu’elle te propose d’aller casser des trucs. Ça me va, des trucs à casser répondu en écho, j’ai toujours voulu faire un bowling avec les bouteilles les plus vieilles du bar. L’impression d’avoir ôté un poids de tes épaules, pendant l’attente, alors que vous prenez la direction de la sortie.
Les idées un peu plus claires, sous la douce lumière de la lune. Eh, je sais quand tu glisses ta main dans la sienne, la tires derrière toi alors que tu as en tête exactement l’endroit parfait pour ça. Tu vous fais traverser une, deux, trois rues, connaîs le chemin par cœur même après toutes ces années. Vous emmènes devant l’armurerie, et tapes machinalement le code comme tu as vu Emily le faire mille fois ; bien consciente pour autant que ce n’est pas tout à fait autorisé.
Tu débloques au fur et à mesure de votre passage les portes de sécurité, jusqu’à vous arrêter devant la pièce que tu cherchais. Avec un peu de chance, on devrait être sufisamment isolées du bruit pour être tranquilles ici faisant l’allusion indirecte à Emily, qui n’aimerait absolument pas vous trouver ici. Si on ne trouve pas de quoi se défouler ici… que tu souffles, en allumant les néons. Tu te diriges vers les caisses, desquelles tu tires deux paires de gants et lui en tend une, avant de te diriger toi-même vers un sac de frappe. Le sport n’a jamais vraiment été ta passion, à vrai dire, mais l’idée de fraper dans quelque chose de dur et de plutôt stable te permet de garder la conscience tranquille quant aux choses que Love aurait aimé détruire.
Ça casse rien, mais j’estime à dix sur dix la tâche sur l’échelle du défoulement.
tic. tac. ton esprit est une machine. tu es réglée, réglée comme une horloge. mécanique, droite, fière. tu as juste l’impression d’être un peu à l’écart. pas différente, pas décalée, mais simplement portée par une vision des choses qui elle est complètement différente et te fait voir le monde à une vitesse différente de celle des autres. ☽ katherina
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