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 Round II

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Hailey Riva
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MessageSujet: Round II   Round II EmptyMar 12 Déc - 21:36

Round II
Valentin & Hailey



Elle était en route pour rentrer chez elle, elle avait fait l’ouverture du Diner, alors elle rentrer en début de soirée.  Elle était plutôt contente de cette perspective de passer une soirée tranquille chez elle. Andréa la rejoindrait surement, en fin de soirée et elles pourront passer un moment ensemble. Ce qui rendait la soirée encore mieux aux yeux d’Hailey.  Elle avait légèrement accéléré le pas, elle avait très envie de rentrer et pas très envie de trop trainer dans les rue de Skid Row, elle avait beau y avoir grandi elle ne s’y sentait pas toujours très en sécurité. Surtout pas quand elle y était seule.  Elle avait fini par perdre le compte du nombre de fois où elle s’était fait suivre.  Elle était pas loin de chez elle quand elle entendit quelqu’un l’appeler. « Oh Riva ! »  Elle grinça légèrement des dents, pourtant ses proches savaient qu’elle avait horreur qu’on l’appel par son nom de famille, qu’on la raccorde a ces deux déchets humains qui lui servait de géniteur. Elle s’arrêta quand même avant de se retourner et poser les yeux sur l’homme qui l’appelait.  « Qu’es ce que tu veux Carl ? » Qu’elle demanda en observant l’homme qui s’approchait a grand pas d’elle. « Bonjour a toi aussi. » Qu’il lui dit en souriant. « Ouais c’est ca bonjour, répond a ma question Carl. » Qu’elle répondit en soupirant après avoir lancer un regard par-dessus son épaule a la porte de son immeuble, à a peine deux mètre d’elle. Elle y était presque, c’était le plus frustrant. « Pourquoi tu crois que je veux quelque chose ? J’peux pas venir pour prendre de tes nouvelles ? » Qu’il demanda en souriant.  Sourire qu’il perdit vite en voyant le regard dur et froid d’Hailey poser sur lui. « Bon d’accord, j’ai besoin d’un service. » Elle soupira doucement. « Evidement… Bon aller viens j’ai froid, on en parle  chez moi. » Il sourit « Je te suis. » Elle fini donc par rentrer chez elle, bien qu’elle aurait préféré le faire sans Carl qui avait était un  ami de Thobias. « Aller dit moi ce que tu me veux. » Qu’elle dit en pendant son manteau sur le porte manteau.  Carl observa un instant du regard l’appartement et se retint de faire un commentaire, sachant parfaitement qu’il ne devait pas froissé la cubaine et que la demoiselle était plutôt susceptible. Il s’installa donc sur le canapé après avoir enlever sa veste lui aussi. « J’aurais besoin  que tu te fasse belle, et que tu vienne a une soirée super importante pour moi. » Elle l’observa et haussa un sourcils. « Euh…Et pourquoi ? »  Il lui sourit. « Parce que j’ai besoin d’une jolie fille avec moi ce soir. Ca pourrait être décisif pour mes affaires. Alors j’ai tout de suite pensé a toi. » « T’as une copine il me semble. Vas y avec elle. » Qu’elle dit en haussant les épaules alors qu’elle passait dans la cuisine pour aller prendre un verre d’eau. «  Non, ma copine ca le ferait pas.  Elle est pas assez jolie et elle a pas ton truc. » Elle but et reposa son verre. « Mon truc ? » Il rit « Bah ouais, ta capacité a séduire tout ce qui bouge ! Fait pas genre tu sais pas. » Elle soupira. « Donc tu traite ta copine de moche et moi d’allumeuse ? » Il rit « Non pas du tout t’interprète. Aller, s’il te plait j’ai besoin de toi pour harponner un mec super important ! » Elle secoua la tête. « Je suis pas escort girl, tu peux aller chercher une fille a Van Nyus. Aller salut, et amuse toi bien a ta super soirée importante.» Elle était sortie de la cuisine, juste séparé de la piece a vivre par un bar et s’apprêter a aller dans sa chambre.  « Si tu m’accompagne, j’te filerais le numéro de Thobias. J’sais que tu l’as pas. » Elle se figea net, la main sur la poignée de porte. « Alors ? » Il se leva et alla lui souffler a l’oreille. « Tu m’accompagne ? » Elle soupira. « Laisse-moi une demi-heure. » Dit-elle en ouvrant la porte de sa chambre.

Elle était donc entrée dans le casino au bras de Carl, bien qu’elle ne soit pas forcement ravis. Elle avait laisser un petit mot a Andrea avant de partir, histoire qu’elle ne s’inquiète pas. Elle se dit qu’elle allait essayer d’écourter la soirée, elle se fichait totalement des affaires de Carl, elle voulait juste le numéro de téléphone qu’il lui avait promis.  Même si dans le fond elle était plutôt blessée que son frère donne encore des nouvelles a ses amis et pas a elle.  Elle ne manquerait pas de l’appeler et de lui faire savoir ce qu’elle en pensait. Enfin, pour l’instant,  elle devait être charmante, donc sourire.  Elle avait ravaler tout cela, et suivait bien sagement  Carl jusqu’au bar. « Je croyais qu’on aller a une soirée d’affaire importante. Qu’es ce qu’on fou dans un casino ? » Qu’elle demanda a Carl en réfrénant encore un peu plus sa colère. « Détend toi ma jolie, on est là pour voir un mec qui a une entreprise d’import export, j’ai besoin de lui pour faire rentrer des meubles de luxe dans la ville. Et je sais de sources sur qu’il est ici ce soir. »  Elle leva les yeux au ciel « Tu m’a menti t’es au courant ? » Il sourit. « Oh ca va, tu vas pas en faire une maladie. Promis ca vaux le coup ! Il est charmant il parait. » Elle le fixa du regard, ne dit rien mais n’en pensant pas moi. « Ouais bah en attendant il est où là ? Qu’on en finisse. » Dit elle en soupirant. « Vien, je l’ai vue. » Dit il en l’attrapant par le poignet pour l’attirer.  Pas loin de la table où il allait, il la lâcha et  elle lui repris le bras comme quand ils étaient entrer. Pour faire croire qu’elle était contente d’être là.  « Monsieur Arsenault, quel surprise de vous voir ici. » Qu’il dit en se postant face a l’homme.  Hailey blêmi un peu en posant ses prunelle verte sur l’homme qui répondait au nom d’Arsenault. Mierda, Valentin, qu’elle pensa en le voyant. Elle ne l’avait pas appeler. Enfin, pour sa défense, il ne l’avait pas fait non plus.  Elle s’y était d’ailleurs attendu, les mecs dans son genre ne rappelle pas.  Elle en avait pourtant eu envie, elle avait parfois hésité de longue minutes en fixant le numéro du beau Français. Mais quand elle était sur le point de craquer,  elle se souvenait qu’il l’avait prise pour une putain et l’envie lui passait.  « Pouvons nous, se joindre a vous ? » Demanda Carl, alors qu’il était déjà en train de tirer la chaise a Hailey. Il fait bien semblant d’être un gentleman ce pendejo. Qu’elle pensa en le remerciant d’un sourire après s’être assise.  Il s’installa a son tour. « Vous jouez Monsieur Arsenault ?  Si vous voulez jouer, je vous prêterais Hailey, c’est mon porte bonheur. » Dit il en mettant une main sur la cuisse de la latina. Elle posa les yeux sur la main, surprise et le regarda alors qu’elle enlever la main de l’homme de sur elle. Te gêne pas surtout coño, qu’elle pensa.  « Prenez la avec vous, vous verrez vous ferez un bon coup, et pas qu’aux jeux si vous voyez ce que j’veux dire. » Qu’il souffla après s’être un peu pencher vers Valentin. Il est sérieux il est au courant que je l’entend ou pas ?! Qu’elle pensa, elle avait de plus en plus envie de tuer Carl.  Il se redressa en riant, content de son insinuation de gros con et sortie son téléphone de sa poche en le montrant. « Excusez moi, il faut que je réponde. » Dit il en se levant. « A toi de jouer » Qu’il souffla a Hailey en partant. « Quoi ? Non reviens… » Elle le vit s’éloigner « Hijo de puta ! » Qu’elle lança sans faire vraiment attention. « Mais quel Coño de su madre ! » Qu’elle grinça en se retournant pour faire a nouveau face a Valentin. « Joder de mierda ! » Grinça t elle a nouveau, avec toute sa poésie, mais dans son plus bel accent cubain. Elle tendit le bras, attrapa le verre de Valentin et le but d’une traite avant de grimacer. « Joder, mais c’est dégueulasse le whisky, j’comprends vraiment pas pourquoi vous buvez ça. » Dit elle en reposant son verre vide devant Valentin.  « Ca va ta joue ? » Qu’elle demanda en soupirant. Elle chercha du regard un serveur, Carl, quelqu’un pour la sauvée, c’était un peu gênant.  Elle ne savait pas réellement ce qu’elle devait dire, faire, ressentir face a lui.  Elle avait parfois des flash de ce moment qu’ils avaient passer en tête a tête. Et puis elle en avait de quand il l’avait payer.  Elle était légèrement mal a l’aise, elle ne savait pas vraiment que dire, que faire. Elle regarda a nouveau autour d’elle, avant de soupirer un peu. « Donc …Tu fais dans l’import et export ? J’crois que Carl veut te parler affaire ou un truc dans le  genre. » Dit elle en passant une main, gêner, dans ses cheveux avant de regarder a nouveau autour d’elle pour voir où Carl était.


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Valentin Arsenault
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MessageSujet: Re: Round II   Round II EmptyMar 19 Déc - 17:53

Little talks

ft. Hailey Riva

Les semaines passaient et Valentin bûchait sur cette entreprise qu'il avait loyalement acquise. Éliminer un homme pour prendre sa place tout en vantant ses qualités de leader, ça marche non ? Il avait fait des changements dans l'entreprise qui portait son nom, nom qui avait été mis bien avant son arrivée mais les gens oubliaient vite que ce n'était pas de son fait. Il se prenait la tête avec la comptable de la boite, qu'il prenait pour sa secrétaire. Il sentait bien qu'il y avait certaines tensions palpables avec les équipes, mais personne n'en était venu à lever la main ou gueuler. Il n'y avait pas vraiment de syndicat, rien qui l'empêchait de couper là où il fallait, relançant certains commerces tout en faisant entrer le matériel et les produits nécessaires pour le business du French Syndicate. Et s'il passait certaines soirées en compagnie des connaissances qu'il avait fait en ville, qu'il passait des nuits dans des hôtels avec des inconnues dont il ne se souviendrait pas le nom le lendemain - mais elles, si, il lui arrivait aussi de rencontrer des clients autour d'un verre dans des coins un peu chic. Souvent, il les rencontrait au Café Français, car c'était ce qui était le plus chic dans le coin en dehors de quelques endroits de Florence. Et le Royal était un endroit assez intéressant pour s'y poser. Le bar était pas mal et proposait des alcools intéressants.

Il avait rencontré un client ce soir, avait convenu d'une proposition qu'ils se laisseraient le temps de faire mûrir avant de signer un contrat pour faire entrer du mobilier à Downfall. Ils s'étaient serré la main autour d'un verre, avaient joué quelques parties pour finir par se mettre sur une table de craps, pariant sur les lanceurs de dés, attendant de pouvoir prendre sa place. Son regard s'était posé sur une jolie blonde qui sirotait un cocktail, dans une robe fendue, croisant de temps en temps les jambes pour révéler de longues et fines jambes. Peut-être lui payera-t-il un verre ? Et il commença à se diriger vers le bar quand la belle blonde se rapprocha d'un autre client. Zut. À quelques minutes près. Alors il alla s'asseoir à une table, hésitant un moment à retourner à la table de craps. Autant boire un verre. Son verre fut servi rapidement et il en but quelques gorgées le tout accompagné d'une cigarette quand il fut coupé dans ses pensées par une voix. Un homme qui connaissait son nom. Forcément. Il leva les yeux qui se posèrent d'abord sur la jeune femme qui l'accompagnait. Des lèvres pulpeuses, un regard vert et un visage rond. Elle l'avait déjà vu quelque part non ? Il avait couché avec elle et il avait même passé une très bonne soirée en sa compagnie dans un hôtel sordide non loin du Bootlegger. Une courte seconde avait suffi pour qu'il se souvienne d'elle, se rappelant qu'elle lui avait rendu l'argent donné, ayant non pas laissé le numéro qu'il avait écrit sur un bout de papier, mais bien le sien. Numéro qu'il n'avait jamais appelé, car jamais une personne qui se serait sentie insultée et avec un peu de respect pour soi-même n'aurait laissé le moyen de la contacter. Bonne à baiser mais pas bonne à marier, s'était la conclusion qu'il en avait eu une fois rentré chez lui. Il n'avait surtout pas eu le temps d'y penser. Son regard se posa dans un deuxième temps sur l'homme qui l'avait interpellé. Il fronça les sourcils pour essayer de se souvenir de lui, savoir s'il avait eu l'occasion de se croiser quelque part, mais sa tête ne lui revenait pas. Dans tous les sens du terme. L'homme prit l'initiative de demander à se joindre à lui. Sans lui adresser la parole, il fit un signe de la main pour les inviter à s'asseoir, Valentin profitant de ce laps de temps où l'individu se montrait tel un gentleman face à Hailey. Hailey, voilà son prénom. Il avait pensé à Helen, mais il ignorait pourquoi. Ah non, ça, c'était celle du début de semaine. Une fois qu'il fut assis, il vanta les mérites de la jeune femme, voyant bien qu'il y avait anguille sous roche au vu du regard qu'elle lançait sous la table. Claquant sa langue contre son palais, appréciant les restes d'arômes du whisky, il répondit simplement :

- Oui, en effet, je suis venu jouer quelques parties et un porte-bonheur ne serait pas de refus. Mais excusez-moi, nous nous sommes déjà vus ?

Non, c'est moi où ai-je la tête, hein Hailey, j'en oublie la base. Carl Brown, vous ne me connaissez pas mais moi je vous connais.

- Ah, tiens donc.

Il pensait que la jeune femme lui avait parlé de lui en bien ou en mal mais il ignorait comment il avait su qu'il se trouverait là. Ou bien était-ce un hasard total et la brune sortait avec des robes qui lui allaient décidément à ravir. Quant à l'autre, il ressemblait à un plouc bien déguisé. Que faisait-elle avec cet homme si sûr de lui ? Carl lui souffla qu'il pouvait l'utiliser à l'image d'un mouchoir usagé sans l'ombre d'un murmure. Valentin esquissa un sourire et un rire silencieux, un ricanement même tandis qu'il se levait pour aller répondre au téléphone, glissant un mot à la brune assise en face ce lui. Cette dernière se crispa et commença à débiter dans une langue qu'il ne connaissait pas mais se doutait être de l'espagnol vu que ce n'était pas de l'italien. Ou du portugais ?

- Un bon coup, glissa-t-il entre deux insultes, oui, ça, je peux le confirmer, mais j'imagine que tout est dans la nuance chez lui.

Et sans demander son reste, la brune attrapa le verre non loin du français et le descendit d'une traite, grimaçant immédiatement, pestant que ce liquide était infect. Un Lagavulin, c'était de la qualité à côté des saloperies servis dans certains bars.

- Ça ne se boit surtout pas cul-sec, souligna-t-il en voyant son verre vide, levant la main pour qu'un serveur vienne.

Le serveur l'avait repéré et terminait avec une cliente. Il tira sur sa cigarette, soufflant une large fumée, voyant que Carl avait disparu de son champ de vision, la voix de la Cubaine le ramenant à cette soirée où ils s'étaient rencontrés.

- Pourquoi est-ce qu'elle irait mal ? … Ah oui, c'est vrai. Parce que j'ai eu un doute quant à ton statut… C'est un ami ? Ou ton petit-ami ?

Parce que l'homme qui était venu à sa table, ventant les mérites de ce porte-bonheur sur pattes, sous-entendant qu'elle était un bon coup. Comment ne pas se poser des questions sur elle quand cet homme parlait d'elle ainsi ? C'était à se poser de sérieuses questions. Il posa sur son visage un sourire ironique. C'était intéressant de voir le lien qu'ils avaient. Était-ce un client ? Il ignorait après tout ce qu'elle faisait, la conversation n'ayant pas trop tourné sur son métier car Valentin pensait, au vu de l'élégance qu'elle avait, qu'elle avait un métier assez important dans une ville de pouilleux. Hailey finit par lui demander s'il était dans l'import-export, lui expliquant que Carl voulait parler boulot.

- C'est bien ça, je possède des docks à Fallenwalk. Tu sais ce qu'il veut faire entrer… Ou sortir ? Et toi, quel est ton métier en dehors de porte-bonheur ambulant ?

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Hailey Riva
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MessageSujet: Re: Round II   Round II EmptyVen 9 Fév - 19:42

Round II
Valentin & Hailey


Es ce qu’elle était ravi d’être la ce soir ? Pas vraiment. Mais elle n’était pas là pour rien.  Elle allait pouvoir reprendre contact avec son grand frère des demain, elle ne pensait plus qu’a cela. Evidemment, elle ne lui dirait pas qu’elle se prostituée d’une certaine façon pour avoir le numéro.  Elle ne pouvait s’empêcher de lever les yeux au ciel a la plupart des paroles de Carl. Quand elle avait fait sa connaissance, quand elle était adolescente, elle n’avait pas souvenir qu’il était aussi crétin.  Enfin, a l’époque, elle était bien naïve face aux hommes. Et en réalité, elle l’était toujours un peu.  Elle se faisait si facilement avoir.  Elle avait finalement si peu d’estime d’elle-même, c’était surement cela le problème, ou une grande partie de son problème.  Mais ce ne serait pas le débat de ce soir.  Pour l’heure elle avait besoin de toute son attention, car Carl venait de la laisser en plan avec Valentin.  C’était clairement un traquenard, il avait l’intention de la laisser faire tout le travail. Alors elle avait fait pleuvoir un florilège de nom très poétique a l’adresse de l’homme, dans cette langue qui aurait du être sa langue maternelle si elle n’était pas née sur le sol américain de parents qui n’aimait pas leurs origines.  

Elle tourna de ses prunelles claires sur l’homme toujours face a elle, quand il confirma que oui, elle était un bon coup.  Pendant un instant, elle resta silencieuse.  Elle ne savait pas vraiment comment prendre les paroles du français. Es ce que c’était vraiment un compliment ? Oui, non, elle ne savait pas vraiment comment l’interpréter. Alors elle décida de se dire qu’au moins, le français se souvenait d’elle et de la soirée qu’ils avaient passé ensemble. Et en bien qui plus est.  Alors, face a cela, elle ne fit qu’un maigre sourire. Et puis elle roula a nouveau des yeux face au commentaire sur  Carl. « Je ne suis même pas certaine que ce coño sache ce que veut dire nuance. » Qu’elle répliqua tout de même, avant d’insulter encore une fois l’homme qui l’avait entrainer jusqu’ici, juste pour la forme.  Avant de s’emparer du verre d’alcool du beau français et de le vider d’une traite avant de râler. Evidement qu’elle n’avait pas aimée ! Elle avait horreur du whisky et n’avait jamais compris qu’on puisse boire ça.  Elle ne releva pas a la réplique de l’homme et préféra lui demander des nouvelles de sa joue qu’elle avait baffée.  Elle grinça un peu des dents quand il lui rappela pourquoi elle l’avait baffer.  Si ses yeux était clairs, l’espace d’un instant, son regard se fit noir. Et puis, elle grimaça a la question. «  Ni l’un ni l’autre ! Plutôt mourir que sortir avec ce Pendejo !  C’est… » Elle chercha un instant comment le qualifier. «  Une vieille connaissance avec qui j’ai un marché… » Dit elle en soupirant un peu.


Maintenant, son regard se porta sur la cigarette qui était coincée entre les lèvres de l’homme.  Sans la lâcher des yeux, elle posa une question des plus bateau a son interlocuteur.  Sans non plus faire attention aux films qu’il pourrait se faire sur le regard qu’elle posait sur lui, et plutôt sur sa bouche.  Elle mourrait juste d’envie de fumer.  Il lui répondit et alors qu’il lui retournait plus ou moins la question, elle se leva , se pencha vers lui par-dessus la table  et tendit la main pour aller lui prendre se cigarette et aller la coincer entre ses lèvres a elle, après quoi elle se remit sur sa chaise.  Elle prit une grande inspiration et garda un peu la fumée dans ses poumons avant de la recracher vers le plafond.  Bon dieu ce que cela pouvait lui faire du bien. Ca la détendait un peu même.  Il ne lui manquait plus qu’un verre de bon rhum là et elle serait heureuse.  Elle reposa ensuite son attention sur lui. « Il a évoqué des meubles de luxe il me semble. » Nouvelle inspiration sur la cigarette, nouvelle expiration de fumée. « Mon métier t’intéresse vraiment ou c’est de la politesse ? » Dit elle en souriant, sur le ton de la conversation.  Elle n’était pas certaine de porter chance en tout cas, elle ne se portait pas chance a elle-même. « J’ai une boite de nuit et un magasin dans le Skid. » Qu’elle fini par répondre. Pas la vérité, mais pas vraiment un mensonge non plus.  Elle avait bien eu une boite de nuit et un magasin dans le skid. Une boite de nuit avec deux salles, une salle de boite de nuit des plus standard et une a ambiance latine, où danser la salsa, le tango et toute autres danse latine qu’elle aimait tant.  Valentin n’avait pas besoin de savoir qu’elle avait fait faillite et que son magasin avait explosé.  Pas besoin de savoir qu’elle était juste une pauvre serveuse qui galérait, bien que moins qu’avant, pour joindre les deux bout  et finissait souvent les mois sans un rond.  «  compte faire affaire avec Carl ? » Qu’elle demanda un peu plus sérieusement maintenant. « Parce que lui a l’air bien décidé a le faire. Même si visiblement il s’attend trop a ce que je lui mâche le travail. » Qu’elle soupira en fin de phrase.  Pas sur que Valentin apprécie de faire affaire avec un rustre comme Carl. Enfin, Hailey était presque certaine d’être meilleure en affaire que Carl. Et pourtant c’était lui qui avait la belle vie. L’injustice de la vie sans doute. Ou juste le sort qui s’acharne un peu sur la Cubaine.

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MessageSujet: Re: Round II   Round II EmptyMer 21 Fév - 11:30

Little talks

ft. Hailey Riva

Carl avait été malin, sur le coup, en amenant Hailey avec lui. Une belle femme à ses côtés attirait le regard, intéressait et réveillait le besoin primaire des hommes d'en vouloir la possession après une brève jalousie. Si elle finissait par ouvrir les cuisses, ce serait tout gagné pour le Downfallien, non ? Valentin ne le connaissait pas et lui fit comprendre, avec politesse et Carl se présenta. Carl Brown. Nom inconnu au bataillon et il se souviendrait d'une gueule qui ne lui revenait pas. Et après avoir fait comprendre que cette jeune femme était une prostituée - chose qu'elle lui avait bien démontrée l'autre fois en refusant son argent - l'homme s'excusa pour répondre à un coup de fil, laissant Hailey et lui, seuls. La Portoricaine lâcha quelques mots dans sa langue, lui faisant comprendre que ce Carl ne connaissait certainement pas le mot nuance. Valentin laissa un sourire sur ses lèvres à ses mots, la voyant rapidement après attraper son verre pour le descendre cul-sec. Elle s'enquit de sa joue, peut-être en pensant piquer ses souvenirs ou l'attaquer, mais ce fut elle qui lui lança un regard noir, retournant la situation à son avantage. Enfin, avantage, si s'en était vraiment un. Le français s'intéressa au lien qui l'unissait avec Carl. Mais sa réaction était sans équivoque, trouvant le terme de vieille connaissance pour décrire leur rapport. Valentin hocha de la tête, peu convaincu, mais curieux de savoir ce qu'il en était.

- Quel genre de marché ? Parce qu'on est d'accord, outre le porte-bonheur que je risque d'avoir besoin si je retourne jouer, il te prend pour une marchandise.

C'était un fait. Les sous-entendus de l'homme qui n'était restée que quelques instants en face du français en disait long sur les intentions qu'il avait pour son amie. Non pas que Valentin refuserait de passer un autre bon moment en sa compagnie. Hailey s'intéressa à son métier, à la raison qui avait poussé Carl à le rencontrer. Il lui expliqua mais fut interrompu par la belle qui se redressa, se pencha en avant, offrant une belle vue sur cette poitrine qu'il avait embrassé, pour attraper la cigarette à ses lèvres. Haussant un sourcil, amusé par la scène, il attrapa une autre cigarette qu'il alluma, reprenant son interrogation. Ainsi l'homme voulait importer des meubles de luxe, parce qu'exporter lui semblait impossible.

- Dans le luxe, il n'a pas l'air d'être dans ce domaine, mais ça peut attirer les nantis de Palos Verdes, glissa-t-il peu convaincu par ce projet.

L'homme laissait une autre personne gérer ses affaires et Valentin voulait savoir si c'était une personne avec qui il devra faire avec ou si elle avait un tout autre métier. Tirant sur sa cigarette, il répondit sobrement.

- Je t'ai pris pour ce que tu n'étais pas, non ? Savoir dans quoi tu es, savoir si tu bosses avec lui ou non, histoire de savoir qui je vais devoir me laisser séduire pour accepter.

Et le français préférera entendre ronronner la jolie jeune femme plutôt que l'autre plouc. Si elle voulait se frotter à lui pour le motiver à accepter, il ne refuserait pas. Mais Hailey n'était pas son associé, elle possédait une boite de nuit et un magasin dans Skid Row. Une femme d'affaires qui gérait son business. Il comprenait maintenant ce qu'il avait senti en la voyant. Elle ne faisait pas semblant de bien s'habiller pour attirer le regard. Il eut un mouvement de tête approbateur.

- Skid Row, c'est le quartier au nord, nord-est de la ville, c'est ça ? Je ne connais pas cette boite, il faudra que j'y passe à l'occasion.

Il n'irait pas au magasin et ce sera fort peu probable qu'il aille un jour dans cette boite même si ce n'était pas impossible. Après tout, il faisait de temps en temps la tournée des bars avec ses amis. Et parce qu'elle semblait vouloir tenir son rôle, la brune lui demanda s'il comptait faire affaire avec Carl. Valentin regarda le serveur qui terminait de prendre les commandes et qui allait se diriger vers eux. Hailey confirma ce qu'il pensait, Carl était bien décidé à faire affaire avec lui en envoyant la belle faire le travail à sa place.

- Ton Carl a de la suite dans les idées, je ne vais pas dire oui sur un simple fait. Il me faut des chiffres, des prévisions et savoir ce qu'il est prêt à payer pour du mobilier de luxe. Il veut en faire entrer, n'est-ce pas ? J'ai des contacts, mais il faudra s'aligner sur le prix et je doute que ton ami ait l'argent nécessaire.

Le serveur arriva à sa hauteur et il fit un geste de la main à la Cubaine pour l'inviter à parler en premier. Il reprendra le même verre de whisky qu'elle avait descendu d'une traite. Une fois la commande passée, le français reprit.

- Eh bien, dis-moi pourquoi je devrais faire affaire avec lui vu que tu dois lui mâcher le travail. Qu'est-ce que j'ai à gagner en collaborant avec ta vieille connaissance ?

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