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 Downfall Chronicles #1 - Le Mur

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Downfall
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MessageSujet: Downfall Chronicles #1 - Le Mur   Downfall Chronicles #1 - Le Mur EmptyMar 24 Fév - 13:04




LE MUR

CONSTRUCTION DU MUR

Au printemps 1993, poussa au milieu des fleurs bourgeonnantes un immense mur de 27 kilomètres de long, séparant Downfall de Los Angeles. Sa construction ne prit pas plus d'une semaine, les autorités étant pressées de colmater l'hémorragie.

Le 13 décembre 1968, Downfall nait sous les revendications des participants. Elle devient alors une identité à défendre. Cinq ans après, l'agitation peine à être totalement contenue et conduit Los Angeles à armer les frontières du quartier expérimental afin de limiter les débordements. Ce qui n'empêche pas la ville de grandir, de gagner des quartiers au gré des années, d'autant qu'en 1980, elle échappe aux mains des scientifiques. Après une période de guerre ouverte entre les habitants de Downfall et les forces militaires de Los Angeles, un mur est construit.
Depuis, le mur connait de nombreuses fractures, et porte encore aujourd'hui les nombreuses cicatrices des affrontements sanglants ayant touché Downfall. Cependant, il tient, et continue à boucher l'horizon, séparant pudiquement les bonnes gens de Los Angeles des fous dégénérés du Projet 1959. Écrasée contre le front de mer, la ville continue de voir sa population augmenter, et l'espace vient à manquer.
Les quartiers d'Inglewood et de Skid Row sont attenants au mur et sont réputés dangereux. Le premier car il accueille une caserne militaire chargée de protéger le passage entre Downfall et Los Angeles. Ce dernier pied mis dans le quartier expérimental est, par ailleurs, régulièrement piétiné. Skid Row s'apparente plus à un immense no man's land, malgré quelques constructions à la frontière des autres quartiers.


SURVEILLANCE MILITAIRE

Ainsi, le mur se présente comme un bloc de ciment de six mètres de haut, surmonté de barbelés, parfaitement hermétique et impénétrable. Il est minutieusement gardé par l'armée américaine depuis sa création. Un climat tout particulier règne dans les zones d'Inglewood, du Big Nowhere et de Skid Row : la mort semble toujours y rôder, alimentant une violence sourde chez quiconque regardera cette immense suture. Les habitants de Downfall détestent le mur et s'en sentent prisonniers.
Depuis sa construction, tout passage entre la ville et Los Angeles, de quelque nature qu'il soit, fait l'objet d'une importante fouille et d'une vérification de l'identité des personnes et de la nature des marchandises transportées. Seuls les militaires et autres forces fédérales et judiciaires étant autorisés à traverser le Mur, Downfall a du développer des voies clandestines pour se relier à Los Angeles. Ce sont principalement des souterrains courant sous le Mur.

Le quartier d'Inglewood est le dernier bastion de Los Angeles dans son expérience ratée. Les militaires présents sont des hommes formés au combat et sans pitié. La position écrasée de la caserne contre le mur renforce le sentiment de paranoïa des militaires qui se sentent eux-aussi emprisonnés chez l'ennemi.
Le passage entre Downfall et Los Angeles fait donc rêver plus d'une personne, que ce soit chez les habitants du quartier expérimental ou les militaires chargés de le défendre, et apparait comme un point stratégique terriblement vulnérable.


IMMIGRATION CLANDESTINE

Il y a beau y avoir une seule porte d'entrée et de sortie, cela n'est qu'officiel ! En effet, depuis des années, des souterrains ont été creusés et entretenus pour permettre un passage entre Los Angeles et Downfall. Mais si vous désirez les emprunter, cela vous coutera très cher ; mais quel est le prix de la liberté ? Tout un réseau s'est organisé autour de ces passages clandestins, finement organisé et sans pitié. Généralement, les immigrés viennent du pays entier échapper à leur vie en intégrant Downfall. Rares sont les habitants de la ville à emprunter le chemin dans l'autre sens. Un certain patriotisme est né de la souffrance du quartier expérimental, et la fuite n'est pas une alternative envisagée.

Une immigration clandestine importante s'est donc développée sous terre. Néanmoins, les passages servent aussi à l'entrée et sortie de marchandises. Les principales exportations concernent la drogue qui est alors vendue à Los Angeles et partout dans le monde.
Cependant, l'essentiel des échanges "commerciaux" se font par les voies maritimes, les tunnels étant plutôt dédiés à l'immigration clandestine.

Peu importe les raisons qui vous conduisent à Downfall, sachez que les passeurs ne sont pas très regardant tant que vous alignez le montant convenu.


L'OUVERTURE DU MUR ET L'ANNEXION D'INGLEWOOD

Au printemps 2016, une puissante offensive a permis à l'armée américaine de (re)prendre le contrôle d'Inglewood. Compton et El Segundo ont été massivement détruit, et composent à présent un no man's land surnommé le "Big Nowhere" : cet immense champ de ruines (dû aux bombardements de mai 2016) borde à présent la nouvelle Downfall, libérée et indépendante. Cependant, l'état de désolation de ce nouveau quartier sert d'avertissement implicite et de frontière symbolique : entre l'ex-quartier expérimental et le monde, il y aura toujours un vent de destruction. Quelques rares habitations et pavillons ont survécu, mais la zone n'est pas pour autant véritablement habitable. Les quelques âmes survivantes ont voué leur vie à se venger de l'armée.
Avec un tel contrôle de la zone bordant le Mur, l'armée a pu asseoir son autorité au sein de Downfall.

Inglewood est devenu le quartier général de l'armée, de la justice et de la police (caserne militaire, commissariat, tribunal et prison militaire en guise de maison d'arrêt). Il est le cœur de la sécurité à Downfall. Cependant, le calme peine à régner et la force est souvent nécessaire, même si abusive, pour maintenir un semblant de paix. Les casernes assurent également le contrôle du mur et l'imperméabilité de la frontière entre L.A. et Downfall. Car si on parle de liberté, sachez que ne traverse pas le Mur qui veut. Un contrôle important, durant lequel les antécédents des civils désireux de passer la frontière sont vérifiés avec minutie et méfiance, assure l'imperméabilité du Mur.

Le 30 septembre 2019 – comme promis par le Maire de L.A. Frank Osborn – une section entière du Mur a été abattue au niveau d’Inglewood. Cette énième entaille faite à l’indépendance de l’ex-quartier expérimental a mis le feu aux poudres, transformant le Big Nowhere en brasier. Un couvre-feu a été imposé au Big Nowhere et Skid Row, et est assuré par le renfort des troupes présentes à Inglewood. Or, certains quartiers, tel Compton, continuent à échapper à l’emprise de l’armée. Les affrontements se multiplient dans la violence et le sang.
Malgré l’ouverture du Mur, le contrôle des frontières s’est durci. Rien ne rentre ni ne sort sans l’aval des autorités qui ont reçu pour consigne de maintenir Downfall en quarantaine tant que l’ordre n’y sera pas établi.


LE MUR : A NOUVEAU UNE BARRIÈRE ENTRE DOWNFALL ET LE RESTE DES ÉTATS-UNIS

La brèche dans le Mur – ouverte en septembre 2019 afin de symboliser l’appartenance du « borough » downfallien à la ville de Los Angeles – a finalement été partiellement reconstruite au printemps 2022, suite à l'annonce du Congrès de faire de Downfall un territoire non incorporé non organisé des États-Unis.
Depuis, l'intervention de l'armée correspond de plus en plus à simplement étouffer la ville par un embargo qui restreint l’acheminement terrestre des marchandises à Downfall. Le Lieutenant-Colonel David Andersen est depuis septembre 2021 à la tête du bataillon et maintient sa politique « d’éradication du problème downfallien », dans l’objectif d’éviter toute contagion de cette ville malade au-delà du mur mais aussi de la confronter à une autarcie annihilante. Ainsi, dans une volonté d’étanchéité entre l’État de Californie et Downfall, le Mur est restauré par l'armée sur plusieurs mètres, et une grande porte en métal blindée est construite. Cette porte, gardée nuits et jours, est la seule à permettre l’entrée des marchandises par voie terrestre. Sous les ordres du Lieutenant-Colonel Andersen, de nombreux camions sont retenus, durant des jours voire des semaines. Certaines denrées sont pillées par l’armée, tandis que d’autres périment. Par conséquent, Downfall et sa population connaissent de nombreuses et longues pénuries.



(c) syndrome


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