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Kenny Hargreaves
Kenny Hargreaves
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MessageSujet: Price you pay for entertaining   Price you pay for entertaining EmptyLun 18 Déc - 21:29


Half
Andy & Kenny
« How much time can I waste »

-Avec tous les boulots qu'tu lui donnes, elle a toujours pas fini d'rembourser?

Cette question me met la puce à l'oreille. Merde, c'est vrai, ça commence à faire un petit moment. Je vais chercher un calepin dans lequel sont notées les quelques personnes qui ont des dettes, pour voir où en est la miss.
Je fais un peu de comparaisons avec les autres. Des noms et des chiffres qui disparaissent bien vite. Hé, c'est que je ne lui donne pas tant de boulot que ça. Je prends mon temps pour lui faire rembourser sa dette, en fait.

- Ben non…

Ça me surprend autant que… pas du tout en fait. Ça me fait surtout réaliser que même si la somme n'est pas encore remboursée, on en est quand même à la moitié. J'ai été vache sur certains boulots, j'aurais pu lui déduire un peu plus. À croire que j'aime bien cette alliance forcée. Elle travaille, bien la Andy, ça serait dommage de s'en débarrasser en trois missions.
En voyant la somme réduite de moitié, j'ai envie de marquer le coup. J'imagine qu'elle tient les comptes, elle aussi, de la somme que lui rapportent les missions. Même si j'essaie parfois d'être un peu flou ou que je tarde à lui donner le montant exact de chaque mission. Elle doit se douter qu'elle en est à la moitié ou dans les environs, mais qu'elle le sache ou pas, j'me dit que ça se fête!
J'arrive tant bien que mal à me dégager une soirée, c'est moins facile qu'avant, maintenant que le cartel a perdu en notoriété, mais j'ai toujours quelques gars sur qui je peux compter pour être sûr qu'en mon absence tout se passe bien dans la rue, que personne ne manque de rien pour ne pas perdre bêtement des spots de vente.

Depuis mon dernier passage chez elle, elle a déménagé. Je n'ai pas mis longtemps à le savoir, ce n'est pas le genre de truc qui m'échappe quand quelqu'un me doit l'argent.
Je sais aussi qui est sa colocataire et à peu près ce qu'elle fait dans la vie, bon… je suis loin d'avoir les détails et je m'en fous totalement, mais je sais que normalement ce soir, elle ne devrait pas être là.

Les choses ont changé entre nous depuis notre première rencontre. J'ai presque envie de me la jouer gars sympa et ne pas l'attendre dans son appartement cette fois.
Je passe faire quelques emplettes et je me dirige vers l'immeuble dans lequel Andrea a emménagé il y a quelques mois. J'attends un moment dans une voiture, je ne vais pas rester trois heures devant sa porte si jamais son emploi du temps change au dernier moment. J'attends un message qui m'annonce son approche de la zone pour descendre de ma voiture et me diriger vers l'immeuble.
J'ai déjà repéré les lieux et je sais que son appartement est au rez-de-chaussée et qu'il donne sur une cour privée juste… derrière ce mur en face de moi.
Je regarde en haut, quelques barbelés rouillés que j'avais remarqués. C'est pour ça que j'ai un petit tapis de bain avec moi. Je regarde à gauche, à droite, personne. Alors je jette le tapis de bain sur les barbelés pour me faire un passage et hop. En un saut je me hisse sur le mur et passe de l'autre côté.
L'avantage d'être grand, il n'y a pas beaucoup de mur qui m'arrête. Enfin ça ne veut rien dire, j'ai vu des gars faire trois têtes de moins que moi, passer par-dessus des trucs où même moi j'ai un moment d'hésitation.
Bref, me voilà dans la cour privée de la demoiselle. Je m'installe sur une chaise tranquillement après avoir enlevé mon sac à dos et j'attends l'arrivée de la miss.
Je regarde si je peux ramasser quelques petits cailloux en attendant. Si jamais elle rentre et qu'elle ne me voit pas, je pourrais les jeter sur une fenêtre. Je pourrais aussi me lever pour frapper à cette fenêtre mais… maintenant que je suis assis, la fleeeeeemme!
Je sors mon téléphone et j'allume la lampe torche, histoire d'avoir une lumière qui bouge pour être sûr de bien attirer son attention quand elle sera dans son appartement. Avec mon bas de jogging noir et ma veste noir, je suis pas le plus visible qui soit. Même mes cheveux paraissent bien plus foncés dans la pénombre.
J'ai le temps de me rouler un joint? Ouaaaaaiiiis j'suis sûr que j'ai le temps.

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Andrea Espinoza
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MessageSujet: Re: Price you pay for entertaining   Price you pay for entertaining EmptyMar 19 Déc - 23:18

Elena a pas voulu de moi aujourd’hui. Hé ouais. Ce que je prenais pour une simple plaisanterie l’était en réalité pas du tout. Je pensais qu’elle se foutait de ma tronche la semaine dernière, quand elle m’a dit que j’étais en congés celle qui suivait parce qu’à priori, j’avais manqué aucun jeudi depuis plus de deux ans et demi. Bah…c’est pas comme si c’était si grave, vu que je bosse pas au salon le reste de la semaine. Sauf qu’à priori, quand t’es employeur, et ce même à Downfall, t’es censé filer des congés à ton personnel, même quand ledit personnel est ta nièce. Et la tia, du coup, elle plaisantait pas du tout, et elle m’a vraiment viré du salon à coup de balai. La chair de sa chair. Le sang de son sang. Tain sérieux, la famille, c’est plus ce que c’était.

Voilà comment je me suis de nouveau retrouvée à l’appart, à peine une demi-heure après l’avoir quitté, et pas la moindre idée de comment je vais pouvoir remplir ma journée. Pas que j’ai pas des trucs à faire, au contraire, y’en a tout une liste. Si longue que je saurai même pas par où commencer. J’enfile un legging, un débardeur, et me retrouve assise par terre, au beau milieu du salon, à batailler avec Bigoudi qui me chipe vis et autre écrou alors que j’essaie de monter l’arbre à chat qu’on lui a acheté la semaine dernière. Ça me prend pas longtemps, en même temps faut rien faire d’autre que suivre la notice, et quand j’ai terminé, je peux pas m’empêcher de porter le matou pour le poser sur ce grand plateau matelassé en hauteur dont il saute presque aussitôt pour aller…dans le carton. Ah ouais… Si j’avais su, je me serais contentée de lui trouver un carton vide quelque part, et basta. Mais tout comme Hailey, je suis novice avec les chats, et on apprend à s’occuper de la bête un peu au jour le jour, même s’il a pas l’air de manquer de grand-chose.

Je prends le temps de faire deux trois autres trucs chez nous, de changer une ampoule qui arrête pas de clignoter, de laver toute la vaisselle qui traîne, d’arroser les plantes dispatchées ici ou là dans le salon, avant de claquer la porte de l’appart pour me rendre chez mes parents. Les petits sont à l’école, ma mère au travail, mon père aussi, alors j’aurai la maison pour moi toute seule. Ouais, j’avoue que dit comme ça, c’est un peu chelou. Et non, c’est pas un espèce de plan bizarre pour profiter de la maison de mes parents en leur absence, comme quand j’étais ado, rien à voir. Je vais profiter de l’absence de tout le monde pour ranger ici ou là, faire les lessives qui trainent, plier le linge, passer l’aspi, bref, faire ce que je peux pour aider, et qui pourra soulager un peu les occupants de la maison.

Écouteurs enfoncés dans les oreilles, j’enfourche le vélo de Raoul, et pars sans me retourner, pédalant à vive allure jusqu’à ce que la maison parentale soit dans ma ligne de mire. L’intérieur est aussi silencieux que ce que je m’imaginais, et sans quitter ma musique, indispensable à toute séance de ménage qui se respecte, je commence à faire le tour des pièces, sauf la chambre de mes parents où aucun mini Espinoza a jamais mis les pieds sauf avec quarante de fièvre, à fourrer tout le linge dans la machine, à ranger la chambre des petits, à mettre à chauffer le fer à repasser. Je me fous du temps qui passe, de l’idée que ma journée de repos l’est pas tant que ça, reposante, que je pourrais prendre un peu de temps pour moi. Je nettoie la salle de bain, branche l’aspirateur, commence à le passer au rythme de quelques pas de salsa, avant de sursauter en voyant une silhouette massive se détacher du cadre de la porte de la chambre de mes parents. Mon père, et son visage ensommeillé. “-Lo siento. Je pensais que j’étais toute seule.” que je dis en arrêtant l’aspi, et en arrachant un écouteur de mon oreille, me sentant mal d’avoir réveillé mon père.

Il me considère d’un œil voilé pendant quelques secondes, avant de laisser échapper ce mijita qu’il a toujours eu à mon attention, et qui m’arrache un léger sourire en coin. “-Je vais débrancher l’aspi, et je te laisse dormir.” que je propose en me dirigeant déjà vers la prise, avant qu’il m’arrête dans mon élan pour me dire de pas m’embêter. Comme si c’était pas moi qui venait de faire mon emmerdeuse, à le réveiller comme ça. Sauf que ouais, je connais le sommeil de mon père, et qu’il va pas se rendormir si facilement. Pas sans une bonne dose d’alcool pour l’aider. “-T’as faim ?” Il me répond d’un bref hochement de tête, et c’est comme ça que je me retrouve derrière les fourneaux à lui préparer un truc vite fait…et finalement à passer l’après-midi avec lui, à discuter, en buvant café sur café. Un truc qui est pas arrivé depuis…beaucoup trop longtemps. Je sais qu’il croule sous le travail, de jour, de nuit, dès qu’il peut, et qu’il a pas toujours autant de temps à consacrer à ses enfants qu’il le voudrait. Alors ouais, même si on discute de rien de spirituel ou hyper profond, j’apprécie ce moment à sa juste valeur.

A tel point que quand il m’annonce devoir se préparer pour rejoindre son poste de nuit, ça me fait un peu grimacer, même si j’en laisse rien paraître. Ce moment allait immanquablement arriver de toutes façons. Je le laisse investir la salle de bain pendant que je finis de passer l’aspirateur, et on sort de la maison presque en même temps, lui et moi. Il me demande pourquoi j’attends pas les petits et ma mère, et je réponds que j’ai encore des trucs à faire tant que les magasins sont ouverts, comme remplir mon frigo. Un détail qui a son importance. On se sépare après qu’il ait pris aussi gauchement que d’habitude sa mijita dans ses bras, et alors qu’il s’éloigne, je peux pas m’empêcher de lui souffler d’être prudent, parce que je sais très bien où ses pas le conduisent, vers son petit gang de merde. Il me dit de l’être aussi, et je lui rétorque de pas s’en faire pour moi, parce que je reste aussi loin des emmerdes que possible.

Ce qui fait qu’une petite heure plus tard, je suis de retour à l’appart, le corps caféiné comme jamais, avec l’impression que je pourrais faire encore des tas de trucs avant de devoir me pieuter. Bigoudi m'accueille à grands renforts de miaulements, manquant de peu de me faire tomber quand il se faufile entre mes jambes. Je sais toujours pas si c’est une marque d’affection, ou juste une tentative d’assassinat, mais le fait est que je manque de m’étaler dans ma chambre quand je m’y glisse après avoir posé les courses dans la cuisine, allume la lumière, et entreprend de virer mon sweat. Mais putain, il va vraiment me faire tomber ce con. Je râle pour la forme, et balance un : “-Allez amène toi, je t’ouvre derrière.” que je dis au chat, éteignant la lumière pour sortir de la pièce, avant de me figer soudainement.

Je sais pas comment j’ai pu passer à côté de la lumière dans la cour tout à l’heure, quand je suis entrée dans la chambre. Putain, on voit que ça, ce flash qui se balance de droite à gauche, comme un signal lumineux qui attendait que moi. Je sens un coup de chaud sur mes joues, dans mon cou, et même si je me dis que quelqu’un qui annonce sa présence comme ça est pas forcément du côté des méchants, j’attrape quand même la batte de baseball de Raoul pour aller ouvrir la porte de derrière. “-Qui est là ?” que je demande en appuyant sur l’interrupteur qui inonde la cour de lumière…et dévoile la présence de Kenny, installé sur une chaise en train de fumer un joint, comme si de rien était. Je laisse retomber la batte au bout de mon bras, laissant échapper un léger soupir. “-Tu sais que j’ai une porte d’entrée ?” Ouais, parce que normalement, c’est par là que passent les gens quand ils se pointent en visite. Enfin, en visite…je me doute bien que si le blond est là, c’est sans doute pas juste par courtoisie.

Je suis du regard quelques secondes Bigoudi qui se faufile entre mes jambes et file dans la cour, et pose la batte en appui contre la façade avant de me rapprocher de Tattooman, m’installant sur la chaise à côté de la sienne. Le simple fait que je fasse ça, m'assoir à mon tour, alors qu’il est encore entré en douce chez moi suffit à comprendre qu’on a dépassé le stade où je rêvais essentiellement de lui arracher les yeux, la langue, les oreilles, la bi…enfin, tout ce qui peut s’arracher, quoi. “-Alors…que me vaut le plaisir de ta visite ?” que je demande, suivant des yeux le chat qui grimpe sur l’ancienne serre, puis sur le muret, esquive habilement les barbelés rouillés, et disparaît de ma vue. Je me doute que la présence de Kenny rime avec petit boulot, et je me dis que vu toute la caféine qui coule dans mon corps, c’est pas si mal, je risque pas d’être crevée de sitôt. “-Du coup ? T’as prévu quoi pour ce soir ? Une caisse à aller récupérer ? Un sac à déposer quelque part ? Ou un petit braquage de banque, façon Bonnie et Clyde ?” que je demande, le visage tourné vers lui, le coin des lèvres relevé dans un sourire que je cherche même pas à cacher. Faut dire que ça fait bien longtemps que je le fais plus.

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Kenny Hargreaves
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MessageSujet: Re: Price you pay for entertaining   Price you pay for entertaining EmptyDim 7 Jan - 10:11


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Andy & Kenny
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J'ai tout le temps de rouler mon joint et de le mettre en route. Dans l'obscurité, la lueur de ce truc pourrait me griller, mais ça prendrait peut-être un moment de plus. Avec les lumières de la ville et tout ça, je peux passer incognito. Mon plan, c'est pas de rester assis dehors comme un gland à attendre qu'elle se mette à détailler l'extérieur au moment où je tire une taffe, histoire de signaler ma position avec un point rouge.
Et je me félicite d'avoir misé sur la lumière du téléphone, car même ça, elle a mis un certain temps à capter. Merci bien au chat qui m'a filé un coup de main, ou plutôt un cou de patte.

Ok, j'avoue, y'a eu une seconde où je me suis dit que la batte de baseball qu'elle sortait aurait pu rendre les choses bien moins cool, genre un "ho pardon, je t'avais pas reconnu" après avoir balancé un coup à l'arrache dans ma gueule. J'suis sûr qu'une part de son p'tit côté sombre aurait pas été contre l'idée, mais non, elle me capte vite fait et baisse son arme.

- Arf, j'aurais dû attendre devant la porte, dire bonjour aux voisins et tout l'bordel… Là au moins j'suis posé, au calme.

Et je ne risque pas de me prendre la porte au nez. Même si de l'autre côté, ça n'aurais pas été très malin de me laisser dehors.
Alors, pourquoi est-ce qu'elle a le privilège de ma visite ? Excellente question, et je le souligne en levant un doigt, histoire de signifier qu'elle a posé la bonne question.
Je coince le joint entre mes lèvres et choppe mon sac à dos à côté de moi. À l'intérieur, un autre sac. Le genre isotherme, tu vois, comme pour une bouteille. Je l'ouvre à son tour pendant qu'elle déroule la liste de ses missions potentielles ce soir. Je fais une pause dans mon déballage, reprenant le joint entre mes doigts pour soulager un peu mes yeux de la fumée qui les agresse depuis quelques secondes.


- On a d'ja essayer de désosser un ATM avec les potes… c'pas un bon plan.

Quand t'es jeune, t'as cette idée conne que frapper un distributeur de billets automatique aussi fort que t'es con, ça va te propulser vers une richesse soudaine. Comme si le truc se sentait agressé et balançait tous les billets pour te faire dégager. Mais non, ça marche pas comme ça. Au mieux, tu finis en cavale avec les flics qui te collent au train. C'est tout.

- Naaaan, j'suis là pour un truc festif! J'sais pas si t'as percuté l'truc mais…

Je la sors enfin la bouteille cachée dans ce p'tit sac isotherme. Une bouteille de champagne carrément!

- T'as remboursé la moitié d'ta dette! Ça s'fête, non?

Est-ce que j'ai vraiment besoin d'une excuse pour faire la fête ? Pas vraiment. Mais parfois, les autres en veulent une, alors prenons cette info comme une invitation à mettre l'ambiance.

- Du coup t'a bien droit à une petite soirée de repos. P'tite 'teille de champ, au calme. Et après, y'a des gars qui ont organisés une soirée juste à la frontière de Florence. Le gars s'est fourni chez ta patronne, la rouqu'moute, pour l'alcool, mais t'inquiète, tu s'ra pas obligé d'faire le service. haha

Bien sûr, je parle pas du big boss du Diner, mais bien de celle qui semble diriger le Pub qui a remplacé le fight club des Prayers. Si ça n'a pas changé, je crois qu'elle fait un peu le service là-bas. Les enrichir, c'est pas la vengeance la plus vicieuse qu'on ait vue. D'un côté comme de l'autre. Même si, de leur côté, ils ont probablement aucune idée qu'on a invité quelques Prayers à cette petite sauterie. Eux, ils ont juste balancé quelques fûts de bière et des bouteilles de rhum à un gars comme ça. Soyons honnêtes, ces enfoirés savent y faire niveau alcool, et quelque part, je me dis que pour mieux connaître ton ennemi, faut faire des affaires avec lui. Bon, moi, je suis pas trop impliqué là-dedans. Le mec qui a acheté ça, il fait même pas vraiment partie de ce qui reste des Prayers, mais pour moi, c'est kif-kif.
Bref, tout ça pour dire que ouais, je peux m'infiltrer, plus ou moins ouvertement, dans tous les recoins de la vie de la petite à côté de moi.

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Andrea Espinoza
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MessageSujet: Re: Price you pay for entertaining   Price you pay for entertaining EmptyMar 9 Jan - 21:58

Je m’étais pas trompée en pensant que quelqu’un qui s’annonce avec le flash de son téléphone est pas venu en ennemi. Enfin, fut un temps, ouais, c’est clairement ce que j’aurai pensé en découvrant Kenny dans ma cour, mais faut croire que de l’eau a coulé sous les ponts depuis. Là, ça me fait pas tant chier que ça. Au point que je pose ma batte, et prends place sur la chaise à côté de la sienne, en pointant le fait que j’ai une porte d’entrée, et qu’elle sert pas à rien. A sa réponse, le coin de ma lèvre se relève, et je prends la parti de pas répondre même si ça me démange. Ouais, je connais bien au moins une de mes voisines à qui ça aurait fait plaisir de tomber sur cette grande perche blonde dans les couloirs, et elle lui aurait sans doute tenu la grappe -à défaut d’autre chose- un bon moment. Sacrée Marta. Penser à elle me fait d’ailleurs lever la tête, et…nope,ça va, pas de lumière à la fenêtre, qui serait d’ailleurs ouverte pour mieux nous entendre si elle avait été là, elle va donc pas raconter cette visite surprise à Hailey.

J’imagine que la présence de l’ex Prayer ne peut dire qu’une seule chose : il a un nouveau boulot pour moi. Je suis quand même surprise qu’il se soit déplacé en personne pour m’en faire part, alors qu’on a inventé un truc de dingue qui s’appelle le sms. Aux différentes propositions que je lui soumets, j’écope en première réponse d’un index levé, alors qu’il se met à farfouiller dans le sac à ses pieds. Petite pause dans son remue-ménage pour me faire part d’une anecdote sur ce qui semble avoir été un fail, et qui me fait lever les sourcils de surprise : “-T’as voulu désosser un distributeur…nan, en vrai…ça me surprend pas tant que ça, finalement…” Je suis sûre que si je lui demandais la liste de tous les trucs chelou ou débiles qu’il a fait, je serai pas déçue, et qu’on en aurait pour un moment. Un peu comme s’il me demandait d’énumérer toutes les décisions de merde que j’ai pu prendre dans ma vie.

Sauf qu’apparemment, toutes mes suppositions sont erronées, et quoi qu’il soit venu faire ici ce soir, ça implique aucune voiture, aucun sac, aucune banque…mais un truc festif. Ah ? Je le fixe sans cacher la lueur de curiosité qu’il a éveillé en moi, alors qu’il sort d’un geste triomphal de son sac…une bouteille de champagne ?! Mon regard fait l’aller-retour entre la bouteille et le visage de Kenny, tandis qu’il m’explique que j’ai remboursé la moitié de ma dette, et qu’apparemment, c’est le genre de truc qui se fête. Et j’avoue que pendant quelques secondes, bah…je me retrouve comme une conne, à pas savoir comment réagir. Faut bien avouer que je m’attendais pas à ça. Enfin ouais, je me doutais bien que j’étais plus ou moi arrivée à cette somme-là, mais je pensais pas que le blond débarquerait avec une bouteille pour fêter ça. Et finalement, l’étonnement cède la place à ce petit sourire en coin, alors que je repose mes prunelles sur Tattooman : “-Dis donc…ce serait pas ta façon de fêter la moitié de notre collaboration, et le fait qu’on sera bientôt débarrassés l’un de l’autre ?” que je demande dans un sourire que j’ai pas besoin de feindre.

Il met pas longtemps à me dévoiler la suite du programme, alors que je laisse une moue appréciatrice trouver mes traits. Ouais, j’avoue. C’est pas mal comme soirée. Totalement inattendu, ce qui rend le truc encore meilleur. En revanche, j’imagine sans peine que mon sourire s’est crispé quand il lâche son commentaire sur Maddy, et ce qui se cache derrière : il sait tout, tout le temps, est partout, à chaque instant. Je pensais pas qu’il en était encore là. “-Hé, un peu de respect, Dugland.” Ouais, c’est l’hôpital qui se fout de la charité, je crois bien. Je reste à l’observer quelques secondes, à essayer de lire dans ses yeux bleus ce que ça veut dire, ce commentaire sur ma Boss, ou le message caché qui s’y trouve, avant de finir par lâcher : “-Elle est pas du genre à se laisser emmerder par le premier petit con qui passe. Alors…à moins que tu cherches vraiment à te faire arranger la tronche, je te conseille de pas trop la chatouiller.” que je dis en plantant mes yeux dans les siens, façon super sérieuse. Un truc que je l’imagine pas être souvent…ou peut-être uniquement quand ça concerne ses affaires.

Comme si ça pouvait apporter plus de poids à mes paroles, je reste à le fixer encore quelques secondes suite à mes mots, avant de lâcher un soupir, et de me relever. “-Allez, amène toi, les verres sont dedans. Toi tu rentres, mais ça, par contre, ça reste dehors !” que j’ajoute en lui montrant son joint, et en lui adressant un regard entendu. A l’intérieur, je me dirige rapidement vers le coin cuisine pour me laver les mains, et choper deux verres, sans juger utile de préciser qu’on a pas de flûte. C’est pas comme si on était du genre à boire du champagne tous les quatre matins. Pour être honnête, je suis même pas certaine d’en avoir déjà bu en dehors des quelques événements familiaux auxquels j’ai pu assister dans ma vie.

Je dépose les verres sur notre table qui fait aussi plan de travail, et qui se trouve au beau milieu de l’espace cuisine, lui laissant le soin d’ouvrir la bouteille. Après tout, comme il l’a dit, je suis pas de service ce soir. Quand on est servis tous les deux, je lui tends son verre, et lève le mien, façon toast, un nouveau sourire au coin des lèvres : “-À mon excellent travail qui m’a permis de rembourser la moitié de ma dette. Puisse la seconde moitié de notre partenariat se dérouler aussi bien que la première.” Le ton est volontairement excessivement solennel, et possible que ça étire davantage mon sourire. On trinque, je bois une longue gorgée, et le moins que l’on puisse dire, c’est que c’est vraiment un goût dont j’ai pas l’habitude.

Je garde le verre en main quelques secondes, avant de le reposer sur la table pour me tourner vers le frigo. “-J’ai la dalle, je vais me préparer un truc vite fait.” que je dis dos à lui pendant que j’inspecte ce qui se trouve au frais, avant de récupérer deux trois trucs que je pose sur le plan de travail. “-Je vais me faire un croque. T’en veux un aussi ?” que je demande en récupérant déjà le pain dans la corbeille au-dessus du frigo. Bah ouais…si ma mère apprenait que je mange devant quelqu’un qui se trouve sous mon toit sans lui offrir de quoi se nourrir, je me ferai tellement botter le cul que je pourrais plus m'asseoir pendant au moins une semaine. Pendant que je prépare donc ledit croque, je finis quand même par demander : “-Et du coup…c’est quoi, comme genre de soirée ?” Autrement dit, sur qui on risque de tomber, et est-ce que les emmerdes sont susceptibles de nous trouver ?

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Kenny Hargreaves
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MessageSujet: Re: Price you pay for entertaining   Price you pay for entertaining EmptySam 24 Fév - 11:00


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Je sais que mon apparence colle bien avec mes conneries. C'est surprenant sans être vraiment surprenant. Ouais, j'ai osé faire des trucs vraiment débiles dans ma vie, et j'en ferai encore, mais au fond, je crois que si je n'avais pas tout ça, je ne serais pas celui que je suis aujourd'hui.

En tout cas, ce soir, ce que je fais n'est pas totalement con. C'est plutôt sympa, non ? Célébrer la moitié d'une dette envolée. C'est pas banal, j'avoue. J'suis pas sûr que d'autres criminels fassent ça, encore moins les institutions légales comme les banques. Mais j'suis sûr que ça peut pas faire de mal pour fidéliser le client.

- C'est presque ça.

Ce qui m'intéresse surtout, c'est de remplir les poches tout en économisant sur le personnel. Se débarrasser de quelqu'un qui bosse presque gratos, c'est pas toujours la bonne option.
Heureusement, avec les bénéfices qu'on tire dans les rues en recoupant un peu le matos qu'on me file, j'ai réussi à étouffer cette perte au niveau supérieur. J'imagine qu'Ethan ou même Alejandro auraient essayé de me mettre une grosse pression pour ce genre de couac.

À peine je laisse échapper un petit commentaire sur la patronne du pub qui s'impose comme un gros fournisseur d'alcool en ville, et direct, elle montre les dents. Haaa, j'crois que j'suis presque un peu jaloux. Soit cette nana fout vraiment la trouille, soit elle est super bien vue, ou peut-être les deux à la fois. C'est fascinant.

- Haha, ça sort les crocs pour la bosse, c'est beau.

Le cartel a des comptes à régler avec ceux qui ont repris le pub, c'est un fait. Et moi, je dois ruser pour continuer à faire mon business là-bas sans me faire effacer. D'un côté, c'est stimulant, ça rajoute un peu de piquant dans cette routine que je commence à connaître par cœur. Mais d'un autre côté, c'est casse-pieds pour les affaires. Les gars avaient perdu l'habitude de prendre des risques. On était au sommet partout, et maintenant, il faut constamment regarder par-dessus notre épaule pour pas se faire écraser par un bulldozer.

Mais bon, je peux laisser tout ça de côté ce soir et me concentrer sur cette bouteille que j'ai sortie pour partager. Je jette un coup d'œil à mon joint, qui n'est pas vraiment le bienvenu à l'intérieur. Je soupire avant d'en tirer une dernière bouffée, puis de l'écraser pour rentrer à mon tour.

Une fois à l'intérieur, je scrute les alentours pendant que les verres se remplissent. Puis, j'attrape le verre qu'on me tend, approuvant le toast d'un léger mouvement de tête, un sourire aux lèvres. Je prends une gorgée. J'vais pas mentir, c'est pas souvent que j'en bois. C'est pas vraiment mon genre d'alcool préféré. Ça se laisse boire, mais ça vaut pas une bonne bouteille de rhum ou de whisky.

- Un croque, ça c'est une bonne idée.

Refuser de la bouffe, c'est rarement mon truc. Au quotidien, j'ai tendance à zapper les repas, alors quand l'idée me vient, je saisis l'occasion sans hésiter. Et pas qu'un peu. Mais bon, j'avoue, je mange mal et de façon irrégulière. C'est sûrement une des raisons pour lesquelles j'ai ce physique-là.

Je reprends une gorgée de champagne avant de répondre à la suite.

- Le genre de soirée avec de l'alcool et d'la musique. Avec les potes, les potes des potes, les potes des potes des potes et... bref, une soirée normale quoi, dans l'genre underground.

C'est le genre de soirée typique où on n'a jamais vraiment le contrôle sur les gens qui débarquent, donc on ne sait jamais trop comment ça peut finir. Entre les habitués qu'on connaît bien, les visages qu'on croise tout le temps sans vraiment les connaître et les nouveaux clients potentiels pour notre marchandise.

- Des fois, il y a des gars bizarres qui squattent à côté des enceintes, mais on les oublie vite.

Enfin, c'est le genre de bons consommateurs que je n'oublie jamais rapidement, personnellement. Ce sont ceux que la société évite, mais que moi, je garde dans mes contacts.

- C'est quoi, ton genre de soirée normalement ? Plutôt le petit bar tranquille entre potes ? Soirée à la maison ? Ou bien une grosse rave party dans un hangar en ruine ?

On ne connaît jamais vraiment les gens. Les types super calmes peuvent adorer les soirées sauvages, pleines de son et de boissons, tandis que ceux qu'on imaginerait comme des fêtards préfèrent parfois simplement des soirées pizzas avec quelques potes. Et connaître le genre de soirée qu'ils aiment, je trouve que ça en dit long sur certains.

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MessageSujet: Re: Price you pay for entertaining   Price you pay for entertaining EmptyMar 19 Mar - 22:28

La petite soirée tranquille à laquelle j’avais pensé s’est sauvée avant même que j’ai pu en entrevoir le commencement, mais ça me dérange pas vraiment. Si j’aime ma tranquillité, de temps en temps, j’aime aussi sortir et voir du monde, sans être pourtant aussi sociable qu’Hailey. Alors ouais, bien sûr que je suis plutôt étonnée de découvrir Tattooman dans la cour de mon appart, et encore davantage que sa présence rime pas avec boulot pour rembourser ma dette, et qu’il soit là pour fêter la moitié de mon remboursement, boire un coup, et…aller faire la fête. Pour autant, je pense pas une seule seconde à m’en plaindre, et me retrouve même à sourire à la perspective d’une soirée loin de toutes mes obligations habituelles.

Sauf que, comme ça, au milieu de nulle part, et de la manière la plus gratuite qui soit, ce crétin tarde pas à affubler Maddy d’un surnom à la con, et même si officiellement, elle est censée être juste ma Boss, comme il le dit si bien, elle et aussi, et presque surtout, membre de ma famille. Alors ouais…pas touche, même si je suis pas en mesure de lui expliquer pourquoi je veux pas l’entendre l’appeler la rouquemoute. Sa remarque m’arrache pourtant un sourire en coin, alors que je rétorque aussitôt : “-Oh, ça va. Tu les aimes bien, mes crocs.” J’imagine que c’est la seule raison qui explique qu’après l’avoir mordu des tas de fois au début de notre collaboration, quand je m’entêtais à refuser d’assumer mes conneries, il m’ait pas purement et simplement collé une balle dans la tête.

Je lui adresse un sourire entendu avant de me lever, et d’entrer dans l’appart, où on se retrouve directement dans la cuisine. Quelques instants plus tard, et le bouchon a poppé de la bouteille de champagne, alors que les bulles pétillent dans nos verres. Du champagne, c’est carrément pas ce que je bois d’habitude. C’est trop cher, trop élégant, trop…raffiné. Définitivement pas moi. Il suffit de regarder dans notre frigo, ou de voir ce qu’on a dans nos placards pour le savoir, mais je suis pas du genre ingrate, et au lieu de faire une remarque qui aurait servi à rien, je préfère me lancer dans un pseudo discours avant de trinquer avec Kenny.

Si les verres sont pleins, mon estomac, lui, est toujours désespérément vide, et pas loin de manifester son mécontentement par un grognement. Qu’à cela ne tienne, je vais farfouiller dans le frigo, et en sors rapidement de quoi faire des croques, dont un que je propose au Prayer. C’est pas comme si j’allais manger sous ses yeux, sans lui proposer d’avaler un truc. Et puisqu’il accepte, je tarde pas à me mettre aux fourneaux. Enfin, façon de parler, parce que pour le coup, y’a rien de plus simple. Je mets une poêle à chauffer, récupère le pain, le jambon et le fromage, et c’est parti.

Pendant que je m’occupe du repas, Kenny répond à ma question, à savoir le genre de soirée dans laquelle il s’apprête à m’embarquer. A sa description, je sens le coin de mes lèvres qui se soulève légèrement, alors que je réponds aussitôt : “-T’aurais pu t’arrêter à de l’alcool et de la musique, j’étais déjà convaincue.” Même la mention de ces types chelou qu’il évoquait un peu plus tôt est pas suffisante pour me faire hésiter. Des gens bizarres, y’en a un peu partout dans cette ville, on finit par s’y faire. Il suffit de garder ses distances, de pas s’y frotter, et normalement les emmerdes devraient pas trop s’approcher.

Je viens tout juste de mettre son croque dans la poêle dans un grésillement agréable, quand ses questions me poussent à relever la tête vers lui, m’arrêtant dans mes mouvements. Mon genre de soirées ? “-Je sais pas. T’en penses quoi, à ton avis ?” que je lui demande en plantant mon regard dans le sien, plongeant la main dans le paquet de pain pour en sortir deux autres tranches. “-Y’a pas forcément qu’une seule bonne réponse.” que j’ajoute pourtant bien rapidement, dans un léger sourire. Et pendant que je lui laisse un petit instant pour réfléchir et pas lui filer la réponse tout cuit dans le bec, je prépare un croque que j’emballe dans de l’alu et qui retourne au frigo, pour Hailey. Elle aura plus qu’à le réchauffer en rentrant du taff comme ça. Je prends deux secondes pour griffonner un petit mot sur l’ardoise qu’on a collé sur la partie haute du frigo, lui expliquant que le repas se trouve déjà au frais, que je sors pour la nuit, et qu’on se verra au petit déj.

Une fois que j’ai ponctué mon message d’un smiley -et d’un petit cœur- je retourne me poster devant la gazinière pour retourner le croque de Kenny, qui a pris une jolie couleur dorée. “-J’ai pas toujours autant l’occasion de sortir que je le voudrais. Parce que bah…je travaille le soir, la nuit, et tout ça.” que je dis de manière plus que concise, après une brève pause. Rien de neuf pour lui ceci dit, qui sait déjà tout ça. “-On a un rituel, avec ma bande d’amis. Tous les mois, à peu près, on se fait une soirée pizzas et films. On choisit à tour de rôle, parce qu’on a pas du tout les mêmes goûts, et comme ça, ça lèse personne.” que j’explique, tout en attrapant deux assiettes. Ca, c’est la soirée qu’on annule sous aucun prétexte, peu importe nos emplois du temps à chacun, notre charge de travail, ou même la fatigue. “-Et sinon, on passe pas mal de temps les uns chez les autres, à rien faire de plus constructifs que…bah…traîner.” que j’ajoute dans un léger froncement de sourcils, transférant le croque cuit dans l’assiette, que je pose devant le blond en lui souhaitant bon appétit.

Je retourne devant la table pour enfin m’occuper de mon propre repas, plonge la main dans le paquet pour en retirer…l’unique tranche de pain restante. Ah…bah…cool. Tant pis, une tartine, se sera bien aussi. Je coupe le feu, et poursuis sur ma lancée : “-Après, quand je sors, j’aime aller dans un endroit animé, où il y a de la vie, et surtout, de la musique. Tu m’as demandé une fois si j’aimais ça, la musique, et…la réponse est clairement oui. J’aime danser, j’aime la façon dont ça me fait me sentir, j’aime découvrir de nouveaux artistes, j’aime aussi qu’elle soit suffisamment forte pour couvrir le bruit de mes pensées.” que j’ajoute après une brève hésitation, en levant une épaule, attrapant mon verre pour boire une gorgée de champagne, parce que toutes ces longues phrases ont été à trois fois rien de me déshydrater. “-Ah ouais…j’ai passé la journée à parler, possible que j’y ai pris goût, et que j’ai la langue déliée maintenant…” que j’ajoute dans une petite grimace, en me rendant compte que je parle beaucoup trop.

Ma tartine me prend si peu de temps à préparer que s’en est presque comique, et après avoir remis le jambon et le fromage au frigo, je grimpe sur l’un des tabourets hauts pour manger : “-Fais comme chez toi.” que j’ajoute à l’attention de Kenny, désignant l’un des autres tabourets du menton. Je croque avec appétit dans mon repas, et fais passer le tout avec une nouvelle gorgée d’alcool. Sérieux, tartine et champagne, l’association la moins probable du monde. “-Et toi, alors ? Tu fais quoi, quand t’as envie de passer une bonne soirée et de t’amuser ?” que je demande à mon tour, aussi bien par réel intérêt que pour me donner l’illusion que je monopolise pas la parole depuis tout à l’heure.

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All we have to decide is what to do with the time that is given us.
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Kenny Hargreaves
Kenny Hargreaves
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MessageSujet: Re: Price you pay for entertaining   Price you pay for entertaining EmptyJeu 25 Avr - 10:22


Half
Andy & Kenny
« How much time can I waste »

J'affiche un léger sourire. Haaa ouais, c'est vrai qu'on peut dire que j'aime bien ces crocs-là. Une femme avec un peu de caractère, ça fait toujours son effet. Qu'elle me défende moi ou qu'elle défende quelqu'un contre moi, c'est la même chose, même charme.

- C'est vrai.

Une fois dedans, un verre à la main et l'odeur d'un pseudo-repas en route, j'ai presque l'impression de me sentir comme à la maison.

En parlant de soirée, j'acquiesce. C'est vrai qu'on n'attend pas grand-chose de plus d'une soirée que de l'alcool et de la musique.
Je hausse les épaules quant à son genre de soirée habituelle.

- J'dirais que ton truc c'est les soirées en famille ou entre pote de longue date. Même si j'te vois bien te déhancher dans une petite boite aussi de temps en temps.

Et en disant ça, je bouge mes fesses de gauche à droite pour mimer ce fameux déhanché. Enfin, mes épaules bougent autant que mes fesses et ce n'est pas très gracieux comme déhanché. Je ressemble plus à une blague qu'autre chose pour le coup.

Après une petite pause sur son téléphone, la voilà qui répond elle-même à la question posée. Soirée film avec les potes, ça ne m'étonne pas. En même temps, ma réponse a été assez vague.

- Un film, ça fait tellement longtemps que j'ai pas regardé un film en entier.

Trop défoncé pour tenir tout le long du film, ou une galère à gérer rapidement. Quand j'y pense, je ne me pose pas souvent sauf peut-être pour faire des comas. Ce genre d'ambiance, ça sonne comme une fin de soirée pour moi ou un début de soirée. Bière, pizza et quart de film avant de sortir. Mais en faire une soirée complète, c'est rare, trop rare peut-être.

- Juste trainer... ça m'rappel ma jeunesse haha

Toujours en vadrouille depuis mon plus jeune âge. À fuir la réalité de ce qui se passait chez moi, comme si c'était mieux ailleurs alors que ce n'était pas vraiment le cas. Mais échanger un enfer que l'on contrôle un peu plus, ou du moins sur lequel on a l'impression d'avoir un certain contrôle, c'était reposant.

Des soirées tranquilles mais aussi de vraies fêtes bruyantes, ce n'est pas ce que j'avais prévu? Un peu. Je suis plutôt satisfait de sa réponse, comme si quelque part cela avait de l'importance. Comme si cela pouvait me conforter dans une idée ou m'impactait si la réponse n'avait pas été la même.

- La musique, y'a qu'ça d'vrai!

Une journée, une soirée, une nuit sans musique... impossible pour moi.
Je m'assois sur l'un des tabourets et j'attrape le croque-monsieur devant moi pour en arracher un bon morceau avec les dents. C'est chaud ! Je mets ma main devant ma bouche avant de souffler l'air chaud dans ma bouche et je reprends la mastication en hochant la tête, je valide ce petit repas.

- Moi? Tant qu'il y a de la musique, de l'alcool et d'la weed, j'suis bien. Que ce soit grosse fiesta en intérieur ou profiter des étoiles. Un p'tit coin tranquille, p'tit feu pour faire des grillades, guitare, bières, tranquille!

C'est vrai, même moi, parfois j'aime bien être tranquille, je ne fais pas que des grosses fêtes. Même si j'aime la foule, on a tous besoin de se retrouver de temps en temps avec les vrais potes les plus proches et la famille.
Je continue de manger le croque-monsieur et nous resservons un peu de champagne après avoir presque entièrement vidé ma coupe.

- T'as besoin d'un peu de temps pour te préparer ou c'est bon?

Les femmes, enfin celles que j'ai connues, ont souvent besoin de se changer ou de faire des retouches de je ne sais quoi avant de partir en soirée, alors je préfère demander pour être sûr.

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